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BNA : un dividende de 1 Tnd par action sera versé le 17 juin 2025

31. Mai 2025 um 12:25

La Banque Nationale Agricole (BNA) a tenu rĂ©cemment son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, au cours de laquelle il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’affecter le bĂ©nĂ©fice distribuable de l’exercice 2024, dont le rĂ©sultat net s’élĂšve Ă  254,6 Mtnd.

L’AssemblĂ©e a approuvĂ© la distribution d’un dividende de 1,000 Tnd par action, avec une date de mise en paiement fixĂ©e au 17 juin 2025.

Par ailleurs, deux groupements de commissaires aux comptes ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s pour certifier les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s de la BNA pour les exercices 2025, 2026 et 2027. Il s’agit :

  • Du groupement composĂ© du Cabinet CFA et du Cabinet Wajdi Guerfala, reprĂ©sentĂ© par Fethi Saidi,

  • Et du groupement formĂ© par le Cabinet ACB et le Cabinet Walid Tlili, reprĂ©sentĂ© par Zied Khedimallah.

Leur mandat prendra fin Ă  l’issue de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire appelĂ©e Ă  statuer sur les Ă©tats financiers de l’exercice 2027.

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Crise climatique : 7,8 millions de déplacements enregistrés en Afrique en 2024

31. Mai 2025 um 11:49

En Afrique comme ailleurs, les catastrophes climatiques, inondations, sĂ©cheresses, tempĂȘtes, forcent de plus en plus de personnes Ă  fuir leur foyer. En 2024, le continent a enregistrĂ© 7,8 millions de dĂ©placements dus Ă  des Ă©vĂ©nements mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, selon un rapport de la FĂ©dĂ©ration internationale des sociĂ©tĂ©s de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), soit 1,8 million de plus qu’en 2023.

Ces chiffres comptabilisent les dĂ©placements, et non les individus, plusieurs ayant Ă©tĂ© contraints de fuir Ă  plusieurs reprises. L’Afrique de l’Est arrive en tĂȘte avec 2,8 millions de dĂ©placements, suivie de l’Afrique centrale (2,4 millions), rĂ©gion particuliĂšrement vulnĂ©rable oĂč sĂ©cheresses, inondations et dĂ©sertification s’ajoutent aux conflits et aux crises sĂ©curitaires.

Entre 2013 et 2024, les inondations ont Ă©tĂ© responsables de 30 millions de dĂ©placements en Afrique, reprĂ©sentant plus de 70 % du total. Les sĂ©cheresses en ont causĂ© 5 millions (12 %) et les tempĂȘtes 5,1 millions. D’autres phĂ©nomĂšnes comme l’élĂ©vation du niveau de la mer ou les vagues de chaleur sont encore difficiles Ă  quantifier.

La majoritĂ© des personnes dĂ©placĂ©es restent Ă  l’intĂ©rieur de leur pays, bien que les mouvements transfrontaliers augmentent. Les populations les plus vulnĂ©rables, femmes, enfants, personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es, sont les plus exposĂ©es. Le changement climatique, combinĂ© Ă  la pauvretĂ©, l’instabilitĂ© ou l’insĂ©curitĂ© alimentaire, accentue les fragilitĂ©s existantes.

La FICR prĂ©vient que le nombre de dĂ©placĂ©s climatiques en Afrique continuera d’augmenter, sous l’effet de la multiplication des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes et de la croissance rapide dans les zones cĂŽtiĂšres exposĂ©es Ă  la montĂ©e des eaux.

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Sbikha : Plus de 60 % des travaux achevés sur la centrale solaire

31. Mai 2025 um 09:57

Le secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargĂ© de la transition Ă©nergĂ©tique, Wael Chouchane, a annoncĂ© que la centrale solaire de Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera opĂ©rationnelle d’ici la fin de l’annĂ©e 2025.Il a prĂ©cisĂ© que le taux d’avancement des travaux dĂ©passe actuellement les 60 %.

DotĂ© d’une capacitĂ© de 100 mĂ©gawatts, ce projet mobilise un investissement d’environ 250 millions de dinars. Il s’inscrit dans le cadre des projets pilotes visant Ă  accroĂźtre la part des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©nergĂ©tique national, Ă  rĂ©duire la dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles, Ă  encourager le dĂ©veloppement durable, Ă  stimuler l’investissement local et Ă  crĂ©er des emplois dans les domaines de l’ingĂ©nierie, de la construction et de la maintenance.

IntĂ©grĂ© Ă  la stratĂ©gie nationale de transition Ă©nergĂ©tique, le projet devrait permettre la crĂ©ation de plus de 400 emplois et gĂ©nĂ©rer, aprĂšs sa mise en service prĂ©vue pour 2025, une Ă©conomie annuelle estimĂ©e Ă  prĂšs de 50 millions de dinars sur les coĂ»ts de production d’électricitĂ© et de gaz naturel.

Sahbi Amara, directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© KSB chargĂ©e de la mise en Ɠuvre du projet, a indiquĂ© que la centrale s’étendra sur 200 hectares et comptera 221 000 panneaux solaires, dont 10 % sont dĂ©jĂ  installĂ©s. Bien que la sociĂ©tĂ© d’exĂ©cution soit chinoise, 95 % de la main-d’Ɠuvre mobilisĂ©e est tunisienne, avec 60 % issue des rĂ©gions de Metbassta, Sbikha et Alem. La centrale devrait fournir de l’électricitĂ© Ă  environ 43 000 foyers.

Le projet a Ă©tĂ© concĂ©dĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© Ă©miratie Amea Power, spĂ©cialisĂ©e dans les Ă©nergies renouvelables et prĂ©sente dans 20 pays. Celle-ci avait remportĂ© l’appel d’offres international lancĂ© en 2019 par le ministĂšre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Les travaux ont dĂ©butĂ© en mai 2024.

Cette centrale constitue le premier volet d’un programme de production solaire visant une capacitĂ© totale de 500 mĂ©gawatts dans le cadre du systĂšme de concessions, rĂ©partis sur cinq gouvernorats : Tataouine (200 MW), Tozeur (50 MW), Sidi Bouzid (50 MW), Kairouan (100 MW) et Gafsa (100 MW).

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La BCT maintient son taux directeur à 7,5 % malgré le ralentissement économique

31. Mai 2025 um 08:38

Le Conseil d’administration de la Banque Centrale de Tunisie s’est rĂ©uni le 30 mai 2025 afin d’examiner la conjoncture Ă©conomique et financiĂšre rĂ©cente aux niveaux international et national, ainsi que l’évolution de l’inflation. MalgrĂ© un lĂ©ger repli enregistrĂ© en avril 2025, cette derniĂšre demeure supĂ©rieure Ă  sa moyenne de long terme.

Sur le plan international, les prix mondiaux des principales denrĂ©es alimentaires, matiĂšres premiĂšres et sources d’énergie ont connu un recul quasi gĂ©nĂ©ralisĂ©, contribuant Ă  soutenir le processus dĂ©sinflationniste en cours. Par ailleurs, l’économie mondiale a affichĂ© une certaine rĂ©silience au premier trimestre 2025, en dĂ©pit d’un contexte marquĂ© par une forte incertitude liĂ©e aux rĂ©visions tarifaires et aux tensions commerciales entre grandes puissances.

Au niveau national, aprĂšs plusieurs trimestres d’amĂ©lioration, la croissance a ralenti au premier trimestre 2025, atteignant 1,6% en glissement annuel, contre 2,4% au trimestre prĂ©cĂ©dent. Toutefois, la production industrielle a renouĂ© avec une dynamique positive, portĂ©e notamment par la reprise du secteur du bĂątiment et la bonne performance des industries agroalimentaires.

Concernant le secteur extĂ©rieur, le dĂ©ficit commercial (FOB-CAF) s’est creusĂ© pour s’établir Ă  7.294 Mtnd Ă  fin avril 2025, contre 4.735 Mtnd un an plus tĂŽt, en raison de l’augmentation des importations et du recul des exportations. Cette dĂ©gradation a pesĂ© sur la balance des paiements, entraĂźnant un Ă©largissement du dĂ©ficit courant Ă  3.260 Mtnd (1,8% du PIB), contre 1.074 Mtnd (0,6% du PIB) Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, et ce malgrĂ© de bons rĂ©sultats en matiĂšre de recettes touristiques et de transferts des travailleurs Ă  l’étranger.

Les rĂ©serves en devises ont atteint 22,7 milliards Tnd (Ă©quivalant Ă  98 jours d’importation) au 29 mai 2025, contre 27,3 milliards (121 jours) Ă  la fin de l’annĂ©e 2024. Quant au taux de change du dinar, il a affichĂ© une relative stabilitĂ© face aux principales devises, continuant Ă  appuyer la tendance dĂ©sinflationniste observĂ©e.

En avril 2025, l’inflation a repris sa trajectoire baissiĂšre, s’établissant Ă  5,6% contre 5,9% en mars, un repli notamment attribuable Ă  la hausse temporaire de la demande durant le mois de Ramadan. Ce recul est principalement liĂ© au ralentissement de l’inflation sous-jacente, mesurĂ©e hors produits alimentaires frais et produits Ă  prix administrĂ©s, qui est passĂ©e de 5,2% en mars Ă  4,8% en avril. L’attĂ©nuation des pressions externes sur les prix et les effets diffĂ©rĂ©s des mesures de politique monĂ©taire ont ainsi favorisĂ© la poursuite du repli graduel de l’inflation.

Tout en saluant cette Ă©volution, le Conseil estime qu’il est nĂ©cessaire de consolider cette dynamique afin de ramener l’inflation vers sa moyenne de long terme. Il a, en consĂ©quence, dĂ©cidĂ© de maintenir le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie inchangĂ© Ă  7,5%.

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La 12e édition de Myinvestia a rassemblé plus de 24 000 participants

30. Mai 2025 um 15:52

La Bourse de Tunis annonce la clĂŽture de la 12e Ă©dition du challenge en ligne Myinvestia, ce vendredi 30 mai 2025, et adresse ses remerciements Ă  l’ensemble des participants. La cĂ©rĂ©monie de remise des prix, rĂ©compensant les quatre portefeuilles ayant enregistrĂ© les meilleurs rendements, sera organisĂ©e prochainement.

LancĂ©e le 1á”‰Êł octobre 2024, cette Ă©dition a rassemblĂ© 24 731 inscrits.

Pour rappel, Myinvestia vise à démocratiser les mécanismes du marché boursier et à initier les participants à la gestion de portefeuilles dans des conditions proches du réel.

La date de lancement de la 13e édition sera annoncée ultérieurement.

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COREangels dĂ©ploie un fonds de 10 millions de dollars pour soutenir les startups du Moyen-Orient et d’Afrique

30. Mai 2025 um 15:26

COREangels, rĂ©seau international d’investisseurs providentiels, a lancĂ© un fonds d’investissement de 10 millions de dollars destinĂ© aux startups en phase de dĂ©marrage au Moyen-Orient et en Afrique.

Créée par Maha Mandour et opĂ©rant sous la banniĂšre de PTS Investments Holdings, l’initiative COREangels MEA vise Ă  accompagner les jeunes entreprises technologiques alignĂ©es sur les Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD). Elle repose sur un modĂšle hybride combinant un rĂ©seau mondial d’investisseurs, une expertise locale et un studio d’innovation offrant des services opĂ©rationnels pour soutenir leur dĂ©veloppement et leur expansion.

Le fonds a rĂ©cemment tenu son cinquiĂšme comitĂ© d’investissement au Caire, au cours duquel cinq startups fintech ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es parmi plus de 1 000 candidatures pour bĂ©nĂ©ficier chacune d’un financement pouvant atteindre 150 000 dollars. Les laurĂ©ats sont : eMaisha Pay (Ouganda), RentBeta (Afrique de l’Est), Aqua Offers (Égypte), Monak (rĂ©gion MENA) et Reeple (NigĂ©ria).

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Exportations vers le Brésil : la Tunisie franchit les 137 Mtnd

30. Mai 2025 um 14:00

Les exportations tunisiennes vers le BrĂ©sil ont atteint 137 Mtnd (environ 71 millions de dollars) en 2024, portĂ©es par les mesures incitatives mises en place par le gouvernement brĂ©silien, notamment l’exonĂ©ration des droits de douane sur certains produits alimentaires, dont l’huile d’olive extra vierge. C’est ce qu’a indiquĂ© Mourad Ben Hassine, directeur gĂ©nĂ©ral du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), lors du Forum Ă©conomique tuniso-brĂ©silien organisĂ© jeudi Ă  Tunis par l’UTICA.

Il a soulignĂ© que la Tunisie figure dĂ©sormais au cinquiĂšme rang des fournisseurs d’huile d’olive du BrĂ©sil, avec une progression de 119 % des exportations de ce produit au cours des deux derniĂšres annĂ©es, selon un communiquĂ© publiĂ© vendredi par le CEPEX.

Les exportations tunisiennes vers le BrĂ©sil restent diversifiĂ©es, englobant notamment les dattes, le phosphate et ses dĂ©rivĂ©s, les produits chimiques, les Ă©quipements Ă©lectriques ou encore le prĂȘt-Ă -porter.

Le BrĂ©sil constitue par ailleurs la principale destination des exportations tunisiennes vers les pays du MarchĂ© commun du Sud (MERCOSUR), qui comprend l’Argentine, la Bolivie, le BrĂ©sil, le Paraguay et l’Uruguay. En 2024, les Ă©changes commerciaux avec ce marchĂ© ont dĂ©passĂ© 1,5 milliard Tnd.

Mourad Ben Hassine a soulignĂ© l’importance de relancer les nĂ©gociations autour d’un accord de libre-Ă©change entre la Tunisie et le MERCOSUR, estimant qu’un tel accord permettrait de dynamiser les investissements bilatĂ©raux.

Il a rappelĂ© que la Tunisie est un pays rĂ©solument tournĂ© vers l’export, avec un taux d’exportation reprĂ©sentant 46 % de son PIB et un accĂšs Ă  plus de 80 marchĂ©s Ă©trangers, totalisant plus de 1,5 milliard de consommateurs.

En marge du Forum, des rencontres professionnelles bilatĂ©rales ont Ă©tĂ© organisĂ©es entre opĂ©rateurs tunisiens et brĂ©siliens afin d’explorer de nouvelles pistes de coopĂ©ration, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des Ă©nergies renouvelables, des services numĂ©riques ou encore de l’industrie pharmaceutique.

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Capital humain et chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s en Tunisie : des constats prĂ©occupants au cƓur des Petits DĂ©jeuners de l’économie

30. Mai 2025 um 12:40

Dans le cadre des Petits DĂ©jeuners de l’économie, le projet Savoirs Ă©co, financĂ© par l’Union europĂ©enne et mis en Ɠuvre par Expertise France en collaboration avec le Programme d’Appui aux MĂ©dias en Tunisie (PAMT 2), a organisĂ© un Ă©change autour de la publication « L’économie tunisienne 2025 : quels chemins pour une nouvelle prospĂ©ritĂ© ? », rĂ©cemment publiĂ©e par le GI4T. L’évĂ©nement a rĂ©uni des chercheurs et des journalistes Ă©conomiques pour dĂ©battre de perspectives de dĂ©veloppement fondĂ©es sur des donnĂ©es Ă©conomiques rĂ©centes.

Parmi les intervenants, Islem Gafsi, enseignante-chercheuse en sciences Ă©conomiques et en mĂ©thodes quantitatives, a prĂ©sentĂ© une analyse approfondie sur la substitution du capital humain et les dynamiques de chĂŽmage en Tunisie. Elle a notamment insistĂ© sur l’importance du capital humain comme atout majeur pour le pays, tout en soulignant les dĂ©fis importants auxquels font face les diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur.

Selon les donnĂ©es traitĂ©es Ă  partir de l’EnquĂȘte emploi 2023, le taux de chĂŽmage global s’élĂšve Ă  16 % en Tunisie. Ce taux varie toutefois fortement selon le genre (13 % pour les hommes et 20 % pour les femmes), le niveau de diplĂŽme et la rĂ©gion. Chez les diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur, le chĂŽmage atteint 25 %, et une femme diplĂŽmĂ©e sur trois est en situation de chĂŽmage. Chez les jeunes de 15 Ă  30 ans, le taux atteint mĂȘme 35 %, avec des disparitĂ©s rĂ©gionales notables : 12 % dans le Grand Tunis contre 38 % dans le Sud-Est.

L’intervention a Ă©galement mis en lumiĂšre le phĂ©nomĂšne des « NEET » (un terme anglophone pour dĂ©signer les jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en Ă©tudes), qui reprĂ©senteraient environ 740 000 personnes en Tunisie, dont plus de la moitiĂ© sont des femmes. Ce phĂ©nomĂšne constitue un indicateur particuliĂšrement prĂ©occupant, avec un taux estimĂ© Ă  34 % dans la population jeune.

Au-delĂ  des chiffres, Islem Gafsi a Ă©voquĂ© l’importance de prendre en compte les profils individuels plutĂŽt que de se limiter aux moyennes nationales. Elle a Ă©galement insistĂ© sur le rĂŽle du stage dans l’employabilitĂ©, notant qu’un stage augmente significativement les chances d’ĂȘtre recrutĂ©. Par ailleurs, certaines formations telles que les Ă©coles d’ingĂ©nieurs ou les masters professionnels prĂ©sentent de meilleurs taux d’insertion que d’autres, notamment les licences.

Enfin, l’experte a abordĂ© les dĂ©fis liĂ©s Ă  la migration des diplĂŽmĂ©s, en particulier des jeunes mĂ©decins. Elle a citĂ© une donnĂ©e rĂ©cente selon laquelle 1 600 mĂ©decins sur 1 900 issus de la derniĂšre promotion ont passĂ© un concours d’équivalence en France, dans une logique de dĂ©part. Ce phĂ©nomĂšne, selon elle, interroge sur le coĂ»t de la formation et sur les pertes que cela reprĂ©sente pour l’État tunisien.

 

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Plus de 500 Mtnd investis dans l’approvisionnement en eau potable à Bizerte

30. Mai 2025 um 10:14

Les financements publics allouĂ©s aux projets achevĂ©s ou en cours dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du gouvernorat de Bizerte dĂ©passent 500 millions de dinars. C’est ce qu’a indiquĂ© le secrĂ©taire d’État chargĂ© des Ressources hydrauliques, Hamadi Habib, Ă  l’occasion d’une visite de travail effectuĂ©e jeudi dans la rĂ©gion.

Lors de la rĂ©union du Conseil rĂ©gional de l’eau, tenue au siĂšge du gouvernorat en prĂ©sence du gouverneur Salem Ben YaĂącoub, Hamadi Habib a soulignĂ© que ces investissements visent en prioritĂ© le renforcement du systĂšme d’alimentation en eau potable, notamment dans les zones rurales, permettant ainsi de desservir plus de 25 000 habitants.

Par ailleurs, l’État a mobilisĂ© 11 millions de mĂštres cubes d’eau pour renforcer le systĂšme d’irrigation, provenant des barrages de Sidi Salem, El Barrak, Joumine et Ghazala. Des efforts sont Ă©galement dĂ©ployĂ©s pour remĂ©dier aux dysfonctionnements qui entravent l’approvisionnement en eau.

En marge de cette visite, le secrĂ©taire d’État et le gouverneur de Bizerte ont pris connaissance de l’état d’avancement de la campagne cĂ©rĂ©aliĂšre ainsi que des derniers prĂ©paratifs pour garantir le bon dĂ©roulement de la rĂ©colte.

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L’espĂšce reste le moyen de paiement prĂ©fĂ©rĂ© des Tunisiens, selon l’IACE

29. Mai 2025 um 16:14

Depuis l’entrĂ©e en vigueur de la nouvelle rĂ©glementation encadrant l’usage des chĂšques, l’argent liquide demeure le mode de paiement privilĂ©giĂ© en Tunisie. C’est ce qui ressort d’une enquĂȘte publiĂ©e le 27 mai par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), selon laquelle 47% des personnes interrogĂ©es continuent de recourir Ă  l’espĂšce.

Les virements bancaires et les lettres de change se positionnent en deuxiĂšme place avec 16% chacun, d’aprĂšs cette enquĂȘte consacrĂ©e Ă  l’évaluation de la rĂ©forme auprĂšs des consommateurs.

RĂ©alisĂ©e un mois aprĂšs la mise en application de la rĂ©forme (entrĂ©e en vigueur le 2 fĂ©vrier 2025), l’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de 1 100 utilisateurs rĂ©guliers de chĂšques, majoritairement ĂągĂ©s de 30 Ă  50 ans, dont 61% perçoivent un revenu mensuel compris entre 1 000 et 3 000 dinars. Elle rĂ©vĂšle un faible recours au nouveau chĂšque, utilisĂ© par seulement 7% des rĂ©pondants.

Pour l’IACE, ces rĂ©sultats illustrent la nĂ©cessitĂ© d’un accompagnement pĂ©dagogique, de procĂ©dures simplifiĂ©es et de mesures incitatives afin de favoriser l’adoption du nouveau dispositif. L’institut souligne Ă©galement qu’un temps d’adaptation est inĂ©vitable avant une appropriation effective de la rĂ©forme par les usagers.

Autre constat marquant: la domiciliation des paiements reste quasi inexistante, avec un taux d’adoption de seulement 0,4%, traduisant un manque de culture en matiĂšre d’automatisation, malgrĂ© les bĂ©nĂ©fices qu’elle prĂ©sente en termes de rĂ©gularitĂ© et de traçabilitĂ©.

Avant la rĂ©forme, les paiements scripturaux Ă©taient dominĂ©s par les virements, suivis des chĂšques, du prĂ©lĂšvement automatique et enfin des lettres de change. Ce classement s’est inversĂ©: aujourd’hui, lettres de change et virements occupent la premiĂšre position (16%), devant la carte bancaire (14%), le nouveau chĂšque (7%) et la domiciliation (0,4%). L’IACE y voit un changement notable dans les habitudes de paiement scriptural induit par la nouvelle rĂ©glementation.

Par ailleurs, une part importante des consommateurs dĂ©clare avoir rencontrĂ© des difficultĂ©s lors de certains paiements depuis l’introduction de la rĂ©forme. PrĂšs de 47% des rĂ©pondants affirment avoir Ă©tĂ© confrontĂ©s «parfois» Ă  des problĂšmes de paiement, tandis que seuls 27% disent ne jamais en avoir rencontrĂ©s.

Selon l’institut, ces donnĂ©es indiquent que, bien que rĂ©cente, la rĂ©forme exerce dĂ©jĂ  un effet concret sur les comportements de paiement et la fluiditĂ© des transactions.

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Sidi Ould Tah prend la tĂȘte de la Banque africaine de dĂ©veloppement

29. Mai 2025 um 15:45

Le Mauritanien Sidi Ould Tah a Ă©tĂ© Ă©lu nouveau prĂ©sident de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) Ă  l’issue des Ă©lections organisĂ©es ce jeudi Ă  Abidjan.

Il succĂ©dera Ă  Akinwumi Adesina Ă  compter du 1er septembre prochain. Sidi Ould Tah a obtenu 76,18% du total des voix et 72,37% des votes rĂ©gionaux, dans le cadre des assemblĂ©es annuelles de l’institution financiĂšre panafricaine, tenues du 26 au 30 mai.

Parmi les autres candidats figuraient le Sénégalais Amadou Hott, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala.

Ces assemblĂ©es, qui se tiennent Ă  Abidjan, rĂ©unissent les 81 gouverneurs de la BAD, dont la Tunisie est reprĂ©sentĂ©e par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, gouverneur de la RĂ©publique tunisienne auprĂšs du groupe de la BAD.

 

 

 

 

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Huile d’olive: la Tunisie dĂ©croche la premiĂšre place mondiale Ă  Miami

29. Mai 2025 um 14:44

La Tunisie s’est hissĂ©e Ă  la premiĂšre place mondiale lors de la United States International Olive Oil Competition (USIOOC), organisĂ©e Ă  Miami du 27 au 30 mai 2025. Les producteurs tunisiens y ont remportĂ© 55 mĂ©dailles d’or et 3 d’argent dans la catĂ©gorie qualitĂ©, ainsi que 17 mĂ©dailles d’or dans la catĂ©gorie santĂ©, devançant des pays phares comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Turquie.

Ce concours, orchestrĂ© par le groupe suĂ©dois GIOOC sous la direction de l’ingĂ©nieur tunisien Raouf Chouket, a rĂ©uni 140 entreprises issues de 14 pays, Ă©valuĂ©es par un jury composĂ© de 12 experts internationaux.

À fin avril 2025, les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont progressĂ© de 57,2%, portĂ©es par une montĂ©e en gamme et une diversification des dĂ©bouchĂ©s, notamment en AmĂ©rique du Nord, en Europe et dans les pays du Golfe.

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La startup nigériane Tespire obtient un financement pour relever les défis du secteur de la santé

29. Mai 2025 um 14:14

La startup nigĂ©riane Tespire a obtenu un financement de la part d’Alternative Bank afin de dĂ©velopper son projet de recherche Asibiti, qui ambitionne de rĂ©pondre Ă  l’un des dĂ©fis majeurs du systĂšme de santĂ© nigĂ©rian.

Créée en 2022 dans le nord du Nigeria par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu, Tespire a initialement conçu des infrastructures numériques pour accompagner les établissements scolaires à travers des outils tels que des tablettes et une connexion Internet, dans le but de simplifier leur gestion administrative.

AprĂšs une levĂ©e de fonds en prĂ©-amorçage, dont le montant n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, la startup s’est diversifiĂ©e dans le secteur de la santĂ©. Elle a Ă©galement conclu, l’annĂ©e derniĂšre, un protocole d’accord mondial avec Alternative Bank.

Ce nouveau financement permettra de soutenir le projet Asibiti, centrĂ© sur la recherche en santĂ©. À la suite de premiĂšres expĂ©rimentations menĂ©es dans des hĂŽpitaux publics de l’État du Niger, qui ont mis en Ă©vidence un vĂ©ritable besoin de modernisation, Tespire a mis au point la boĂźte Asibiti: un dispositif connectĂ© intĂ©grĂ© Ă  ses systĂšmes de gestion.

Le financement servira Ă  assurer les opĂ©rations quotidiennes du projet. Par ailleurs, Tespire prĂ©voit d’étendre Asibiti aux Ă©tablissements de santĂ© privĂ©s et de lancer une fonctionnalitĂ© destinĂ©e Ă  faciliter cette expansion.

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STB: voici les changements au sein du conseil d’administration aprùs l’AGO

29. Mai 2025 um 09:47

À l’issue de la rĂ©union de son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, la SociĂ©tĂ© tunisienne de banque (STB) a dĂ©cidĂ©, sur proposition de son conseil d’administration, d’affecter le rĂ©sultat de l’exercice 2024, qui s’élĂšve Ă  82,5 Mtnd.

Par ailleurs, l’AssemblĂ©e a approuvĂ© plusieurs dĂ©cisions relatives Ă  la composition du conseil d’administration. Le mandat de Moufida Aloui a Ă©tĂ© renouvelĂ© pour la pĂ©riode 2025-2027. Souhir Taktak a Ă©tĂ© nommĂ©e en remplacement de Naceur Kadri pour un mandat courant de 2024 Ă  2026. Najla Ben Abdallah a Ă©galement Ă©tĂ© nommĂ©e pour un mandat allant de 2025 Ă  2027.

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Face aux incendies, l’État mise sur l’anticipation avec des centres avancĂ©s et un plan opĂ©rationnel

29. Mai 2025 um 08:40

Le ministre de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncĂ© l’établissement de centres saisonniers avancĂ©s dans les zones les plus exposĂ©es aux incendies, en complĂ©ment d’un plan d’intervention mis en place par la Direction gĂ©nĂ©rale des forĂȘts, malgrĂ© le besoin persistant de renforcer ses capacitĂ©s de protection contre les feux de forĂȘt.

Aux cĂŽtĂ©s du ministre de l’IntĂ©rieur, Khaled Nouri, il a prĂ©sidĂ© les travaux du ComitĂ© national chargĂ© de la prĂ©paration Ă  la protection des ressources forestiĂšres et des cultures agricoles durant l’étĂ© 2025. À cette occasion, il a soulignĂ© les efforts dĂ©ployĂ©s pour entretenir et moderniser les infrastructures forestiĂšres.

Lors de cette rĂ©union, Ă  laquelle ont pris part les membres du ComitĂ© national de prĂ©vention, d’intervention et de gestion des urgences en cas de catastrophe, ainsi que des reprĂ©sentants de plusieurs ministĂšres et institutions, le ministre a prĂ©cisĂ© que des pistes ont Ă©tĂ© ouvertes et rĂ©habilitĂ©es, des miradors restaurĂ©s, des points d’eau amĂ©nagĂ©s et des Ă©quipements logistiques rĂ©partis selon la couverture forestiĂšre des rĂ©gions.

Il a Ă©galement Ă©voquĂ© les mesures prĂ©ventives mises en Ɠuvre, telles que l’organisation de journĂ©es de sensibilisation en collaboration avec la sociĂ©tĂ© civile, pour promouvoir une culture de prĂ©vention et de responsabilitĂ© partagĂ©e. Des visites de terrain et des actions de sensibilisation ont Ă©galement Ă©tĂ© programmĂ©es.

Le ministre a saluĂ© les progrĂšs accomplis dans le dĂ©veloppement du Centre national de protection des forĂȘts Ă  RadĂšs, un maillon essentiel pour la coordination interinstitutionnelle et le soutien aux actions rĂ©gionales. Il a aussi mis en avant la collaboration avec des partenaires locaux et rĂ©gionaux pour crĂ©er un centre de vigilance dĂ©diĂ© Ă  l’information et Ă  la dĂ©tection prĂ©coce, dotĂ© de solutions technologiques modernes, afin d’amĂ©liorer la rapiditĂ© et l’efficacitĂ© des interventions.

Toutefois, il a reconnu les difficultĂ©s persistantes auxquelles la Direction gĂ©nĂ©rale des forĂȘts fait face, notamment le manque de ressources humaines, l’insuffisance d’équipements lourds, et les dĂ©fis liĂ©s Ă  la gestion simultanĂ©e d’incendies sur plusieurs sites.

Dans ce contexte, le ministre a rĂ©affirmĂ© l’engagement de son dĂ©partement Ă  renforcer les capacitĂ©s de la Direction, par une meilleure coordination avec les structures concernĂ©es, la signature de partenariats, l’intensification des formations techniques, et l’adoption de mĂ©thodes de travail plus efficaces.

Enfin, cette session a permis d’examiner les mĂ©canismes de coopĂ©ration entre les ministĂšres de l’Agriculture et de l’IntĂ©rieur, d’évaluer la prĂ©paration des diffĂ©rents acteurs concernĂ©s et de mettre en place des mesures proactives pour la saison estivale. L’objectif est d’assurer une mobilisation optimale des ressources humaines et logistiques au niveau rĂ©gional et une rĂ©ponse rapide aux urgences, Ă  travers un programme de travail unifiĂ© Ă©laborĂ© en coordination avec toutes les parties prenantes. La Direction gĂ©nĂ©rale des forĂȘts prĂ©voit ainsi, chaque dĂ©but d’étĂ©, un ensemble d’actions prĂ©ventives et un plan opĂ©rationnel coordonnĂ© Ă  l’échelle nationale et rĂ©gionale.

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Le marché boursier grignote 0,08 %

28. Mai 2025 um 16:17

Le marchĂ© boursier a terminĂ© la sĂ©ance sur une note quasi-stable, enregistrant une lĂ©gĂšre progression de 0,08 % pour s’établir Ă  11 419,44 points, selon l’analyse de l’intermĂ©diaire en Bourse « Tunisie Valeurs ».

Les Ă©changes ont Ă©tĂ© relativement soutenus, avec un volume global de 11,2 millions de dinars. Ce chiffre inclut une transaction de bloc portant sur le titre Poulina Group Holding, d’un montant de 1,1 Mtnd.

Le titre Tunisie Leasing & Factoring a conservĂ© la tĂȘte du palmarĂšs, bondissant de 6 % pour atteindre 25,290 Tnd, avec des Ă©changes totalisant 502 000 Tnd.

Parmi les meilleures performances de la séance, Poulina Group Holding a enregistré une hausse de 1,2 % à 15,340 Tnd, mobilisant un volume de 3,3 Mtnd.

En revanche, Sotemail a accusé la plus forte baisse de la journée, cédant 4,3 % à 2,690 Tnd, dans un volume quasi-nul.

Le titre Attijari Leasing a Ă©galement Ă©voluĂ© en territoire nĂ©gatif, reculant de 1,9 % Ă  26,990 Tnd, dans un volume particuliĂšrement faible de 4 000 Tnd.

Enfin, STA s’est distinguĂ©e comme la valeur la plus active de la sĂ©ance. MalgrĂ© une variation quasi-nulle Ă  24,410 Tnd, l’action a gĂ©nĂ©rĂ© un volume d’échanges de 3,4 Mtnd, dynamisant ainsi le marchĂ©.

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BAD : l’Afrique finance le monde, mais reste sous-financĂ©e

28. Mai 2025 um 14:30

Le continent africain reste un créancier net vis-à-vis du reste du monde, qui influence pourtant ses prix de consommation et la valeur de ses monnaies. Toutefois, son accÚs aux marchés de capitaux pour financer sa souveraineté économique demeure limité, sans justification claire, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Lors de la prĂ©sentation des perspectives Ă©conomiques 2025 pour l’Afrique, le professeur Kevin Chika Urama, Ă©conomiste en chef et vice-prĂ©sident de la BAD, a rappelĂ© que le continent perdait, selon les chiffres de 2022, plus de 587 milliards de dollars amĂ©ricains par an du fait de la fuite des capitaux.

Ces pertes s’expliquent notamment par une perception exagĂ©rĂ©e du risque, entraĂźnant 79 milliards de dollars amĂ©ricains de coĂ»ts supplĂ©mentaires en primes, ainsi que par des flux financiers illicites liĂ©s Ă  des pratiques telles que la manipulation des prix et d’autres activitĂ©s illĂ©gales, qui reprĂ©sentent environ 90 milliards de dollars amĂ©ricains. Les principales sources de fuite restent cependant la corruption (148 milliards de dollars amĂ©ricains) et les transferts irrĂ©guliers de bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s par les multinationales (275 milliards de dollars amĂ©ricains).

En comparaison, l’Afrique reçoit seulement 190,7 milliards de dollars amĂ©ricains par an via les investissements directs Ă©trangers, la dette, les transferts de la diaspora et l’aide publique au dĂ©veloppement. Ce dĂ©sĂ©quilibre contribue Ă  entretenir une image erronĂ©e d’un continent surendettĂ©, alors qu’il s’agit d’un crĂ©ancier net.

Paradoxalement, malgrĂ© des besoins importants pour financer les infrastructures et soutenir le dĂ©veloppement, le continent peine Ă  attirer davantage de capitaux. En 2023, les sources de financement extĂ©rieur ont globalement reculĂ©, Ă  l’exception des investissements en portefeuille.

Ces ressources extérieures pourraient pourtant favoriser une plus grande souveraineté économique, réduire la dépendance aux importations, limiter les pressions inflationnistes, alléger la charge de la dette et renforcer la résilience face aux chocs climatiques.

La faiblesse des capacitĂ©s fiscales nationales est souvent mise en avant pour expliquer les budgets publics limitĂ©s. Cependant, le rĂŽle des multinationales dans l’érosion de la base imposable reste largement sous-estimĂ©. Des ONG comme Tax Justice Network dĂ©noncent depuis des annĂ©es l’opacitĂ© du systĂšme financier mondial, facilitant l’évitement fiscal Ă  grande Ă©chelle.

Face Ă  cette situation, les pays africains ont adoptĂ© certaines recommandations de l’OCDE, comme la transparence comptable pays par pays et l’instauration d’un impĂŽt minimum. Toutefois, ces dispositifs peinent Ă  produire des rĂ©sultats, mĂȘme dans les pays du G20.

Parmi les solutions Ă©voquĂ©es pour limiter les pertes, le renforcement des rĂšgles de transparence financiĂšre, Ă  l’échelle nationale et internationale, est jugĂ© essentiel. Le professeur Urama a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de revoir l’évaluation du risque associĂ© Ă  l’Afrique, qui prĂ©sente pourtant un taux de dĂ©faut sur les projets d’infrastructure parmi les plus faibles au monde (1,9 %, contre 12,4 % en Europe de l’Est et 4,6 % en Europe de l’Ouest).

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Mistral simplifie la crĂ©ation d’agents IA avec une API dĂ©diĂ©e

28. Mai 2025 um 12:19

Le 27 mai 2025, la startup française Mistral a lancĂ© Mistral Agents, une nouvelle API destinĂ©e aux dĂ©veloppeurs, permettant de concevoir des agents IA capables de mĂ©moriser le contexte et de s’intĂ©grer Ă  divers outils.

Cette API, prolongement de Chat Completion, permet le dĂ©veloppement d’agents gĂ©rant des tĂąches complexes, avec une conservation des historiques pour assurer une continuitĂ© contextuelle dans les Ă©changes. Elle autorise Ă©galement l’orchestration de plusieurs agents dans une mĂȘme interaction, avec des rĂšgles dĂ©finies pour rĂ©partir les tĂąches.

Chaque agent peut intégrer des connecteurs spécifiques, notamment :

  • ExĂ©cution de code Python en environnement sĂ©curisĂ© pour des calculs ou analyses ;

  • GĂ©nĂ©ration d’images pour des usages pĂ©dagogiques ou marketing ;

  • AccĂšs Ă  une bibliothĂšque documentaire via Mistral Cloud, avec fonctionnalitĂ© RAG ;

  • Recherche web intĂ©grĂ©e pour enrichir les rĂ©ponses avec des donnĂ©es Ă  jour.

L’API prend aussi en charge des outils compatibles avec le protocole MCP, facilitant l’intĂ©gration aux systĂšmes externes.

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Dragify: la plateforme Ă©gyptienne qui fait de l’IA un membre Ă  part entiĂšre de l’équipe

28. Mai 2025 um 11:03

La startup Ă©gyptienne Cloudilic a dĂ©veloppĂ© Dragify, une plateforme no-code permettant aux entreprises d’automatiser leurs processus et de crĂ©er des agents intelligents agissant comme de vĂ©ritables membres d’équipe numĂ©riques.

LancĂ©e cette annĂ©e pour rĂ©pondre Ă  une demande croissante en automatisation assistĂ©e par l’IA, accessible, flexible et adaptĂ©e aux besoins des entreprises, Cloudilic ambitionne de combler le fossĂ© entre les outils d’automatisation classiques et les solutions d’intelligence artificielle avancĂ©es.

Contrairement aux plateformes existantes qui se concentrent sur l’exĂ©cution de tĂąches simples, Dragify se distingue par sa capacitĂ© Ă  intĂ©grer des agents capables de comprendre des objectifs, de prendre des dĂ©cisions de maniĂšre autonome et de s’intĂ©grer directement aux processus mĂ©tiers, sans nĂ©cessiter de codage ou d’infrastructure technique complexe.

La solution permet de gĂ©rer diffĂ©rents cas d’usage tels que la gestion des tickets de support, le traitement automatisĂ© des documents, l’intĂ©gration avec des outils tiers ou encore la gestion des tĂąches internes. Les agents intelligents peuvent fonctionner en continu, appliquer des rĂšgles logiques, escalader des cas si besoin, et s’amĂ©liorer au fil des interactions. Depuis son lancement, Dragify a connu une adoption soutenue, notamment dans les secteurs de la fintech, de l’immobilier et de la logistique.

Parmi les premiers utilisateurs figurent des entreprises telles que MDP, XPay et EgyProperty, qui ont adoptĂ© la plateforme pour automatiser leur support client, la gestion documentaire ou encore l’engagement commercial. Les gains de productivitĂ© sont significatifs, avec une rĂ©duction du temps opĂ©rationnel estimĂ©e entre 40 et 60%.

Actuellement autofinancĂ©e et dĂ©jĂ  rentable, la startup a entamĂ© des discussions de partenariat avec des entreprises internationales comme Vectara et 700Apps, en vue d’intĂ©grer sa technologie dans des Ă©cosystĂšmes d’entreprise plus larges.

Le marchĂ© cible de Dragify se concentre sur l’Égypte et la rĂ©gion Mena, avec des projets d’expansion vers les pays du Golfe et l’Europe via des partenariats stratĂ©giques. Des collaborations avec des cabinets de conseil technologique et des accĂ©lĂ©rateurs locaux sont Ă©galement envisagĂ©es pour accĂ©lĂ©rer la croissance dans les secteurs Ă  fort potentiel.

Dragify repose sur un modĂšle SaaS par paliers: une formule gratuite destinĂ©e aux startups, des abonnements mensuels pour les PME et des solutions sur site pour les grandes entreprises. Les revenus proviennent de frais d’installation initiaux et d’abonnements rĂ©currents. Avec plus de six clients payants et un carnet de commandes prometteur, la startup prĂ©voit une croissance solide jusqu’en 2025.

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