Pour dominer le monde de l’IA, Zuckerberg investit massivement
Meta Platforms Inc. mise sur l’avenir de l’intelligence artificielle en investissant massivement dans des supercalculateurs. Redéfinissant par conséquent ses objectifs technologiques face à ses concurrents. Dans ce cadre, Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a révélé, lundi 14 juillet 2025, être en train de travailler à la mise en place de réseaux informatiques d’une capacité de plusieurs gigawatts dans l’optique de créer une « superintelligence« .
Meta Platforms Inc., l’entreprise technologique majeure qui se cache derrière Facebook, renforce ses initiatives dans le secteur de l’intelligence artificielle. Sous la direction de Mark Zuckerberg, la société a déclaré un investissement considérable dans le développement de superclusters spécialisés dans l’intelligence artificielle. Ces installations, dénommées “Prometheus“ et “Hyperion“, ont été élaborées pour gérer d’énormes volumes de travail lors de la formation des modèles d’intelligence artificielle.
L’intention est limpide : surpasser les concurrents tels qu’OpenAI et Google. Ces actions signalent un nouveau chapitre pour Meta, qui est résolue à se positionner en tête du secteur de l’intelligence artificielle.
Une IA capable d’effectuer des percées scientifiques
« Les laboratoires de superintelligence de Meta seront équipés des capacités de calcul les plus avancées du secteur et, de loin, posséderont la plus grande puissance numérique par chercheur ». C’est ce qu’a déclaré le patron du groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) dans une communication sur ses réseaux personnels. Il a ajouté, avec enthousiasme, « avoir hâte de collaborer avec les meilleurs chercheurs pour étendre les limites ».
Ainsi, Mark Zuckerberg fait un clin d’œil aux nombreux recrutements effectués courant les dernières semaines par le géant américain, parmi lesquels l’ancien d’Anthropic Joel Pobar, ainsi que trois ex-chercheurs du bureau zurichois d’OpenAI (Lucas Beyer, Alexander Kolesnikov et Xiaohua Zhai), dont les primes à la signature atteindraient les 100 millions de dollars.
Il faut souligner que depuis l’introduction de ChatGPT par OpenAI, Meta est en retard dans le domaine de l’IA générative. Tous les dirigeants de l’industrie visent une IA qualifiée de « générale » ou de « superintelligence », dotée de capacités cognitives qui surpasseraient celles de l’homme, capables d’effectuer des percées scientifiques et d’inventer elles-mêmes des technologies.
A cet effet, Mark Zuckerberg a déclaré : « Le premier réseau, que nous désignons sous le nom de Prometheus, devrait être opérationnel en 2026. Nous développons également Hyperion, qui sera capable de produire jusqu’à 5 gigawatts au fil du temps ». Les 5 gigawatts sont l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 1 à 4 millions de ménages américains.
Un investissement dans les talents aussi
Meta ne se limite pas à investir dans l’infrastructure, mais investit aussi dans les compétences. Elle a récemment signé un contrat de 14 milliards d’euros avec Scale AI, mettant en évidence sa détermination à investir et à recruter dans le domaine de l’IA. Meta a inauguré les Meta Superintelligence Labs en juin, une entité inédite rassemblant des chercheurs et des ingénieurs en IA parmi les plus talentueux sous un même toit.
Alexandr Wang, ancien PDG de Scale AI, ainsi que Nat Friedman, ex-PDG de GitHub, supervisent ce projet. Confronté à une réception mitigée des modèles de langage Llama 4 de Meta, Zuckerberg tente de réviser la stratégie de l’entreprise en termes de développement d’IA, dans l’objectif d’atteindre ou dépasser ses rivaux.
Dans cette optique, Meta a recruté des dirigeants de premier plan d’Apple, Anthropic et OpenAI afin de renforcer sa division Superintelligence Labs nouvellement créée.
Développements à suivre.
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