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Gestern — 20. September 2024Haupt-Feeds

Aménagement du territoire : La Tunisie face à un défi urgent, quel nouveau schéma adopter ?

20. September 2024 um 09:25

Dans une communication faite dans le cadre de l’université d’été de la Fondation Mohamed Ali Hammi (6,7,8 septembre 2024 à Hammamet) Samir Meddeb, universitaire et consultant international en matière d’environnement et de développement durable a plaidé pour pour un nouveau schéma d’aménagement du territoire.

Justifiant sa proposition, l’expert a notamment, indiqué, “qu’un aménagement du territoire non planifié ou spontané, généralement non concordant avec les spécificités des milieux fait certainement perdre à la communauté un manque à gagner considérable que malheureusement jusqu’à nos jours aucune étude ne s’est penché dessus pour l’évaluer et le calculer. La connaissance de cette perte est aujourd’hui de grande utilité, elle permettra de mieux interpeler les politiques et les décideurs sur les méfaits de l’absence d’un aménagement du territoire au service du développement”.

Et Meddeb d’ajouter :”Aujourd’hui la Tunisie et devant l’ensemble des défis qui lui sont posés, est amenée à concevoir un nouveau schéma national d’aménagement du territoire avec ses déclinaisons régionales et locales, en vue d’apporter les réponses qui s’imposent aux problématiques actuels économique, sociale, environnementale et climatique d’autant plus que des phénomènes émergents risquent de s’installer dorénavant et de manière profonde en Tunisie en relation avec les précipitations, les canicules et les inondations et auxquels il faut apporter des réponses d’adaptation et de résidence au niveau de l’aménagement du territoire”.

La conception et la planification ne seront certainement pas suffisantes à ce niveau si ceci n’est pas accompagné par une refonte totale de la gouvernance de l’espace et du développement d’une manière générale.

Les mécanismes seront d’après l’expert : “la promotion d’une administration forte, souple et performante, un pouvoir local réel et conséquent disposant des moyens nécessaires politique, financier et humain et un partenariat public/privé soutenu et efficace”.

ABS

 

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Forum FMAH : Les traités de Rome, acte de naissance d’une nouvelle forme de colonialisme ?

Von: hechmi
19. September 2024 um 11:17

EuropeSelon l’universitaire et expert économique Jamel Aouididi les européens ne se sont jamais démarqués de leurs origines coloniales , relevant que l’ensemble des accords de partenariat conclus, jusqu’ici, par ce groupement régional avec les pays du sud de la méditerranée et de l’Afrique ont des relents colonialistes.

L’expert, qui s’exprimait dans le cadre de l’université d’été 2024 de la Fondation Mohamed Ali Hammi (FMAH) placée cette année sur le thème “comment se positionner dans un monde en pleines mutations? propositions d’alternatives citoyennes”, traitait du bilan des relations Tunisie -Union européenne (UE) et de ses impacts multiformes.

A l’origine les traités de Rome

Se référant à l’ouvrage “Eurafrique aux origines coloniales de l’Union européenne” de Peo Hansen et Stefan Jonsson de l’université de stockholm (Suède) , l’expert a fait remarquer que la vocation coloniale des européens remonte au 25 mars 1957, date de la signature des Traités de Rome. Ces traités sont considérés comme l’acte de naissance de la grande famille européenne. Le premier de ces Traités donne le jour à une Communauté économique européenne (CEE), tandis que le second crée une Communauté Européenne de l’Énergie Atomique, mieux connue sous le nom d’EURATOM.

L’acte de naissance de l’Union européenne, la Convention Constitutive, porte en elle les traces d’un passé colonial complexe. Selon l’historien Jamed Aouididi, un élément particulièrement révélateur est la proposition française d’inclure les anciennes colonies des pays européens dans le projet européen, et ce, dès les premières discussions.

« L’acte de naissance de l’Union européenne porte en elle les traces d’un passé colonial complexe. » – Jamel Aouididi

Cette proposition, formulée alors que de nombreuses colonies étaient en pleine lutte pour leur indépendance, comme l’Algérie, soulève de nombreuses questions sur les motivations réelles des États européens. La France, par exemple, a suggéré d’intégrer les pays de la zone franc, un système monétaire et financier qu’elle avait mis en place en Afrique. L’Italie, quant à elle, a évoqué la Libye et la Somalie, tandis que la Belgique et les Pays-Bas ont respectivement mentionné le Congo et leurs colonies d’Asie du Sud-Est.

Ces propositions témoignent d’une volonté de maintenir une certaine influence sur les anciennes colonies, même après leur indépendance. Elles révèlent également une conception de l’Europe comme un espace d’expansion économique et politique, où les anciennes puissances coloniales pourraient continuer à jouer un rôle prépondérant.

Morale de l’histoire, cette convention fait état d’une vision stratégique de ce que sera la Communauté européenne sur le long terme. En vertu de cette vision, les européens estiment indispensables pour leur survie de continuer à dominer sous d’autres formes, les pays du sud et est de la méditerranée, de l’Afrique subsaharienne et de l’est asiatique.

Ultime objectif, s’appuyer sur les anciennes colonies en tant que débouchés pour leurs produits et de fournisseurs de matières premières pour s’imposer en tant que puissance régionale dans l’échiquier mondial dominé à l’époque par les deux blocs : les Etats Unis et l’Union soviétique.

« Si nous voulons nous reconstruire, il nous faut de toute urgence un “espace vital” – si vous me permettez l’expression – d’une échelle plus grande que celle des vieilles nations soi-disant autonomes », écrivait en 1947 Hendrik Brugmans, le dirigeant néerlandais de l’Union des fédéralistes européens. À travers cette citation, surprenante sous la plume d’un ancien résistant à l’occupation nazie, Peo Hansen et Stefan Jonsson mettent en évidence ce qu’ils nomment les « origines coloniales » de la construction européenne, ainsi que le concept à leur sens central d’« Eurafrique »

Tunisie- UE: deux périodes et deux politiques

Concernant la Tunisie, l’universitaire Jamel Aouididi distingue deux ripostes historiques. La première remonte au lendemain de l’accès du pays à l’indépendance. C’est une réaction que l’expert qualifie de patriotique et de positive. Il s’agit des décisions majeures prises par les dirigeants de l’époque pour consacrer la rupture avec l’ancien pays colonisateur et déjouer dès le départ ses nouvelles visées colonialistes.

Au nombre de ces décisions, il a cité la promulgation, en 1958, de la loi relative à la réforme monétaire avec comme corollaires la création de la Banque centrale de Tunisie et la création d’une monnaie nationale, le Dinar.

La deuxième période que l’universitaire estime négative pour la Tunisie remonte à 1995, date de l’adhésion de la Tunisie à l’Organisation mondiale de commerce (OMC) et de la conclusion de l’accord de libre échange des produits manufacturés avec l’Union européenne.

« Si nous voulons nous reconstruire, il nous faut de toute urgence un “espace vital” – si vous me permettez l’expression – d’une échelle plus grande que celle des vieilles nations soi-disant autonomes. » – Hendrik Brugmans

L’universitaire a mis en exergue l’effort fourni par le pouvoir de l’époque pour réunir toutes les conditions de succès à ces accords qui étaient pourtant asymétriques aux dépens de la Tunisie. A titre indicatif, il a évoqué la nomination d’un ministre, pendant une dizaine d’années pour veiller à la bonne application de cet accord. Il s’agissait à l’époque de Mondher ZenaidI.

Jamel Aouididi devait attirer l’attention sur deux caractéristiques de l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne. Le premier consiste en sa traduction dans les langues des 27 pays membres de l’Union et jamais dans la langue arabe langue officielle de la Tunisie.

Le second porte sur les ambitions illimitées de cet accord en ce sens où il prévoit une extension à pratiquement tous les secteurs : agriculture, pêche, services, formation, enseignement, protection des investissements…

L’accord projette également d’harmoniser les législations, notamment celles concernant le statut de la femme, l’héritage, l’homosexualité, les services financiers, la déréglementation du transport aérien (open sky), TIC, énergie,

Cela pour dire au final qu’au regard de ces visées néocolonialistes, on ne peut s’interdire de penser que “la dimension géopolitique et impériale du projet européen a été largement sous-évaluée”.

ABOU SARRA

Cafés et restaurants : Les caisses enregistreuses de retour en Tunisie ?

19. September 2024 um 09:45

Inscrite dans la loi de finances de 2015 puis abandonnée à défaut de préparation et de logistique,  la mise en place des caisses enregistreuses fiscales serait de nouveau à l’ordre du jour. Elle serait opérationnelle à partir de janvier 2025.

C’est du moins si on croit Mohamed Salah Ayari, membre du Conseil national de la Fiscalité qui intervenait le soir du 17 septembre 2024 sur la chaîne privée Attessaa.

Concrètement, si cette mesure est adoptée par la prochaine loi de finances, les structures et entités prestataires de services de consommation sur place (cafés, restaurants et autres…) sont obligées de se doter d’une caisse enregistreuse pour toutes leurs transactions avec les clients.   

D’après Mohamed Salah Ayari, la mise en place de ce mécanisme de caisses enregistreuses s’inscrit dans la stratégie nationale du pays visant à lutter contre le marché parallèle et l’instauration d’un système fiscal plus équitable.

Ultime objectif : mettre en place des caisses enregistreuses permettant, dans une première étape, d’enregistrer les opérations commerciales de consommation, et de les généraliser, pour toucher d’autres domaines et d’autres opérations.

De façon générale, les caisses enregistreuses permettront d’identifier les revenus réels des contribuables moyennant l’introduction d’une carte électronique intelligente dans le software de l’équipement qui permet de conserver avec précision toutes les opérations enregistrées. La carte est dotée d’un dispositif de sécurité qui permet de la prémunir contre toute tentative de modification ou de destruction de son contenu.

ABS

Tunisie – Etats Unis : La situation des libertés en Tunisie ne serait pas si catastrophique, d’après l’ambassadeur des Etats Unis

Von: hechmi
18. September 2024 um 17:56

A la veille du scrutin présidentiel qui aura lieu, le 6 octobre 2024, Joey Hood actuel ambassadeur des Etats unis en Tunisie a accordé une longue interview au journal électronique hebdomadaire d’expression arabe, Achariaa Al Magharibi. En raison de la sensibilité des relations que la Tunisie entretient, depuis 227 ans, avec le plus puissant pays du monde, les Etats Unis, nous avons jugé utile pour notre lectorat d’en connaître l’essentiel.

Dans une première partie, nous avons fait le point du partenariat sécuritaire. Dans cette seconde partie, nous allons évoquer la lecture que fait, actuellement, le département d’Etat de la situation politique en Tunisie.

Aucune ingérence américaine dans les affaires intérieures du pays

Concernant la situation politique, le diplomate a été interpellé sur les informations-rumeurs relayées par les réseaux sociaux et faisant état de l’ingérence, entre autres, de l’ambassade américaine dans les affaires intérieures du pays. Ces rumeurs portent pour mémoire «sur la poursuite en justice de certaines personnes pour avoir pris contact avec des missions diplomatiques accréditées en Tunisie ».

Le diplomate américain s’est inscrit en faux contre ces informations et rappelé que le ministère tunisien de la justice a lui-même démenti ces rumeurs dans un communiqué publié au mois d’avril dernier.

En matière de respect des libertés, les scores de la Tunisie sont meilleurs que ceux des pays de la région

S’agissant du respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie dont les opposants à Kaies Saied estiment qu’elles se sont fortement dégradées, Joey Hood a déclaré qu’il n’est pas de son devoir de défendre ou d’imposer le respect des droits de l’homme en Tunisie. «Ce que nous constatons toutefois, au niveau de l’ambassade et que nous transmettons à nos supérieurs, c’est que de manière générale, les forces sécuritaires et les forces armées tunisiennes respectent les droits de l’homme en Tunisie et les droits des étrangers qui y séjournent, et n’interviennent pas dans d’autres pays. C’est la raison pour laquelle nous considérons les forces sécuritaires tunisiennes comme des partenaires et nous coopérons avec eux en investissant dans leur formation».

Dans le même contexte, il a ajouté que « si on regarde de près les évaluations de la situation des libertés en Tunisie, voire la manière avec laquelle ces dernières sont faites par les organisation internationales, nous remarquons que les classements et les scores obtenus par la Tunisie sont meilleurs que ceux de certains pays de la région ».

L’approche américaine de la démocratie n’est pas la chose la plus importante en Tunisie.

Le diplomate américain a été interrogé sur la transition démocratique. Il a déclaré à ce propos que le processus engagé, depuis 13 ans, en Tunisie pour une transition vers la démocratie est toujours en cours. « C’est une période encore trop courte par rapport à la longue histoire du pays », a-t-il noté.

Il a révélé que l’approche américaine de la démocratie n’est pas la chose la plus importante en Tunisie. Le plus important pour les Etats Unis en Tunisie c’est la vision que se font les tunisiens de la démocratie.

L’ambassadeur des Etats Unis à Tunis devait donner ensuite son avis sur la prochaine présidentielle en Tunisie. Il a considéré que le plus important pour lui est de savoir ce que les tunisiens attendent de ces élections et comment ils vont se comporter vis-à-vis de cette échéance électorale : « Cela sera perceptible soit à travers leur taux de participation soit à travers leur taux d’abstention ». a-t-il dit.

Et pour ne rien oublier, la prochaine partie sera consacrée aux échanges économiques tuniso-américains vus par l’ambassadeur des Etats en Tunisie, Joey Hood.

ABOU SARRA

La STB va créer sa propre compagnie d’assurance

18. September 2024 um 13:42

L’écosystème des assurances et réassurances en Tunisie sera enrichi incesssamment par l’émergence d’un nouvel assureur.

Selon nos informations,  la Société tunisienne de banque (STB) étudie actuellement un projet de création d’une compagnie d’assurance propre à elle.

Auparavant, la doyenne des banques assurait les crédits octroyés à ses clients  en sous-traitant des contrats d’assurance de la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances (STAR) moyennant une commission.

Actuellement la Tunisie compte 24 assureurs et réassureurs En voici la liste :

Ami Assurances, Assurances Biat, Astrée, At-takafulia, Attijari Assurance, Carte Assurance Carte vie, Comar, Cotunace, El Amana Takaful, GAT Assurances, Gat vie, Groupe Ctama, Hayett, Lloyd Tunisien, Lloyd vie, MAE, Maghrébia, Maghrebia vie, Bh Assurance, Star, Tunis Re, Zitouna Takaful, UIB Assurances.

ABS

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