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Gestern — 14. September 2025Haupt-Feeds

Tunisie | Le parc d’Ichkeul affecté par le changement climatique

14. September 2025 um 12:49

Sur les pentes du mont Mateur, surplombant le majestueux mont Ichkeul, le parc national de l’Ichkeul, dans le gouvernorat de Bizerte, est l’une des zones humides les plus rares au monde. Ce sanctuaire pour des milliers d’oiseaux aquatiques, véritable joyau naturel abritant une biodiversité unique dans le nord de la Tunisie, est confronté à la sécheresse et autres défis du changement climatique.

Les collines verdoyantes, les lacs paisibles, les forêts et les plaines entourant le lac, fascinent visiteurs et chercheurs.

Une visite au parc est non seulement un voyage au cœur de la nature, mais aussi l’occasion de découvrir le délicat équilibre écologique qui unit l’humanité et l’environnement dans une harmonie rare, note Oumaima Arfaoui pour l’initiative «Spotlight on Regions», citéepar l’agence de presse Tap.

Zone protégée depuis 1980

La zone protégée couvre environ 12 600 hectares : 8 500 hectares de lac, 1 360 hectares de montagnes et le reste de marais, déclare Borni Rajeb, directeur du parc national d’Ichkeul. Il ajoute que le parc a été créé par le décret présidentiel n° 1608-80 du 18 décembre 1980. Il est reconnu comme réserve de biosphère de l’Unesco depuis 1977, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1979 et inclus dans la Convention de Ramsar relative aux zones humides d’importance internationale depuis 1980. Avant la pandémie de Covid-19, le parc accueillait en moyenne 50 000 visiteurs par an, dont environ 5 000 touristes étrangers, précise encore M. Rajeb. Ce nombre a diminué depuis, les visites étant désormais réglementées par des permis délivrés par le Commissaire régional au développement agricole. Parmi les visiteurs actuels figurent des étudiants, des familles, des touristes étrangers et des groupes organisés, le parc faisant toujours partie du circuit touristique officiel de la région.

Baisse du niveau des eaux

Malgré sa riche biodiversité, le lac Ichkeul est confronté à des défis croissants, principalement le changement climatique et la baisse du niveau des eaux causée par la surexploitation des ressources en eau environnantes. Les autorités locales poursuivent leurs efforts pour protéger le site et sensibiliser le public.

Selon M. Rajeb, les précipitations ont considérablement diminué depuis 2015, atteignant seulement 350 mm par an en moyenne, contre 625 mm habituellement, ce qui a entraîné une augmentation de la salinité du lac, supérieure aux niveaux normaux en été comme en hiver.

Cela a également réduit la végétation aquatique, environ 3 000 hectares, dont se nourrissent les oiseaux migrateurs, entraînant une forte baisse de leur nombre.

Les populations d’oiseaux migrateurs sont passées de 250 000 à 130 000 par an, des espèces comme l’oie cendrée modifiant leurs itinéraires de migration en raison de conditions défavorables.

Le parc abrite 24 espèces de mammifères, allant de la petite musaraigne commune au grand buffle d’eau, ainsi que 186 espèces d’oiseaux aquatiques sur un total de 406 espèces d’oiseaux recensées en Tunisie.

Impacts du changement climatique

Pour faire face aux impacts du changement climatique, M. Rajeb propose un ensemble de mesures, notamment la canalisation des eaux du barrage de Sidi El-Barrak (un réservoir stratégique relié au barrage de Sejnane), bien que cela nécessite un financement important. D’autres options incluent l’utilisation respectueuse de l’environnement de barrages plus petits, tels que Douimis et Oued el Tine, pour alimenter l’Ichkeul en eau si nécessaire.

D’après Tap.

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Sommet à Addis-Abeba : l’Afrique veut passer du statut de victime à celui de leader climatique

08. September 2025 um 13:27

Du 8 au 10 septembre, 45 chefs d’État et de gouvernement sont réunis à Addis-Abeba (Éthiopie). Et ce, pour le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé avec l’Union africaine. Plus de 25 000 participants sont attendus. Ils vont définir une position commune de l’Afrique avant les grands rendez-vous internationaux (ONU, G20, COP), rapporte RFI.

L’Afrique, qui subit de plein fouet les effets du changement climatique (pertes de 2 à 5 % du PIB par an, jusqu’à 118 millions de personnes vulnérables d’ici 2030), veut désormais affirmer son rôle moteur dans la transition écologique. Le continent possède 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % des ressources en énergies renouvelables, ainsi que des minéraux clés.

Mais malgré ce potentiel, l’Afrique ne reçoit que 2 % des financements verts mondiaux, freinée par une dette écrasante et des taux d’intérêt élevés. Le sommet est l’occasion de réclamer une réforme de l’architecture financière mondiale et un meilleur accès aux financements climatiques. Un avis récent de la Cour internationale de justice ouvre même la voie à des poursuites juridiques contre les pays riches qui ne respectent pas leurs engagements d’aide.

Selon plusieurs sources médiatiques, une déclaration commune devrait être adoptée à l’issue du sommet pour afficher une position unie. A rappeler que lors du premier sommet, les dirigeants s’étaient engagés à porter les capacités en énergies renouvelables à 300 GW d’ici 2030, avec 23 milliards de dollars de promesses d’investissement.

Enfin, un rapport du CDRI souligne que les pertes dues au changement climatique sur les infrastructures africaines atteignent 13 milliards de dollars par an, principalement à cause des inondations. Adapter les infrastructures est crucial, mais nécessite des investissements supplémentaires et l’amélioration des normes de construction.

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