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Wan Li annonce la feuille de route pour la réhabilitation du Groupe chimique

20. November 2025 um 15:02

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, s’est exprimé ce jeudi 20 novembre 2025 sur le plateau de « Midi Eco », évoquant son entretien du 18 octobre avec le ministre tunisien de l’Équipement. Les discussions ont porté sur un dossier prioritaire : la dépollution du Groupe chimique de la plage de la paix à Gabès. L’objectif conjoint est de traiter définitivement les émissions et les fuites de gaz pour mettre un terme à la pollution qui affecte la région.

Le diplomate a annoncé l’envoi prochain d’une délégation technique d’une entreprise chinoise en Tunisie. La mission de Wan Li sera de travailler avec les autorités locales à la conception d’équipements de traitement des gaz, une coopération que la Chine souhaite mener dans le strict respect des normes environnementales internationales.

L’ambassadeur a souligné que la feuille de route convenue avec le ministre établissait une séquence claire : la lutte immédiate contre la pollution et la réduction des émissions constituaient l’urgence absolue, avant toute modernisation des installations. Il a insisté sur l’impérative nécessité d’approfondir le dialogue et la coordination bilatérale pour réussir cette transition.

La Chine, a-t-il rappelé, s’appuie sur une solide expérience en matière de protection environnementale. Ces acquis ont permis à Pékin de définir un cadre réglementaire extrêmement rigoureux et d’embrasser le concept de « développement vert ». Un virage stratégique qui a conduit à des avancées majeures dans l’amélioration de la qualité de l’environnement.

M. Wan Li a réaffirmé la volonté de son pays de partager son expertise avec la Tunisie en matière d’écologie et de croissance verte. Il a lancé un appel aux autorités tunisiennes : toute manifestation d’intérêt de leur part serait suivie avec enthousiasme par les entreprises chinoises, prêtes à saisir les opportunités de partenariat pour accompagner la Tunisie dans ce défi environnemental crucial.

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Le calvaire continue à Gabès : nouvelle intoxication au gaz, plusieurs élèves hospitalisés

18. November 2025 um 17:37
Le calvaire continue à Gabès : nouvelle intoxication au gaz, plusieurs élèves hospitalisés

Un nouvel épisode d’intoxication au gaz a été signalé, mardi 18 novembre 2025, au collège de Chatt Essalem à Gabès, où plusieurs élèves ont été pris de malaise, certains perdant connaissance tandis que d’autres souffraient de difficultés respiratoires. Ils ont été transférés en urgence à l’hôpital universitaire de Gabès pour recevoir les premiers soins. Selon […]

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Gabès : L’audience sur la suspension des unités du GCT reportée, la mobilisation citoyenne s’intensifie

13. November 2025 um 11:49

L’examen judiciaire visant à suspendre les activités polluantes de certaines unités du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès a été reporté une nouvelle fois, du 13 au 20 novembre 2025, selon le collectif Stop Pollution. Il s’agit du second report en un mois, alors que le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie devait présenter son rapport au tribunal.

Un contentieux urgent

L’affaire, traitée dans le cadre du contentieux en référé, met en cause des unités industrielles accusées de provoquer une pollution grave affectant la santé des riverains. Selon Mehdi Talmoudi, avocat représentant le collectif de plaignants, le GCT avait déjà demandé un premier report en octobre afin de retirer le dossier du cadre du référé, procédure rapide et adaptée aux situations urgentes. Le collectif insiste sur la compétence du juge des référés pour statuer sans délai sur cette affaire.

Le dossier repose sur un volume significatif de preuves médicales : 300 certificats, dont 30 déposés au tribunal, attestant des effets sanitaires directs de la pollution sur la population locale. L’État, propriétaire du complexe, est également mis en cause dans cette procédure.

Mobilisation citoyenne et pression sur la justice

Alors que l’audience a été reportée, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal administratif, exprimant leur soutien aux plaignants et exigeant la fermeture des unités polluantes. Parmi eux, des habitants de Gabès, des militants écologistes et des représentants d’associations locales ont scandé des slogans appelant à la justice environnementale et dénonçant la dégradation continue de leur cadre de vie.

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Gabès : Des habitants manifestent pour une ville sans pollution

24. Oktober 2025 um 18:30

Des dizaines d’habitants se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat pour exiger des mesures urgentes contre la pollution industrielle qui empoisonne leur quotidien. Ce mouvement s’inscrit dans une mobilisation citoyenne croissante, alors que la justice a reporté au 13 novembre l’examen du recours visant à suspendre l’activité du Groupe chimique tunisien (GCT), principal accusé de la dégradation environnementale de la région.

Une colère populaire persistante

Les manifestants, venus de différents quartiers de Gabès et des zones voisines, ont brandi des pancartes proclamant : « Sauvez Gabès ! », « Non au phosphogypse ! » et « Nous voulons respirer ! ». Ils dénoncent le rejet continu dans la mer de substances toxiques issues du traitement du phosphate par le GCT, notamment le phosphogypse, un déchet industriel lourdement chargé en produits chimiques.

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Un dossier désormais entre les mains de la justice

Le bras de fer entre la société civile et le Groupe chimique tunisien a pris une tournure judiciaire. Le tribunal de première instance de Gabès devait examiner un recours en référé demandant la suspension immédiate de l’activité du complexe industriel, mais l’audience a été reportée au 13 novembre à la demande des avocats des plaignants.

Ce report, perçu par certains militants comme une « manœuvre dilatoire », retarde encore l’espoir d’une décision contraignante pour l’entreprise. « Chaque jour de plus, c’est des tonnes de déchets supplémentaires déversées dans notre mer », dénonce un membre de l’association Stop Pollution.

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Les derniers rassemblements n’ont pas été sans heurts. Six manifestants interpellés lors des protestations précédentes ont comparu devant la chambre correctionnelle : deux ont écopé d’une amende de 500 dinars, tandis que les dossiers des quatre autres ont été reportés au 3 décembre. D’autres affaires impliquant des jeunes, dont des mineurs, restent pendantes.

Malgré ces poursuites, la mobilisation ne faiblit pas. Les habitants affirment qu’ils continueront à descendre dans la rue jusqu’à obtenir la fermeture des unités les plus polluantes du GCT.

Une lutte pour la survie environnementale

Gabès est la seule ville au monde où une oasis côtoie un complexe industriel chimique. Ce paradoxe symbolise l’urgence écologique que vivent ses habitants : une biodiversité menacée, une mer étouffée par les déchets et une santé publique fragilisée.

Les associations locales et plusieurs experts en environnement appellent à une transition vers un modèle de développement durable, reposant sur la dépollution, la valorisation des ressources naturelles et la création d’emplois verts.

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Gabès : L’expert révèle comment la mer pourrait guérir en un an

22. Oktober 2025 um 18:34

La crise écologique à Gabès atteint un point de rupture. Alors que la ville a observé une grève générale historique contre la pollution du Groupe Chimique Tunisien (GCT), l’expert en environnement industriel Samir Kazbar lance un ultimatum : stopper le déversement du phosphogypse et la mer Méditerranée pourrait « retrouver sa santé en un an », rapporte l’agence Tap.

Cette phrase résonne comme une promesse fragile dans une région où l’espoir se mêle depuis longtemps à la colère, mais elle donne un objectif clair au mouvement de protestation.

Les chiffres accablants du phosphogypse : 200 millions de tonnes déversées

Entre la plage Essalem et Ghannouch, les fonds marins sont recouverts d’une boue acide. Ce sous-produit toxique provient du traitement du phosphate par le GCT.

Près de 200 millions de tonnes auraient été déversées depuis la création du complexe industriel. Chaque jour, ce sont 15 000 tonnes supplémentaires qui rejoignent la mer, transformant l’ancienne oasis côtière en zone rouge.

Selon l’expert Kazbar, même si un nettoyage complet exigerait deux à trois ans de dragage, « si les rejets cessaient, la mer se régénérerait d’elle-même en un an », assure-t-il.

L’appel radical : Le démantèlement du GCT, seul remède sérieux

Face à l’ampleur du désastre, et le stockage à terre jugé irréaliste, Kazbar pointe du doigt la seule solution viable :

« Le seul remède sérieux au drame écologique de Gabès est le démantèlement pur et simple des unités polluantes du GCT », affirme l’expert, dénonçant des installations vétustes, non conformes et rejetées par la population.

Gabès : Une grève générale historique met l’industrie à l’arrêt

Ces propos surviennent en plein cœur d’une mobilisation exceptionnelle. La ville de Gabès a observé ce mardi une grève générale régionale totale, suivie d’une marche pacifique partie de la place Aïn Essalem.

La mobilisation a été un succès retentissant : commerces fermés, taxis immobilisés, avec des banderoles brandies par des citoyens mobilisés : « Le peuple veut le démantèlement des unités ».

Selon Ahmed Chelbi, président de la section régionale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), la mobilisation a été « réussie à 100 % ».

Lire aussi: Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

L’onde de choc politique : Les « crimes environnementaux » dans le viseur

L’espoir des habitants a été ravivé il y a quelques jours par les déclarations du président Kaïs Saïed, qui a évoqué les « crimes environnementaux » commis au nom du profit et de l’impunité.

Ces propos ont été perçus comme un signal fort par les habitants de Gabès, qui espèrent désormais voir ces paroles se transformer en actes concrets : stopper les rejets, nettoyer la mer et rendre l’air respirable.

Entre une mer qui agonise et une industrie qui s’accroche, Gabès se trouve à la croisée des chemins : celle d’une région qui pourrait, en un an, redevenir vivante — si seulement on la laissait guérir.

Lire aussi: Depuis Carthage, Kaïs Saïed salue « la conscience exemplaire » du peuple de Gabès

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Gabès : Plus de vingt élèves victimes d’asphyxie au collège Chatt Essalem

22. Oktober 2025 um 14:15

Une nouvelle fuite de gaz émanant du Groupe chimique tunisien provoque une panique au sein d’un établissement scolaire.

Plus de vingt élèves du collège Chatt Essalem à Gabès ont été victimes d’asphyxie dans la matinée du mercredi 22 octobre 2025, à la suite d’une fuite de gaz provenant d’une unité de production relevant du Groupe chimique tunisien (GCT).

Selon une source de la protection civile citée par Mosaïque FM, les élèves ont été immédiatement pris en charge sur place avant d’être transférés vers les structures de santé de la région. Leurs vies ne seraient pas en danger, mais plusieurs d’entre eux présentaient des symptômes d’irritation respiratoire et de malaise.

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Cet incident relance les inquiétudes récurrentes des habitants de Gabès face à la pollution industrielle et aux émanations toxiques provenant du complexe chimique, implanté à proximité des zones résidentielles et scolaires. Des associations locales appellent depuis des années à une délocalisation du site ou à un renforcement strict des contrôles environnementaux.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette fuite et les éventuelles responsabilités du Groupe chimique tunisien.

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Depuis Carthage, Kaïs Saïed salue « la conscience exemplaire » du peuple de Gabès

22. Oktober 2025 um 06:47

Devant la cheffe du gouvernement, le président fait de la mobilisation du Sud un signal de responsabilité nationale

Le palais de Carthage a servi lundi 21 octobre de cadre à une réunion entre le président Kaïs Saïed et la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Au centre des échanges : la situation à Gabès. Le chef de l’État a rendu hommage aux habitants qui se mobilisent pour « vivre dans un environnement sain », qualifiant la période actuelle de « moment de tri historique » pour le pays.

La veille, des dizaines de milliers de citoyens avaient défilé à Gabès à l’appel de l’UGTT et de la société civile pour dénoncer la pollution industrielle et exiger des solutions durables. Selon plusieurs estimations locales, entre 40 000 et 45 000 personnes ont participé à cette marche pacifique, qui a paralysé la région dans le cadre d’une grève générale largement suivie.
Pour Kaïs Saïed, cette mobilisation traduit « un sens élevé de responsabilité et de patriotisme ». Il a assuré suivre la situation « de jour comme de nuit » et exprimé sa solidarité avec les manifestants.

Daghbaji, symbole d’une résistance qui se prolonge

Le président a cité Mohamed Daghbaji, figure historique de la résistance nationale, évoquant « le courage et la fidélité » qui, selon lui, caractérisent aujourd’hui encore la population de Gabès. Par cette référence, il a voulu relier la lutte environnementale contemporaine à une tradition de résilience collective et d’attachement à la souveraineté.

Kaïs Saïed a rappelé que dès 2013, un plan avait été élaboré localement pour tenter de remédier à la pollution, soutenu par des travaux scientifiques. Il a insisté sur la nécessité d’appliquer ces solutions : « Le droit à un environnement sain est un droit naturel de chaque citoyen ».

Le chef de l’État a également dénoncé toute tentative d’instrumentaliser la colère des habitants à des fins politiques, tout en réaffirmant la primauté de la loi et de l’intérêt général. « La Tunisie n’est ni à vendre ni à louer », a-t-il lancé, dans une formule qu’il affectionne pour rappeler le caractère inaliénable de la souveraineté nationale.
Il a enfin salué la coopération entre citoyens et forces de sécurité, la qualifiant de « rempart contre toute déstabilisation ». Citant le poète Jarir, il a conclu sur une note d’optimisme :

« Ils ont prétendu tuer la volonté du peuple… mais réjouis-toi, ô Tunisie, de la longévité de ta résistance. »

Lire aussi: Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

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Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

21. Oktober 2025 um 17:12

C’est une foule dense et déterminée qui a envahi, mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès. Partie de la place Aïn Salam, au cœur de la ville, une marche pacifique a rassemblé des dizaines de milliers d’habitants, militants écologistes et membres d’associations civiles pour dénoncer la pollution chronique provoquée par les activités du complexe chimique tunisien (CGT).

Sous un soleil de fin d’après-midi, les manifestants ont défilé dans le calme, scandant des slogans devenus emblématiques : « الشعب يريد تفكيك الوحدات » (« le peuple veut le démantèlement des unités »).
Le cortège a traversé les artères principales de la ville de Aïn Salam (Jara), avant d’atteindre Bab El Bahr puis le corniche, point de rassemblement final.
Les organisateurs ont insisté sur le caractère pacifique et citoyen de la manifestation, malgré une présence policière visible.

Une grève générale suivie massivement

Cette marche s’inscrivait dans le cadre d’une grève générale régionale massivement suivie.
Selon Ahmed Chelbi, président de la section régionale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), la mobilisation a été « réussie à 100 % ».

« Tous les commerces, cafés et restaurants ont fermé leurs portes. Même les chauffeurs de taxi ont mené une action symbolique de soutien avant de reprendre le travail », a-t-il déclaré sur les ondes de Jawhara FM.

Les bureaux administratifs et la majorité des établissements publics ont également suspendu leurs activités, illustrant l’ampleur de la colère populaire.

Appels à un traitement politique et non sécuritaire

Dans des communiqués distincts, la LTDH, ainsi que les partis du Travail et du Courant démocratique social (Al Massar), ont exprimé leur soutien aux habitants de Gabès et leur rejet de la répression sécuritaire observée lors de précédents rassemblements.
Ces organisations appellent à un « traitement politique, environnemental et social » du dossier, et non à une gestion répressive.
Elles demandent en outre la libération immédiate des manifestants arrêtés et la mise en place d’un plan de dépollution durable pour la région.

Depuis des années, la région de Gabès — seule oasis littorale de Méditerranée — vit au rythme d’une pollution industrielle extrême, issue principalement des activités du complexe chimique.
Les rejets dans la mer et l’air ont profondément altéré les écosystèmes et la santé publique, faisant de la ville un symbole national de la crise environnementale tunisienne.

Lire aussi: Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

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Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

21. Oktober 2025 um 10:53

Le gouvernorat de Gabès vit ce mardi au rythme d’une grève générale massive, organisée par l’Union régionale du travail et soutenue par l’UGTT, pour protester contre la pollution industrielle du Groupe chimique tunisien (GCT).

Les rues désertes et les commerces fermés témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Une ville en colère

Dès les premières heures de la matinée, le centre-ville de Gabès était quasi désert, avec une circulation interrompue et les commerces fermés.

Selon Slim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail, la participation à la grève atteint 95%, un chiffre qui reflète l’inquiétude générale face à la pollution industrielle et la volonté d’une action radicale pour garantir un air sain et un environnement sûr.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.

Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation sanitaire et écologique.

Les structures syndicales locales qualifient cette journée d’arrêt total de « cri d’alerte collectif », destiné à rappeler l’urgence d’un dialogue national sur le devenir industriel et environnemental de Gabès, et à exiger la mise en œuvre des engagements de l’État en matière de justice environnementale.

Une paralysie quasi totale de la ville

Les écoles et universités restent fermées, tout comme les marchés, boutiques et cafés. La circulation est quasiment nulle dans les rues, illustrant l’ampleur de la mobilisation. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité de plusieurs jours de manifestations populaires, marches, sit-in et campagnes en ligne, réclamant le démantèlement des unités polluantes et la protection du littoral et des habitants.

Malgré l’arrêt quasi total des activités, certaines fonctions vitales, notamment les services d’urgence, continuent de fonctionner pour garantir la sécurité et la santé des citoyens. Cette mesure permet de concilier mobilisation citoyenne et besoins fondamentaux de la population.

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Crise à Gabes : L’absence de la cheffe du gouvernement à la plénière fait polémique

20. Oktober 2025 um 14:39

Lors d’une séance plénière consacrée à la situation alarmante à Gabès, les députés ont appelé, lundi, à des actions immédiates pour améliorer les conditions sanitaires et environnementales dans la région, lourdement touchée depuis des décennies par les émissions du Groupe chimique tunisien.

Une crise de santé publique ignorée

Les élus ont dénoncé l’absence de décisions concrètes concernant la fermeture ou la reconversion des unités polluantes, accusant les autorités de « laisser la population subir des maladies chroniques liées à la pollution ».

Plusieurs députés ont également regretté l’absence de la cheffe du gouvernement et des ministres de l’Environnement, de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, estimant que cette absence reflète un désintérêt officiel pour la gravité de la situation.

Les parlementaires ont alerté sur les effets dévastateurs des émissions toxiques et du rejet annuel de cinq millions de tonnes de phosphogypse en mer, provoquant une pollution étendue de l’air et de l’eau et une propagation accrue de maladies cancéreuses, dermatologiques et respiratoires.

Ils ont proposé la création d’une unité médicale spécialisée dans le dépistage précoce des cancers et le suivi des victimes de la pollution, ainsi que la gratuité des soins pour les habitants affectés.

Appels à la transparence et à la responsabilité

Plusieurs députés ont exigé la mise en place de mécanismes de contrôle et de reddition de comptes pour identifier les responsables de la détérioration de la situation environnementale et sanitaire.

Ils ont aussi souligné la nécessité de renforcer la coopération entre le gouvernement, la société civile et les citoyens de Gabès, afin de garantir un suivi transparent des mesures prises.

Un geste symbolique de protestation

Le bloc de la Ligne nationale souveraine s’est retiré de la séance en signe de protestation, dénonçant l’absence d’un plan stratégique clair pour le démantèlement progressif des unités polluantes du Groupe chimique.

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Tunisie : Six projets inachevés à 200 MD au cœur de la crise environnementale de Gabes

20. Oktober 2025 um 13:02

La crise environnementale de Gabès trouve en partie son origine dans des projets suspendus depuis plusieurs années. Lors de la séance plénière tenue lundi à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a révélé que six projets inachevés, estimés à 200 millions de dinars, sont directement liés aux émissions de gaz toxiques qui affectent la région.

Des chantiers bloqués responsables de la pollution

Selon le rapport préliminaire de la commission d’enquête sur la pollution à Gabès, ces projets non achevés auraient aggravé la situation environnementale, notamment à proximité du complexe chimique tunisien. Le ministre a souligné que ces retards traduisent des années de mauvaise gestion et de négligence administrative.

Zouari a ajouté qu’une série de mesures urgentes a été décidée pour maîtriser la situation environnementale et accélérer l’achèvement des travaux. Les nouvelles échéances de livraison des projets ont été fixées, a-t-il précisé, sans en dévoiler encore le calendrier exact.

Un partenariat sino-tunisien pour débloquer les chantiers

Le ministre a par ailleurs annoncé la conclusion d’un accord avec un partenaire chinois en vue de finaliser les projets inachevés. Une équipe d’experts chinois est attendue à Gabès dès demain pour évaluer les infrastructures existantes et proposer des solutions techniques, a-t-il indiqué.

Ce partenariat vise à remettre en marche les unités de traitement et de dépollution longtemps paralysées, afin de réduire durablement les émissions nocives.

Zouari a, par ailleurs détaillé les mesures urgentes mises en place pour limiter la pollution et a fixé les dates d’achèvement des travaux en coordination avec le partenaire chinois :

  • Projet de réduction des émissions d’oxyde d’azote : travaux réalisés à 98%, mise en service prévue fin 2025.
  • Projet de réduction des émissions de dioxyde de soufre : avancée de 75%, coût estimé à 8 millions de dinars.
  • Projet d’amélioration de l’émission d’ammoniac : travaux à 84%, finalisation possible en six mois, incluant l’usage de technologie de double absorption pour la purification des gaz.

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Tunisie : Gabès étouffe, le gouvernement promet enfin d’agir

20. Oktober 2025 um 12:09

Lors de la séance plénière consacrée lundi matin à la situation environnementale et sanitaire à Gabès, le ministre de la Santé Mustapha Ferjani a déclaré qu’il n’y aurait « aucune tolérance envers ceux qui ont failli à leurs devoirs » vis-à-vis de la région.

Il a dénoncé les manquements répétés dans la gestion du Groupe chimique tunisien (GCT) et l’absence de responsabilité des institutions publiques, une situation qu’il a qualifiée d’ »injustifiable après des décennies de laisser-faire ».

Des défaillances techniques et une responsabilité partagée

Selon Ferjani, 95% des dégâts actuels sont dus à un manque de maintenance et à la négligence structurelle accumulée au fil des années. « Les réformes n’étaient pas impossibles, mais elles n’ont jamais été engagées sérieusement », a-t-il regretté.

Selon Mosaique fm, le ministre a annoncé que le plan de réhabilitation du complexe chimique sera mené de manière concertée, impliquant à la fois le gouvernement, le Parlement et la société civile locale.

Suivi présidentiel du dossier

Ferjani a précisé que le président de la République suit personnellement le dossier et qu’il avait déjà visité Gabès pour donner ses instructions sur la réhabilitation du complexe. Cependant, le ministre a reconnu qu’un retard d’exécution a freiné la mise en œuvre effective de ces directives.

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Gabès : 89 manifestants poursuivis après les protestations contre la pollution

20. Oktober 2025 um 09:16

Les suites judiciaires du mouvement de colère contre la pollution à Gabès s’intensifient. Selon Mounir Laâdouni, président de la section régionale de l’Ordre des avocats, 89 personnes, dont une vingtaine de mineurs, ont comparu devant le parquet depuis le 14 octobre, à la suite des manifestations dénonçant la dégradation de la situation environnementale dans la région.

Des poursuites multiples et des détentions prolongées

D’après la même source, plusieurs personnes interpellées demeurent en détention en attendant leur comparution prévue ce lundi.

Hier, quinze manifestants ont été déférés devant la chambre correctionnelle en état de liberté pour “participation à un attroupement de nature à troubler l’ordre public”, tandis que cinq autres ont fait l’objet de mandats de dépôt, rapporte l’agence TAP.

Par ailleurs, cinq personnes restent en garde à vue dans l’attente de leur audition par le juge d’instruction, et trois manifestants ont été transférés devant le pôle judiciaire antiterroriste.

Le gouvernorat de Gabès est secoué depuis près d’une semaine par une vague de protestations réclamant le démantèlement des unités du Groupe chimique tunisien (GCT). Ces mouvements ont été déclenchés après plusieurs cas d’étouffement parmi les élèves et habitants, attribués aux émissions de gaz toxiques et à la pollution chronique de l’air dans la région.

Les manifestants exigent une réponse immédiate des autorités face à une situation qu’ils jugent intenable, dénonçant des années de promesses non tenues et l’absence de solutions concrètes pour protéger la santé publique.

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Crise environnementale à Gabès : Kaïs Saïed promet des mesures « urgentes »

18. Oktober 2025 um 08:54

Le président de la République, Kaïs Saïed, a assuré vendredi suivre de près la situation environnementale critique à Gabès, promettant des solutions urgentes et immédiates pour enrayer la pollution qui touche la région depuis plusieurs décennies.

Lors d’une rencontre au palais de Carthage avec Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et Imed Derbali, président du Conseil national des districts et des régions (CNRD), le chef de l’État a passé en revue plusieurs dossiers majeurs, dont la politique sociale de l’État et le projet de loi de finances 2026, récemment transmis au Parlement.

Mais c’est la crise environnementale de Gabès qui a dominé les échanges. Saïed a insisté sur la nécessité de rompre avec les approches classiques et de mettre en place une stratégie globale pour traiter durablement les problèmes environnementaux dans la région et dans tout le pays.

Le président a salué le sens civique des habitants de Gabès, citant en exemple une citoyenne qui a appelé les manifestants à rouvrir les routes bloquées entre Aïn Salem, Sidi Boulbeba et Chench. Il a exhorté la population à soutenir les forces de sécurité, estimant que certains cherchent à instrumentaliser la crise à des fins personnelles.

Kaïs Saïed a également dénoncé les manœuvres de « comploteurs » à la solde de l’étranger, qu’il accuse de vouloir freiner les réussites nationales. Il a réaffirmé la détermination de l’État à poursuivre la voie choisie, fondée sur les capacités et choix nationaux, et à maintenir la Tunisie sur le chemin de la libération totale.

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Gabès : Retour au calme après les heurts liés à la crise environnementale

16. Oktober 2025 um 15:09

La ville de Gabès a retrouvé son calme, jeudi, après une nuit agitée marquée par des affrontements entre des jeunes manifestants et les forces de l’ordre. Ces tensions ont éclaté à la suite d’une marche pacifique dénonçant la dégradation continue de la situation environnementale dans la région.

Les manifestants, partis de la place des Martyrs en direction des unités de production du Groupement Chimique Tunisien (GCT), ont scandé des slogans exigeant le démantèlement des installations industrielles qu’ils jugent responsables de la pollution atmosphérique affectant la ville. La police a eu recours au gaz lacrymogène pour disperser les protestataires après des débordements isolés.

Dans un communiqué publié jeudi, le mouvement « Stop Pollution » a réitéré ses revendications : l’application effective de la décision gouvernementale du 29 juin 2017, ordonnant la fermeture des unités industrielles du GCT, ainsi que l’annulation de la décision du 5 mars 2025 autorisant l’installation de deux nouvelles usines de production d’ammoniac et d’hydrogène à Gabès.

Cette reprise de la contestation relance le débat sur la justice environnementale dans le sud du pays, où les habitants dénoncent depuis des années les impacts sanitaires et économiques de l’activité chimique.

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Gabès : « Journée de colère » jeudi pour dénoncer la pollution du GCT

15. Oktober 2025 um 10:54

L’Union régionale du travail et la section locale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) ont annoncé l’organisation d’une journée de colère régionale, ce jeudi 16 octobre à Gabès, pour protester contre la dégradation continue de la situation environnementale dans la région.

Dans une déclaration conjointe publiée mardi soir, les deux organisations affirment que cette mobilisation vise à interpeller les autorités face à la multiplication des cas d’asphyxie enregistrés dans les zones proches du Groupe chimique tunisien (GCT), notamment à Chott Essalem, où de nouveaux incidents ont encore été signalés ce mardi.

Les syndicats et les défenseurs des droits humains en première ligne

Les initiateurs du mouvement pointent du doigt la responsabilité directe du GCT dans la pollution atmosphérique chronique qui affecte la ville et ses habitants. Ils reprochent à la direction du groupe, ainsi qu’aux autorités locales et nationales, leur inaction persistante, et réclament la fermeture immédiate des unités polluantes.

Les signataires estiment que cette mesure aurait dû être prise dès l’incident du 9 septembre dernier, lors duquel plusieurs habitants avaient déjà souffert de malaises respiratoires à la suite d’émissions de gaz toxiques.

Cette journée de colère s’annonce comme un nouvel épisode de contestation sociale dans le gouvernorat de Gabès, où la colère populaire monte depuis plusieurs semaines. Associations, syndicats et élus locaux dénoncent une crise écologique devenue insoutenable et réclament des solutions urgentes et structurelles pour garantir aux habitants le droit à un environnement sain.

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Gabès-Sud : Le conseil local réclame l’arrêt immédiat des activités polluantes du GCT

15. Oktober 2025 um 10:07

Le conseil local de la commune de Gabès-Sud a lancé un appel ferme à la suspension immédiate des activités des unités chimiques polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT). Dans un communiqué publié lundi 13 octobre, les élus locaux exigent le démantèlement rapide des équipements défectueux et vétustes du complexe industriel, et dénoncent une situation environnementale devenue « intenable ».

Les membres du conseil ont également appelé à activer les projets environnementaux en suspens, à rendre des comptes aux responsables des atteintes écologiques répétées, et à inscrire le gouvernorat de Gabès dans une véritable démarche de justice environnementale et de discrimination positive.

Cette réaction survient après de nouveaux cas d’asphyxie signalés, mardi, parmi des élèves et des habitants de Chott Essalem, à la suite d’émissions de gaz toxiques provenant du site du GCT.

Des incidents récurrents et un ras-le-bol grandissant

Les élus locaux ont exprimé leur indignation et leur rejet catégorique face à la répétition de ces incidents, qu’ils ne considèrent plus comme de simples accidents, mais comme de véritables crimes environnementaux commis sciemment contre la population et l’écosystème de Gabès.

Ces épisodes d’asphyxie, devenus fréquents dans la région, ont ravivé la colère des habitants et relancé le débat sur la responsabilité du Groupe chimique tunisien, accusé depuis des années de dégrader gravement la qualité de l’air et de l’eau dans le sud du pays.

Coordination directe avec la présidence de la République

D’un autre côté, le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi, a présidé, mardi, une réunion de concertation avec plusieurs élus nationaux, régionaux et locaux, consacrée à la situation environnementale préoccupante dans la région, à la suite des récents incidents liés au GCT.

Le gouverneur a souligné que le président de la République, Kaïs Saïed, suit personnellement le dossier et insiste sur la nécessité de traiter la crise de manière radicale, tout en tenant pour responsables ceux qui ont failli à leurs devoirs.

Il a rappelé qu’un groupe de travail conjoint – formé sur instruction présidentielle et composé de représentants du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie ainsi que du ministère de l’Environnement – s’est déjà rendu sur place pour évaluer la situation et agir en toute impartialité.

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Gabès, mer empoisonnée : 150 ans de pollution à réparer

14. Oktober 2025 um 15:38

« Il faudra cent cinquante ans pour réhabiliter le golfe de Gabès », avertit Houcine Rhili, expert en développement et en ressources hydrauliques. Invité ce mardi sur les ondes de Jawhara FM, il a décrit une situation « critique », où les rejets du Groupe chimique tunisien (GCT) continuent de polluer massivement la mer et l’air.

14 000 tonnes de déchets par jour dans la mer

Selon lui, près de 14 000 tonnes de déchets sont déversées chaque jour dans le golfe, tandis que la mer Méditerranée « se renouvelle à peine tous les cent ans ». Un équilibre rompu, qui exige, selon l’expert, le lancement immédiat de « solutions progressives et réalistes » :

« On ne peut pas tout arrêter du jour au lendemain, mais on peut transformer le phosphate différemment. Des techniques plus propres existent, encore faut-il les adopter ».

Gabès, bombe écologique

Les propos de Houcine Rhili surviennent alors que Gabès suffoque à nouveau. Plusieurs élèves du collège Chatt Essalem ont été victimes d’asphyxie à la suite d’une fuite de gaz émanant d’une unité du GCT. Des dizaines d’enfants ont été pris en charge dans les hôpitaux de la région, certains ayant perdu connaissance.

Cet incident, loin d’être isolé, s’ajoute à une série de fuites toxiques ayant provoqué la colère des habitants. Des manifestations et des actes de vandalisme ont visé récemment le siège régional du Groupe chimique, symbole d’un ras-le-bol accumulé depuis des décennies.

Pour Houcine Rhili, la situation dépasse la simple pollution. Il s’agit d’une bombe à retardement qui combine enjeux économiques, sanitaires et sociaux. « Déplacer les habitants n’est pas une solution, car les émanations se propagent sur des kilomètres », a-t-il expliqué, évoquant des problèmes de maintenance et de sécurité « graves », avec des émissions « cinq fois par mois » en moyenne.

Il rappelle que :

« Le GCT ne dispose pas des moyens financiers pour réhabiliter l’ensemble de ses 13 unités industrielles dont 80 % nécessitent une remise à niveau urgente. La déconstruction d’une seule unité coûterait cinq milliards de dinars ».

Face à cette succession d’incidents, le président Kaïs Saïed a convoqué samedi 11 octobre la ministre de l’Industrie Fatma Thabet et le ministre de l’Environnement Habib Abid. Une mission conjointe a été dépêchée à l’usine du GCT afin d’évaluer les dégâts et de proposer des mesures correctives immédiates.

Mais sur le terrain, les habitants parlent déjà d’un « écocide silencieux », dénonçant des promesses non tenues et une injustice environnementale persistante. Pour beaucoup, le golfe de Gabès reste le symbole d’un modèle industriel à bout de souffle, où la mer et la santé publique continuent de payer le prix du phosphate.

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Gabès : Nouvelle vague d’asphyxie au collège Chatt Essalem, la colère monte

14. Oktober 2025 um 13:09

Ce mardi, plusieurs élèves du collège Chatt Essalem ont été victimes de malaises et d’asphyxie après l’inhalation de gaz toxiques provenant d’une unité du Groupe chimique tunisien (GCT).

Certains enfants ont perdu connaissance, tandis que d’autres ont été hospitalisés pour des examens médicaux. Les équipes de secours et les pompiers sont intervenus rapidement pour sécuriser le collège et limiter les risques pour les élèves et le personnel, rapporte Mosaique fm.

Un incident dans la continuité d’une crise

Cet incident ne représente pas un fait isolé. Gabès connaît depuis des années des épisodes répétés de pollution industrielle, touchant directement les écoles et les quartiers proches des unités de production du GCT.

Il y a quelques semaines déjà, le collège Chatt Essalem avait été frappé par une première vague d’asphyxie, provoquant la panique parmi les élèves et nécessitant l’intervention des secours. La vétusté des installations du GCT et le manque de mesures préventives ont été dénoncés à plusieurs reprises par les habitants et les syndicats locaux.

Des manifestations ont régulièrement eu lieu devant le siège régional du GCT, certaines dégénérant en vandalisme et saccage, signe de l’exaspération des citoyens. L’armée et les forces de sécurité ont dû intervenir pour sécuriser les lieux et éviter que les tensions ne s’aggravent.

Gabès, symbole d’injustice environnementale

Pour les habitants, la situation dépasse le simple cadre d’un incident industriel. Elle illustre une crise environnementale structurelle où la santé des citoyens, et surtout celle des enfants, est menacée en permanence. Les syndicats dénoncent une « bombe à retardement » et réclament une modernisation des installations, un contrôle environnemental strict et des mesures concrètes pour protéger les populations.

Cette nouvelle intoxication souligne que Gabès reste au cœur d’une crise sanitaire et sociale majeure, entre incidents répétés, colère citoyenne et promesses non tenues. La population attend désormais des mesures durables et efficaces pour prévenir de futurs drames et garantir un environnement sûr.

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