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Décès d’un ressortissant tunisien à Marseille : le chargé d’affaires français convoqué au ministère des Affaires étrangères

04. September 2025 um 09:42

À la suite du décès tragique du citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille dans des circonstances impliquant les forces de l’ordre françaises, les autorités tunisiennes ont exprimé leur profonde indignation.

Sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, dans l’après-midi du mercredi 3 septembre, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice actuellement en déplacement.

Au cours de cet entretien, une protestation officielle lui a été transmise, dénonçant ce que la Tunisie considère comme un « recours injustifié à la force létale ».

Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné l’incident, qualifié de « gravement préoccupant », et a appelé les autorités françaises à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, approfondie et transparente, en vue d’établir les faits et de déterminer les responsabilités.

Le ministère a également souligné l’importance d’une action judiciaire équitable et rapide, tout en affirmant que la Tunisie suivra de près le déroulement de cette affaire. Il a réitéré sa volonté de veiller à ce que les droits de la victime et de sa famille soient pleinement respectés, et à ce que justice leur soit rendue.

Par ailleurs, sur instruction du chef de l’État, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a été chargé de transmettre la position officielle des autorités tunisiennes à ses interlocuteurs français et de coordonner, en lien avec le consulat général à Marseille, les démarches relatives au rapatriement de la dépouille.

Le ministère a également pris contact avec la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances et l’informer des actions entreprises par l’État tunisien.

La Tunisie réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à la protection de ses ressortissants à l’étranger et à la défense de leurs droits, dans le respect des conventions internationales et des principes de justice.

Affaire à suivre.

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Marseille | Deux points de vue sur l’affaire Abdelkader Dhibi

04. September 2025 um 09:05

Le 2 septembre 2025 à Marseille, en France, un Tunisien en situation régulière, Abdelkader Dhibi (dit Hassen par sa famille), originaire de Kasserine, a été abattu par la police après qu’il ait blessé au couteau 5 personnes suite à une dispute. La polémique se poursuit sur les réseaux sociaux sur les circonstances de ce que certains présentent déjà comme un meurtre à relent raciste. Nous présentons ci-dessous deux points de vue, socio-politique et juridique, sur cette affaire. Vidéo.

Mohamed Sadok Lejri :

Mon mépris pour les Tunisiens qui créent des problèmes en France et en Europe est sans commune mesure, mais la couverture médiatique et la récupération politique auxquelles nous assistons depuis la mort d’Abdelkader [abattu le 2 septembre à Marseille par des policiers venus le raisonner suite à un e dispute] sont tout bonnement scandaleuses, pour ne pas dire nauséabondes.

Politicards et journaleux à la solde du pouvoir essayent de faire passer le Tunisien qui vient d’être abattu à Marseille par les forces de l’ordre pour un islamo-terroriste antisémite. Abdelkader n’était certainement pas un ange – d’ailleurs, le témoignage de son ex-épouse est accablant –, il n’en reste pas moins que, quelques heures après sa mort, tout un mythe s’est construit autour de sa personne.

La version que vient de nous livrer son frère me semble être la plus plausible. Selon lui, tout a commencé par une altercation entre Abdelkader et son patron, un artisan boucher qui l’hébergeait dans l’hôtel qui lui appartient; un désaccord lié à l’argent avait fait leur bisbille.

L’histoire a pris une tournure tragique lorsque le Tunisien s’est retrouvé dehors et sans ressources. L’artisan boucher et patron de l’hôtel [dont la fille est mariée à un Algérien du quartier, Ndlr] avait décidé de le virer de sa chambre sans ménagement et de le remplacer par un autre. C’est seulement à ce moment-là qu’Abdelkader s’est enflammé de courroux pour se retrouver, dans la foulée, confronté aux Algériens du quartier qui, vu leur écrasante majorité, était leur chasse gardée.

Pour schématiser un peu, tous les Algériens se sont ligués contre le Tunisien et une chasse à l’homme s’est engagée contre lui [comme le montrent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, Ndlr].

A mon humble avis, Abdelkader est juste un paumé qui a fini par péter un câble. Il a choisi un modus operandi qui ne passe pas en France. En effet, les Tunisiens ont la fâcheuse manie de se servir de tout ce qui leur passe par la main lors des bagarres (bâton, ceinture, bouteille en verre, chaîne à maillons, cric pneumatique, arme blanche quand les choses s’enveniment…).

En Tunisie, dans la quasi-totalité des cas, l’histoire s’achève par une bonne raclée et un petit séjour à [à la prison de] Mornaguia. En France, le recours à la violence dans un espace public peut s’avérer fatal pour l’agresseur, a fortiori quand l’agresseur en question a une tête de jihadiste de Daech [il a une barbe assez touffue, Ndlr].

En résumé, le Tunisien qui vient de tomber sous les balles de la police française n’a manifestement rien à voir avec le terrorisme islamique et l’antisémitisme. Il s’agirait d’un fait divers sans plus. Les politiciens et journalistes qui, depuis hier, invoquent l’islamisme et l’antisémitisme sont de cyniques manipulateurs et nourrissent de noirs desseins.

Les Maghrébins de France gagneraient à se tenir à carreau pour ne plus prêter le flanc à ces immondes créatures qui forgent l’opinion publique dans l’Hexagone.

Abdelkader après avoir été par des balles policières.

Me Nafaâ Laribi :

Le terme «bavure policière» est souvent utilisé en contexte journalistique ou politique! Ce terme n’a pas de place dans le code pénal. Les faits du 2 septembre à Marseille aboutiront inéluctablement aux articles 221-1 et s. CP (homicide), aggravés par la qualité de dépositaire de l’autorité publique (art. 222-13 CP).

Dans la décadence civilisationnelle qui a atteint les plus grandes démocraties, les juges chargés de cette sordide affaire chercheront deux éléments essentiels de jurisprudence constante : la nécessité et la proportionnalité.  

1. Principe de nécessité : la force ne peut être employée que lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible pour atteindre l’objectif légitime (maintien de l’ordre, protection des personnes).

2. Principe de proportionnalité : l’intensité de la force utilisée doit rester strictement proportionnée à la gravité de la menace et aux circonstances.

Pour conclure, je dirais que dans cette affaire, nous n’avons pas seulement à juger des hommes qui ont tiré. Nous avons à juger un acte de l’État. Car lorsqu’un policier, dépositaire de l’autorité publique, utilise son arme, ce n’est pas seulement son doigt sur la gâchette qui agit, c’est toute la République qui tremble si cet usage n’est pas conforme à la loi.

Au-delà de ce débat passionné et de cette polémique en France, il échet de rappeler que même l’État n’a pas le droit de tuer en dehors de la loi.

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Affaire Abdelkader Dhibi | La Tunisie dénonce et exige une enquête

Von: Yusra NY
03. September 2025 um 23:25

Le ministère tunisien des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger s’est exprimé sur l’affaire du Tunisien de 35 ans Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille après avoir agressé au couteau 5 personnes.

Dans un communiqué publié dans la soirée de ce mercredi 3 septembre 2025 , le MAE affirme que la Tunisie exprime une protestation officielle et ferme auprès de Paris et demande aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.

« Suite aux instructions du président de la République, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis a été convoqué par le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères. En l’absence de l’ambassadrice, il s’est vu remettre une note de protestation décrivant le meurtre comme non justifié », lit-on encore dans le communiqué.

La Tunisie entend également prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice, indique encore le département des Affaires étrangères, en ajoutant que le président de la République a également donné pour instruction à l’ambassadeur de Tunisie à Paris de faire valoir cette position auprès des autorités françaises et de coordonner avec le consulat général de Marseille pour accélérer le rapatriement du corps.

Par ailleurs, le ministère a également contacté la famille d’Abdelkader Dhibi pour lui présenter ses condoléances et l’informer des démarches en cours.

« La Tunisie réaffirme enfin son engagement total et sa volonté ferme de protéger les intérêts de tous les Tunisiens et de les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.

Y. N.

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