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Heute — 14. Juni 2025Haupt-Feeds

Vision Golfe 2025 : moteur de collaborations durables entre la France et le CCG

14. Juni 2025 um 09:30

Les 17 et 18 juin, le ministère de l’Économie et des Finances de Dubaï sera l’hôte de la dernière édition de “Vision Golfe“, un important rendez-vous économique qui fait se rencontrer entreprises, institutions et investisseurs des deux côtés : la France et les nations du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

“Vision Golfe“, véritable catalyseur de collaboration économique, démontre, à chaque édition, son aptitude à créer des alliances robustes dans des domaines clés tels que l’agriculture durable, la technologie, la santé et même le sport.

Établir des partenariats pérennes dans le domaine agricole

Selon Hassan Halawi, PDG d’Elite Agro Projects, un acteur clé de l’agriculture intelligente dans la région MENA, sa participation à Vision Golfe reflète une volonté forte de collaboration face aux défis mondiaux. En effet, il a affirmé : « La participation de notre entreprise à Vision Golfe est fondée sur une conviction commune : la nécessité de la coopération interrégionale pour faire face aux enjeux globaux, notamment en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture durable », rapporte le site Arabnews.

Ayant participé à la première édition, Hassan Halawi met en exergue la valeur des discussions établies lors du forum et nourrit de grandes attentes vis-à-vis de l’édition 2025, particulièrement en ce qui concerne l’innovation dans le secteur agricole.

« La France héberge quelques-unes des solutions agri-tech les plus évoluées […] Vision Golfe ne se contente pas de nous aider à trouver les partenaires appropriés, elle favorise également l’établissement de collaborations fondées sur la confiance. Elite Agro aspire à l’implémentation de technologies françaises dans ses exploitations aux Émirats arabes unis et en Afrique, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire dans des régions confrontées à de sévères restrictions d’eau ».

La troisième région la plus séduisante d’Europe

La région Sud se positionne comme un acteur économique à l’échelle internationale. Cette année aussi, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par risingSUD, se manifeste avec une délégation plus large. Bernard Kleynhoff, président de l’organisation, souligne l’effet tangible de l’édition précédente.

« Lors de notre première présence à Vision Golfe l’année passée, nous avons présenté 8 entreprises du Sud dotées d’innovations réelles. Quelques-unes ont même établi des collaborations avec les nations du Golfe », précise M. Kleynhoff. Vision Golfe a réussi à repositionner la région Sud en tant que destination clé pour les investissements et l’innovation : « Nous sommes actuellement la troisième région la plus séduisante d’Europe pour les initiatives de recherche et développement ».

Pour cette édition récente, risingSUD mettra l’accent sur les domaines de la technologie, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et du secteur médical. « Nous persisterons à mettre en avant la région Sud comme un lieu clé pour les initiatives d’installation et de croissance », précise-t-il. De plus, Vision Golfe ne se limite pas à l’aspect commercial, elle contribue également de manière significative à la définition de la stratégie internationale pour la région. « Les discussions avec les intervenants du Golfe concernant un tel événement nous aident à collecter leurs exigences, à repérer les nouvelles tendances et à échanger sur les meilleures méthodes », déclare Bernard Kleynhoff.

Le cabinet de conseil stratégique français en quête de conquête au Golfe

Pour Phanuel Abbou, le directeur général de Thallium Consulting, Vision Golfe représente bien plus qu’un simple symposium : c’est un outil stratégique de développement pour son entreprise qui se consacre à la soutenance d’entreprises dans les régions MENA et APAC.

« Le forum s’est avéré un lieu privilégié pour dénicher des collaborateurs sérieux, compétents et alignés sur nos objectifs d’expansion dans les pays du Golfe », met en exergue M. Abbou. Depuis sa première présence, Thallium Consulting a intensifié son déploiement en Arabie saoudite et à Bahreïn, en partie grâce aux interactions établies lors de cet événement. « Vision Golfe nous sert de catalyseur : il facilite non seulement un rapprochement pertinent, mais aussi une meilleure appréhension des dynamiques locales », complète-t-il.

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Gestern — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Tesla officialise son installation au Maroc

13. Juni 2025 um 11:32

Tesla a annoncé son installation officielle au Maroc grâce à une filiale qui, en plus de l’importation de voitures électriques, aspire à participer activement au développement des infrastructures de recharge, à la transition énergétique et à la croissance des énergies renouvelables.

L’information est désormais officielle : Tesla établit sa présence au Maroc en inaugurant son bureau à la Tour Crystal, située dans le centre de la Marina de Casablanca. Cette arrivée souligne l’intérêt prononcé du géant américain pour le marché marocain, particulièrement dans les domaines de la mobilité électrique et des énergies vertes.

Un capital de 27,5 millions de dirhams

Fondée le 27 mai 2025 sous l’autorité des entités néerlandaises, Tesla International BV et Tesla Motors Netherlands BV, la branche Tesla Morocco se distingue par un capital social de 27,5 millions de dirhams – soit environ 2,6 millions d’euros -, divisé en 275 274 actions.

Sa mission ne se limite pas à la commercialisation de voitures électriques, elle englobe aussi la création d’infrastructures de recharge, la fourniture de solutions énergétiques solaires et le stockage d’énergie.

L’implantation de Tesla au Maroc se fait dans un environnement stratégique propice. Déjà pôle automobile significatif en Afrique, le Royaume chérifien bénéficie d’une industrie dynamique portée par des acteurs majeurs tels que Renault et Stellantis.

Lire aussi : Investissements automobiles dans la région MENA : le Maroc en tête avec neuf projets

Outre le secteur automobile, le Maroc aspire à se distinguer dans la production de batteries, en particulier grâce à l’extraction de phosphate de fer et de lithium, technologie favorisée par Tesla pour ses batteries de prochaine génération.

Un contexte stratégique propice

Ainsi, la vision du fabricant américain va bien au-delà de la simple importation de véhicules. Cela pourrait éventuellement favoriser le développement d’un écosystème industriel dédié aux véhicules électriques, en rapport avec les stratégies marocaines destinées à minimiser l’impact carbone et à consolider l’autonomie énergétique.

Il reste à déterminer si Tesla, en plus de son développement commercial, approfondira son engagement industriel au Maroc en envisageant, par exemple, l’établissement d’une usine de production sur place. Pour l’instant, cette première étape représente un progrès notable dans l’intégration du pays à la révolution mondiale de la mobilité électrique.

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Réduction de la dette : l’Égypte cède un terrain stratégique au ministère des Finances

12. Juni 2025 um 10:29

Le gouvernement avait déclaré avoir une stratégie visant à développer plusieurs zones du pays selon le modèle de « Ras Al-Hikma ». En vertu d’un décret présidentiel paru dans la Gazette Officielle le mardi 11 juin, l’Égypte a confié un terrain de 174 millions de mètres carrés au ministère des Finances.

Cette attribution vise clairement à « diminuer la dette publique de l’État et à simplifier l’émission de soukouks souverains », qui sont des outils financiers que l’Etat émet afin de se financer. C’est ce qu’écrit ahram.info. Mais l’usage précis de ces terrains n’a pas été spécifié. D’après les chiffres de la Banque centrale d’Égypte, fin septembre 2024, la dette extérieure de l’Égypte s’élevait à 155,2 milliards de dollars.

A rappeler qu’au début de 2024, l’Égypte avait conclu un contrat de 35 milliards de dollars avec les Emirats arabes unis pour le développement de Ras Al-Hikma, une région s’étendant sur 170 km² sur la côte méditerranéenne, rappelle la même source. Cet accord a représenté le plus important investissement direct dans l’histoire du pays et a aidé à atténuer la crise financière et la rareté des devises étrangères qui a culminé en 2022.

L’administration indique avoir un projet visant à exploiter diverses régions selon ce modèle. Selon les propos du Premier ministre, Mostafa Madbouly, l’Égypte disposerait d’une stratégie visant à contenir le seuil maximal de la dette extérieure. L’émission d’obligations a pour objectif principal de prolonger la durée de la dette nationale, assure-t-il.

Ces initiatives ont permis de réduire le rapport de la dette extérieure au PIB à des niveaux considérés comme sécurisés. L’intention actuelle est de « réduire chaque année la dette extérieure globale de 1,5 à 2 milliards de dollars ».

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Maroc : LinkAI débarque pour transformer les campagnes publicitaires par l’IA

11. Juni 2025 um 17:04

Integrate, une entité associée à Kantar au Maroc, organisera, le 19 juin 2025, une manifestation pour dévoiler LinkAI, un outil d’analyse prédictive qui révolutionne la façon dont les marques élaborent et expérimentent leurs campagnes publicitaires.

Comment assurer qu’une publicité attire l’attention, suscite une réponse émotionnelle et encourage l’intention d’achat dans un espace saturé de publicités ? Une question cruciale qui sera discutée au cours d’une rencontre à Casablanca et qui rassemblera des professionnels du marketing, des agences de création et des médias, nous renseigne Le Matin du Maroc.

LinkAI offre une solution déterminante dans un contexte où 85% des annonces publicitaires ne parviennent pas à capter l’attention requise : anticiper l’effet créatif avant même leur diffusion. En utilisant une évaluation séquentielle d’images, l’instrument identifie les signaux subtils tels que la diminution de concentration, les crises émotionnelles ou l’épuisement cognitif. Il décèle aussi la tension narrative, les micro-expressions et les signaux associés à l’intention d’achat avec une précision sans précédent, ajoute la même source.

Une solution déjà déployée dans 70 pays

LinkAI est utilisable sur des publicités achevées ainsi que sur des animatics, donnant la possibilité aux annonceurs d’améliorer leurs créations dès les phases initiales du processus. Cette méthode, basée sur l’intelligence artificielle et les neurosciences, optimise l’efficience médiatique tout en minimisant considérablement les dangers d’insuccès créatif.

Déjà mise en œuvre dans plus de 70 pays, la solution s’appuie sur une base normative remarquable, alimentée par plus de 230 000 créations testées. Cette base de données confère aux entreprises l’opportunité de situer leurs performances en fonction de leur domaine, de leur culture ou de leur format, tout en anticipant avec précision des indicateurs cruciaux tels que la mémorisation, l’attribution ou l’intention d’achat.

LinkAI, qui fait partie de la suite Link de Kantar dédiée aux prétests publicitaires, explique-t-on, s’aligne sur une stratégie d’ensemble destinée à évaluer, confronter et améliorer l’effet des créations publicitaires à chaque phase de leur élaboration. Cette série offre diverses approches – qu’il s’agisse de méthodes traditionnelles, d’environnements immersifs ou de solutions renforcées par l’intelligence artificielle – pour soutenir les marques à travers le processus créatif, depuis la conception jusqu’à la diffusion.

« LinkAI convertit l’intuition en certitude. C’est une avancée majeure pour les marques : elles ont maintenant la capacité de tester, d’optimiser et de prévoir l’effet d’une publicité avant même son lancement », déclare Siham Malek, directrice générale d’Integrate Consulting, rapporte Le Matin du Maroc.

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2ème journée de l’UNOC 2025 : l’océan frôle le précipice, tous les yeux sont rivés sur Nice

11. Juni 2025 um 10:44

Les grandes conférences suscitent fréquemment de grands espoirs, parfois une profusion de discours. Mais lorsque l’océan s’emballe et que la biodiversité marine suffoque, l’heure n’est plus à la rhétorique. L’UNOC 2025 a été inaugurée ce 9 juin à Nice, aspirant à transformer les paroles en actions – avec une certaine ambiguïté quant aux méthodes.

Quels sont les enjeux de cette Conférence ?

Cette troisième édition de l’UNOC, après avoir été organisée à New York (2017) et Lisbonne (2022), a lieu tous les cinq ans et s’intègre au programme de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques (2021–2030). Elle se tient à Nice du 9 au 14 juin 2025, coorganisée par la France et le Costa Rica. Elle cible la signature et l’application du Plan d’Action Océan de Nice.

L’ONU aspire à le transformer en une croisée des chemins entre la science, la diplomatie et l’investissement financier. 55 dirigeants, parmi lesquels des chefs de gouvernement et d’État, des milliers de chercheurs, d’activistes, de jeunes, d’autochtones, ainsi que des ONG et des entreprises du domaine maritime, sont assemblés.

L’urgence? Emmanuel Macron a qualifié l’océan d’« ébullition », soulignant que la surpêche, le plastique, l’acidification et les émissions de gaz à effet de serre exposent notre inaction à l’état brut.

Macron épouse la cause des océans et hausse le ton

Dès le début du sommet, Emmanuel Macron, le président français, a souhaité donner le ton. Il a affirmé dans son allocution : « Il faut ranimer le multilatéralisme sous la conduite du Secrétaire général de l’ONU ». « La seule façon d’y parvenir se traduit par la mobilisation de tous les acteurs : chefs d’État et de gouvernement, mais aussi scientifiques », souligne le quotidien Le Monde. “Ce ton martial” a d’ailleurs été soutenu par son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Il a à ce titre jugé « inadmissible que les plus riches détruisent l’océan alors que les plus pauvres en dépendent pour vivre », rapporte la chaîne de télévision France 3.

Mais si les appels sont fréquents, que révèle réellement l’agenda? Il se structure autour de six priorités essentielles :

  • Ratification du traité sur la haute mer (BBNJ), signé en 2023, qui vise à protéger 64 % de l’océan mondial hors juridiction nationale.
  • L’objectif de Kunming-Montréal prévoit la création d’aires marines protégées couvrant 30 % des océans d’ici à l’horizon 2030.
  • Combat contre la pêche illégale, non déclarée et sans réglementation.
  • Décarbonation du transport maritime, en plaidant pour l’électrification des ports.
  • Reprise des négociations sur le plastique en août 2025.
  • Engagement de financements considérables, tant publics que privés, afin d’appuyer les États côtiers en situation de vulnérabilité.

Dans l’ensemble, l’ambition est digne d’éloges. La France a annoncé la ratification officielle du traité BBNJ, et d’après la chaîne France 3, quinze autres pays devraient la suivre au cours de la conférence. D’ailleurs, un événement solennel y est dédié, représentant ainsi un véritable moment d’appréciation de la volonté politique mondiale.

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Espérance de vie : 76 ans pour les Marocains

09. Juni 2025 um 16:06

Selon une recherche publiée par la plateforme spécialisée Voronoi, le Maroc occupe le 119ème rang mondial en termes d’espérance de vie. Un chiffre qui illustre des avancées significatives en matière de santé publique. Tout en mettant en évidence d’importantes disparités entre les nations du Nord et celles du Sud.

Avec une espérance de vie moyenne de 76 ans, le Maroc intègre la catégorie des “nations à développement humain modéré“. Selon Voronoi, une plateforme d’analyse et de données statistiques, le Royaume chérifien se classe au 119ème rang mondial parmi plus de 190 pays analysés.

La recherche met en évidence que cette note est tributaire de plusieurs éléments : l’excellence des soins médicaux, le mode de vie sain, le cadre environnemental, la nutrition, le niveau d’éducation ainsi que l’égalité d’accès aux services fondamentaux. En définitive, c’est un indice de la qualité de vie, mais également de l’efficacité des politiques sanitaires et sociales.

Les pays africains en bas de l’échelle

Bien que le Maroc se positionne au-dessus de plusieurs pays africains, il est toujours loin d’atteindre les normes des pays les plus développés. Pour comparaison, l’espérance de vie à Monaco s’élève à 87 ans, suivie par San Marino et Hong Kong avec 86 ans. En revanche, des pays tels que le Tchad ou le Nigeria n’atteignent pas une espérance de vie de 55 ans, mettant en évidence un fossé mondial de plus de 30 années.

En Afrique, les enfants âgés de moins de cinq ans et les personnes âgées de plus de 60 ans sont ceux qui présentent le plus de vulnérabilité. L’insuffisance de soins appropriés, souvent restreinte à l’absence de traitements de base tels que les antibiotiques, demeure une des principales raisons de mortalité évitable.

Au niveau régional, l’Algérie est créditée d’une espérance de vie de 77 ans, devant donc le Maroc (76 ans), la Libye (73 ans), l’Égypte (72 ans) et la Mauritanie (63 ans).

Cependant, la différence demeure considérable avec les pays du Golfe, où les Émirats arabes unis et le Qatar ont une espérance de vie de 83 ans. Et ce, grâce à une meilleure disponibilité des soins médicaux, aux efforts de prévention et à des standards de vie plus élevés.

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Le Traité sur la haute mer sera mis en œuvre lors du Sommet sur l’Océan à Nice

09. Juni 2025 um 15:28

La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc-3) a débuté lundi 9 juin 2025 à Nice, située dans la région sud-est française. Une conférence-initiative qui est le fruit d’une collaboration entre la France et le Costa Rica. Environ 50 chefs d’État et de gouvernement feront le déplacement durant les cinq jours de la conférence (9-13 juin) pour cette première rencontre onusienne en France depuis la COP21 sur le climat à Paris, qui a eu lieu il y a dix ans. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, lors de l’inauguration de cette conférence, lundi 9 courant, que le nombre de 60 pays signataires du Traité sur la haute mer allait bientôt être franchi.

Selon France Info, le chef de l’État français a déclaré que le Traité sur la haute mer, destiné à protéger les eaux internationales, serait ratifié par un nombre suffisant de nations pour son entrée en application. « En plus des cinquante ratifications déjà déposées ici même récemment, quinze pays ont officiellement pris l’engagement de les rejoindre », a indiqué le président français, sans toutefois spécifier de date précise.

En effet, le traité, qui a été signé en 2023, sera effectif 120 jours après la 60ème ratification. Paris espérait l’obtenir avant le commencement du sommet. Son objectif est de combattre la pêche illégale et l’exploitation des grands fonds en haute mer, une zone qui couvre les deux tiers des océans.

A noter que cette Unoc-3 concerne l’océan, et non pas les océans. Autrement dit, il s’agit de la protection de l’océan à l’échelle mondiale. Les objectifs sont d’ordre international, avec pour priorité : avancer vers l’objectif de 60 pays signant le traité sur la haute mer, condition indispensable pour la mise en œuvre de ce texte qui a été négocié pendant une longue période.

Des annonces financières lors de l’Unoc-3 ?

Plusieurs aspects des négociations sont particulièrement importants pour les pays africains qui ont une façade maritime. Le Bénin, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud et bien d’autres font face à la problématique de l’érosion littorale et de l’élévation du niveau de la mer. On espère donc des annonces, comme celles d’ordre financier, afin de les accompagner dans leur adaptation.

Un autre défi majeur : la pêche excessive et la surpêche. Les réserves et les ressources deviennent de plus en plus difficiles à obtenir. Les discussions portent également sur la mise en place de zones marines protégées pour favoriser la reproduction des poissons et sur les efforts pour combattre la pêche illégale.

En conclusion, un autre sujet crucial concerne les côtes africaines : la pollution, en particulier celle due au plastique. Dans ce contexte, aucune décision n’est attendue. Toutefois, on espère voir progresser les pourparlers actuels concernant l’adoption d’un traité spécifique à cette problématique, dont la conclusion est prévue pour cet été.

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Indice d’opacité financière : la Tunisie tire son épingle du jeu

06. Juni 2025 um 06:02

Chaque année, des centaines de milliards de dollars s’échappent d’Afrique en raison de pratiques financières opaques, pour lesquelles le continent n’est que marginalement responsable. Ce constat émane du dernier Indice d’opacité financière mondiale, qui souligne que les principales zones d’ombre du système se trouvent dans les grandes puissances économiques.

Publié le 3 juin 2025 par l’ONG britannique Tax Justice Network, cet indice classe 141 pays en fonction de leur contribution à l’opacité financière internationale. Contrairement aux indicateurs traditionnels de corruption ou de mauvaise gouvernance, il évalue deux critères : la facilité avec laquelle on peut réaliser dans un pays des transactions dissimulées (évasion fiscale, blanchiment, etc.) et l’importance des services financiers offerts par le pays et utilisés à ces fins.

Des performances contrastées en Afrique

Le Botswana se distingue comme le “meilleur élève“ du continent, occupant la 1ère place en Afrique et la 11ème au niveau mondial. Ce résultat reflète sa capacité à limiter les abus financiers tout en maintenant un secteur financier dynamique et transparent.

Le Ghana, quant à lui, possède les lois et structures les plus efficaces d’Afrique pour lutter contre l’opacité financière. Cependant, en raison du volume important de ses services financiers internationaux (1,34 milliard de dollars), il n’arrive qu’en 10ème position parmi les pays africains les moins contributeurs à l’opacité mondiale.

S’agissant de la Tunisie, elle se classe à la 110ème place mondiale (sur un total de 141 pays analysés). Elle décline un score d’opacité de 52 sur 100. Au niveau africain, la Tunisie se positionne au 5ème rang. Ce qui représente un bon positionnement.

À l’opposé, l’Algérie enregistre la plus mauvaise performance du continent. Bien que son secteur financier soit moins développé que celui du Ghana (336,5 millions de dollars), ses lacunes en matière de transparence la placent au 33ᵉ rang mondial.

Un problème mondial, des responsabilités inégales

Globalement, les pays africains pèsent peu dans l’opacité financière internationale. Ce sont surtout les grandes économies mondiales qui alimentent le système, accentuant les pertes subies par le continent.

Les pays qui favorisent le plus les flux financiers non transparents sont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Luxembourg, Singapour et l’Allemagne. On note également la présence de la Suisse, de Hong Kong, de la France et de l’Irlande du Nord.

Au cours des assemblées annuelles de la BAD (Banque africaine de développement), Kevin Chika Urama, l’économiste principal de l’institution financière africaine, a souligné l’importance des pertes que l’Afrique subit en raison de telles pratiques : elles atteignent jusqu’à 513 milliards $ par an, disparus dans des systèmes financiers non transparents.

L’Union européenne a intensifié sa transparence en interne, cependant elle est moins rigoureuse pour ce qui est d’empêcher que des fonds illégaux provenant d’autres parties du monde ne soient déposés dans ses banques.

« Les règles sont respectées chez nous, mais esquivées à l’étranger. Les nations de l’UE combattent la fraude fiscale sur leur sol tout en négligeant celle qui provient de l’extérieur », regrette Moran Hariri, directrice adjointe de Tax Justice Network.

A noter que l’Indice d’opacité financière, mis à jour tous les deux ans, classe les pays et territoires selon leur contribution à l’opacité financière mondiale. il se base sur 20 indicateurs classés en quatre catégories principales, à savoir :

  • La documentation des biens et de leurs propriétaires;
  • La clarté des entreprises;
  • L’encadrement fiscal et financier;
  • La collaboration avec les standards internationaux.

Cet indice, en soulignant les zones d’ombre du système financier international, aspire à promouvoir les réformes et à défendre les pays en situation de vulnérabilité, particulièrement en Afrique, contre l’extraction démesurée de leurs ressources.

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