Arivée imminente de 300 bus
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Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a affirmé mardi que l’institution ambitionne de porter la contribution de la Bourse de Tunis au financement de l’économie à 30 % au cours de la prochaine décennie. Cette part ne représente actuellement que 10 %, une situation que Nouri juge insuffisante au regard des besoins de développement du tissu économique national.
S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence annuelle de la Fédération arabe des marchés de capitaux (AFCM), organisée à Tunis les 13 et 14 mai, le gouverneur a mis en avant les défis auxquels fait face le marché financier tunisien, en particulier la non-actualisation de son cadre législatif. Il a rappelé que les textes encadrant le fonctionnement du marché remontent à 1994, une situation qui, selon lui, freine l’attractivité du pays pour les investisseurs et limite les possibilités de diversification des sources de financement.
Fethi Zouhair Nouri a souligné que, malgré ces limites, le secteur bancaire continue de jouer un rôle central dans le financement de l’économie tunisienne. Il constitue un pilier de la stabilité économique et a bénéficié de réformes majeures ayant permis de consolider sa solidité financière et d’améliorer ses mécanismes de gouvernance. Il a précisé que le volume des crédits accordés au secteur privé représente aujourd’hui 62 % du produit intérieur brut, un taux supérieur à celui observé dans plusieurs pays non producteurs de pétrole. Selon lui, ce chiffre peut encore progresser.
Le gouverneur s’est également félicité de l’amélioration des indicateurs de solidité financière du secteur bancaire. Il a évoqué notamment le bon rendement des capitaux propres, la maîtrise des indicateurs de liquidité, et la capacité des établissements à répondre aux besoins croissants du tissu économique national. Ces performances, a-t-il insisté, traduisent les effets positifs d’une politique monétaire rigoureuse.
Il a rappelé que le taux d’inflation a nettement reculé, passant de 10,4 % en février 2023 à 6,5 % à fin avril 2025, grâce aux choix monétaires restrictifs adoptés par la Banque centrale. Dans le même contexte, il a souligné la réduction du déficit du compte courant, qui est passé à 1,7 % du PIB fin 2024 après avoir dépassé les 8 % moins de trois ans auparavant. Cette amélioration est attribuée à la hausse des recettes touristiques et à l’augmentation des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont atteint près de 5,2 milliards de dollars en 2024, en progression de 9 % par rapport à l’année précédente.
Sur le plan extérieur, Nouri a salué la stabilité des réserves en devises, maintenues à un niveau équivalant à quatre mois d’importations, malgré le remboursement d’environ 24 milliards de dollars de dettes obligataires par l’État. Il a par ailleurs affirmé que le dinar tunisien a su préserver sa valeur dans un contexte international difficile, marqué par les répercussions de la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les tensions inflationnistes mondiales. La monnaie nationale a ainsi enregistré, à la fin de l’année 2024, une appréciation de 2,1 % face à l’euro et une dépréciation modérée de 7,3 % face au dollar.
Enfin, il a conclu en mettant en avant l’impact favorable de la réduction du déficit commercial et de la gestion monétaire sur la stabilisation de la demande en devises sur le marché des changes local, affirmant que ces avancées créent un environnement plus propice à la relance économique.
La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a condamné un ancien député du Parlement dissous à une peine de 4 ans et 2 mois de prison.
Selon Diwan FM, l’ancien parlementaire était poursuivi dans plusieurs affaires à caractère financier. En plus de la peine privative de liberté, le tribunal a également prononcé une amende de 5 millions de dinars tunisiens à son encontre.
Selon la même source, le député est actuellement en détention préventive dans le cadre de cette affaire.
Le ministre des Transports, Rached Ameri, a annoncé que la Tunisie réceptionnera dans les prochaines semaines un premier lot de 300 nouveaux bus, dans le cadre d’un vaste plan de modernisation du transport public. Ces véhicules sont actuellement en cours d’acheminement maritime et devraient être prêts à circuler dès septembre 2025.
Cette livraison fait partie d’un programme global d’acquisition de 718 bus commandés sur le marché international, suite à l’incapacité des fournisseurs locaux à répondre à la demande, a précisé le ministre lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple. Cette session portait notamment sur l’accord de reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre la Tunisie et l’Italie.
Le reste de la commande comprend 418 bus supplémentaires, dont 260 bus articulés destinés aux régions, et 40 bus climatisés qui seront affectés à la société de transport interurbain. La signature des contrats avec les entreprises concernées est prévue pour demain, le schéma de financement ayant été finalisé.
Rached Ameri a précisé que le ministère n’achète pas directement les bus, mais soutient l’investissement via une subvention qui est passée de 18 % à 30 % en 2025, en plus d’un appui spécifique au transport scolaire.
Cette opération vise à répondre à la vétusté du parc roulant, à l’endettement des entreprises publiques de transport, et à la dégradation de plusieurs centres de maintenance à travers le pays.
Concernant une autre commande de 300 bus d’occasion destinés aux régions, le ministre a indiqué que leur livraison a été retardée. Le fournisseur a opté pour des bus électriques en remplacement, ce qui a repoussé la date initiale. La réception est désormais prévue avant la fin de l’année.
Par ailleurs, les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kébili, Mahdia et Siliana recevront chacun six bus d’ici la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine. Les véhicules sont prêts, et l’immatriculation est en cours.
Dans le cadre de la relance des ateliers de maintenance, le ministre a évoqué notamment celui de Gabès, qui nécessite un investissement de 160 000 dinars, selon une étude technique récente. L’atelier de Sidi Bouzid, quant à lui, sera présenté à la fin du mois au conseil d’administration et nécessitera des ressources financières plus importantes.
Enfin, s’agissant des licences de taxis, Rached Ameri a souligné que leur attribution est gérée au niveau régional, par des commissions de gouvernorat. Il a affirmé que le ministère n’a refusé aucune demande émanant des autorités locales.
En ouvrant la Conférence Annuelle des Marchés de Capitaux Arabes et Africains, qui se déroule à Tunis, Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, a souligné l’importance historique de cet événement, qui marque la première rencontre des deux régions sur un même territoire. Cette conférence réunit plus de 100 dirigeants de bourses, d’établissements financiers et d’autres acteurs clés du marché de capitaux pour discuter des enjeux et des opportunités qui façonnent l’avenir de ces marchés.
“Cette rencontre réunit pour la première fois les marchés de capitaux arabes et africains à Tunis… Nous avons l’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité qui affectent nos marchés et d’envisager de nouvelles voies de coopération pour relever les défis communs”, a indiqué Bilel Sahnoun, dans une déclaration accordée à La Presse.
Il a ajouté que l’événement se distingue par ses huit panels d’experts couvrant des sujets variés, tels que le développement durable, le crédit carbone, l’intelligence artificielle, ainsi que l’innovation dans les produits financiers comme les dérivés et les produits indiciels. L’un des points forts abordés est l’impact de l’intelligence artificielle sur les marchés de capitaux, notamment sur l’attractivité de ces marchés pour les jeunes générations, de plus en plus connectées et exigeantes.
“Les jeunes générations, en particulier la génération Z et Alpha, n’accepteront plus de venir investir en bourse avec les anciens modèles. Ils attendent des plateformes numériques intégrant l’intelligence artificielle pour les aider à prendre des décisions d’investissement », a encore précisé M. Sahnoun.
Sur un autre plan, Bilel Sahnoun a annoncé que la présidence de l’Union Arabe des Marchés de Capitaux a été transférée à Tunis, un développement majeur pour la Bourse de Tunis. À ce titre, il a fixé trois objectifs ambitieux pour l’année à venir. Le premier est la convergence des régulations des marchés de capitaux dans les deux régions afin de favoriser l’interconnexion des marchés et d’offrir davantage de liberté aux investisseurs.
Le deuxième objectif est l’organisation de « roadshows » pour faciliter les rencontres entre investisseurs et entreprises cherchant à lever des fonds. Le troisième, plus innovant, concerne le lancement de nouveaux produits financiers, notamment des produits indiciels comme les ETF (Exchange-Traded Fund) ainsi que des produits dérivés et des commodités, pour diversifier les options d’investissement.
“Nous visons également à introduire un compartiment pour les matières premières, afin de mieux répondre aux besoins des investisseurs”, a-t-il encore assuré, tout en soulignant que cet événement marque un tournant pour les marchés de capitaux arabes et africains, avec des initiatives stratégiques visant à renforcer leur compétitivité, leur connectivité et leur attractivité à l’échelle mondiale.
La levée des sanctions américaines contre la Syrie et investissement massif dans l’intelligence artificielle : les deux annonces majeures du premier jour de la visite de Donald Trump au Moyen-Orient
Lors de son premier jour au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a surpris en annonçant la levée des sanctions contre la Syrie, un geste diplomatique fort envers le nouveau régime syrien. Cette décision, prise à la demande du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, vise à offrir à la Syrie « une chance de grandeur », marquant ainsi un tournant dans les relations américano-syriennes.
Parallèlement, la Maison Blanche a annoncé un investissement de 20 milliards de dollars par l’entreprise saoudienne DataVolt pour développer des infrastructures liées à l’intelligence artificielle aux États-Unis. Ce financement ciblera notamment des centres de données et des infrastructures énergétiques, dans le cadre de l’ambition de l’Arabie saoudite à devenir un acteur mondial majeur dans le domaine de l’IA.
Ces annonces interviennent dans le cadre d’un partenariat économique stratégique signé entre Washington et Riyad, reflétant la volonté des États-Unis de renforcer leurs liens commerciaux et technologiques avec les monarchies du Golfe tout en réorientant leur politique diplomatique dans la région.
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Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé ce jeudi pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro d’une longueur de 45 mètres. Il a qualifié l’état du parc de bus de « dégradé », soulignant que les opérations de maintenance sont entravées par l’accumulation des dettes des sociétés de transport, ce qui a fait perdre la confiance des fournisseurs.
Rachid Amri a révélé ce mardi à l’ARP que 300 nouveaux bus, issus d’une commande de la société de transport tunisienne, arriveront dans les ports tunisiens à la fin de ce mois ou au début du mois prochain. Il a ajouté qu’une commande de 418 bus supplémentaires est attendue pour début septembre, dont 300 seront destinés aux régions et 40 à la Société nationale de transport interurbain.
Par ailleurs, 300 bus d’occasion devraient arriver en Tunisie avant le début de l’année prochaine. Parmi les 85 bus d’occasion récemment acquis par la société de transport tunisienne, 24 seront affectés aux gouvernorats de Siliana, Sidi Bouzid et Mahdia, avec six bus par gouvernorat, et devraient être livrés d’ici la fin de cette semaine ou le début de la suivante.
Le ministre a également souligné que la dégradation systématique des institutions de transport a commencé dans les années 1990 et s’est intensifiée après la révolution. Il a rappelé que la Tunisie a choisi de s’appuyer sur ses propres moyens, malgré une situation financière publique difficile, notamment en raison du remboursement des prêts contractés après la révolution.
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Le partenariat entre les Nations Unies et la Tunisie a été mis en lumière lors d’une rencontre à Berlin entre le ministre des Affaires étrangères tunisien et le responsable onusien des opérations de maintien de la paix. La participation active des forces tunisiennes, y compris les femmes, et le soutien logistique ont été particulièrement soulignés.
Dans le cadre de sa participation à la Conférence Ministérielle des Nations Unies sur le Maintien de la Paix, M. Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a rencontré aujourd’hui 13 mai 2025 à Berlin, M. Jean Pierre La Croix, Sous-Secrétaire Général des Nations Unies en charge des Opérations de Maintien de la Paix.
Le Ministre a rappelé les contributions de la Tunisie, depuis son indépendance et son adhésion au système des Nations Unies dans les années 1960, aux opérations de maintien de la paix, soulignant son engagement continu à servir la paix et la sécurité internationales à travers sa participation continue à quatre Missions de maintien de la paix des Nations Unies dans différentes parties du monde.
Il a également souligné le rôle important joué par les Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix, qui est l’un des mécanismes les plus importants de la coopération multilatérale dans ses dimensions sécuritaires et humanitaires.
Pour sa part, le Responsable onusien a salué le partenariat distingué entre l’Organisation et la Tunisie, en se félicitant du niveau des unités militaires et sécuritaires tunisiennes participant aux Missions de paix de l’ONU, et louant l’implication des femmes tunisiennes dans ces Missions ainsi que le soutien logistique dont elles bénéficient.
Les deux parties ont discuté des préparatifs en cours pour la conférence internationale que la Tunisie accueillera les 10 et 11 juillet 2025 sur le thème « Le rôle des forces armées dans la protection des civils au cours des opérations de paix », avec une large participation internationale.
Communiqué
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La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) a récemment organisé plusieurs évènements dans différentes régions visant à sensibiliser les élèves sur l’utilisation rationnelle et l’économie de l’eau
Cet évènement s’est déroulé dans différentes écoles primaires du pays, notamment à Manouba, Sousse, Moknine, Ben Arous entre autres régions du pays et a été marqué par une présentation scientifique captivante pour mettre en lumière l’importance cruciale de rationaliser notre consommation d’eau.
L’enthousiasme des enfants s’est notamment exprimé à travers un atelier de dessin créatif et sensibilisant aux bonnes pratiques et ils ont pu illustrer leur compréhension de la nécessité de préserver cette ressource vitale et d’adopter des comportements responsables en matière de consommation d’eau.
Les plus belles réalisations ont été récompensées par des prix, encourageant ainsi l’engagement des élèves, indique la Sonede qui a également précisé qu’en parallèle des initiatives au sein des écoles, les agents régionaus de la Sonede ont également mené des actions de sensibilisation auprès du grand public.
Des affiches et des dépliants ont été distribués aux citoyens, les incitant à adopter des pratiques d’économie d’eau au quotidien, ajoute encore la Sonede qui a réaffirmé son engagement à promouvoir une gestion durable des ressources en eau et à sensibiliser les jeunes générations à l’importance vitale de l’eau pour notre avenir.
Y. N.
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Physionomie du marché La Bourse de Tunis clôture la séance d’aujourd’hui mardi 13 mai 2025 en legere baisse. L’indice phare de la Bourse de Tunis s’est situé à 11308,5 points soit une faible baisse de 0,08%. Par ailleurs, le Tunindex 20 s’est déprécié, à son tour, de 0,08% à 5083,83 points. Avec 45 valeurs […]
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Tunis fait partie d’un réseau de 11 centres mondiaux de l’Université Columbia à New York, l’une des plus grandes institutions universitaires au monde. Ces centres constituent des pôles de connaissances qui visent à éduquer et à inspirer par la recherche, le dialogue et l’action. Ils favorisent la compréhension, facilitent les partenariats et construisent les ponts […]
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L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale, Jalel Kadri, a réussi à mener son équipe, le club d’Al-Hazm, à se qualifier pour les barrages d’accession à la Saudi Pro League (Dawri Roshn). Cette qualification est intervenue après la victoire d’Al-Hazm hier soir face à Al-Jandal sur le score de trois buts à un, assurant ainsi au club […]
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En marge de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient à Tunis les 13 et 14 mai 2025, Pierre-Célestin Rwabukumba, Directeur Général de la Bourse du Rwanda (Rwanda Stock Exchange) et Président de l’Association des Bourses des Valeurs africaines (The African Securities Exchanges Association – ASEA), a réaffirmé l’importance du partenariat stratégique entre les marchés de capitaux africains et arabes.
“Je suis ici en tant que président de l’ASEA. Cette organisation regroupe non seulement les bourses du continent, mais aussi d’autres institutions comme les dépositaires centraux, qui jouent un rôle clé dans nos marchés”, a-t-il indiqué, dans une déclration accordée à La Presse.
Rwabukumba a ajouté que l’ASEA, qui œuvre pour l’intégration et le développement des marchés financiers africains, a signé l’an dernier un protocole d’accord avec l’AFCM pour renforcer la coopération interrégionale. Cette collaboration vise à favoriser l’échange d’expertise, le partage de bonnes pratiques et la mise en place de projets conjoints.
“L’AFCM représente le monde arabe, et nous, l’Afrique. Ensemble, nous voulons créer des synergies entre nos marchés, échanger et parler d’une seule voix sur la scène internationale”, a-t-il encore précisé.
Interrogé sur ses attentes vis-à-vis de l’événement, le président de l’ASEA a insisté sur la nécessité d’un dialogue continu entre les acteurs des deux régions, afin de faire avancer les flux de capitaux, mais aussi de répondre aux défis communs auxquels sont confrontés les places financières émergentes.
“Nous devons partager nos connaissances et nos idées pour faire face aux défis de nos marchés. Ce type de rencontre nous permet de voir ce qui se fait ailleurs, d’apprendre les uns des autres et d’imaginer ensemble des solutions concrètes”, a encore précisé le président de l’ASEA.
Il a, en outre, assuré que la Conférence de Tunis, qui réunit régulateurs, opérateurs boursiers et institutions financières de plus de 20 pays, marque une étape importante dans le renforcement de la coopération Sud-Sud et dans la construction d’un écosystème financier africain et arabe plus intégré, plus résilient et plus influent.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi, un projet de loi organique portant approbation de l’accord entre la Tunisie et l’Italie relatif à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, en vue de leur remplacement. Le projet a été approuvé par 120 voix pour et une seule abstention.
Répondant aux questions des députés, le ministre des Transports, Rachid Amri, a précisé que l’Italie n’avait pas proposé de modifier l’accord. Il a expliqué que la Tunisie avait, de son propre chef, modifié la forme de ses permis de conduire, ce qui a rendu nécessaire une révision de l’accord, dans le respect de la souveraineté nationale.
Le ministre a également indiqué que certains pays, notamment le Canada, refusent toute négociation concernant la reconnaissance des permis de conduire étrangers.
L’accord prévoit la reconnaissance mutuelle des permis de conduire délivrés par l’un des deux pays, aux fins de leur remplacement sans que les titulaires aient à passer des examens théoriques ou pratiques, à condition d’avoir accompli les démarches administratives requises.
Ses dispositions couvrent notamment la période de validité des permis d’origine pour la conduite dans l’autre pays, les procédures de remplacement des permis, les autorités compétentes pour l’échange d’informations sur la validité des documents et celles chargées d’effectuer les remplacements.
L’accord inclut également les règles encadrant le traitement des données à caractère personnel.
Les annexes techniques comportent : un tableau d’équivalence pour le remplacement des permis tunisiens par des permis italiens, un tableau inverse pour les permis italiens, ainsi que des modèles des permis de conduire utilisés dans chaque pays.
Une annexe est dédiée au traitement des données à caractère personnel, conformément au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données.
L’Agence Technique du Transport Terrestre, chargée de l’exécution de cet accord, devra respecter les dispositions du règlement européen, nonobstant celles de la loi organique n° 63 du 27 juillet 2004 relative à la protection des données personnelles.
Les dispositions incluses dans cette annexe sont considérées comme ayant une valeur législative, l’accord étant assimilé à un traité international, conformément à la deuxième disposition de l’article 74 de la Constitution, nécessitant pour son entrée en vigueur l’adoption d’une loi organique suivie d’une ratification par décret.
Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé que la compagnie aérienne Tunisair prévoit l’entrée en exploitation de 14 avions d’ici la fin du mois de mai 2025. Il a précisé qu’il n’est aucunement question de céder les entreprises publiques du transport, mais qu’un plan de restructuration de la compagnie est d’ores et déjà prêt.
Lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Amri a répondu aux questions des députés concernant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire. Il a, à cette occasion, indiqué que la flotte de Tunisair comptait 18 avions en 2024, contre 28 en 2010.
Il a précisé que la compagnie avait traversé une période critique durant laquelle elle n’exploitait que 6 à 7 avions, les autres étant immobilisés pour des raisons techniques, nécessitant d’importants travaux de maintenance et des ressources financières conséquentes, dans un contexte marqué par un fort endettement.
Le ministre a rappelé que son département a mis en place un plan visant à augmenter progressivement le nombre d’avions opérationnels, avec l’objectif d’atteindre un total de 11 appareils en service, en plus de 3 avions actuellement loués.
Il a ajouté que la compagnie devrait disposer de 12 avions opérationnels à partir du 15 de ce mois. Le plan de sauvetage de Tunisair repose essentiellement sur la remise en état et la remise en service du plus grand nombre d’avions actuellement à l’arrêt dans les aéroports.
Enfin, Amri a indiqué que les 4 avions restants de la flotte de 18 seront remis en service d’ici la fin de l’année. Il a souligné que le simple diagnostic d’un moteur peut coûter entre 40 000 et 50 000 dinars, ce qui nécessite des ressources financières substantielles pour assurer l’entretien de la flotte.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action visant à renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent (LT/RBA) dans le secteur de la microfinance, l’Autorité de Contrôle de la Microfinance, a organisé en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel (FHS), la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF) et la Commission Nationale de Lutte Contre le Terrorisme (CNLCT),
Destiné aux institutions de microfinance (IMF), cet atelier avait pour objectif d’initier un échange approfondi sur les bonnes pratiques en matière de diligence requise, conformément aux exigences réglementaires nationales et internationales relatives à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux.
Les travaux ont été animés par M. Mahmoud Montassar Mansour, Directeur général de l’ACM, Mme Neila Feki, Présidente de la CNLCT, et M. Maher Bouhenni, représentant de la CTAF. Tous trois ont apporté leur éclairage sur les enjeux stratégiques liés à la conformité et à la gestion des risques au sein des IMF
Soucieuse d’une mobilisation effective des acteurs du secteur, l’ACM a veillé à impliquer l’ensemble des décideurs clés : directeurs généraux, présidents des Comités Permanents d’Audit Interne (CPAI), membres des Comités des Risques (CR) ainsi que les responsables de la conformité. Une approche inclusive visant à assurer une compréhension partagée des obligations légales et des mesures préventives à mettre en œuvre.
L’atelier a donné lieu à des échanges riches, transparents et constructifs entre les participants et les intervenants, permettant d’aborder les problématiques concrètes rencontrées sur le terrain et d’y apporter des réponses ciblées.
Les débats ont permis de renforcer la prise de conscience autour de la nécessité d’une application rigoureuse des recommandations nationales et internationales en matière de LT/RBA.
En clôture de l’événement, M. Mahmoud Montassar Mansour est revenu sur les messages clés de la journée, insistant sur l’urgence de combler les insuffisances relevées au sein de certaines institutions et de renforcer les mécanismes de prévention afin de réduire les risques systémiques liés au financement du terrorisme et au blanchiment de capitaux.
Plus d’une soixantaine de hauts cadres ont pris part à cet atelier, représentant notamment les institutions de microfinance, le Ministère des Finances, la Banque Centrale de Tunisie, le Haut Comité du Contrôle Administratif et Financier, le Conseil du Marché Financier, le Comité Général des Assurances, la Banque Tunisienne de Solidarité, ainsi que des partenaires internationaux tels que la GIZ et ADA.
Le parcours des «Sang et Or» n’a pas été un fleuve tranquille cette saison. Après les moments de doute, voire de crise, Maher Kanzari a pu redresser la barre et conserver le titre de champion de Tunisie à une journée de la fin de l’exercice. La saison n’est pas finie pour autant.
La Presse — « Quand j’ai pris en main l’équipe, nous étions ex aequo avec l’USM. A une journée de la fin, nous remportons le titre de champion de Tunisie avec en prime quatre longueurs d’avance sur les Monastiriens, un écart que nous sommes en mesure de creuser davantage puisqu’il nous reste encore un match à disputer », a déclaré Maher Kanzari, le sourire aux lèvres.
Si l’Espérance de Tunis ajoute un 34e titre de champion de Tunisie, pour Maher Kanzari, c’est son premier sacre en tant qu’entraîneur en chef : « Il est vrai que je suis habitué à remporter des titres. En tant que joueur et membre du staff technique, j’ai 10 titres à mon actif, sans compter un titre remporté en Arabie saoudite. Cela dit, être sacré champion avec l’Espérance a toujours une sensation spéciale d’autant plus que c’est mon premier titre de champion en tant qu’entraîneur en chef. J’ai pris le train en marche au moment où l’équipe traversait une période difficile. Nous avons gagné tous nos matchs et c’est important. Je ne prétends rien. J’ai fait ce que j’avais à faire. Dieu merci, le défi a été relevé ».
Kanzari : Un parcours sans faute
S’il n’a pas réussi à qualifier l’équipe en demi-finales de la Ligue des champions alors qu’il avait pris en main les rênes de l’équipe à peine deux semaines auparavant, Maher Kanzari est parvenu à redresser la barre en championnat : quatre victoires en autant de matchs disputés avec en prime le derby remporté sur le score de 3-1.
Sur les quatre matchs disputés, l’attaque a bien carburé avec 10 buts marqués. Et si la première sortie en championnat a été ponctuée par une courte victoire devant EGSG, la suite était nettement plus forte Les « Sang et Or » n’ont, en effet, pas fait de cadeau aux Kasserinois (6-0) et Hammam-lifois en coupe (4-0) avant d’infliger une correction aux Béjaois dimanche (5-0). Outre que le résultat a été associé dimanche à la manière, l’Espérance a surtout profité du faux pas de son adversaire direct, l’USM, qui a concédé le nul face à l’ESM.
Par ailleurs, la fête sera au rendez-vous après-demain étant donné que le trophée du championnat sera décerné aux « Sang et Or » lors de l’ultime sortie contre l’USM. Un match qui s’apparentera finalement à une simple formalité. Une grande fête qui sera bien utile aux joueurs pour décompresser le temps d’un après-midi après les moments difficiles qu’ils ont pu traverser au cours de la saison.
Des périodes de doute
Le parcours des champions de Tunisie en titre n’a pas été un fleuve tranquille cette saison. Le 20 octobre dernier, la défaite concédée à Zarzis a signé le départ de Miguel Cardoso. Un départ qui s’expliquait par un blocage des joueurs qui n’arrivaient pas à s’exprimer pleinement sur le terrain. Le paradoxe est que Miguel Cardoso a réussi à remporter le championnat et atteindre la finale de la Champions League la saison précédente avec un effectif de moindre qualité.
Le technicien portugais, qui avait tout l’été devant lui pour faire la préparation d’intersaison et les recrutements qu’il fallait au mercato, a présenté une copie peu convaincante. Dans les esprits, on s’est toujours interrogé sur la capacité de cette équipe à aller loin en Ligue des champions et quel visage est-elle en mesure de présenter en Coupe du monde des clubs. Pour la première question, on a déjà la réponse, sauf que Cardoso, passé sur le banc des sud-africains, connaissait si bien l’Espérance.
Si le paradoxe de Miguel Cardoso était de ne pas avoir réussi au moment où toutes les conditions lui avaient été propices, Laurentiu Reghecampf manquait tout simplement de punch. Il s’est toujours obstiné à l’idée que l’effectif dont il disposait ne lui permettait pas d’atteindre les objectifs escomptés, alors qu’il était recruté pour donner un nouveau départ à l’équipe, chose que le technicien roumain n’a pas réussi à faire pour, au final, revenir au même blocage connu sous la houlette de Miguel Cardoso.
L’enfant du club à la rescousse
A la mi-mars, donc, il fallait trouver un nouveau capitaine pour mener la barque. Un capitaine qui connaît bien le fonctionnement de la maison, car il n’y avait plus le temps à l’adaptation. C’est pourquoi Hamdi Meddeb a fait appel à une vieille connaissance, un enfant du club, en l’occurrence Maher Kanzari qui a retrouvé le Parc B 12 ans après.
S’il a échoué à sauver la face en Ligue des champions et c’est logique quelque part, Kanzari a réussi son premier défi, celui de préserver le titre de champion. Son deuxième défi est le doublé en s’adjugeant le trophée de la Coupe de la Tunisie, un titre qui échappe à l’Espérance depuis neuf longues années.
Bref, la saison n’est pas encore terminée. Loin de là. Les ambitions ne font qu’être renouvelées pour Maher Kanzari et l’Espérance de Tunis, appelés à présenter un visage plus qu’honorable en Coupe du monde des clubs. Ce sera la meilleure façon de faire oublier la débâcle de la Ligue des champions. Eh oui, à l’Espérance, les célébrations des sacres sont souvent de courte durée, car il y a toujours de nouvelles épreuves à réussir.