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Heute — 18. Oktober 2025Haupt-Feeds

Nouri brosse un tableau reluisant de l’économie tunisienne

18. Oktober 2025 um 10:38

Alors que les experts font part de leur inquiétude face à la précarité des finances publiques (avec la persistance, entre autres voyants rouges, de l’inflation, du déficit budgétaire et du surendettement), le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, brosse un tableau plutôt lumineux de l’état de l’économie tunisienne.

La Tunisie «a su honorer ses engagements et préserver la stabilité macroéconomique grâce à une gestion fondée sur la responsabilité nationale et la mobilisation des ressources intérieures», a-t-il déclaré, jeudi 16 octobre 2025, lors de la réunion des gouverneurs des banques centrales et des ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (Menap), dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiennent à Washington du 14 au 18 octobre 2025.

Selon la Tap, l’agence de presse officielle, M. Nouri a qualifié l’expérience tunisienne d’«exemple riche d’enseignements» et souligné la capacité du pays à surmonter les crises successives tout en préservant l’équilibre fondamental de l’économie nationale et la viabilité des finances publiques.

Nouri a également souligné le rôle de la politique monétaire, «équilibrée entre flexibilité et rigueur», qui a ancré les anticipations d’inflation, maintenu la vigueur du dinar tunisien face aux principales devises étrangères et amélioré la stabilité du système financier.

Parmi les réalisations, le gouverneur a cité le renforcement des réserves de change et le récent relèvement de la note souveraine de la Tunisie. «Les crises que nous avons traversées ne nous ont pas affaiblis, mais nous ont plutôt rendus plus forts et plus conscients», a-t-il déclaré, soulignant que «chaque tempête que nous avons traversée a renforcé nos institutions et leur capacité à naviguer dans un monde caractérisé par une grande incertitude».

Le débat auquel a pris part M. Nouri portait sur les stratégies visant à renforcer les politiques monétaires et budgétaires afin d’accroître la résilience économique face aux chocs extérieurs croissants, dans un contexte international en rapide évolution.

La stabilité économique «ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais construite de manière endogène et progressive grâce à la discipline budgétaire, à la cohérence des politiques publiques et à la confiance mutuelle entre les institutions», a-t-il expliqué, faisant ainsi écho aux critiques souvent adressées par le président Kaïs Saïed au Fonds monétaire international (FMI), dont le pays rejette officiellement les recommandations de réformes structurelles assimilées à des … «diktats». Cette approche, a expliqué M. Nouri, a permis au pays de respecter les principales échéances du service de la dette extérieure.

I. B.

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Gestern — 17. Oktober 2025Haupt-Feeds

Loi de finances 2026 l Des prévisions peu rassurantes

17. Oktober 2025 um 09:16

Le projet de la loi de finances 2026 (PLF 2026) prévoit des charges budgétaires s’élevant à 63,575 milliards de dinars, contre des ressources budgétaires ne dépassant pas les 52,560 milliards de dinars, provenant essentiellement, des recettes fiscales, à hauteur de 47,773 milliards de dinars (82%). Ainsi, le déficit budgétaire restera élevé et atteindra 11,015 milliards de dinars. Il sera sans doute résorbé par le recours à l’endettement, déjà considéré comme très élevé puisqu’il dépasse 80% du PIB.

Selon le PLF 2026, récemment publié par le ministère des Finances et remis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour examen et adoption, les ressources de trésorerie s’élèveront, au cours de l’exercice 2026, à 27 milliards de dinars. Ils serviront, surtout, à financer le déficit du budget de l’Etat (11 milliards de dinars), et à rembourser les services de la dette intérieure (7,932 milliards de dinars) et extérieure (7,917 milliards de dinars).

Les ressources de trésorerie seront puisées, essentiellement, dans des emprunts intérieurs (19 milliards de dinars), et des emprunts extérieurs (6,8 milliards de dinars). Cela ne sera pas une sinécure, car la Tunisie a presque rompu les ponts avec le Fonds monétaire internationale (FMI), dont elle rejette les diktats (et le mot est du président Kaïs Saïed) et on voit mal les bailleurs de fonds internationaux se bousculer au portillon d’un pays dont la notation souveraine, pour ne rien arranger, est très basse, bien qu’elle ait été améliorée par Fitch Rating, la faisant passer de CCC+ à B- avec perspective stable en septembre dernier.

L’article 12 du PLF 2026, prévoit d’autoriser la Banque centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités de financement au profit de la trésorerie générale, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ces facilités doivent être remboursées, sans intérêts, sur une période de 15 ans, dont une période de grâce de 3 ans. En d’autres termes, les générations à venir payeront pour notre frénésie dépensière !

S’agissant du budget réservé pour appuyer financièrement le secteur public (ministères et entreprises publiques), dont l’effectif s’élève à 687 000 agents (excusez du peu !), il est estimé à 1,585 milliard de dinars, sachant que les recrutements dans ce secteur en sureffectif vont se poursuivre en 2026.

Avec de telles prévisions, le déséquilibre des finances publiques va non seulement se poursuivre mais éventuellement s’aggraver, puisque l’Etat ne prévoit pas de réduire ses dépenses, mais plutôt les augmenter, sans que la croissance ne suive au même rythme (2,3% en 2025 selon les prévisions de la Banque mondiale).  

I.B. (avec Tap)

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Tunisie : la Banque mondiale prévoit une baisse du déficit budgétaire d’ici 2027

09. Oktober 2025 um 16:11
Tunisie : la Banque mondiale prévoit une baisse du déficit budgétaire d’ici 2027

Selon le dernier rapport de la Banque mondiale publié le 7 octobre 2025, la Tunisie devrait enregistrer une amélioration progressive de ses équilibres macroéconomiques d’ici 2027. Le déficit budgétaire, estimé à 5,7 % du PIB en 2025, devrait reculer à 4,4 % en 2027, grâce notamment à une meilleure maîtrise de la masse salariale et […]

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Tunisie : La BAD table sur une croissance de 1,9% en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit une croissance économique de 1,9% pour la Tunisie en 2025, et de 2,3% en 2026, portée principalement par une reprise attendue dans l’agriculture et l’industrie manufacturière.

Ces prévisions ont été publiées jeudi dans un rapport intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement ».

L’inflation devrait, quant à elle, poursuivre sa décrue, atteignant 6,4% en 2025, puis 6,1% en 2026, sous l’effet d’une politique monétaire restrictive et de la diminution des pressions inflationnistes mondiales.

Réduction du déficit budgétaire, mais alerte sur le compte courant

La BAD anticipe également une réduction progressive du déficit budgétaire, qui passerait de 5,3% du PIB en 2025 à 4,9% en 2026, grâce à une meilleure mobilisation des ressources domestiques et aux efforts de consolidation budgétaire.

En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser, atteignant 2,2% du PIB en 2025 puis 3,3% en 2026, principalement en raison d’une hausse prévue des importations.

Une trajectoire fragile et semée de risques

Malgré ces signaux positifs, la BAD estime que les perspectives économiques tunisiennes restent fragiles, en raison d’un contexte international incertain. Les tensions commerciales, les conflits géopolitiques régionaux et la volatilité des chaînes d’approvisionnement pourraient affecter la demande extérieure, renchérir les coûts d’importation et affaiblir la compétitivité de l’économie tunisienne.

À cela s’ajoutent d’autres risques majeurs : la volatilité des prix des matières premières, susceptible de raviver les tensions inflationnistes, l’accès limité aux financements extérieurs, des tensions budgétaires internes, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, qui alourdirait le service de la dette et accentuerait la pression sur le dinar.

Enfin, la BAD met en garde contre le profil actuel de la dette publique, jugé risqué en termes de refinancement, ainsi que contre la vulnérabilité du compte courant aux fluctuations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

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