Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 09. Dezember 2025Haupt-Feeds

Rayonnement International | Nomination aux Golden Globes pour « La Voix de Hind Rajab ».

Von: Yusra NY
09. Dezember 2025 um 21:50

Le film « La Voix de Hind Rajab » de la réalisatrice Kaouther Ben Hania a été officiellement nommé aux Golden Globe Awards 2026 dans la catégorie Meilleur film en langue non anglaise.

Les nominations ont été annoncées le 8 décembre 2025, et la cérémonie des Golden Globes se tiendra le 11 janvier 2026.

Cette nomination constitue une étape marquante pour le cinéma tunisien, confirmant son rayonnement croissant sur la scène internationale et sa capacité à porter des œuvres humaines d’une portée universelle.

Félicitations à la réalisatrice, à l’équipe du film et à toutes les personnes ayant contribué à cette œuvre exceptionnelle.

Bravo au cinéma tunisien pour cette nouvelle reconnaissance internationale, a commenté Centre National du Cinéma et de l’Image

Communiqué CNCI

L’article Rayonnement International | Nomination aux Golden Globes pour « La Voix de Hind Rajab ». est apparu en premier sur Kapitalis.

Golden Globes 2026 : “La Voix de Hind Rajab” de Kaouther Ben Hania nommé Meilleur film en langue non anglaise

Von: walid
09. Dezember 2025 um 16:44

Le film tunisien “La Voix de Hind Rajab” (The Voice of Hind Rajab) a été nommé dans la catégorie “Meilleur film – Langue non anglaise” des 83e Golden Globe Awards, dévoilés lundi. Ce docufiction réalisé par Kaouther Ben Hania fait ainsi partie d’une sélection prestigieuse, aux côtés de cinq autres films : It Was Just an Accident (France), lauréat de la Palme d’or au 78e Festival de Cannes, No Other Choice (Corée du Sud), Sentimental Value (Norvège), Sirāt (Espagne) et The Secret Agent (Brésil).

Les nominés ont été annoncés lors d’une conférence de presse au Beverly Hilton. Les Golden Globes 2026, diffusés en direct sur CBS Television Network et en streaming sur Paramount+ le dimanche 11 janvier 2026, récompenseront le meilleur du cinéma, de la télévision et des podcasts.

“Une bataille après l’autre” (One Battle After Another) de Paul Thomas Anderson se positionne comme le film le plus nominé avec neuf nominations, incluant meilleur film, meilleur réalisateur et scénariste.

La Voix de Hind Rajab est distribué aux États-Unis par Willa, une société indépendante. Sa première américaine est prévue le 17 décembre 2025 à New York et Los Angeles. Produit par Tanit Films (Tunisie), Film4 Productions et Film Four (France), le film a bénéficié du soutien du Fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique du ministère des Affaires culturelles tunisien, ainsi que du programme de bourses de l’Institut du Film de Doha (Qatar).

Présenté en première mondiale à la 82e Mostra de Venise, La Voix de Hind Rajab a remporté le Lion d’argent – Grand Prix du jury, et le prix du public au 73e Festival de San Sebastián. Ce drame, inspiré de faits réels, raconte l’histoire de Hind Rajab, une fillette palestinienne de six ans, retrouvée piégée dans une voiture à Gaza après avoir perdu sa famille lors des bombardements.

Le film est également le candidat officiel de la Tunisie pour les 96e Academy Awards et figure parmi les films sélectionnés pour la 38e édition des European Film Awards. Les European Film Awards, qui récompenseront les meilleures productions européennes, seront remis le 17 janvier 2026 à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin.

En plus de son succès en festivals, La Voix de Hind Rajab a reçu une standing ovation de 23 minutes lors de sa projection à la Mostra de Venise. Il est porté par un casting palestinien composé de Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani.

Les Golden Globes récompensent le meilleur de l’année dans 27 catégories, avec des distinctions dans le cinéma, la télévision et, désormais, le podcasting. En plus des prix de meilleur film et de meilleure série télévisée, des prix d’interprétation, de réalisateur et de scénario sont attribués.

Les Golden Globes 2026 seront animés par Nikki Glaser et diffusés en direct le 11 janvier sur CBS et Paramount+.

L’article Golden Globes 2026 : “La Voix de Hind Rajab” de Kaouther Ben Hania nommé Meilleur film en langue non anglaise est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Golden Globes 2026 – « La Voix de Hind Rajab » nommé pour le Prix du Meilleur film en langue étrangère

08. Dezember 2025 um 16:06

Les nominations des Golden Globes 2026 viennent d’être annoncées, et le cinéma tunisien est à l’honneur : La Voix de Hind Rajab, le dernier film de Kaouther Ben Hania, est nommé pour le Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère. Cette nomination marque une étape supplémentaire dans le parcours déjà remarquable du film, depuis sa présentation à la Mostra de Venise jusqu’à sa sélection pour représenter officiellement la Tunisie aux Oscars 2026.

Ce nouveau jalon consacre une œuvre portée par une cinéaste qui, film après film, a construit une place singulière dans le paysage international. Il confirme aussi la visibilité croissante du cinéma tunisien sur la scène mondiale.

De Venise à la reconnaissance internationale

Le parcours de La Voix de Hind Rajab a pris une dimension internationale à partir de la Mostra de Venise 2025. Présenté en compétition officielle, le film y a obtenu le Lion d’argent de la meilleure réalisation, une des plus hautes distinctions du festival.

Parallèlement à ce prix majeur, La Voix de Hind Rajab s’est vu décerner six prix dans les sections parallèles du festival, témoignant de l’attention particulière portée au film par différents jurys indépendants et associations : le Premio CinemaSarà, le Prix Sorriso Diverso Venezia, le Prix Human Rights Film Network, le Prix Arca Cinema Giovani, le Prix Lizzani et le Prix SIGNIS.

Cette série de distinctions a installé le film comme l’un des titres marquants de la Mostra, en mettant en avant à la fois sa dimension artistique, son engagement et la pertinence de son sujet.

Un film inspiré par l’histoire de la petite Hind Rajab

La Voix de Hind Rajab est inspiré par l’histoire réelle de Hind Rajab, fillette palestinienne tuée à Gaza après avoir appelé le Croissant-Rouge à l’aide par téléphone. Kaouther Ben Hania s’empare de ce fait pour construire un film qui mêle éléments documentaires et dispositifs de fiction, en travaillant sur la reconstitution, la parole et la mémoire.

Le film suit le fil de cet appel, de la voix de l’enfant et de ceux qui l’entourent, pour interroger ce que signifie écouter, témoigner et raconter. Il donne une place centrale à la parole, aux traces, aux images qui restent, et s’inscrit dans la continuité du travail de la réalisatrice autour des zones de friction entre intime et politique, visible et invisible, réel et reconstitution.

Ce projet s’inscrit dans une filmographie où Kaouther Ben Hania explore déjà des dispositifs narratifs singuliers et des formes hybrides. Après Le Challat de Tunis (2014), La Belle et la Meute (2017), L’Homme qui a vendu sa peau (2020), ou Les filles d’Olfa (2023), La Voix de Hind Rajab poursuit cette recherche en proposant un geste cinématographique qui repose sur la construction d’un dispositif, sur la manière dont il donne voix à celles et ceux que l’histoire réduit souvent au silence.

Un engagement collectif autour du film

Autour de Kaouther Ben Hania et de ce projet, plusieurs personnalités majeures du cinéma mondial se sont publiquement engagées. Parmi elles, Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón et Jonathan Glazer ont apporté leur soutien à The Voice of Hind Rajab, en s’associant à la démarche de la cinéaste et en relayant le film sur la scène internationale.

Cet engagement collectif a accompagné la diffusion du film, contribuant à attirer l’attention sur son sujet et sur son parcours. Il s’inscrit dans un contexte où des cinéastes, acteurs et producteurs de divers pays cherchent de plus en plus à soutenir des œuvres issues d’autres régions du monde, notamment du monde arabe, lorsque celles-ci abordent des réalités contemporaines majeures.

De Venise aux Oscars : la Tunisie choisit La Voix de Hind Rajab

Après Venise, La Voix de Hind Rajab a poursuivi sa route dans différents festivals internationaux, et a été sélectionné pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026 dans la catégorie du Meilleur film international. Cette décision a confirmé le rôle central du film dans la saison des récompenses, et a réaffirmé la place de Kaouther Ben Hania dans l’histoire récente du cinéma tunisien.

Le cinéma tunisien avait déjà franchi une étape majeure lorsque L’Homme qui a vendu sa peau (2020) puis Les Filles d’Olfa (2023) ont été successivement nommés aux Oscars : c’étaient les deux premiers longs métrages tunisiens de l’histoire à figurer dans la prestigieuse compétition américaine.

La nomination aux Golden Globes 2026

Avec La Voix de Hind Rajab, Kaouther Ben Hania ouvre un nouveau chapitre : le film devient le premier film tunisien jamais nommé aux Golden Globes. C’est une première absolue dans l’histoire du cinéma tunisien, qui n’avait encore jamais été représenté à ce niveau à Hollywood.

Cette reconnaissance prolonge le parcours exceptionnel du film et confirme la place croissante du cinéma tunisien dans la saison internationale des récompenses. Pour la réalisatrice, pour l’équipe et pour les coproducteurs, cette nomination marque un tournant symbolique : celui d’un cinéma national désormais pleinement présent sur la scène mondiale.

Golden Globes 2026
La voix de Hind Rajab

Un film tunisien au cœur des enjeux du monde

La Voix de Hind Rajab est produit par Tanit Films, en coproduction avec plusieurs pays — la Tunisie, la France, le Qatar et la Palestine. Le film s’inscrit dans une dynamique de collaboration internationale qui permet à des récits profondément enracinés dans leur réalité locale de toucher un public mondial, tout en préservant leur regard et leur authenticité. Par ailleurs, pour le peuple palestinien, cette œuvre revêt une portée particulière : elle contribue à faire entendre une voix souvent réduite au silence et à rappeler, par le cinéma, la puissance universelle du témoignage.

Le travail de l’image, confié à Sofian El Fani, accompagne la démarche de la réalisatrice en construisant un espace visuel qui laisse place aux voix, aux visages et aux absences. La structure du film, son dispositif et son rythme s’attachent à faire entendre un récit où le détail d’un appel, d’une voix d’enfant, devient un point de départ pour interroger ce qui est vu, entendu, enregistré, ou au contraire effacé.

Dans ce sens, le film rejoint les grandes lignes de force de la filmographie de Kaouther Ben Hania : attention aux corps, aux récits éclatés, à la parole des femmes, au croisement entre intime et collectif.

Vers les Journées Cinématographiques de Carthage

En parallèle de sa présence dans les grands rendez-vous internationaux, La Voix de Hind Rajab reviendra en Tunisie. Le film sera en compétition longs métrages de fiction à la prochaine édition des Journées Cinématographiques de Carthage, où il sera présenté au public tunisien dans le cadre d’un festival qui a joué un rôle majeur dans l’histoire des cinémas arabes et africains.

Cette sélection inscrit le film dans une double temporalité : celle des grands festivals internationaux et celle d’un festival enraciné dans la région, qui offre une autre manière de le voir et de le discuter. Pour la Tunisie, cette présence en compétition à Carthage, combinée à la nomination aux Golden Globes et à la sélection aux Oscars, place La Voix de Hind Rajab au centre de l’actualité cinématographique de l’année.

Un moment important pour le cinéma tunisien

La nomination de La Voix de Hind Rajab au Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère ne se réduit pas à un simple ajout à une liste de distinctions. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large, dans lequel le cinéma tunisien apparaît de plus en plus dans les grands rendez-vous internationaux, porté par des cinéastes qui travaillent sur des formes et des sujets variés.

Avec ce film, Kaouther Ben Hania confirme une trajectoire déjà marquée par des sélections à Cannes, Venise, les Oscars et d’autres festivals majeurs. La reconnaissance actuelle de La Voix de Hind Rajab est aussi celle d’un cinéma tunisien capable de dialoguer avec le monde tout en portant des histoires qui gardent leur ancrage, leur langue et leur point de vue.

Neïla Driss

L’article Golden Globes 2026 – « La Voix de Hind Rajab » nommé pour le Prix du Meilleur film en langue étrangère est apparu en premier sur webdo.

« La Voix de Hind Rajab » poursuit son triomphe international

29. September 2025 um 10:33

Samedi, le film tunisien « La Voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania a remporté le Prix du public dans la section Perlak du 73ᵉ Festival international du film de San Sebastián, en Espagne. Inspirée d’une histoire vraie bouleversante survenue à Gaza, cette coproduction tuniso-française poursuit sa moisson de distinctions et s’impose comme un événement cinématographique mondial.

Un nouveau triomphe pour Kaouther Ben Hania

Déjà couronné à la 82ᵉ Mostra de Venise où il avait décroché le Lion d’argent, La Voix de Hind Rajab confirme sa place dans la compétition internationale. À Saint-Sébastien, le public a plébiscité ce docufiction de 89 minutes qui mêle réalité et fiction pour raconter les derniers instants de Hind, une fillette de six ans piégée dans une voiture bombardée à Gaza en 2024.

Le film est une coproduction entre Tanit Films, Film4 Productions et Film Four, avec le soutien du ministère tunisien des Affaires culturelles et de l’Institut du Film de Doha. Il a aussi été choisi pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026 dans la catégorie du meilleur film international.

Le film s’appuie sur l’enregistrement réel de l’appel désespéré de Hind Rajab à la Croix-Rouge palestinienne. Kaouther Ben Hania transforme cette voix en symbole de l’innocence face à la violence et en plaidoyer pour la dignité humaine.

Lors de sa première mondiale à Venise, la projection avait déclenché une standing ovation de 23 minutes, avec des drapeaux palestiniens brandis et des slogans de solidarité retentissant dans la salle.

Une carrière internationale en pleine expansion

Après Venise, Toronto, Londres et désormais Saint-Sébastien, « La Voix de Hind Rajab » poursuit sa tournée mondiale. Le film a déjà ouvert le Festival du film de Doha et clôturera le Festival international du film du Caire en novembre prochain. Sa sortie tunisienne a eu lieu le 17 septembre, et sa première africaine est attendue le 21 novembre au Caire.

Des figures hollywoodiennes comme Brad Pitt, Joaquin Phoenix et Rooney Mara soutiennent également le film en tant que producteurs exécutifs, renforçant son rayonnement sur la scène mondiale.

Lire aussi :

L’article « La Voix de Hind Rajab » poursuit son triomphe international est apparu en premier sur webdo.

CIFF 2025 – Clôture du festival avec « La voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania

17. September 2025 um 19:23

La 46ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF), qui se déroulera du 12 au 21 novembre 2025, s’achèvera sur un moment d’une portée symbolique et artistique majeure pour le cinéma arabe et international. Le film La voix de Hind Rajab, dernière réalisation de la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, a été choisi pour clore le festival. Sa projection, qui marquera sa première en Afrique, offrira au public égyptien l’opportunité de découvrir une œuvre déjà largement saluée sur la scène internationale et qui, à travers son récit, porte une cause universelle : faire entendre la voix des Palestiniens confrontés à la colonisation et au massacre.

Cette sélection au CIFF s’inscrit dans un parcours exceptionnel. Lors de la 82ᵉ Mostra de Venise, La voix de Hind Rajab a remporté le prestigieux Lion d’Argent – Grand Prix du Jury, l’une des distinctions les plus convoitées du cinéma mondial, ainsi que six des huit prix décernés dans les sections parallèles. Acclamé par la critique et accueilli par une ovation record de près de vingt-quatre minutes, le film s’est imposé comme l’une des œuvres majeures de l’année. Au-delà de Venise, le film a été choisi par la Tunisie pour la représenter à l’Oscar 2026 du meilleur film international, renforçant sa reconnaissance mondiale et soulignant le rôle de Kaouther Ben Hania comme ambassadrice du cinéma arabe contemporain.

Co-production tuniso-française, La voix de Hind Rajab mêle habilement fiction et documentaire, s’inspirant d’événements réels bouleversants. Il raconte l’histoire de Hind Rajab, une fillette palestinienne de six ans, prise au piège dans une voiture sous un bombardement intense à Gaza après avoir perdu sa famille. Dans ces instants terrifiants, Hind parvient à joindre les services d’urgence du Croissant-Rouge palestinien, tandis que les équipes de secours luttent pour atteindre sa position. Le film utilise l’enregistrement audio authentique de cet appel, offrant une expérience cinématographique saisissante où le silence, la peur et l’attente deviennent tangibles. La voix de l’enfant, fragile et déterminée, se transforme en symbole universel de l’innocence confrontée à la violence et permet au public de saisir, par l’émotion, la réalité de millions de Palestiniens dont la vie est bouleversée par le conflit.

Kaouther Ben Hania s’impose depuis plus d’une décennie comme une figure essentielle du cinéma tunisien et arabe contemporain. Ses films, profondément engagés, explorent avec sensibilité les grandes questions humaines et sociales, mêlant souvent fiction et documentaire pour créer un cinéma qui interpelle et émeut. Elle a notamment été reconnue pour La belle et la meute (2017), présenté à Cannes, qui dénonçait les violences faites aux femmes en Tunisie, et L’homme qui a vendu sa peau (2020), sélectionné à Venise et nommé aux Oscars. Son documentaire Les filles d’Olfa, en compétition officielle à Cannes et nommé à l’Oscar du meilleur documentaire, illustre son intérêt constant pour les récits de vies individuelles confrontées à des enjeux collectifs. Dans chacun de ses films, Kaouther Ben Hania met en lumière des voix souvent étouffées, transformant l’expérience personnelle en récit universel et offrant au spectateur un engagement intellectuel et émotionnel profond.

Hussein Fahmy, président du festival, a déclaré : « Présenter La voix de Hind Rajab comme film de clôture de cette édition reflète la conviction profonde du festival dans le rôle du cinéma comme défenseur des causes humaines, et tout particulièrement de la cause palestinienne. Il s’agit d’une œuvre bouleversante qui démontre comment l’art peut devenir une voix pour la justice et la liberté. »

Mohamed Tarek, directeur artistique, a ajouté : « La sélection du film de Kaouther Ben Hania pour le final du festival célèbre le rôle du cinéma arabe dans la transmission de la voix de la Palestine au monde et réaffirme que le cinéma peut être un pont unissant les peuples et préservant notre mémoire commune. Le Lion d’Argent remporté à Venise renforce encore sa portée internationale et le choix de la Tunisie de le proposer aux Oscars 2026 confirme son importance et l’excellence du cinéma tunisien. »

La projection de La voix de Hind Rajab à la clôture du CIFF 2025 rappelle à tous le pouvoir de l’art pour affronter la douleur et témoigner des injustices. À travers la voix de Hind et de tous les enfants dont l’enfance a été volée par la violence, le film démontre que le cinéma peut transformer un récit tragique en lumière, offrir une voix à ceux qui n’en ont pas et maintenir l’espoir vivant, tout en incitant à une réflexion collective sur la solidarité et l’humanité.

Neïla Driss

L’article CIFF 2025 – Clôture du festival avec « La voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania est apparu en premier sur webdo.

Venise couronne « La Voix de Hind Rajab » du Lion d’Argent

06. September 2025 um 20:37


Le film La Voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania poursuit son parcours exceptionnel à la 82ᵉ édition du Festival international du film de Venise en remportant l’un des plus prestigieux trophées du palmarès officiel : le Lion d’Argent, soit le deuxième meilleur prix du festival.

Ce nouveau couronnement, après les six distinctions parallèles déjà obtenues, confirme la puissance artistique et émotionnelle de l’œuvre, qui s’impose comme un moment marquant de cette Mostra 2025.

Lors de la cérémonie de clôture, Kaouther Ben Hania est montée sur scène pour recevoir son prix. Dans un discours sobre et émouvant, elle a dédié cette récompense au Croissant-Rouge palestinien, rappelant que Hind Rajab n’était qu’une enfant parmi des milliers d’autres victimes du génocide en cours à Gaza. Elle a insisté pour que leurs voix soient entendues à travers le monde, appelant la communauté internationale à réagir afin de mettre un terme à cette tragédie.

« Je dédie ce prix au croissant rouge palestinien et à ceux qui ont tout risqué pour sauver des vies à Gaza. Ce sont des véritables héros. La voix de Hind, c’est celle de Gaza, un cri pour être secouru que le monde entier a entendu et auquel, pourtant, il n’a pas répondu. Nous croyons tous en la force du cinéma. Le cinéma ne peut pas ramener Hind, pas plus qu’il ne peut effacer les atrocités qu’elle a subies, mais le cinéma peut préserver sa voix et la faire résonner par-delà les frontières, car son histoire n’est pas que la sienne, c’est celle tragique, de tout un peuple qui subit un génocide infligé par un régime israélien, criminel, qui agit en tout impunité. J’appelle les leaders du monde à les sauver. Il est question de justice. Il était une fois un homme sage nommé Nelson Mandela qui a dit : « nous savons bien que notre liberté reste incomplète sans celle des palestiniens ». Aujourd’hui ces mots semblent plus juste que jamais. Puisse l’âme de Hind reposer en paix et les yeux de ces assassins rester sans sommeil. Palestine libre. Merci. »

Par ces mots, la cinéaste a fait résonner à Venise non seulement la mémoire de Hind Rajab, mais aussi celle de tous les enfants de Gaza, transformant sa consécration artistique en un acte de témoignage et de résistance. Cet instant a également rappelé l’importance du cinéma, non seulement comme art, mais comme moyen de porter la voix des oubliés et de mettre le projecteur sur des causes humanitaires trop souvent ignorées.

Désormais, tous les regards sont tournés vers l’avenir du film. Nous croisons les doigts pour son parcours international, et plus particulièrement pour les Oscars 2026, où La Voix de Hind Rajab a été choisi pour représenter officiellement la Tunisie dans la catégorie du meilleur film international.

En attendant cette échéance capitale, le public tunisien pourra découvrir le film dès le 10 septembre, date de sa sortie en salles en Tunisie, pour partager à son tour l’émotion qui a déjà conquis Venise et bouleversé la critique internationale.

Neïla Driss

L’article Venise couronne « La Voix de Hind Rajab » du Lion d’Argent est apparu en premier sur webdo.

Venise 2025 – Six prix dans les sections parallèles pour « La Voix de Hind Rajab »

06. September 2025 um 13:23

Le film The Voice Of Hind Rajab/La Voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a marqué de manière éclatante la 82ᵉ édition du Festival international du film de Venise. Présentée en compétition officielle, cette œuvre bouleversante a remporté six distinctions majeures parmi les huit prix parallèles décernés cette année, un fait rarissime dans l’histoire de la Mostra.

Le premier trophée qui lui a été attribué est le Leoncino d’Oro (Lionceau d’or), remis par un jury de jeunes spectateurs, qui souligne la résonance particulière du film auprès des nouvelles générations. À cette reconnaissance s’est ajouté le Premio Croce Rossa Italiana (Prix de la Croix-Rouge italienne), récompense qui honore les films portant un message humanitaire fort. Le parcours s’est poursuivi avec le Premio Arca Cinema Giovani (Prix Arca Cinéma Jeunes), également décerné par un jury de jeunes, confirmant l’écho du film auprès d’un public diversifié.

L’impact universel de l’histoire racontée par Kaouther Ben Hania a été de nouveau salué par la Segnalazione Cinema for UNICEF (Mention spéciale Cinéma pour l’UNICEF), qui distingue les films sensibles à la condition de l’enfance. Le film a aussi reçu le Premio Sorriso Diverso (Prix du sourire de la diversité), décerné à des œuvres promouvant la tolérance, l’inclusion et la compréhension interculturelle. Enfin, il a été honoré du CICT UNESCO Enrico Fulchignoni Award (Prix UNESCO CICT Enrico Fulchignoni), qui récompense les films contribuant au dialogue entre les cultures et les peuples.

Avant même sa première à Venise, le film avait déjà été choisi par la Tunisie pour représenter le pays à l’Oscar du meilleur film international en 2026, un signe fort de la confiance placée en lui et de l’importance de son message.

La projection à Venise a confirmé ces attentes, puisque La Voix de Hind Rajab a reçu un accueil triomphal, avec une ovation record de 23 minutes et 50 secondes. Un moment d’émotion intense qui a inscrit ce film parmi les grandes révélations du festival.

Reste désormais à savoir si le jury de la compétition officielle lui attribuera un prix. La question est cruciale : le choix se fera-t-il uniquement sur la qualité cinématographique de l’œuvre, ou bien le sujet politique qu’elle aborde influencera-t-il la décision ? Et d’ailleurs, quel que soit le résultat, l’interrogation demeurera la même : si le film est primé, sera-ce pour son sujet ou pour son art ? Et s’il ne l’est pas, sera-ce pour les mêmes raisons inversées ?

Que le palmarès de la compétition lui réserve ou non une nouvelle distinction, La Voix de Hind Rajab aura déjà marqué cette 82ᵉ Mostra par son impact artistique et son retentissement international, inscrivant son nom et celui de Kaouther Ben Hania dans l’histoire du cinéma contemporain.

La voix de Hind Rajab sera sur nos écrans tunisiens à partir du 10 septembre 2025.

Neïla Driss

L’article Venise 2025 – Six prix dans les sections parallèles pour « La Voix de Hind Rajab » est apparu en premier sur webdo.

À Venise, « The Voice of Hind Rajab/La voix de Hind Rajab » bouleverse la Mostra et la critique internationale

04. September 2025 um 13:35

La Mostra de Venise a vécu, mercredi 3 septembre 2025, l’un de ses moments les plus saisissants avec la première mondiale de The Voice of Hind Rajab/La voix de Hind Rajab, le nouveau film de Kaouther Ben Hania, sélectionné en compétition officielle. Ce drame, choisi par la Tunisie pour représenter le pays à l’Oscar du meilleur film international 2026, bénéficie du soutien de plusieurs célébrités hollywoodiennes en tant que producteurs exécutifs, parmi lesquels Brad Pitt, Jonathan Glazer et Joaquin Phoenix, ce dernier ayant fait le déplacement pour assister à la projection.

Inspirée du destin tragique de Hind Rajab, une fillette palestinienne de six ans tuée à Gaza en janvier 2024, l’œuvre a bouleversé la salle et déclenché une ovation debout d’une durée record de vingt-trois minutes et cinquante seconde, une intensité rare même pour un grand festival international.

Mais au-delà des applaudissements interminables, la presse internationale a salué avec gravité la force artistique et politique du film. Le magazine américain Vulture a souligné la singularité de cette projection : « Après la projection de ce matin… les applaudissements ont pris une tournure que je n’avais jamais connue dans ce contexte : ils n’ont pas cessé. Ils se sont prolongés, encore et encore, durant presque tout le générique de fin. » Pour la critique, c’est précisément la retenue du dispositif narratif qui lui confère sa puissance : « Plutôt que de dramatiser les événements, le film reste enfermé dans un centre d’appels… Ce récit au style documentaire et contenu renforce le pouvoir émotionnel brut de l’histoire. »

Dans les pages d’El País, le ton est tout aussi ému : « Le film a profondément bouleversé le public et la critique. » Le quotidien espagnol insiste sur le caractère politique de cette présentation, dans un festival déjà traversé par des débats et des protestations : « La projection a reçu une ovation prolongée… le film s’est imposé comme une forte déclaration politique au sein d’un festival marqué par des protestations. »

Pour Reuters, le choix de construire le récit à partir des enregistrements téléphoniques de la petite Hind confère à l’ensemble une intensité bouleversante : « Le film, chargé d’émotion, utilise les appels réels de l’enfant… ‘J’ai tellement peur, venez s’il vous plaît’… L’œuvre met en lumière le pouvoir du cinéma à redonner une humanité aux victimes et à remettre en question les récits dominants. » L’agence souligne que cette authenticité brute a plongé une partie de la salle en larmes lors de la première.

Le Guardian évoque pour sa part « une ovation debout de vingt-trois minutes lors de sa première… Les critiques comme le public ont été profondément émus, beaucoup quittant la salle en larmes. » Le journal britannique rappelle également les mots des interprètes, qualifiant le film de « représentation de la souffrance de milliers d’enfants et de civils à Gaza. »

La presse spécialisée américaine a elle aussi réagi. The Hollywood Reporter a décrit un drame « chargé d’une urgence émotionnelle », tandis que Variety, plus nuancé, reconnaît que la bande-son originale de Hind Rajab « produit un choc émotionnel d’une brutalité rare », tout en jugeant « discutable » le mélange entre reconstitution dramatique et matériau documentaire.

La presse française a également réagi. Libération a souligné l’intensité de l’expérience vécue par le public : « Le film restitue avec une force insoutenable les derniers instants d’une fillette palestinienne, chaque seconde de sa voix devenant un cri pour la paix et la justice. »

La voix la plus forte fut cependant celle de l’actrice Saja Kilani, qui, au nom de l’équipe du film, lut un discours vibrant lors de la conférence de presse :

« Au nom de nous tous, acteurs, et au nom de toute l’équipe, nous demandons : n’en a-t-on pas assez ? Assez de la tuerie de masse, de la famine, de la déshumanisation, de la destruction, de l’occupation qui perdure. La voix de Hind Rajab n’a pas besoin de notre défense. Ce film n’est pas une opinion ni un fantasme, il est ancré dans la réalité, l’histoire de Hind porte le poids d’un peuple tout entier. Sa voix est celle d’une enfant parmi des dizaines de milliers d’enfants tués à Gaza rien que ces deux dernières années. C’est la voix de chaque fille et de chaque fils ayant le droit de vivre, de rêver, d’exister dans la dignité, et tout cela a été volé sous nos yeux impassibles. Et ce ne sont là que les voix que nous connaissons ; derrière chaque chiffre se cache une histoire qui n’a jamais été racontée. L’histoire de Hind est celle d’une enfant criant « sauvez-moi », et la véritable question est : comment avons-nous laissé une enfant supplier pour sa vie ? Personne ne peut vivre en paix tant qu’un seul enfant est contraint de plaider pour sa survie. Que la voix de Hind résonne dans le monde entier, qu’elle nous rappelle le silence qui s’est installé autour de Gaza. Qu’elle nomme le génocide que ce silence protège, et qu’elle perce le mot « assez », pas demain, pas un jour quelconque, maintenant, pour la justice, pour l’humanité, pour l’avenir de chaque enfant, assez. »

De Vulture à El País, de Reuters au Guardian, le constat reste pourtant unanime : la première de The Voice of Hind Rajab/La voix de Hind Rajab a transcendé l’événement cinématographique pour s’imposer comme un choc émotionnel et politique. Dans la salle, les chants de « Free Palestine » se sont mêlés aux applaudissements, rappelant que l’histoire d’une enfant peut parfois cristalliser, à elle seule, la douleur d’un peuple et l’urgence de lui redonner une voix.

Dans le contexte dramatique de la guerre à Gaza, The Voice of Hind Rajab/La voix de Hind Rajab prend une dimension profondément nécessaire et bouleversante. En donnant corps et voix à une enfant victime de violences et de crimes de guerre, le film transforme l’écran en un véritable espace de témoignage et de mémoire. Il rappelle avec force que derrière chaque chiffre se cache une vie, une enfance brisée, et qu’aucune statistique ne peut rendre compte de l’innocence volée. En retraçant l’histoire personnelle de Hind avec authenticité et humanité, le film s’efforce de neutraliser la déshumanisation dont sont victimes les Palestiniens, réaffirmant leur droit à exister, à rêver et à être entendus. Le cinéma, ici, devient un instrument de justice et d’humanité, capable de porter les voix des plus vulnérables jusqu’au monde entier, de les rendre audibles là où le silence semble trop souvent régner, et de provoquer une prise de conscience intime et universelle face à l’horreur qui frappe Gaza.

Neïla Driss

L’article À Venise, « The Voice of Hind Rajab/La voix de Hind Rajab » bouleverse la Mostra et la critique internationale est apparu en premier sur webdo.

❌
❌