Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 14. Juni 2025Haupt-Feeds

Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ?

14. Juni 2025 um 10:51

Bien qu’Israël ait annoncé, vendredi 13 juin, avoir touché avec succès des sites nucléaires iraniens, il semble pourtant très compliqué pour Tsahal de les neutraliser : ces sites sont conçus pour être difficiles à atteindre en raison de leur emplacement souterrain et de leur construction avec des matériaux résistants ; ce qui les rend plus résistants aux attaques potentielles, notamment aux bombardements aériens.

C’est la question que tous les experts militaires se posent : l’aviation militaire israélienne est-elle capable de pénétrer des installations nucléaires souterraines solidement fortifiées comme celles de Natanz et de Fordo, où le régime iranien enrichit de l’uranium ?

Car, en dépit de frappes nocturnes d’une ampleur sans précédent menées à l’aube du vendredi 13 juin par 200 avions de chasse israéliens, dont des F-15, des F-16 et des avions furtifs F-35 qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur le sol iranien, notamment les installations souterraines de Natanz – le plus grand site d’enrichissement d’uranium du pays, situé à environ 250 km de Téhéran et qui possède des installations souterraines protégées par d’épaisses structures en béton -, les dégâts étaient pourtant « minimes » et « en surface », selon le porte-parole de l’organisation iranienne du nucléaire (OIEA).

Un constat confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui précise qu’« aucune augmentation des niveaux de radiation n’a été observée » et qui contredit le communiqué émanant de l’armée israélienne, selon lequel « les installations souterraines du site ont été touchées, y compris un hall d’enrichissement à plusieurs niveaux avec des centrifugeuses, des salles électriques et d’autres infrastructures de soutien ».

Alors, comment expliquer que les dégâts aient été « minimes » en dépit de l’ampleur des bombardements sur ce site nucléaire stratégique ?

Des sites profondément enterrés

Selon des experts militaires, la profondeur du complexe Natanz, enterré entre 80 et 100 mètres, le rend difficile à atteindre par des frappes aériennes utilisant des armes conventionnelles.

C’est que ce site nucléaire – à l’instar d’autres installations nucléaires iraniennes les plus stratégiques construites sous terre, voire sous des montagnes, certaines jusqu’à une profondeur de 80 mètres – est protégé par des batteries antiaériennes et construit à flanc de montagne, ce qui le rend particulièrement résistant aux armes conventionnelles.

Ainsi, des experts estiment que seul un armement spécifique, de type « bunker-buster », pourrait l’endommager. Or, l’armée israélienne, ne possédant pas de bombes anti-bunkers suffisamment pénétrantes pour percer cette barrière naturelle, pourrait avoir besoin du soutien des États-Unis pour disposer de cette capacité.

Et même. Selon David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), il n’existe pas actuellement de munitions capables d’atteindre de telles profondeurs. « Il semblerait que même les GBU-57 A/B ou Massive Ordnance Penetrator GBU-57A/B (MOP) ne seraient pas forcément en mesure d’aller au-delà de 60 mètres de profondeur ».

À propos, la GBU-57A/B est une bombe américaine pénétrante guidée de précision (guidage GPS) de très grande puissance avec une charge explosive d’environ 2 400 kg de Tritonal. Elle est conçue pour détruire des cibles fortement protégées, enterrées en profondeur, comme des bunkers souterrains ou des installations nucléaires renforcées. Or, seuls les bombardiers américains, à l’instar des B52, sont capables de véhiculer de telles munitions qui pèsent environ 13 600 kg.

Forteresse

Pour rappel, le site nucléaire Natanz est une véritable forteresse située à 220 km au sud-est de Téhéran, sur un plateau désertique de la province d’Ispahan. Le site compte deux bâtiments, l’un souterrain, l’autre en surface, et abrite près de 70 cascades de centrifugeuses, soit plus de 10 000 de ces machines, utilisées pour enrichir l’uranium nécessaire à la confection d’armes atomiques.

À noter également que ce complexe, l’un des sites les plus protégés du programme iranien, a été conçu par les ingénieurs iraniens comme un véritable bunker enterré selon des méthodes de protection avancées pour résister à des frappes aériennes, notamment à des bombes anti-bunkers. Il est aussi renforcé par une couche de roche naturelle, des coques de béton ultra-armé, parfois épaisses de plusieurs mètres, des portes blindées étanches et anti-souffle, ainsi qu’un compartimentage interne pour limiter les dégâts d’une explosion.

Rappelons enfin que depuis le début de ses activités, il a été ciblé plusieurs fois par Israël lors d’opérations de sabotage, notamment lors de la célèbre cyberattaque Stuxnet, menée conjointement par Israël et les États-Unis.

C’est dire que d’autres nouvelles frappes israéliennes feraient sans aucun doute des dégâts considérables. Mais cela n’arrêterait pas le programme nucléaire iranien.

L’article Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Frappes israéliennes sur des cibles nucléaires : le Moyen-Orient s’embrase

13. Juni 2025 um 12:07

Nouveau cycle de violences au Moyen-Orient. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a procédé à des frappes contre des sites militaires et nucléaires en Iran. Téhéran réplique ce matin en attaquant l’Etat hébreu avec une centaine de drones.

Le Moyen-Orient est au cœur d’une nouvelle zone de turbulences. En effet, à quelques jours d’un sixième cycle de négociations entre Washington et Téhéran visant à résoudre la crise nucléaire par la voie diplomatique, Israël a mené, dans la nuit de jeudi 12 à vendredi 13 juin, une attaque, la plus vaste et la plus meurtrière jamais lancée par l’Etat hébreu contre la République islamique d’Iran, ciblant son programme nucléaire, ses installations militaires, ainsi que plusieurs hauts commandants et des scientifiques de premier plan.

Lire aussi : Israël lance une attaque massive contre les infrastructures nucléaires iraniennes

D’énormes explosions ont été entendues dans la nuit du vendredi à vers 3h30 du matin (heure locale) à Téhéran, mais aussi dans les villes d’Ispahan, Arak, Kermanshah et Tabriz, qui abritent des complexes militaires et industriels.

Des assassinats ciblés

L’aviation israélienne aurait simultanément attaqué au moins six bases militaires autour de Téhéran et ciblé des domiciles dans deux complexes hautement sécurisés réservés aux commandants militaires, ainsi que plusieurs bâtiments résidentiels à travers la capitale.

Ainsi, des assassinats ciblés ont été confirmés par la télévision d’État iranienne qui a indiqué que plusieurs figures militaires et nucléaires de haut rang avaient été tuées, dont le général de division Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, Mohammad Mehdi Tehranchi, professeur de physique réputé, Fereydoon Abbasi, ancien directeur de l’organisation iranienne de l’énergie atomique, le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes et deuxième plus haut commandant après le Guide suprême, ainsi que le général Gholamali Rashid, commandant adjoint des forces armées. Après avoir été hospitalisé en urgence, Ali Shamkhani, qui dirigeait les négociations nucléaires pour le compte du Guide suprême, a également succombé à ses blessures à la suite d’une frappe sur son domicile.

Trump s’en lave les mains

Les Américains étaient-ils informés au préalable de cette attaque massive et inédite? Donald Trump a confirmé jeudi 12 juin à Fox News que son pays était au courant des frappes à l’avance. Mais il nie toute implication militaire des Etats-Unis dans cette opération. Il a ajouté « ne pas souhaiter qu’Israël attaque l’Iran », car cela pourrait « faire capoter » les pourparlers.

Lire également : Israël bombarde des sites nucléaires et militaires iraniens 

Toujours est-il qu’avant cette opération, les États-Unis ont retiré des diplomates d’Irak mercredi et autorisé le départ volontaire des familles du personnel militaire américain du Moyen-Orient par mesure de précaution.

Fanfaronnades

Pour sa part, et se basant sur des soi-disant indications collectées ces dernières semaines par les services de renseignement israéliens, selon lesquelles l’Iran « courait vers la bombe nucléaire » et « disposait désormais de suffisamment de matériel pour assembler quinze bombes nucléaires » en quelques jours, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l’attaque nocturne a été « très réussie ». Et d’ajouter : Israël avait frappé des commandants de haut rang iraniens, des installations nucléaires et des scientifiques de haut rang chargés de faire progresser les armes nucléaires. Il a également appelé la population (israélienne) à se préparer à passer une période prolongée dans des abris.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part prévenu que son pays s’attendait à une riposte iranienne « par une attaque de missiles et de drones contre l’État d’Israël et sa population civile … dans un avenir très proche ».

Le chef d’état-major israélien, le général Eyal Zamir, a averti dans une allocution télévisée que la riposte de l’Iran serait probablement différente des contre-attaques précédentes : « Je ne peux pas promettre un succès absolu, le régime iranien tentera de nous attaquer en réponse, le bilan attendu sera différent de ce à quoi nous sommes habitués », a-t-il prévenu.

Selon des officiels israéliens, la réplique attendue de Téhéran pourrait prendre la forme d’un tir de centaines de missiles balistiques.

Israël a fermé son espace aérien et interdit la plupart des rassemblements non essentiels. L’aéroport Ben Gourion, principal aéroport du pays, a été fermé jusqu’à nouvel ordre. Des sirènes ont retenti à Tel Aviv et Jérusalem, poussant la population à se réfugier dans les abris. Toutes les écoles et la plupart des lieux de travail sont fermés vendredi.

Washington impliqué?

Pour sa part, la République Islamique a plusieurs fois averti qu’elle riposterait à toute attaque, réaffirmant cette semaine qu’elle pourrait viser des bases américaines dans toute la région.

Cela étant, de nombreux observateurs s’interrogent sur le rôle joué par Washington, le principal allié d’Israël, dans cette opération de grande envergure. Et ce, bien que les États-Unis aient officiellement exprimé leur opposition à la décision d’Israël d’une action militaire offensive contre l’Iran pour ne pas dynamiter les prochaines négociations entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire iranien. Mais une question est sur toutes les lèvres : est-il possible que les avions israéliens aient parcouru entre 3 000 et 4 000 km sans ravitaillement aérien que seuls les Américains sont en mesure d’assurer? Elémentaire, mon cher Watson!

L’article Frappes israéliennes sur des cibles nucléaires : le Moyen-Orient s’embrase est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Mahmoud Abbas, nouveau porte-parole d’Emmanuel Macron?

11. Juni 2025 um 11:05

Reprenant à la lettre les « conditions » posées par Emmanuel Macron en vue d’une éventuelle reconnaissance de l’Etat palestinien, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se dit favorable à ce que le Hamas « dépose les armes » et « ne dirige plus Gaza », dans le projet de constitution d’un futur État palestinien.

A 87 ans, Mahmoud Abbas, se verrait bien jouer un rôle de premier plan  dans la perspective de la fameuse solution à deux Etats.

Militant historique de la cause palestinienne, l’un des pères fondateurs de l’OLP de Yasser Arafat dont il était le Premier ministre, homme clé des discussions avec les Israéliens qui  menèrent à l’historique poignée de mains entre le dirigeant palestinien et Yitzhak Rabin célébrant les accords d’Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche, le président de l’autorité palestinienne au pouvoir depuis bientôt 20 ans, est de plus en plus contesté. Car, décrit comme « défenseur de longue date d’une résistance pacifique contre Israël », et «interlocuteur valable pour les occidentaux et pour Israël ». Mais dans les territoires palestiniens, il était accusé de proximité avec l’État d’Israël qui poursuit une colonisation en Cisjordanie; certains Palestiniens- dont le Hamas qui s’empara du pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza,  le Fatah de Mahmoud Abbas n’imposant plus son autorité qu’en Cisjordanie- l’accusent de « faire le jeu des États-Unis ».

Le Hamas sur  la touche?

Se croit-il aujourd’hui l’homme de la situation dans la perspective d’une solution à deux Etats qui sera au menu de la conférence de l’ONU qui aura lieu du 17 au 21 juin à New York et qui sera coprésidée par Emmanuel Macron et Mohammed ben Salman?

Toujours est-il que dans une lettre adressée lundi 9 juin au président français et au prince héritier saoudien, Mahmoud Abbas affirme que le futur Etat palestinien « n’a aucune intention d’être un État militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties ». Et ce ,« dès lors qu’il bénéficie d’une protection internationale », a-t-il précisé.

Dans cette lettre, il se dit également « prêt à inviter des forces arabes et internationales à se déployer dans le cadre d’une mission de stabilisation/protection avec un mandat du Conseil de sécurité ».

« Nous sommes prêts à prendre toute notre part pour promouvoir un chemin crédible et irréversible vers la fin de l’occupation, et aller vers la concrétisation d’un État indépendant et souverain de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États, dans le cadre d’un calendrier clair et avec des garanties internationales fortes », a-t-il écrit.

Et qu’en est-il du mouvement Hamas dans ce processus? Le président de l’Autorité palestinienne s’est dit clairement favorable à ce que le mouvement islamiste palestinien « dépose ses armes » et « ne dirige plus Gaza » dans le cadre d’un futur État palestinien.

D’ailleurs, a-t-il déploré, « ce qu’a fait le Hamas le 7 octobre en tuant et en prenant des civils en otage, est inacceptable et condamnable ». Tout en l’appelant par ailleurs à « libérer immédiatement tous les otages et personnes retenues ».

Sur les pas de Macron

Faut-il rappeler à ce propos que les « engagements écrits »présentés par Abbas dans sa lettre correspondent parfaitement aux vœux d’Emmanuel Macron. En effet, celui-ci s’est dit « déterminé » à reconnaître un État palestinien lors de la prochaine conférence de New York mais à deux conditions : la « démilitarisation » du Hamas et sa « non-participation » à la gouvernance du futur Etat palestinien.

D’ailleurs, l’Élysée n’a pas manqué de saluer dans un communiqué des « engagements concrets et inédits, témoignant d’une volonté réelle d’avancer vers la mise en œuvre de la solution à deux États ».

Rappelons enfin que dans sa lettre, Abou Mazen s’engage également à nouveau à continuer de réformer l’Autorité palestinienne et confirme vouloir organiser des « élections présidentielle et législatives d’ici un an », sous « supervision » internationale.

Il était temps, car depuis son arrivée à la tête de l’Autorité palestinienne, il y a presque 20 ans, Mahmoud Abbas qui a une approche très personnelle du pouvoir, aura écarté quasiment tous ses concurrents et reporté toutes les échéances électorales. Alors, par quel miracle a-t-il découvert soudainement les vertus de l’alternance au pouvoir ?

Autour d’Emmanuel Macron, certains estiment qu’une reconnaissance par la France « n’a valeur que si ça emporte d’autres pays » dans son sillage. Tandis que d’autres pensent qu’elle peut le faire seule car, en raison de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, cela aura un retentissement « énorme », expliquait récemment un proche du président.

Les dirigeants britannique et canadien avaient aussi partagé la « détermination » du président français « à reconnaître un État palestinien » dans une déclaration commune en mai.

Les engagements solennels de Mahmoud Abbas peuvent donc permettre à Paris d’avancer, et de faire valoir à Israël ses bonnes intentions. Emmanuel Macron continue de hausser le ton à l’égard du gouvernement de Benjamin Netanyahou, réaffirmant lundi soir que le blocus humanitaire de Gaza était un « scandale » et une « honte ». Mais parallèlement, il a dépêché une émissaire la semaine dernière en Israël pour assurer aux autorités que cette initiative ne visait pas à les isoler, mais à rechercher une solution qui garantisse la sécurité de tous dans la région.

L’article Mahmoud Abbas, nouveau porte-parole d’Emmanuel Macron? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Donald Trump impliqué dans le scandale sexuel Epstein ?

07. Juni 2025 um 10:46

Au cours d’un échange à distance musclé entre Donald Trump et Elon Musk, ce dernier a accusé le président américain d’être cité dans l’affaire Jeffrey Epstein, ce financier américain au cœur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels. 

 

Se pourra-t-il que Donald Trump soit visé par une troisième procédure d’impeachment ? Cela est envisageable depuis que le milliardaire américain d’origine sud-africaine Elon Musk, désormais devenu le pire cauchemar de l’actuel locataire de la Maison Blanche depuis son départ volontaire ou forcé du département pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) a dégoupillé une véritable bombe médiatique en menaçant de faire «éclater la vérité» sur la présumée implication du magnat de l’immobilier dans le scandale sexuel lié à Jeffrey Epstein – le sulfureux milliardaire américain accusé d’avoir organisé pendant près de 20 ans un vaste réseau d’exploitation de mineures pour les livrer en offrande à des personnalités fortunées…

« C’est le moment de lâcher la bombe : Donald Trump figure dans les dossiers Epstein. C’est la véritable raison pour laquelle ils n’ont pas été rendus publics. Retenez ce post pour le futur, la vérité éclatera », a révélé Elon Musk dans un post publié jeudi 5 juin sur son réseau social X (ex-Twitter). Ainsi, l’homme le plus riche du monde insinue que Donald Trump figurait dans des dossiers gouvernementaux secrets sur d’anciens associés riches et puissants d’Epstein.

Vidéo choc

Preuve à l’appui, Musk exhibe une vidéo de 1992 ressortie des archives de la chaîne NBC, laquelle montre les images d’une soirée organisée par Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, à laquelle participent plusieurs jolies femmes blondes, toutes pom-pom girls de grandes équipes de football américain.

A un moment, le maître des lieux se penche vers un de ses invités, Jeffrey Epstein, et lui glisse des mots à l’oreille en pointant du doigt les jeunes femmes sur la piste de danse. Selon NBC, il lui dit « she is hot » (elle est sexy), avant d’ajouter une seconde blague inaudible. Ses commentaires provoquent l’hilarité du financier.

Les liaisons dangereuses

D’ailleurs, le futur président américain, qui était le voisin d’Epstein en Floride et à New York, ne s’en cache pas. Lors d’un un entretien en 2002, il a déclaré : « Je connais Jeff depuis 15 ans. Un type génial… C’est un plaisir de passer du temps avec lui. On dit même qu’il aime autant les jolies femmes que moi », déclarait-il. Avant d’ajouter : il les préfère « plutôt jeunes ».

Toutefois, il s’est rétracté après l’arrestation le 6 juillet de « ce type génial » en affirmant avoir coupé tout contact avec lui depuis plusieurs années. « Je n’étais pas un fan de Jeffrey Epstein. Ce n’est pas quelqu’un que je respectais », a-t-il encore affirmé vendredi sur son réseau Trush.

Pour rappel, le milliardaire américain achète en 1998 Little Saint James, une île privée située dans les Îles Vierges britanniques. Cette île, surnommée « l’île de tous les péchés » sera au cœur du réseau d’exploitation sexuelle de mineures de Jeffrey Epstein., qui sera révélé vingt ans plus tard.

Entre 2002 et 2005, il fait venir des mineures dans ses résidences de Manhattan et de Palm Beach, en Floride, « pour se livrer à des actes sexuels avec lui, après quoi il leur donnait des centaines de dollars en liquide ».

Accusé d’être à la tête d’un vaste réseau de trafic de jeunes filles, le financier de 66 ans est arrêté le 6 juillet 2019 par la FBI à sa descente d’avion, inculpé deux jours plus tard pour exploitation sexuelle de mineures et association de malfaiteurs, passibles au total de 45 années d’emprisonnement et condamné à une peine aménagée de prison de 13 mois. Le 10 août 2019, vers 6h30 du matin, Jeffrey Epstein est retrouvé par des agents pénitentiaires pendu dans sa cellule.

A noter également que l’affaire Epstein a éclaboussé de nombreuses personnalités publiques, impliquant jusqu’à la famille royale britannique… Mais également Michael Jackson ou encore l’ex-président Bill Clinton – qui a été soupçonné d’avoir voyagé plusieurs fois à bord du jet d’Epstein, surnommé le « Lolita express », car des jeunes femmes montaient régulièrement à bord.

Pourtant, faut-il souligner, aucune source officielle n’a jamais confirmé que le président apparaissait dans l’un ou l’autre des documents liés à l’affaire ; d’autre part, Elon Musk n’a ni précisé de quels document il parlait ni fourni aucune preuve de ce qu’il avançait.

Pour sa part, avant sa réélection en janvier 2025, Donald Trump avait affirmé qu’il n’aurait « aucun problème » à rendre publics les dossiers relatifs à Epstein. Une promesse que son administration n’aura pas tenue ; d’où les rumeurs les plus folles.

L’article Donald Trump impliqué dans le scandale sexuel Epstein ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌