Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 31. Mai 2025Haupt-Feeds

BNA : un dividende de 1 Tnd par action sera versé le 17 juin 2025

31. Mai 2025 um 12:25

La Banque Nationale Agricole (BNA) a tenu récemment son assemblée générale ordinaire, au cours de laquelle il a été décidé d’affecter le bénéfice distribuable de l’exercice 2024, dont le résultat net s’élève à 254,6 Mtnd.

L’Assemblée a approuvé la distribution d’un dividende de 1,000 Tnd par action, avec une date de mise en paiement fixée au 17 juin 2025.

Par ailleurs, deux groupements de commissaires aux comptes ont été désignés pour certifier les états financiers individuels et consolidés de la BNA pour les exercices 2025, 2026 et 2027. Il s’agit :

  • Du groupement composé du Cabinet CFA et du Cabinet Wajdi Guerfala, représenté par Fethi Saidi,

  • Et du groupement formé par le Cabinet ACB et le Cabinet Walid Tlili, représenté par Zied Khedimallah.

Leur mandat prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les états financiers de l’exercice 2027.

L’article BNA : un dividende de 1 Tnd par action sera versé le 17 juin 2025 est apparu en premier sur Managers.

Crise climatique : 7,8 millions de déplacements enregistrés en Afrique en 2024

31. Mai 2025 um 11:49

En Afrique comme ailleurs, les catastrophes climatiques, inondations, sécheresses, tempêtes, forcent de plus en plus de personnes à fuir leur foyer. En 2024, le continent a enregistré 7,8 millions de déplacements dus à des événements météorologiques extrêmes, selon un rapport de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), soit 1,8 million de plus qu’en 2023.

Ces chiffres comptabilisent les déplacements, et non les individus, plusieurs ayant été contraints de fuir à plusieurs reprises. L’Afrique de l’Est arrive en tête avec 2,8 millions de déplacements, suivie de l’Afrique centrale (2,4 millions), région particulièrement vulnérable où sécheresses, inondations et désertification s’ajoutent aux conflits et aux crises sécuritaires.

Entre 2013 et 2024, les inondations ont été responsables de 30 millions de déplacements en Afrique, représentant plus de 70 % du total. Les sécheresses en ont causé 5 millions (12 %) et les tempêtes 5,1 millions. D’autres phénomènes comme l’élévation du niveau de la mer ou les vagues de chaleur sont encore difficiles à quantifier.

La majorité des personnes déplacées restent à l’intérieur de leur pays, bien que les mouvements transfrontaliers augmentent. Les populations les plus vulnérables, femmes, enfants, personnes âgées ou handicapées, sont les plus exposées. Le changement climatique, combiné à la pauvreté, l’instabilité ou l’insécurité alimentaire, accentue les fragilités existantes.

La FICR prévient que le nombre de déplacés climatiques en Afrique continuera d’augmenter, sous l’effet de la multiplication des événements extrêmes et de la croissance rapide dans les zones côtières exposées à la montée des eaux.

L’article Crise climatique : 7,8 millions de déplacements enregistrés en Afrique en 2024 est apparu en premier sur Managers.

Sbikha : Plus de 60 % des travaux achevés sur la centrale solaire

31. Mai 2025 um 09:57

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a annoncé que la centrale solaire de Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025.Il a précisé que le taux d’avancement des travaux dépasse actuellement les 60 %.

Doté d’une capacité de 100 mégawatts, ce projet mobilise un investissement d’environ 250 millions de dinars. Il s’inscrit dans le cadre des projets pilotes visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, à réduire la dépendance aux énergies fossiles, à encourager le développement durable, à stimuler l’investissement local et à créer des emplois dans les domaines de l’ingénierie, de la construction et de la maintenance.

Intégré à la stratégie nationale de transition énergétique, le projet devrait permettre la création de plus de 400 emplois et générer, après sa mise en service prévue pour 2025, une économie annuelle estimée à près de 50 millions de dinars sur les coûts de production d’électricité et de gaz naturel.

Sahbi Amara, directeur général de la société KSB chargée de la mise en œuvre du projet, a indiqué que la centrale s’étendra sur 200 hectares et comptera 221 000 panneaux solaires, dont 10 % sont déjà installés. Bien que la société d’exécution soit chinoise, 95 % de la main-d’œuvre mobilisée est tunisienne, avec 60 % issue des régions de Metbassta, Sbikha et Alem. La centrale devrait fournir de l’électricité à environ 43 000 foyers.

Le projet a été concédé à la société émiratie Amea Power, spécialisée dans les énergies renouvelables et présente dans 20 pays. Celle-ci avait remporté l’appel d’offres international lancé en 2019 par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Les travaux ont débuté en mai 2024.

Cette centrale constitue le premier volet d’un programme de production solaire visant une capacité totale de 500 mégawatts dans le cadre du système de concessions, répartis sur cinq gouvernorats : Tataouine (200 MW), Tozeur (50 MW), Sidi Bouzid (50 MW), Kairouan (100 MW) et Gafsa (100 MW).

L’article Sbikha : Plus de 60 % des travaux achevés sur la centrale solaire est apparu en premier sur Managers.

La BCT maintient son taux directeur à 7,5 % malgré le ralentissement économique

31. Mai 2025 um 08:38

Le Conseil d’administration de la Banque Centrale de Tunisie s’est réuni le 30 mai 2025 afin d’examiner la conjoncture économique et financière récente aux niveaux international et national, ainsi que l’évolution de l’inflation. Malgré un léger repli enregistré en avril 2025, cette dernière demeure supérieure à sa moyenne de long terme.

Sur le plan international, les prix mondiaux des principales denrées alimentaires, matières premières et sources d’énergie ont connu un recul quasi généralisé, contribuant à soutenir le processus désinflationniste en cours. Par ailleurs, l’économie mondiale a affiché une certaine résilience au premier trimestre 2025, en dépit d’un contexte marqué par une forte incertitude liée aux révisions tarifaires et aux tensions commerciales entre grandes puissances.

Au niveau national, après plusieurs trimestres d’amélioration, la croissance a ralenti au premier trimestre 2025, atteignant 1,6% en glissement annuel, contre 2,4% au trimestre précédent. Toutefois, la production industrielle a renoué avec une dynamique positive, portée notamment par la reprise du secteur du bâtiment et la bonne performance des industries agroalimentaires.

Concernant le secteur extérieur, le déficit commercial (FOB-CAF) s’est creusé pour s’établir à 7.294 Mtnd à fin avril 2025, contre 4.735 Mtnd un an plus tôt, en raison de l’augmentation des importations et du recul des exportations. Cette dégradation a pesé sur la balance des paiements, entraînant un élargissement du déficit courant à 3.260 Mtnd (1,8% du PIB), contre 1.074 Mtnd (0,6% du PIB) à la même période de l’année précédente, et ce malgré de bons résultats en matière de recettes touristiques et de transferts des travailleurs à l’étranger.

Les réserves en devises ont atteint 22,7 milliards Tnd (équivalant à 98 jours d’importation) au 29 mai 2025, contre 27,3 milliards (121 jours) à la fin de l’année 2024. Quant au taux de change du dinar, il a affiché une relative stabilité face aux principales devises, continuant à appuyer la tendance désinflationniste observée.

En avril 2025, l’inflation a repris sa trajectoire baissière, s’établissant à 5,6% contre 5,9% en mars, un repli notamment attribuable à la hausse temporaire de la demande durant le mois de Ramadan. Ce recul est principalement lié au ralentissement de l’inflation sous-jacente, mesurée hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés, qui est passée de 5,2% en mars à 4,8% en avril. L’atténuation des pressions externes sur les prix et les effets différés des mesures de politique monétaire ont ainsi favorisé la poursuite du repli graduel de l’inflation.

Tout en saluant cette évolution, le Conseil estime qu’il est nécessaire de consolider cette dynamique afin de ramener l’inflation vers sa moyenne de long terme. Il a, en conséquence, décidé de maintenir le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie inchangé à 7,5%.

L’article La BCT maintient son taux directeur à 7,5 % malgré le ralentissement économique est apparu en premier sur Managers.

Gestern — 30. Mai 2025Haupt-Feeds

La 12e édition de Myinvestia a rassemblé plus de 24 000 participants

30. Mai 2025 um 15:52

La Bourse de Tunis annonce la clôture de la 12e édition du challenge en ligne Myinvestia, ce vendredi 30 mai 2025, et adresse ses remerciements à l’ensemble des participants. La cérémonie de remise des prix, récompensant les quatre portefeuilles ayant enregistré les meilleurs rendements, sera organisée prochainement.

Lancée le 1ᵉʳ octobre 2024, cette édition a rassemblé 24 731 inscrits.

Pour rappel, Myinvestia vise à démocratiser les mécanismes du marché boursier et à initier les participants à la gestion de portefeuilles dans des conditions proches du réel.

La date de lancement de la 13e édition sera annoncée ultérieurement.

L’article La 12e édition de Myinvestia a rassemblé plus de 24 000 participants est apparu en premier sur Managers.

COREangels déploie un fonds de 10 millions de dollars pour soutenir les startups du Moyen-Orient et d’Afrique

30. Mai 2025 um 15:26

COREangels, réseau international d’investisseurs providentiels, a lancé un fonds d’investissement de 10 millions de dollars destiné aux startups en phase de démarrage au Moyen-Orient et en Afrique.

Créée par Maha Mandour et opérant sous la bannière de PTS Investments Holdings, l’initiative COREangels MEA vise à accompagner les jeunes entreprises technologiques alignées sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Elle repose sur un modèle hybride combinant un réseau mondial d’investisseurs, une expertise locale et un studio d’innovation offrant des services opérationnels pour soutenir leur développement et leur expansion.

Le fonds a récemment tenu son cinquième comité d’investissement au Caire, au cours duquel cinq startups fintech ont été sélectionnées parmi plus de 1 000 candidatures pour bénéficier chacune d’un financement pouvant atteindre 150 000 dollars. Les lauréats sont : eMaisha Pay (Ouganda), RentBeta (Afrique de l’Est), Aqua Offers (Égypte), Monak (région MENA) et Reeple (Nigéria).

L’article COREangels déploie un fonds de 10 millions de dollars pour soutenir les startups du Moyen-Orient et d’Afrique est apparu en premier sur Managers.

Exportations vers le Brésil : la Tunisie franchit les 137 Mtnd

30. Mai 2025 um 14:00

Les exportations tunisiennes vers le Brésil ont atteint 137 Mtnd (environ 71 millions de dollars) en 2024, portées par les mesures incitatives mises en place par le gouvernement brésilien, notamment l’exonération des droits de douane sur certains produits alimentaires, dont l’huile d’olive extra vierge. C’est ce qu’a indiqué Mourad Ben Hassine, directeur général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), lors du Forum économique tuniso-brésilien organisé jeudi à Tunis par l’UTICA.

Il a souligné que la Tunisie figure désormais au cinquième rang des fournisseurs d’huile d’olive du Brésil, avec une progression de 119 % des exportations de ce produit au cours des deux dernières années, selon un communiqué publié vendredi par le CEPEX.

Les exportations tunisiennes vers le Brésil restent diversifiées, englobant notamment les dattes, le phosphate et ses dérivés, les produits chimiques, les équipements électriques ou encore le prêt-à-porter.

Le Brésil constitue par ailleurs la principale destination des exportations tunisiennes vers les pays du Marché commun du Sud (MERCOSUR), qui comprend l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. En 2024, les échanges commerciaux avec ce marché ont dépassé 1,5 milliard Tnd.

Mourad Ben Hassine a souligné l’importance de relancer les négociations autour d’un accord de libre-échange entre la Tunisie et le MERCOSUR, estimant qu’un tel accord permettrait de dynamiser les investissements bilatéraux.

Il a rappelé que la Tunisie est un pays résolument tourné vers l’export, avec un taux d’exportation représentant 46 % de son PIB et un accès à plus de 80 marchés étrangers, totalisant plus de 1,5 milliard de consommateurs.

En marge du Forum, des rencontres professionnelles bilatérales ont été organisées entre opérateurs tunisiens et brésiliens afin d’explorer de nouvelles pistes de coopération, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des énergies renouvelables, des services numériques ou encore de l’industrie pharmaceutique.

L’article Exportations vers le Brésil : la Tunisie franchit les 137 Mtnd est apparu en premier sur Managers.

Capital humain et chômage des diplômés en Tunisie : des constats préoccupants au cœur des Petits Déjeuners de l’économie

30. Mai 2025 um 12:40

Dans le cadre des Petits Déjeuners de l’économie, le projet Savoirs éco, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le Programme d’Appui aux Médias en Tunisie (PAMT 2), a organisé un échange autour de la publication « L’économie tunisienne 2025 : quels chemins pour une nouvelle prospérité ? », récemment publiée par le GI4T. L’événement a réuni des chercheurs et des journalistes économiques pour débattre de perspectives de développement fondées sur des données économiques récentes.

Parmi les intervenants, Islem Gafsi, enseignante-chercheuse en sciences économiques et en méthodes quantitatives, a présenté une analyse approfondie sur la substitution du capital humain et les dynamiques de chômage en Tunisie. Elle a notamment insisté sur l’importance du capital humain comme atout majeur pour le pays, tout en soulignant les défis importants auxquels font face les diplômés du supérieur.

Selon les données traitées à partir de l’Enquête emploi 2023, le taux de chômage global s’élève à 16 % en Tunisie. Ce taux varie toutefois fortement selon le genre (13 % pour les hommes et 20 % pour les femmes), le niveau de diplôme et la région. Chez les diplômés de l’enseignement supérieur, le chômage atteint 25 %, et une femme diplômée sur trois est en situation de chômage. Chez les jeunes de 15 à 30 ans, le taux atteint même 35 %, avec des disparités régionales notables : 12 % dans le Grand Tunis contre 38 % dans le Sud-Est.

L’intervention a également mis en lumière le phénomène des « NEET » (un terme anglophone pour désigner les jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en études), qui représenteraient environ 740 000 personnes en Tunisie, dont plus de la moitié sont des femmes. Ce phénomène constitue un indicateur particulièrement préoccupant, avec un taux estimé à 34 % dans la population jeune.

Au-delà des chiffres, Islem Gafsi a évoqué l’importance de prendre en compte les profils individuels plutôt que de se limiter aux moyennes nationales. Elle a également insisté sur le rôle du stage dans l’employabilité, notant qu’un stage augmente significativement les chances d’être recruté. Par ailleurs, certaines formations telles que les écoles d’ingénieurs ou les masters professionnels présentent de meilleurs taux d’insertion que d’autres, notamment les licences.

Enfin, l’experte a abordé les défis liés à la migration des diplômés, en particulier des jeunes médecins. Elle a cité une donnée récente selon laquelle 1 600 médecins sur 1 900 issus de la dernière promotion ont passé un concours d’équivalence en France, dans une logique de départ. Ce phénomène, selon elle, interroge sur le coût de la formation et sur les pertes que cela représente pour l’État tunisien.

 

L’article Capital humain et chômage des diplômés en Tunisie : des constats préoccupants au cœur des Petits Déjeuners de l’économie est apparu en premier sur Managers.

Plus de 500 Mtnd investis dans l’approvisionnement en eau potable à Bizerte

30. Mai 2025 um 10:14

Les financements publics alloués aux projets achevés ou en cours dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable dans les différentes régions du gouvernorat de Bizerte dépassent 500 millions de dinars. C’est ce qu’a indiqué le secrétaire d’État chargé des Ressources hydrauliques, Hamadi Habib, à l’occasion d’une visite de travail effectuée jeudi dans la région.

Lors de la réunion du Conseil régional de l’eau, tenue au siège du gouvernorat en présence du gouverneur Salem Ben Yaâcoub, Hamadi Habib a souligné que ces investissements visent en priorité le renforcement du système d’alimentation en eau potable, notamment dans les zones rurales, permettant ainsi de desservir plus de 25 000 habitants.

Par ailleurs, l’État a mobilisé 11 millions de mètres cubes d’eau pour renforcer le système d’irrigation, provenant des barrages de Sidi Salem, El Barrak, Joumine et Ghazala. Des efforts sont également déployés pour remédier aux dysfonctionnements qui entravent l’approvisionnement en eau.

En marge de cette visite, le secrétaire d’État et le gouverneur de Bizerte ont pris connaissance de l’état d’avancement de la campagne céréalière ainsi que des derniers préparatifs pour garantir le bon déroulement de la récolte.

L’article Plus de 500 Mtnd investis dans l’approvisionnement en eau potable à Bizerte est apparu en premier sur Managers.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’espèce reste le moyen de paiement préféré des Tunisiens, selon l’IACE

29. Mai 2025 um 16:14

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation encadrant l’usage des chèques, l’argent liquide demeure le mode de paiement privilégié en Tunisie. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée le 27 mai par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), selon laquelle 47% des personnes interrogées continuent de recourir à l’espèce.

Les virements bancaires et les lettres de change se positionnent en deuxième place avec 16% chacun, d’après cette enquête consacrée à l’évaluation de la réforme auprès des consommateurs.

Réalisée un mois après la mise en application de la réforme (entrée en vigueur le 2 février 2025), l’enquête a été menée auprès de 1 100 utilisateurs réguliers de chèques, majoritairement âgés de 30 à 50 ans, dont 61% perçoivent un revenu mensuel compris entre 1 000 et 3 000 dinars. Elle révèle un faible recours au nouveau chèque, utilisé par seulement 7% des répondants.

Pour l’IACE, ces résultats illustrent la nécessité d’un accompagnement pédagogique, de procédures simplifiées et de mesures incitatives afin de favoriser l’adoption du nouveau dispositif. L’institut souligne également qu’un temps d’adaptation est inévitable avant une appropriation effective de la réforme par les usagers.

Autre constat marquant: la domiciliation des paiements reste quasi inexistante, avec un taux d’adoption de seulement 0,4%, traduisant un manque de culture en matière d’automatisation, malgré les bénéfices qu’elle présente en termes de régularité et de traçabilité.

Avant la réforme, les paiements scripturaux étaient dominés par les virements, suivis des chèques, du prélèvement automatique et enfin des lettres de change. Ce classement s’est inversé: aujourd’hui, lettres de change et virements occupent la première position (16%), devant la carte bancaire (14%), le nouveau chèque (7%) et la domiciliation (0,4%). L’IACE y voit un changement notable dans les habitudes de paiement scriptural induit par la nouvelle réglementation.

Par ailleurs, une part importante des consommateurs déclare avoir rencontré des difficultés lors de certains paiements depuis l’introduction de la réforme. Près de 47% des répondants affirment avoir été confrontés «parfois» à des problèmes de paiement, tandis que seuls 27% disent ne jamais en avoir rencontrés.

Selon l’institut, ces données indiquent que, bien que récente, la réforme exerce déjà un effet concret sur les comportements de paiement et la fluidité des transactions.

L’article L’espèce reste le moyen de paiement préféré des Tunisiens, selon l’IACE est apparu en premier sur Managers.

Sidi Ould Tah prend la tête de la Banque africaine de développement

29. Mai 2025 um 15:45

Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD) à l’issue des élections organisées ce jeudi à Abidjan.

Il succédera à Akinwumi Adesina à compter du 1er septembre prochain. Sidi Ould Tah a obtenu 76,18% du total des voix et 72,37% des votes régionaux, dans le cadre des assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine, tenues du 26 au 30 mai.

Parmi les autres candidats figuraient le Sénégalais Amadou Hott, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala.

Ces assemblées, qui se tiennent à Abidjan, réunissent les 81 gouverneurs de la BAD, dont la Tunisie est représentée par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, gouverneur de la République tunisienne auprès du groupe de la BAD.

 

 

 

 

L’article Sidi Ould Tah prend la tête de la Banque africaine de développement est apparu en premier sur Managers.

Huile d’olive: la Tunisie décroche la première place mondiale à Miami

29. Mai 2025 um 14:44

La Tunisie s’est hissée à la première place mondiale lors de la United States International Olive Oil Competition (USIOOC), organisée à Miami du 27 au 30 mai 2025. Les producteurs tunisiens y ont remporté 55 médailles d’or et 3 d’argent dans la catégorie qualité, ainsi que 17 médailles d’or dans la catégorie santé, devançant des pays phares comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Turquie.

Ce concours, orchestré par le groupe suédois GIOOC sous la direction de l’ingénieur tunisien Raouf Chouket, a réuni 140 entreprises issues de 14 pays, évaluées par un jury composé de 12 experts internationaux.

À fin avril 2025, les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont progressé de 57,2%, portées par une montée en gamme et une diversification des débouchés, notamment en Amérique du Nord, en Europe et dans les pays du Golfe.

L’article Huile d’olive: la Tunisie décroche la première place mondiale à Miami est apparu en premier sur Managers.

La startup nigériane Tespire obtient un financement pour relever les défis du secteur de la santé

29. Mai 2025 um 14:14

La startup nigériane Tespire a obtenu un financement de la part d’Alternative Bank afin de développer son projet de recherche Asibiti, qui ambitionne de répondre à l’un des défis majeurs du système de santé nigérian.

Créée en 2022 dans le nord du Nigeria par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu, Tespire a initialement conçu des infrastructures numériques pour accompagner les établissements scolaires à travers des outils tels que des tablettes et une connexion Internet, dans le but de simplifier leur gestion administrative.

Après une levée de fonds en pré-amorçage, dont le montant n’a pas été révélé, la startup s’est diversifiée dans le secteur de la santé. Elle a également conclu, l’année dernière, un protocole d’accord mondial avec Alternative Bank.

Ce nouveau financement permettra de soutenir le projet Asibiti, centré sur la recherche en santé. À la suite de premières expérimentations menées dans des hôpitaux publics de l’État du Niger, qui ont mis en évidence un véritable besoin de modernisation, Tespire a mis au point la boîte Asibiti: un dispositif connecté intégré à ses systèmes de gestion.

Le financement servira à assurer les opérations quotidiennes du projet. Par ailleurs, Tespire prévoit d’étendre Asibiti aux établissements de santé privés et de lancer une fonctionnalité destinée à faciliter cette expansion.

L’article La startup nigériane Tespire obtient un financement pour relever les défis du secteur de la santé est apparu en premier sur Managers.

STB: voici les changements au sein du conseil d’administration après l’AGO

29. Mai 2025 um 09:47

À l’issue de la réunion de son assemblée générale ordinaire, la Société tunisienne de banque (STB) a décidé, sur proposition de son conseil d’administration, d’affecter le résultat de l’exercice 2024, qui s’élève à 82,5 Mtnd.

Par ailleurs, l’Assemblée a approuvé plusieurs décisions relatives à la composition du conseil d’administration. Le mandat de Moufida Aloui a été renouvelé pour la période 2025-2027. Souhir Taktak a été nommée en remplacement de Naceur Kadri pour un mandat courant de 2024 à 2026. Najla Ben Abdallah a également été nommée pour un mandat allant de 2025 à 2027.

L’article STB: voici les changements au sein du conseil d’administration après l’AGO est apparu en premier sur Managers.

Face aux incendies, l’État mise sur l’anticipation avec des centres avancés et un plan opérationnel

29. Mai 2025 um 08:40

Le ministre de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncé l’établissement de centres saisonniers avancés dans les zones les plus exposées aux incendies, en complément d’un plan d’intervention mis en place par la Direction générale des forêts, malgré le besoin persistant de renforcer ses capacités de protection contre les feux de forêt.

Aux côtés du ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, il a présidé les travaux du Comité national chargé de la préparation à la protection des ressources forestières et des cultures agricoles durant l’été 2025. À cette occasion, il a souligné les efforts déployés pour entretenir et moderniser les infrastructures forestières.

Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part les membres du Comité national de prévention, d’intervention et de gestion des urgences en cas de catastrophe, ainsi que des représentants de plusieurs ministères et institutions, le ministre a précisé que des pistes ont été ouvertes et réhabilitées, des miradors restaurés, des points d’eau aménagés et des équipements logistiques répartis selon la couverture forestière des régions.

Il a également évoqué les mesures préventives mises en œuvre, telles que l’organisation de journées de sensibilisation en collaboration avec la société civile, pour promouvoir une culture de prévention et de responsabilité partagée. Des visites de terrain et des actions de sensibilisation ont également été programmées.

Le ministre a salué les progrès accomplis dans le développement du Centre national de protection des forêts à Radès, un maillon essentiel pour la coordination interinstitutionnelle et le soutien aux actions régionales. Il a aussi mis en avant la collaboration avec des partenaires locaux et régionaux pour créer un centre de vigilance dédié à l’information et à la détection précoce, doté de solutions technologiques modernes, afin d’améliorer la rapidité et l’efficacité des interventions.

Toutefois, il a reconnu les difficultés persistantes auxquelles la Direction générale des forêts fait face, notamment le manque de ressources humaines, l’insuffisance d’équipements lourds, et les défis liés à la gestion simultanée d’incendies sur plusieurs sites.

Dans ce contexte, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à renforcer les capacités de la Direction, par une meilleure coordination avec les structures concernées, la signature de partenariats, l’intensification des formations techniques, et l’adoption de méthodes de travail plus efficaces.

Enfin, cette session a permis d’examiner les mécanismes de coopération entre les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, d’évaluer la préparation des différents acteurs concernés et de mettre en place des mesures proactives pour la saison estivale. L’objectif est d’assurer une mobilisation optimale des ressources humaines et logistiques au niveau régional et une réponse rapide aux urgences, à travers un programme de travail unifié élaboré en coordination avec toutes les parties prenantes. La Direction générale des forêts prévoit ainsi, chaque début d’été, un ensemble d’actions préventives et un plan opérationnel coordonné à l’échelle nationale et régionale.

L’article Face aux incendies, l’État mise sur l’anticipation avec des centres avancés et un plan opérationnel est apparu en premier sur Managers.

Le marché boursier grignote 0,08 %

28. Mai 2025 um 16:17

Le marché boursier a terminé la séance sur une note quasi-stable, enregistrant une légère progression de 0,08 % pour s’établir à 11 419,44 points, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse « Tunisie Valeurs ».

Les échanges ont été relativement soutenus, avec un volume global de 11,2 millions de dinars. Ce chiffre inclut une transaction de bloc portant sur le titre Poulina Group Holding, d’un montant de 1,1 Mtnd.

Le titre Tunisie Leasing & Factoring a conservé la tête du palmarès, bondissant de 6 % pour atteindre 25,290 Tnd, avec des échanges totalisant 502 000 Tnd.

Parmi les meilleures performances de la séance, Poulina Group Holding a enregistré une hausse de 1,2 % à 15,340 Tnd, mobilisant un volume de 3,3 Mtnd.

En revanche, Sotemail a accusé la plus forte baisse de la journée, cédant 4,3 % à 2,690 Tnd, dans un volume quasi-nul.

Le titre Attijari Leasing a également évolué en territoire négatif, reculant de 1,9 % à 26,990 Tnd, dans un volume particulièrement faible de 4 000 Tnd.

Enfin, STA s’est distinguée comme la valeur la plus active de la séance. Malgré une variation quasi-nulle à 24,410 Tnd, l’action a généré un volume d’échanges de 3,4 Mtnd, dynamisant ainsi le marché.

L’article Le marché boursier grignote 0,08 % est apparu en premier sur Managers.

BAD : l’Afrique finance le monde, mais reste sous-financée

28. Mai 2025 um 14:30

Le continent africain reste un créancier net vis-à-vis du reste du monde, qui influence pourtant ses prix de consommation et la valeur de ses monnaies. Toutefois, son accès aux marchés de capitaux pour financer sa souveraineté économique demeure limité, sans justification claire, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Lors de la présentation des perspectives économiques 2025 pour l’Afrique, le professeur Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD, a rappelé que le continent perdait, selon les chiffres de 2022, plus de 587 milliards de dollars américains par an du fait de la fuite des capitaux.

Ces pertes s’expliquent notamment par une perception exagérée du risque, entraînant 79 milliards de dollars américains de coûts supplémentaires en primes, ainsi que par des flux financiers illicites liés à des pratiques telles que la manipulation des prix et d’autres activités illégales, qui représentent environ 90 milliards de dollars américains. Les principales sources de fuite restent cependant la corruption (148 milliards de dollars américains) et les transferts irréguliers de bénéfices réalisés par les multinationales (275 milliards de dollars américains).

En comparaison, l’Afrique reçoit seulement 190,7 milliards de dollars américains par an via les investissements directs étrangers, la dette, les transferts de la diaspora et l’aide publique au développement. Ce déséquilibre contribue à entretenir une image erronée d’un continent surendetté, alors qu’il s’agit d’un créancier net.

Paradoxalement, malgré des besoins importants pour financer les infrastructures et soutenir le développement, le continent peine à attirer davantage de capitaux. En 2023, les sources de financement extérieur ont globalement reculé, à l’exception des investissements en portefeuille.

Ces ressources extérieures pourraient pourtant favoriser une plus grande souveraineté économique, réduire la dépendance aux importations, limiter les pressions inflationnistes, alléger la charge de la dette et renforcer la résilience face aux chocs climatiques.

La faiblesse des capacités fiscales nationales est souvent mise en avant pour expliquer les budgets publics limités. Cependant, le rôle des multinationales dans l’érosion de la base imposable reste largement sous-estimé. Des ONG comme Tax Justice Network dénoncent depuis des années l’opacité du système financier mondial, facilitant l’évitement fiscal à grande échelle.

Face à cette situation, les pays africains ont adopté certaines recommandations de l’OCDE, comme la transparence comptable pays par pays et l’instauration d’un impôt minimum. Toutefois, ces dispositifs peinent à produire des résultats, même dans les pays du G20.

Parmi les solutions évoquées pour limiter les pertes, le renforcement des règles de transparence financière, à l’échelle nationale et internationale, est jugé essentiel. Le professeur Urama a également insisté sur la nécessité de revoir l’évaluation du risque associé à l’Afrique, qui présente pourtant un taux de défaut sur les projets d’infrastructure parmi les plus faibles au monde (1,9 %, contre 12,4 % en Europe de l’Est et 4,6 % en Europe de l’Ouest).

L’article BAD : l’Afrique finance le monde, mais reste sous-financée est apparu en premier sur Managers.

Mistral simplifie la création d’agents IA avec une API dédiée

28. Mai 2025 um 12:19

Le 27 mai 2025, la startup française Mistral a lancé Mistral Agents, une nouvelle API destinée aux développeurs, permettant de concevoir des agents IA capables de mémoriser le contexte et de s’intégrer à divers outils.

Cette API, prolongement de Chat Completion, permet le développement d’agents gérant des tâches complexes, avec une conservation des historiques pour assurer une continuité contextuelle dans les échanges. Elle autorise également l’orchestration de plusieurs agents dans une même interaction, avec des règles définies pour répartir les tâches.

Chaque agent peut intégrer des connecteurs spécifiques, notamment :

  • Exécution de code Python en environnement sécurisé pour des calculs ou analyses ;

  • Génération d’images pour des usages pédagogiques ou marketing ;

  • Accès à une bibliothèque documentaire via Mistral Cloud, avec fonctionnalité RAG ;

  • Recherche web intégrée pour enrichir les réponses avec des données à jour.

L’API prend aussi en charge des outils compatibles avec le protocole MCP, facilitant l’intégration aux systèmes externes.

L’article Mistral simplifie la création d’agents IA avec une API dédiée est apparu en premier sur Managers.

Dragify: la plateforme égyptienne qui fait de l’IA un membre à part entière de l’équipe

28. Mai 2025 um 11:03

La startup égyptienne Cloudilic a développé Dragify, une plateforme no-code permettant aux entreprises d’automatiser leurs processus et de créer des agents intelligents agissant comme de véritables membres d’équipe numériques.

Lancée cette année pour répondre à une demande croissante en automatisation assistée par l’IA, accessible, flexible et adaptée aux besoins des entreprises, Cloudilic ambitionne de combler le fossé entre les outils d’automatisation classiques et les solutions d’intelligence artificielle avancées.

Contrairement aux plateformes existantes qui se concentrent sur l’exécution de tâches simples, Dragify se distingue par sa capacité à intégrer des agents capables de comprendre des objectifs, de prendre des décisions de manière autonome et de s’intégrer directement aux processus métiers, sans nécessiter de codage ou d’infrastructure technique complexe.

La solution permet de gérer différents cas d’usage tels que la gestion des tickets de support, le traitement automatisé des documents, l’intégration avec des outils tiers ou encore la gestion des tâches internes. Les agents intelligents peuvent fonctionner en continu, appliquer des règles logiques, escalader des cas si besoin, et s’améliorer au fil des interactions. Depuis son lancement, Dragify a connu une adoption soutenue, notamment dans les secteurs de la fintech, de l’immobilier et de la logistique.

Parmi les premiers utilisateurs figurent des entreprises telles que MDP, XPay et EgyProperty, qui ont adopté la plateforme pour automatiser leur support client, la gestion documentaire ou encore l’engagement commercial. Les gains de productivité sont significatifs, avec une réduction du temps opérationnel estimée entre 40 et 60%.

Actuellement autofinancée et déjà rentable, la startup a entamé des discussions de partenariat avec des entreprises internationales comme Vectara et 700Apps, en vue d’intégrer sa technologie dans des écosystèmes d’entreprise plus larges.

Le marché cible de Dragify se concentre sur l’Égypte et la région Mena, avec des projets d’expansion vers les pays du Golfe et l’Europe via des partenariats stratégiques. Des collaborations avec des cabinets de conseil technologique et des accélérateurs locaux sont également envisagées pour accélérer la croissance dans les secteurs à fort potentiel.

Dragify repose sur un modèle SaaS par paliers: une formule gratuite destinée aux startups, des abonnements mensuels pour les PME et des solutions sur site pour les grandes entreprises. Les revenus proviennent de frais d’installation initiaux et d’abonnements récurrents. Avec plus de six clients payants et un carnet de commandes prometteur, la startup prévoit une croissance solide jusqu’en 2025.

L’article Dragify: la plateforme égyptienne qui fait de l’IA un membre à part entière de l’équipe est apparu en premier sur Managers.

❌
❌