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La Tunisie proteste contre l’ambassadeur de l’Union Européenne  

26. November 2025 um 11:14

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi 25 novembre 2025, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone pour lui exprimer «une vive protestation» contre «la violation des règles du travail diplomatique».   

Selon un communiqué de la présidence de la république, il est reproché à M. Perrone d’avoir «agi en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.»

Le communiqué ne donne pas plus de précision, mais il s’agit là d’une première dans les relations diplomatiques entre Tunis et Bruxelles, voire même dans les annales de la diplomatie tunisienne.

Que le chef de l’Etat ressente la nécessité de convoquer l’ambassadeur de l’UE et de lui transmettre lui-même sa «vive protestation», alors qu’il est d’usage qu’une pareille mission soit confiée au ministre des Affaires étrangères ou à l’un de ses collaborateurs, cela laisse penser que M. Perrone a gravement outrepassé les limites de sa mission ou qu’il s’était ingéré de façon inacceptable dans les affaires intérieures du pays où il est accrédité.

Dans ce cas, il est peu probable que les choses s’arrêtent là, car il devient difficile pour M. Perrone de poursuivre sa mission dans notre pays comme si de rien n’était.

I. B.

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Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire enclenche la protestation

24. November 2025 um 09:14

Les enseignants dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et annoncent un mouvement d’ampleur nationale

La Fédération générale de l’enseignement secondaire (UGTT) a tiré la sonnette d’alarme après sa réunion du 16 novembre 2025 à Tunis. Face à ce qu’elle décrit comme une crise profonde du secteur, l’organisation syndicale accuse le gouvernement de saper le droit syndical et de renoncer à ses engagements. Elle dévoile un plan de mobilisation incluant un rassemblement national et un boycott total des évaluations notées dès le deuxième trimestre.

Un secteur à bout de souffle

Réunie sous la présidence d’Abdallah Euchi, la Fédération affirme que le quotidien des enseignants du secondaire n’a jamais été aussi difficile. Les hausses de prix, jugées « exorbitantes », auraient laminé le pouvoir d’achat des professeurs, déjà fragiles financièrement. Le communiqué dénonce une détérioration accélérée des conditions de travail, illustrée par le manque d’enseignants, l’insuffisance des encadreurs pédagogiques et la vétusté inquiétante de nombreux établissements scolaires, dont certains seraient « menacés d’effondrement ».

Du côté organisationnel, la Fédération accuse les ministères de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports ainsi que les directions régionales de monopoliser la gestion du dossier éducatif, en particulier en matière de mutations et d’affectations du personnel. Elle considère la réforme éducative en cours comme un « slogan populiste » mené sans concertation réelle, au détriment de la qualité de l’enseignement.

Des engagements non tenus

Pour la Fédération, l’exécutif est directement responsable de la crise. Elle l’accuse de vouloir « frapper le droit syndical » en revenant sur plusieurs acquis sociaux obtenus lors d’accords antérieurs avec l’UGTT. Les engagements pris lors des conventions du 9 février 2019 et du 23 mai 2023 seraient restés « lettre morte », malgré des promesses de mise en œuvre.

Les revendications présentées lors du congrès du 1er et 2 octobre 2023 n’ont, elles aussi, reçu aucune réponse concrète. Le syndicat réclame l’ouverture immédiate de négociations « sérieuses et responsables », incluant la revalorisation salariale et l’application de l’augmentation de la prime des charges pédagogiques.

Il exige également que l’accord du 8 juillet 2011 soit retenu comme unique cadre de référence pour la nomination des directeurs et surveillants généraux, ainsi que l’application rétroactive au 1er juillet pour toutes les promotions.

Rassemblement national et boycott des évaluations

Face à l’impasse, la Fédération passe à l’action. Deux initiatives majeures sont annoncées : un rassemblement national devant le ministère de l’Éducation, prévu durant les vacances du premier trimestre et un boycott total des évaluations notées, à partir du deuxième trimestre, comprenant oraux, devoirs surveillés, travaux pratiques et examens de fin de trimestre.

Une décision qui, si elle est maintenue, pourrait perturber profondément le calendrier scolaire et accentuer la tension entre l’UGTT et le gouvernement. La Fédération affirme agir pour « sauver l’école publique » et défend le droit des enseignants à des conditions de travail dignes.

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Nabeul : Des protestataires appellent à fermer la décharge anarchique d’Oued Limam

Von: walid
17. November 2025 um 15:52
Nabeul : Des protestataires appellent à fermer la décharge anarchique d’Oued Limam

Un mouvement de protestation a été observé, lundi, devant le siège de la délégation de Kélibia (gouvernorat de Nabeul) pour revendiquer la fermeture de la décharge anarchique d’Oued Limam. Au cours de cette manifestation organisée à l’appel du bureau de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à Korba et l’Union locale du travail […]

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SNJT : pourquoi les journalistes protesteront à la Kasbah le 20 novembre 2025

15. November 2025 um 20:47
nouvelle Constitution

La SNJT a justifié son appel à un mouvement de protestation prévu le 20 novembre à la Kasbah en affirmant avoir épuisé toutes les voies de dialogue avec les autorités, qui ont opposé silence et indifférence aux multiples correspondances et dossiers soumis. Le syndicat dénonce une dégradation sans précédent de la situation de la presse […]

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Maroc : La colère de la jeunesse secoue le royaume

01. Oktober 2025 um 07:46

Depuis plusieurs jours, le Maroc vit au rythme d’un mouvement de contestation inédit, porté par sa jeunesse. De Casablanca à Marrakech, en passant par Rabat et de nombreuses petites villes, des milliers de jeunes descendent dans la rue pour dénoncer la dégradation des services publics, le chômage et les inégalités sociales.

La goutte d’eau est venue d’Agadir, où huit femmes sont mortes en accouchant dans un hôpital public. Un drame qui a révélé, aux yeux de l’opinion, la fragilité du système de santé. L’éducation est également dans le viseur des manifestants : manque d’enseignants, infrastructures vétustes et résultats médiocres nourrissent un sentiment d’abandon.

À ces crises sociales s’ajoute une frustration économique, notamment le chômage massif des jeunes diplômés, ainsi qu’une critique des choix budgétaires du gouvernement. Beaucoup s’indignent de voir l’État investir des milliards dans les stades et infrastructures en vue de la Coupe du monde 2030, alors que les services essentiels manquent cruellement de moyens.

Ces mobilisations se distinguent par leur spontanéité. Organisées via TikTok, Instagram ou Discord, elles sont menées par des collectifs comme GenZ 212. Le mouvement ne compte pas de leader identifié, ce qui le rend difficile à encadrer.

Les protestations, pacifiques au départ, ont parfois dégénéré en affrontements avec la police. À Inzegane, Tiznit et Oujda, des bâtiments publics et privés ont été incendiés, des véhicules brûlés et des barricades dressées. La police a riposté avec fermeté, multipliant les arrestations.

Réactions officielles et inquiétudes

Le gouvernement justifie ses choix économiques en mettant en avant la stratégie de développement et de visibilité internationale du Maroc. Le roi Mohammed VI, de son côté, a rappelé qu’il ne voulait pas d’un Maroc « à deux vitesses », où les fractures sociales s’élargissent entre riches et pauvres, villes et campagnes.

Mais sur le terrain, la colère ne faiblit pas. L’Association marocaine des droits humains (AMDH) dénonce des arrestations arbitraires et une répression qui risque d’attiser davantage la défiance des jeunes vis-à-vis des institutions.

Lire aussi : CAN 2025 au Maroc : Un e-visa exceptionnel imposé aux Tunisiens

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