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Heute — 16. September 2025Haupt-Feeds

L’Espagne annule un contrat de 700 millions d’euros pour des lance-roquettes israéliens

16. September 2025 um 15:28

Le gouvernement espagnol a annulé, lundi 15 septembre, un contrat d’environ 700 millions d’euros pour des lance-roquettes de fabrication israélienne. Et ce; suite à l’embargo de l’Espagne sur les contrats d’armement avec Israël. C’est ce qu’il ressort de documents officiels consultés par l’Agence France-Presse (AFP).

Ce contrat, attribué à un consortium d’entreprises espagnoles, prévoyait l’acquisition de 12 lanceurs de missiles à haute mobilité du groupe israélien Elbit Systems. Et ce, selon un rapport sur les bilans militaires « Military Balance » de l’Institut international d’études stratégiques (IISS). L’annulation de ce contrat, rapportée par la presse espagnole et le journal israélien Haaretz, a été annoncée sur une plateforme officielle de l’Espagne. Laquelle enregistre les contrats publics, dans un document daté du 9 septembre, selon un journaliste de l’AFP.

Par ailleurs, le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé, dimanche 14 septembre, de nouvelles mesures visant à « mettre fin au génocide à Gaza ». Lesquelles prévoient principalement de « consolider juridiquement » l’embargo sur les contrats d’armement avec l’État hébreu, qui est déjà appliqué de facto par le pays.

Le 9 septembre, l’annulation d’un autre contrat qui prévoyait spécifiquement l’achat de 168 lanceurs de missiles antichars, qui devaient être fabriqués en Espagne sous licence d’une entreprise israélienne, a également été officialisée sur la même plateforme, selon l’AFP.

Le contrat s’élevait à 287,5 millions d’euros et son annulation avait déjà été annoncée dans la presse en juin dernier.

Pedro Sanchez est l’une des voix les plus critiques en Europe à l’égard d’Israël et des attaques menées contre Gaza en réponse à l’attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.

Les relations entre les deux pays sont extrêmement tendues depuis des mois. Israël n’a plus d’ambassadeur en Espagne après la reconnaissance de l’État de Palestine par le gouvernement de Pedro Sanchez en 2024. Et Madrid a également rappelé son ambassadeur en Israël la semaine dernière. Et ce, à la suite de déclarations très tendues entre les deux pays, suite à l’annonce de nouvelles mesures défendues par le gouvernement espagnol.

Le Centre Delàs, un institut de recherche basé à Barcelone spécialisé dans la sécurité et la défense, a estimé en avril que depuis le début de la guerre de Gaza, Madrid a attribué à des entreprises israéliennes 46 contrats d’une valeur de 1 044 milliards de dollars, selon les données collectées par la plateforme d’appels d’offres publics.

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La guerre rapporte beaucoup d’argent à Israël

08. September 2025 um 09:09

Pour Israël, la guerre est une industrie qui rapporte beaucoup d’argent. Pour preuve : 14,8 milliards de dollars est le montant des exportations de l’industrie israélienne de la guerre en 2024. Alors que le génocide à Gaza ne connaît pas de répit, les exportations des armes israéliennes se poursuivent notamment vers les États-Unis et plusieurs autres pays occidentaux qui sont, on le sait, influents sur la scène internationale. Ceci explique cela : les hors-la-loi internationaux se soutiennent entre eux, ce qui explique l’impunité dont bénéficie Israël auprès des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Grande-Bretagne et du Canada. (Ph. L’«efficacité» des armes israéliennes testée grandeur nature à Gaza.)

Imed Bahri   

Les contrats d’armement lient les États sur le long terme et constituent donc pour l’État hébreu une protection contre les sanctions. En même temps, la santé insolente affichée par l’industrie israélienne de la guerre fait d’elle un sérieux concurrent pour des pays comme la France. 

Le magazine The Economist a publié une enquête consacrée à l’industrie de l’armement israélienne. Le magazine britannique indique que, pendant des décennies, l’industrie israélienne de l’armement était principalement connue pour une seule pièce d’équipement. L’Uzi, un pistolet-mitrailleur compact et robuste, adoré des héros de films d’action, qui incarnait l’identité d’Israël : une petite nation belliqueuse. Israël a évolué depuis, mais son industrie de l’armement conserve une part de marché importante. Aujourd’hui, son produit le plus populaire n’est pas le pistolet mais le système de défense antimissile Dôme de Fer. 

8e exportateur d’armes au monde

The Economist indique que ces systèmes sont également devenus une source majeure de revenus pour l’industrie de guerre, contribuant à une année record de contrats d’exportation d’armes d’une valeur de 14,8 milliards de dollars en 2024. Cela place Israël, pays de seulement 10 millions d’habitants, au 8e rang mondial des exportateurs d’armes, juste derrière la Grande-Bretagne et loin devant d’autres étoiles montantes du marché des ventes d’armes comme la Corée du Sud et la Turquie.

Les chiffres israéliens ne divulguent pas le total des ventes pour chaque pays mais selon le ministère israélien de la Défense, plus de la moitié ont été destinées à l’Europe.

En 2023, Israël a signé un contrat de 4,3 milliards de dollars pour la fourniture à l’Allemagne de batteries d’interception Arrow 3, capables d’abattre les missiles balistiques entrants alors qu’ils sont encore hors atmosphère. En mai 2025, l’Allemagne a annoncé l’achat du missile Arrow 4, plus perfectionné. Par ailleurs, Israël a vendu des drones, des missiles et des ordinateurs de défense aérienne à la Grande-Bretagne et fournit des systèmes de ciblage pour les avions de chasse utilisés par de nombreux pays européens (et autres).

Israël au cœur de la défense occidentale

Les exportations d’armes offrent bien plus que de simples avantages commerciaux. Elles contribuent également à protéger l’industrie d’armement israélienne des embargos sur les armes ou d’autres sanctions liées à sa gestion de la guerre à Gaza. «Ces contrats lient les pays importateurs à Israël sur le long terme, ce qui contribue à freiner toute tentative de sanctions. Ces pays investissent en Israël pour leur propre sécurité nationale», explique un diplomate israélien. 

C’est important car le commerce des armes est un commerce à double sens. Israël achète de nombreux composants ou systèmes à ses principaux clients, notamment des pièces détachées pour les chasseurs F-35 britanniques et des moteurs allemands pour les chars Merkava. Bien que la Grande-Bretagne et l’Allemagne aient annoncé des restrictions sur les ventes d’armes à Israël en signe de protestation contre la destruction de Gaza par son armée (simple annonce pour endormir momentanément l’opinion publique), leurs restrictions actuelles relèvent davantage de la rhétorique que de l’action. Un responsable israélien a déclaré : «C’est avant tout symbolique. Nous pouvons trouver des solutions alternatives pour la plupart des produits que nous prévoyions d’acheter à ces pays».

Les armes israéliennes «testées» en Palestine

Le magazine britannique ajoute que le principal avantage concurrentiel d’Israël réside dans le fait que ses armes sont testées au combat (c’est-à-dire en Palestine et ailleurs) et en production. Cela les rend attractives même pour des pays beaucoup plus grands comme les États-Unis, qui ont récemment tiré le missile israélien Spike NLOS depuis des hélicoptères d’attaque Apache. Quatre brigades américaines de chars M1 Abrams sont équipées de systèmes israéliens Trophy qui les protègent des missiles et des drones. Les Israéliens utilisent ces deux systèmes depuis des années contre le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.

Lorsque le président français Emmanuel Macron a accusé avec sarcasme les Allemands de favoriser l’industrie étrangère au détriment de la souveraineté européenne en achetant un système de défense antimissile israélien au lieu d’un système développé par la France en coopération avec l’Italie, les responsables allemands ne lui ont pas répondu. Ils considèrent que les missiles balistiques russes constituent une menace directe et qu’Israël a pu proposer un système qui a déjà fait ses preuves tandis que le système français est encore en phase d’étude.

Le principal enjeu pour les entreprises israéliennes est l’Amérique où Donald Trump prévoit d’investir des milliards de dollars dans le programme de défense antimissile Golden Dome (le Dôme d’or). Trump insiste sur le fait que les entreprises américaines développeront et construiront ce programme mais ces entreprises devraient opter pour la solution de facilité à savoir faire appel à l’expertise israélienne. «Les entreprises américaines seront en lice pour des partenariats stratégiques», déclare Boaz Levy, président d’Israel Aerospace Industries, fabricant du système Arrow.

La concurrence israélienne inquiète la France  

La stratégie de vente par le biais de partenariats était auparavant controversée. Il y a vingt ans, lorsqu’Israël et l’Inde ont commencé à développer conjointement un missile de défense aérienne, le Conseil de sécurité nationale israélien a longuement discuté de la possibilité pour les deux pays de partager leur technologie militaire de cette manière. Aujourd’hui, les deux pays exploitent le système Barak. Ces derniers mois, Israël l’a utilisé pour intercepter des drones iraniens et l’Inde l’a utilisé contre des missiles pakistanais. Trois marines de pays de l’Otan l’ont récemment commandé.

«Les principaux exportateurs israéliens ont désormais leurs propres entreprises dans la plupart des États membres de l’Otan», explique un expert du secteur.

Cela leur permet également de vendre des systèmes israéliens de manière «invisible» lorsque le climat politique est moins favorable à Israël. L’Italie a récemment annoncé l’achat de deux nouveaux avions espions auprès d’un sous-traitant américain, dissimulant le fait qu’ils avaient été développés par Israël, fournisseur principal de l’avionique (l’ensemble des équipements techniques à bord d’un avion). 

Cependant, les entreprises israéliennes n’ont pas réussi à se soustraire complètement au tollé international suscité par la guerre à Gaza. La Grande-Bretagne a récemment interdit aux responsables israéliens de participer à son plus grand salon de l’armement, qui débute le 9 septembre, même si les entreprises israéliennes continueront d’exposer. En juin, le gouvernement français a ordonné l’installation de rideaux noirs autour des stands israéliens au Salon du Bourget. Toutefois, les Israéliens prétendent que la véritable raison de l’attitude des Français est qu’ils sont gênés par l’industrie israélienne de la défense qui est devenu un concurrent sérieux. 

«Les Français disent que c’est à cause de Gaza mais leur principal problème est que nous nous sommes en concurrence avec des entreprises d’armement françaises pour remporter des contrats et que nous les gagnons», explique un dirigeant israélien. Il ajoute, malicieusement, que même l’avion présidentiel de Macron utilise un système israélien pour se protéger des missiles antiaériens.

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Salon du Bourget : Des stands israéliens fermés sur ordre des autorités françaises

Sur décision des autorités françaises, les quatre principaux stands israéliens du Salon du Bourget ont été fermés pour non-respect des règles de sécurité. Une mesure qui suscite des tensions diplomatiques et interpelle sur les conditions d’exposition d’armements.

A la demande du gouvernement français, les organisateurs du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget (Seine-Saint-Denis) ont fermé les quatre principaux stands d’entreprises israéliennes, dont Elbit Systems, Rafael, IAI et Uvision.

Selon une source proche du dossier, ces fermetures font suite au non-respect par les exposants israéliens d’une consigne de sécurité leur ordonnant de retirer certains équipements offensifs ou à énergie cinétique de leurs stands. Les espaces concernés ont été cloisonnés à l’aide de panneaux noirs, les isolant visuellement des autres exposants.

D’autres stands israéliens de moindre envergure, ne présentant pas d’armement, ainsi qu’un stand du ministère israélien de la Défense, demeuraient ouverts au public.

Dans un communiqué, les organisateurs du salon ont précisé avoir simplement appliqué une directive des autorités françaises concernant le retrait de certains matériels exposés. Des discussions seraient en cours pour tenter de résoudre ce différend diplomatique et commercial.

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