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Heute — 05. Mai 2025Haupt-Feeds

27 Monop’ en Île-de-France passent sous la gestion de Moez-Alexandre Zouari

05. Mai 2025 um 09:26

Casino, l’enseigne française de grande distribution, est en restructuration depuis quelques annĂ©es, avec la forte prĂ©sence d’un Tunisien, Moez-Alexandre Zouari. 27 magasins Monop’, situĂ©s Ă  Paris et en Île-de-France, viennent d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©s vers une nouvelle structure de franchise, une joint-venture commune Ă  Monoprix et Ă  la famille Zouari. L’opĂ©ration est toutefois suspendue Ă  la consultation des reprĂ©sentants du personnel et Ă  l’autorisation des autoritĂ©s de la concurrence. Le discret entrepreneur est dĂ©jĂ  un acteur majeur de la distribution avec 115 magasins Franprix et 15 Monop’ exploitĂ©s en franchise. En 2023, il a tentĂ© avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse de racheter l’ensemble du groupe Casino, sans rĂ©ussir. Il se “contente” de dĂ©tenir actuellement Picard, Maxi Bazar et Stokomani.

L’opĂ©ration est win-win. Pour Casino, cela lui permettra de garder sa prĂ©sence sur le segment de la proximitĂ© urbaine Ă  moindre coĂ»t. Pour Moez-Alexandre Zouari, il s’agit d’un renforcement de position dans la distribution urbaine. Il y a une unanimitĂ© dans le marchĂ© français quant Ă  la capacitĂ© des nouveaux gestionnaires des 27 Monop’ de garantir une excellente performance opĂ©rationnelle, tout en rĂ©duisant les coĂ»ts fixes.

Nous avons besoin d’un tel professionnel en Tunisie pour investir. Il avait tentĂ© le coup en 2011 avec Somocer, achetant plus de 20% de son capital. Toutefois, il n’a pas pu poursuivre son aventure et a fini par liquider sa position quelques mois plus tard. Son arrivĂ©e, de nouveau, dans son pays aura un impact positif. Moez-Alexandre Zouari est connu pour ĂȘtre un homme d’affaires aguerri et ne s’engage pas dans des secteurs ou des sociĂ©tĂ©s Ă  perte.

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La BTE améliore encore son activité, en attendant la profitabilité

05. Mai 2025 um 08:49

La Banque de Tunisie et des Émirats a soldĂ© son premier quart 2025 par un PNB de 16,591 Mtnd, en hausse de 6,0% en glissement annuel. La marge d’intĂ©rĂȘt de l’établissement de crĂ©dit s’est Ă©tablie Ă  4,995 Mtnd, contre 5,270 Mtnd sur la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Ce repli est expliquĂ© par la hausse des coĂ»ts de ressources, surtout avec l’accĂ©lĂ©ration des dĂ©pĂŽts d’épargne (+10,2% en glissement annuel Ă  197,740 Mtnd) et Ă  terme (+27,9% Ă  654,418 Mtnd).

Les commissions nettes en produits ont reculĂ© de 3,5% Ă  5,819 Mtnd, une tendance cohĂ©rente avec le plafonnement des tarifs des services bancaires de base l’annĂ©e derniĂšre. Cela a Ă©tĂ© compensĂ© par les revenus du portefeuille commercial et d’investissement, qui se sont envolĂ©s de 46,2% Ă  5,188 Mtnd. Le portefeuille de la banque a gagnĂ© 37,0% en une annĂ©e, totalisant 273,642 Mtnd fin mars 2025.

Les charges opĂ©ratoires de la BTE ont augmentĂ© de 19,0% Ă  12,551 Mtnd. L’activitĂ© commerciale est marquĂ©e par une accumulation des dĂ©pĂŽts, et la banque abrite maintenant 1 191,125 Mtnd, pour un encours net de crĂ©dits de 1 056,335 Mtnd. Il y a eu une hausse des crĂ©dits corporate Ă  court terme de 32,4% (soit 73,919 Mtnd) et Ă  long et moyen terme de 25,6% (44,608 Mtnd). Les financements leasing ont bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă©galement de cette trajectoire positive, affichant une croissance de 16,471 Mtnd sur la mĂȘme pĂ©riode, soit une apprĂ©ciation de 34,1% en rythme annuel. 

Le champ de bataille de la banque demeure l’atteinte du seuil de profitabilitĂ©. En 2024, elle a rĂ©ussi Ă  rĂ©duire ses pertes, mais elle a encore besoin de rĂ©duire son coĂ»t du risque. Fin dĂ©cembre 2024, les actifs classĂ©s sont de 272,163 Mtnd, un montant Ă©levĂ© par rapport Ă  la taille du portefeuille de l’établissement financier.

 

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Un mois d’avril exceptionnel renvoie l’actif net des OPCVM à plus de 8 303 Mtnd

05. Mai 2025 um 08:18

Les mois se succĂšdent et se ressemblent pour les OPCVM. AprĂšs quatre mois en 2025, l’actif total s’élĂšve Ă  8 303,5 Mtnd, un record absolu dans l’histoire de la gestion collective. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, l’évolution se chiffre Ă  1 299,2 Mtnd.

Les vĂ©hicules obligataires se sont distinguĂ©s, avec une collecte nette de 1 156,6 Mtnd sur cette pĂ©riode. L’actif totalise dĂ©sormais 7 181,8 Mtnd. C’est la hausse que l’on observe d’habitude sur un exercice entier. La baisse des taux d’intĂ©rĂȘt ne fait que renforcer l’attractivitĂ© des OPCVM obligataires, puisqu’ils pourront fournir un meilleur rendement grĂące aux papiers de dettes accumulĂ©s tout au long des deux derniĂšres annĂ©es.

Les OPCVM mixtes sont Ă  1 102,9 Mtnd, bĂ©nĂ©ficiant d’un marchĂ© actions positif et d’une bonne demande de la part des Ă©pargnants prĂ©fĂ©rant une dose supplĂ©mentaire de risque. Enfin, les vĂ©hicules actions sont Ă  18,8 Mtnd.

Pour comprendre l’ampleur de la performance rĂ©alisĂ©e, la progression de l’actif net sur le seul mois d’avril a totalisĂ© 565,3 Mtnd. À ce rythme, nous pensons que les 9 milliards de dinars d’ici la fin de l’annĂ©e sont jouables. Tout sera dĂ©terminĂ© durant ces deux mois qui correspondent Ă  la saison de distribution des dividendes. GĂ©nĂ©ralement, ils sont mĂ©caniquement transformĂ©s en des parts de fonds pour les rentabiliser. Et comme les risques demeurent Ă©levĂ©s pour les investissements actions, ils pourront rester plus longtemps entre les mains des gestionnaires. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie financiĂšre. Pour les Ă©metteurs de titres de dette sur le marchĂ© principal, c’est le moment ou jamais de se lancer. Les taux ne vont pas baisser encore Ă  court terme.

 

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Gestern — 04. Mai 2025Haupt-Feeds

Un crédit syndiqué en devises auprÚs des banques de 734 MTND à rembourser en mai

04. Mai 2025 um 05:59

Les mois se succĂšdent mais ne se ressemblent nĂ©cessairement pas, pour le souverain en matiĂšre de remboursement de dettes. Mai 2025 semblent particuliĂšrement clĂ©ment, avec un calendrier relativement allĂ©gĂ© lorsqu’il s’agit d’instruments libellĂ©s en dinars. La donne change si nous parlons de prĂȘts en devises.

 

Un mois tranquille pour les Bons du Trésor

Sur le front des remboursements locaux, nous avons recensé trois dates :

– BTCT 52 semaines 20/05/2025 : 98,900 MTND,

– BTCT 26 semaines 28/05/2025 : 6,000 MTND, et

– BTCT 13 semaines 28/05/2025 : 80,000 MTND.

Ce sont des petits montants qui ne posent aucun problĂšme pour le TrĂ©sor, capable de mobiliser bien plus s’il le planifie. Cela nous renvoie directement Ă  la possibilitĂ© de voir, enfin, l’émission de la premiĂšre tranche de l’emprunt obligataire national. Nous pensons que l’opĂ©ration de fĂ©vrier 2025, avec la levĂ©e de 1 200 MTND par le biais de BTCT n’étaient que la premiĂšre tranche effective de cet emprunt. La baisse attendue des taux Ă  ce moment a donnĂ© du sens Ă  une telle manƓuvre.

Maintenant, nous ne savons pas si ce retard est expliquĂ© par la disponibilitĂ© de suffisamment de ressources ou entre dans le cadre d’une nouvelle approche budgĂ©taire. Au-delĂ  du mois de juin, il serait assez difficile d’émettre trois tranches de l’emprunt national car cela mettra la liquiditĂ© du secteur bancaire sous pression et ne fera que donner une autre raison technique pour que les taux demeurent Ă©levĂ©s.

Un emprunt syndiqué en devises pour ce mois ?

Quant Ă  la dette extĂ©rieure, et selon les donnĂ©es fournies dans le rapport du budget de l’Etat 2025, le mois ne devrait comporter que deux remboursements internationaux, Ă  savoir deux tranches des financements FMI, le premier celui obtenu dans l’accord de 2016-2019 (25,6 MUSD), et le second relatif au financement rapide de 2020 (90 MUSD).

NĂ©anmoins, il y a le remboursement du crĂ©dit syndiquĂ© en devises obtenus auprĂšs des banques locales, pour un montant de 734 MTND. Il faut donc s’attendre Ă  un nouvel emprunt dans les semaines qui viennent. C’est une opĂ©ration parfaite pour toutes les parties prenantes : les banques rentabilisent les devises accumulĂ©es grĂące Ă  leur activitĂ© et l’Etat obtient des ressources Ă  moindre coĂ»t.

Pour le moment, l’exercice budgĂ©taire se dĂ©roule sans grandes complications. Ce n’est pas une surprise et nous sommes habituĂ©s Ă  dĂ©buter l’annĂ©e tranquillement. Le plus intĂ©ressant serait de voir le niveau des pressions au dernier trimestre. Tous les indices convergent vers un dĂ©ficit gĂ©rable et infĂ©rieur aux estimations initiales, au grand bonheur du ministĂšre des Finances.

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Starlink décroche sa licence en RDC

03. Mai 2025 um 10:33

La RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) a annoncĂ© hier qu’elle est officiellement devenue le dernier pays africain Ă  accorder une licence Ă  Starlink et la sociĂ©tĂ© commencerait bientĂŽt ses opĂ©rations.

UnitĂ© de SpaceX, le fournisseur d’internet par satellite Ă©tend rapidement ses services sur le continent et est prĂ©sent dans plus d’une douzaine de pays. La Somalie et le Lesotho lui ont accordĂ© des licences en avril.

La RDC dispose d’une faible connectivitĂ©. Selon l’Union internationale des tĂ©lĂ©communications, Ă  peine 30% de la population utilisera l’internet d’ici Ă  2030. Le gouvernement s’était prĂ©cĂ©demment opposĂ© Ă  l’autorisation de l’accĂšs Ă  Starlink, les responsables militaires avertissant qu’il pourrait ĂȘtre utilisĂ© par des groupes rebelles, notamment le M23, soutenu par le Rwanda, qui s’est emparĂ© de plus de territoires que jamais dans l’est du pays cette annĂ©e.

En mars 2024, l’AutoritĂ© congolaise de rĂ©gulation des postes et tĂ©lĂ©communications a dĂ©clarĂ© que l’utilisation de Starlink Ă©tait interdite et que les contrevenants s’exposeraient Ă  des sanctions. Paradoxalement, la mĂȘme entitĂ© a annoncĂ© hier que la sociĂ©tĂ© avait reçu une licence et procĂ©dera au lancement de ses services dans les prochains jours. La signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous la houlette des Etats-Unis, a changĂ© la donne.

Starlink vise maintenant Ă  s’implanter en Ouganda, dont le prĂ©sident a dĂ©clarĂ© la semaine derniĂšre qu’il avait eu une rĂ©union productive avec les reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ©.

Et en Tunisie, c’est pour quand? Certes, nous sommes parmi les pays africains les mieux couverts par le rĂ©seau internet, mais Starlink donnerait un coup de pouce Ă  la qualitĂ© des services. Evidemment, une telle dĂ©cision n’est pas pour demain, mais il faut sĂ©rieusement y penser.

 

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BRICS : l’expansion a un coĂ»t

03. Mai 2025 um 06:29

Les ministres des Affaires Ă©trangĂšres des BRICS ne sont pas parvenus Ă  se mettre d’accord sur un communiquĂ© commun lors de leur sommet tenu Ă  Rio de Janeiro. Cela montre les divergences au sein de ce bloc en pleine expansion. 

Le pays hĂŽte a publiĂ© une dĂ©claration condamnant le protectionnisme commercial. Celle-ci prĂ©cise que les ministres des Affaires Ă©trangĂšres du groupe ont exprimĂ© de sĂ©rieuses inquiĂ©tudes face Ă  la perspective d’une Ă©conomie mondiale fragmentĂ©e et Ă  l’affaiblissement du multilatĂ©ralisme.

Divergences

La dĂ©claration ne cite pas les États-Unis, bien qu’ils soient Ă  l’origine du virage protectionniste actuel. Les droits de douane unilatĂ©raux ont suscitĂ© des inquiĂ©tudes quant Ă  un ralentissement de l’économie mondiale.

L’incapacitĂ© Ă  parvenir Ă  une dĂ©claration commune Ă©tait inattendue. Mais en revenant un peu en arriĂšre, il est possible de constater qu’il y a des diffĂ©rends rĂ©els depuis l’étĂ© dernier. Le groupe Ă©largi des BRICS, qui comprend le BrĂ©sil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ainsi que de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’IndonĂ©sie et l’Iran, est confrontĂ© Ă  des dĂ©fis de taille en raison des mesures commerciales prises par la Maison Blanche.

PĂ©kin, affectĂ© par des prĂ©lĂšvements de 145% dans sa guerre commerciale avec les États-Unis, semble avoir fait des pressions pour un ton plus sĂ©vĂšre dans la dĂ©claration finale. L’absence de volontĂ© de tous les prĂ©sents de condamner ouvertement les mesures amĂ©ricaines a conduit Ă  une dĂ©claration de la prĂ©sidence plutĂŽt qu’à une dĂ©claration commune. À titre d’exemple, l’Égypte et l’Éthiopie ont refusĂ© d’accepter certaines formulations appelant Ă  une rĂ©forme des Nations unies, notamment de son Conseil de sĂ©curitĂ©, une aspiration de longue date du BrĂ©sil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

L’ombre des États-Unis est toujours prĂ©sente

Cette diffĂ©rence souligne la nouvelle composition du groupe aprĂšs l’adhĂ©sion en 2024 de nouveaux membres ayant des points de vue divergents sur certaines questions. Les nouveaux membres africains n’étaient pas d’accord avec le fait de prĂ©senter l’Afrique du Sud comme candidat privilĂ©giĂ© des BRICS pour un Conseil de sĂ©curitĂ© rĂ©formĂ©. Les pays doivent donc travailler davantage pour parvenir Ă  un consensus. En mĂȘme temps, un groupe Ă©largi a plus de pouvoir, plus de ressources et plus d’espace pour la coopĂ©ration.

L’essentiel pour les BRICS est de veiller Ă  ce que le systĂšme commercial multilatĂ©ral ne s’effondre pas complĂštement. N’oublions pas que la Chine est la principale force dans ce bloc et elle ne permettra pas des dĂ©cisions qui peuvent mettre ses relations avec les États-Unis en danger. D’ailleurs, la centralitĂ© du dollar pour les pays BRICS n’est pas contestĂ©e. La crĂ©ation d’une monnaie unique n’est plus Ă  l’ordre du jour. Donald Trump a menacĂ© d’imposer des droits de douane supplĂ©mentaires de 100% si le bloc allait de l’avant avec une monnaie unique pour remplacer le dollar dans les relations commerciales.

Lire aussi: DOSSIER SPECIAL – Les BRICS abandonnent le projet de monnaie unique : analyse des implications Ă©conomiques et gĂ©opolitiques

Pour rappel, l’annĂ©e derniĂšre, les dĂ©bats se sont intensifiĂ©s en Tunisie sur la nĂ©cessitĂ© de rejoindre ce bloc, considĂ©rĂ© comme une alternative sĂ©rieuse face aux relations avec l’Union europĂ©enne. L’état des lieux actuel montre bien que cela n’est pas une si bonne affaire si nous cherchons des retombĂ©es positives immĂ©diates. Elle peut s’inscrire dans une stratĂ©gie d’élargissement du spectre de nos relations Ă©conomiques, mais en aucun cas elle ne pourra remplacer, du point de vue Ă©conomique, les relations Ă©troites avec les pays de la rive nord de la MĂ©diterranĂ©e.

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PGH: une trajectoire solide Ă  poursuivre

02. Mai 2025 um 09:33

La sociĂ©tĂ© Poulina Group Holding (PGH) a annoncĂ© des revenus de 153,923 Mtnd, au niveau des comptes sociaux, en hausse de 66,9% en glissement annuel. Il s’agit des dividendes des diffĂ©rentes filiales du groupe (130,808 Mtnd) et des prestations de services (22,729 Mtnd). Le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©levĂ© Ă  129,202 Mtnd, contre 70,962 Mtnd l’annĂ©e d’avant. Les Ă©tats financiers consolidĂ©s du groupe ont fait ressortir des revenus globaux de 3 447 Mtnd et un rĂ©sultat net de 162,090 Mtnd. L’EBIT s’est Ă©tabli Ă  383,849 Mtnd et l’Ebitda Ă  612,355 Mtnd.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 11 juin 2025 et de proposer la distribution d’un dividende de 0,450 Tnd par action, soit une augmentation de 25% par rapport Ă  l’exercice prĂ©cĂ©dent. Sur le marchĂ©, ces informations devraient rĂ©conforter encore le titre qui s’est envolĂ© de 65,6% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Cela a naturellement impactĂ© le rendement en dividende qui est de 2,8%, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture de la derniĂšre sĂ©ance d’échanges.

PGH est parmi les titres de fonds de portefeuille et qui figurent parmi les placements de tous les institutionnels actifs sur le marchĂ© actions tunisien. Les performances de l’exercice Ă©coulĂ© sont Ă  apprĂ©cier du moment que la conjoncture nationale est marquĂ©e par un ralentissement de l’économie, une inflation persistante et un taux d’intĂ©rĂȘt Ă©levĂ©. Le Groupe se dĂ©veloppe, principalement, par une stratĂ©gie de croissance organique. Il a les moyens financiers pour investir et une unitĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la recherche des opportunitĂ©s d’investissement dans de nouveaux projets permet d’identifier les nouvelles pistes de croissance. Les actionnaires doivent ĂȘtre satisfaits des rĂ©alisations du holding.

 

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Magasin Général divise ses pertes par dix

02. Mai 2025 um 09:03

Le conseil d’administration de la SociĂ©tĂ© Magasin GĂ©nĂ©ral a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s de l’exercice 2024. Le chiffre d’affaires (hors taxes) s’est Ă©levĂ© Ă  1 041,473 Mtnd contre 984,555 Mtnd une annĂ©e auparavant, soit une augmentation de 5,8%. Le rĂ©sultat net ressort dĂ©ficitaire de 3,742 Mtnd, en nette amĂ©lioration par rapport Ă  2023, un exercice qui a enregistrĂ© une perte de 34,009 Mtnd.

S’agissant du groupe, le chiffre d’affaires est de 1 109,685 Mtnd, en Ă©volution de 3,7% et un rĂ©sultat groupe de -10,067 Mtnd.

L’activitĂ© se rapproche, de nouveau, de l’équilibre. Nous n’avons pas encore les comptes, mais le rĂ©sultat d’exploitation serait positif. Le problĂšme demeure le niveau des charges financiĂšres supportĂ©es par l’enseigne de distribution. Avec l’intention d’émettre une dette obligataire, ce poste de dĂ©penses risque encore d’augmenter. Atteindre une profitabilitĂ© durable passe inĂ©luctablement par un plan agressif de rĂ©duction des charges opĂ©rationnelles et une maximisation des marges. Avec la conjoncture Ă©conomique, c’est une mission ardue qui nĂ©cessite plusieurs annĂ©es de travail.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer la prochaine AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 11 juin 2025. Bien Ă©videmment, il n’y aura pas de distribution de dividendes. Ceux qui veulent dĂ©tenir le titre Magasin GĂ©nĂ©ral doivent se projeter Ă  long terme. Entre-temps, le marchĂ© va se concentrer sur la stratĂ©gie de croissance des ventes et le rythme d’amĂ©lioration des performances opĂ©rationnelles. Le cours de l’action pourrait donc poursuivre une trajectoire haussiĂšre et la rĂ©alisation de plus-values de cession est possible.

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Assurances BIAT affiche un bénéfice de 19,869 Mtnd au terme de 2024

02. Mai 2025 um 08:48

Assurances BIAT a publiĂ© ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. Le rĂ©sultat technique Non Vie s’est Ă©tabli Ă  6,314 Mtnd, contre 6,455 Mtnd une annĂ©e auparavant.

Ce repli ne trouve pas ses origines dans le volume de l’activitĂ©, qui a affichĂ© un chiffre d’affaires de 110,740 Mtnd, en hausse de 13,7% en glissement annuel. Ce sont plutĂŽt les sinistres qui ont augmentĂ©, totalisant des paiements nets de 54,390 Mtnd fin 2024 contre 47,320 Mtnd en 2023.

En mĂȘme temps, les frais d’exploitation sont passĂ©s de 21,724 Mtnd en 2023 Ă  25,628 Mtnd en 2024. L’acquisition des contrats a coĂ»tĂ© plus cher (+16,3% Ă  19,635 Mtnd) et les charges administratives ont suivi la mĂȘme tendance (+11,0% Ă  11,377 Mtnd). Outre la Maladie, qui affiche un rĂ©sultat technique de -1,159 Mtnd mais en amĂ©lioration, les principales branches affichent un excĂ©dent technique, surtout l’Automobile (3,390 Mtnd) et l’Accident corporel (1,276 Mtnd).

En Vie, le chiffre d’affaires a totalisĂ© 168,830 Mtnd, et l’activitĂ© technique s’est soldĂ©e par un rĂ©sultat de 24,927 Mtnd, en hausse de 22,5% en glissement annuel. L’essentiel du profit provient de l’activitĂ© prĂ©voyance (15,045 Mtnd) contre 9,881 Mtnd pour l’Épargne.

Avec des produits de placements allouĂ©s Ă  l’état de rĂ©sultat record, de 17,387 Mtnd, le bĂ©nĂ©fice de l’assureur a atteint 19,869 Mtnd, +6,6% par rapport Ă  2023. NĂ©anmoins, il faudra prendre en considĂ©ration la hausse de la facture fiscale. L’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s est de l’ordre de 14,524 Mtnd.

Le conseil d’administration a convoquĂ© une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire et a proposĂ© la non-distribution de dividendes au titre de l’exercice 2024.

 

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Trump rĂ©vise les tarifs douaniers sur l’automobile

30. April 2025 um 10:33

Enfin une bonne nouvelle dans le dossier des tarifs douaniers imposĂ©s par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump. Une proclamation a Ă©tĂ© signĂ©e hier par le locataire de la Maison-Blanche autorisant un certain niveau de compensation pour les constructeurs automobiles qui importent des piĂšces automobiles et assemblent des voitures aux États-Unis.

Les droits de douane de 25% sur les automobiles importĂ©es annoncĂ©s prĂ©cĂ©demment sont entrĂ©s en vigueur le 3 avril 2025, tandis que les 25% sur les piĂšces automobiles devraient entrer en vigueur le 3 mai 2025. La mesure d’hier soir offre une compensation pour une partie des droits de douane sur les piĂšces automobiles utilisĂ©es dans les vĂ©hicules assemblĂ©s aux États-Unis Ă©gale Ă  3,75% du prix de dĂ©tail suggĂ©rĂ© pour la production amĂ©ricaine d’un fabricant pour l’annĂ©e suivante, et Ă  2,5% de la production amĂ©ricaine.

Les derniĂšres mesures permettront Ă©galement aux constructeurs automobiles de ne pas ĂȘtre soumis Ă  des droits de douane multiples. Par exemple, un fabricant peut n’avoir Ă  payer que 25% de droits de douane sur une piĂšce automobile spĂ©cifique sans avoir Ă  payer 25% de droits de douane supplĂ©mentaires sur les matĂ©riaux en acier et en aluminium utilisĂ©s dans cette piĂšce.

Le 21 avril, une alliance de constructeurs automobiles amĂ©ricains et internationaux a envoyĂ© une lettre Ă  l’administration Trump pour demander une exemption tarifaire similaire Ă  celle accordĂ©e aux produits Ă©lectroniques. Les droits de douane sur les piĂšces automobiles perturberont la chaĂźne d’approvisionnement automobile mondiale et dĂ©clencheront un effet domino qui entraĂźnera une hausse des prix de l’automobile pour les consommateurs, une baisse des ventes chez les concessionnaires et rendra l’entretien et la rĂ©paration des vĂ©hicules Ă  la fois plus coĂ»teux et moins prĂ©visibles.

C’est une bonne nouvelle pour la Tunisie, dont le secteur des industries mĂ©caniques et Ă©lectriques contribue a hauteur de 46,3% de ses exportations en 2024. Les AmĂ©ricains ont importĂ© 8 millions de vĂ©hicules en 2024, avec une bonne partie de l’Europe qui, Ă  son tour, importe des composants automobiles de la Tunisie.

 

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Le produit moyen du transport d’un voyageur de la SNCFT est de 44 millimes en 2022

30. April 2025 um 10:18

Certaines statistiques sont publiĂ©es tardivement, en raison des dĂ©lais de collecte de l’inflation, mais qui intriguent et expliquent des situations que nous connaissons aujourd’hui.

Parmi ces chiffres, il y a ceux du produit moyen gĂ©nĂ©rĂ© par un voyageur sur le rĂ©seau de la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT). En 2022, il s’est Ă©tabli Ă  0,044 Tnd.

Comme rendement, c’est extrĂȘmement faible. Certes, cela est dĂ» en partie Ă  des prix subventionnĂ©s par l’État qui tente de garder les prix du transport accessibles Ă  la population. NĂ©anmoins, cette situation ne lui permet pas d’offrir une bonne qualitĂ© de services. Les recettes sont largement insuffisantes pour pouvoir entretenir convenablement le matĂ©riel roulant. Le rĂ©sultat est visible pour tous, avec une infrastructure vĂ©tuste.

En mĂȘme temps, l’État ne peut pas supporter le coĂ»t du renouvellement des rames de train. L’amĂ©lioration des conditions de transport ne peut se faire que progressivement, principalement grĂące aux ressources propres de la sociĂ©tĂ©.

Pour le faire, la premiĂšre chose est d’augmenter les tarifs, mĂȘme dans une petite mesure. En 2022, la SNCFT a transportĂ© 30,741 millions de voyageurs, un chiffre capable d’amĂ©liorer la rentabilitĂ© globale avec une stratĂ©gie ciblĂ©e qui touche, simultanĂ©ment, la tarification et le contrĂŽle.

Par ailleurs, le produit moyen de l’activitĂ© transport est meilleur, avec 0,060 Tnd la tonne. La dynamique du secteur des phosphates est d’une importance capitale pour la sociĂ©tĂ©. L’interconnexion entre les secteurs publics est grande. Une seule dĂ©cision pourra avoir des retombĂ©es positives dans plusieurs secteurs. 

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L’Inde et le Pakistan sur le fil du rasoir

29. April 2025 um 14:00

L’Inde et le Pakistan risquent de dĂ©clencher un nouveau conflit armĂ©. New Delhi est en colĂšre et accuse son voisin d’avoir aidĂ© une attaque terroriste dans la partie de l’État du Jammu-et-Cachemire. Laquelle a fait 26 morts la semaine derniĂšre.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, est fier d’agir avec fermetĂ© face au Pakistan. En 2016, il avait ordonnĂ© des « frappes chirurgicales » de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre dans des camps terroristes prĂ©sumĂ©s. En 2019, lorsque des terroristes ont attaquĂ© un convoi paramilitaire indien et tuĂ© 40 soldats, Modi avait rĂ©agi en bombardant un camp terroriste Ă  Balakot, au Pakistan.

Le Pakistan a toujours niĂ© tout lien avec les attaques terroristes au Cachemire, affirmant qu’il s’agit de problĂšmes indiens internes que l’Inde cherche Ă  imputer Ă  son voisin. Lors des bombardements de 2019, Islamabad avait rĂ©pondu par un contre-raid aĂ©rien au cours duquel il avait abattu et capturĂ© un pilote indien. Le pilote avait Ă©tĂ© libĂ©rĂ© sous la pression diplomatique. Les deux parties ont criĂ© victoire, encouragĂ©es par des mĂ©dias nationaux loyaux. L’escalade a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e de justesse.

Les antĂ©cĂ©dents de Modi suggĂšrent qu’il pourrait bien rĂ©pondre militairement Ă  la derniĂšre attaque terroriste. Quant Ă  ceux du Pakistan, ils laissent penser qu’il ripostera Ă  toute attaque indienne. DotĂ©s de l’arme nuclĂ©aire, les deux pays Ă©viteront-ils une fois de plus une nouvelle escalade? TrĂšs probablement, oui. Mais des bavures imprĂ©vues ne peuvent jamais ĂȘtre exclues. La meilleure chance d’éviter l’escalade est que la rhĂ©torique patriotique des deux parties se dĂ©place sur un autre terrain, celui de la guerre froide.

Un vieux dossier refait surface

En 1958, l’Inde et le Pakistan ont signĂ© le traitĂ© sur les eaux de l’Indus, qui prĂ©voit le partage des eaux fluviales s’écoulant de l’Himalaya vers le Pakistan. Ce traitĂ© rĂ©servait les trois fleuves du nord – Indus, Jhelum et Chenab – au Pakistan et les trois fleuves du sud – Sutlej, Ravi et Beas – Ă  l’Inde. Cependant, l’Inde pourrait produire de l’hydroĂ©lectricitĂ© Ă  partir des riviĂšres du nord grĂące Ă  des projets au fil de l’eau qui stockent des quantitĂ©s d’eau insignifiantes.

AprĂšs le dernier attentat terroriste au Cachemire, l’Inde a suspendu sa participation au traitĂ©. Elle ne demandera plus l’assentiment du Pakistan ou d’un tribunal des eaux fluviales pour les nouveaux projets sur les riviĂšres du nord. À court terme, le dĂ©sensablement et l’excavation des mini-rĂ©servoirs existants pourraient lĂ©gĂšrement augmenter leur capacitĂ© de stockage, mais pas suffisamment pour retenir l’eau de maniĂšre significative ou pour libĂ©rer l’eau retenue et provoquer des inondations catastrophiques en aval.

À moyen terme, l’Inde pourrait transformer les barrages au fil de l’eau en barrages de stockage beaucoup plus importants afin de produire plus d’électricitĂ© et d’utiliser l’eau Ă  des fins stratĂ©giques. À long terme, elle pourrait dĂ©tourner les riviĂšres du nord vers les riviĂšres du sud Ă  grands frais, privant ainsi les champs pakistanais d’eau.

Le Pakistan a depuis longtemps dĂ©clarĂ© qu’il considĂ©rerait tout dĂ©tournement d’eau comme un acte de guerre. S’il est poussĂ© Ă  le faire, il pourrait attaquer les barrages indiens sur les riviĂšres. Mais l’Inde pourrait Ă©galement attaquer les barrages pakistanais situĂ©s Ă  proximitĂ©. Il faudra des annĂ©es pour que de tels scĂ©narios se rĂ©alisent. Le plus grand danger est une action armĂ©e imminente de l’Inde, qui serait suivie de reprĂ©sailles pakistanaises.

La rĂ©gion est en Ă©bullition bien qu’il y ait une profonde conviction que, in fine, rien ne se passera. Les deux pays ont la conscience de ce qu’une guerre pourrait causer.

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Les BRICS abandonnent l’idĂ©e d’une monnaie unique

29. April 2025 um 09:31

Les ministres des Affaires étrangÚres des BRICS se sont réunis hier pour discuter une stratégie de défense commune pour protéger le systÚme commercial mondial face aux tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump.


Mais le point le plus important est qu’il y a un autre point commun: la centralitĂ© du dollar pour les pays BRICS n’est pas contestĂ©e. Elle est mĂȘme rĂ©affirmĂ©e. Le BrĂ©sil avait dĂ©jĂ  abandonnĂ© la poursuite d’une monnaie unique en fĂ©vrier 2025, mais elle est ouverte Ă  une moindre dĂ©pendance au dollar dans le commerce mondial. C’est une bonne stratĂ©gie Ă©tant donnĂ© que tous les pays ne cherchent pas Ă  augmenter les tensions, mais plutĂŽt Ă  critiquer la dĂ©marche actuelle de la Maison-Blanche. Les BRICS, dans leur ensemble, sont sous le feu des critiques de Donald Trump qui a menacĂ© d’imposer des droits de douane supplĂ©mentaires de 100% si le bloc allait de l’avant avec une monnaie unique pour remplacer le dollar dans les relations commerciales.


Le BrĂ©sil, pays hĂŽte de cette rĂ©union, se prĂ©pare pour accueillir le sommet des Nations unies sur le climat au mois de novembre prochain. Il a profitĂ© de la prĂ©sence des ministres des BRICS pour discuter Ă©galement une position commune sur le financement de la lutte contre le changement climatique. Pour rappel, la Chine est appelĂ©e Ă  fournir un effort financier important, alors qu’elle considĂšre que l’obligation de financer le changement climatique et la transition Ă©nergĂ©tique dans les pays en dĂ©veloppement incombe aux pays riches. N’oublions pas que PĂ©kin se considĂšre encore comme un pays en dĂ©veloppement.

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Unimed: de bonnes performances opérationnelles dans un environnement perturbé

29. April 2025 um 09:17

Unimed a annoncĂ© un chiffre d’affaires de 33,259 MTND pour le premier trimestre 2025, en hausse de 2% par rapport Ă  fin mars 2024. Le laboratoire a rĂ©alisĂ© l’essentiel de ses ventes auprĂšs des officines (12,022 MTND) et des hĂŽpitaux (11,421 MTND). L’activitĂ© export et la sous-traitance au profit de clients Ă©trangers ont, respectivement, reculĂ© de 4% Ă  4,031 MTND et 21% Ă  5,783 MTND.

La production a bien reculĂ© de 14% en glissement annuel, Ă  59,124 millions d’unitĂ©s. Le laboratoire a vu son endettement augmenter de 13% Ă  moyen et long terme (22,680 MTND) et de 2% Ă  court terme (25,646 MTND). Les investissements sont limitĂ©s Ă  0,271 MTND.

Le marchĂ© attend le rĂ©sultat de l’exercice 2024. Pour rappel, au premier semestre, il a rĂ©alisĂ© des bĂ©nĂ©fices de 7,562 MTND, en hausse de 13,3%. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, le titre est Ă  l’équilibre. Etant donnĂ© les circonstances propres Ă  la sociĂ©tĂ©, le moment est plutĂŽt celui de la rĂ©silience.

L’annĂ©e derniĂšre, Unimed n’avait pas distribuĂ© de dividendes. Serait-ce le cas Ă©galement cette annĂ©e? La dĂ©cision revient Ă  l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des actionnaires dans laquelle les fondateurs sont majoritaires. En cas d’allocation des bĂ©nĂ©fices aux rĂ©serves comme l’annĂ©e derniĂšre, les minoritaires pourraient contester sĂ©rieusement. Logiquement, si le conseil opte pour une telle approche, il devrait au mieux rĂ©munĂ©rer par actions gratuites. C’est l’un des projets de rĂ©solutions les plus attendus actuellement car il sera dĂ©terminant pour la trajectoire du prix de l’action pour le moyen terme.

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L’Égypte et le Maroc ouvriront une nouvelle page dans leurs relations commerciales

29. April 2025 um 08:46

Le Maroc souffre d’un dĂ©ficit commercial colossal avec l’Égypte. Le flux commercial entre les deux pays a dĂ©cĂ©lĂ©rĂ© l’annĂ©e derniĂšre, aprĂšs que le royaume a suspendu l’entrĂ©e de marchandises Ă©gyptiennes. En tout, les Ă©changes se sont Ă©tablis Ă  plus d’un milliard de dollars fin 2024, dont 96% d’exportations Ă©gyptiennes. Plusieurs produits sont fortement demandĂ©s par le marchĂ© marocain, en particulier l’ammoniac, les pneus en caoutchouc, le bois, le cacao, les lĂ©gumes en conserve, les dattes, l’huile de soja et le verre. Le royaume exporte des voitures et leurs piĂšces dĂ©tachĂ©es, des Ă©pices, de l’acide phosphorique, des fruits, du sucre, des connecteurs Ă©lectriques et des conserves de poisson.

Aujourd’hui, Rabat cherche Ă  multiplier par six ses exportations vers le pays nord-africain pour atteindre 500 millions de dollars. De son cĂŽtĂ©, Le Caire a promis de le faire, mais sur trois ans. Une vingtaine d’entreprises marocaines entameront une visite commerciale en Égypte au mois de mai, afin d’augmenter les exportations et de rĂ©tablir la paritĂ© de la balance commerciale. Divers secteurs bĂ©nĂ©ficieront de ce coup de pouce, notamment les industries de l’automobile, l’agroalimentaire, les additifs gustatifs et les concentrĂ©s de parfum.

Les deux pays ont conclu plusieurs accords commerciaux, dont le plus important est l’accord de libre-Ă©change d’Agadir depuis 2007, qui inclut Ă©galement la Jordanie et la Tunisie, et qui porte sur l’établissement d’une zone de libre-Ă©change entre les pays arabes mĂ©diterranĂ©ens afin de dĂ©velopper et de libĂ©raliser les Ă©changes commerciaux et d’encourager les investissements mutuels

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La STIP augmente ses ventes en dépit de la grÚve de mars

29. April 2025 um 08:42

La STIP vient de commencer tranquillement l’annĂ©e 2025. Les ventes ont atteint 27,343 Mtnd au terme du premier trimestre 2025, une hausse de 5,3% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Le marchĂ© local a absorbĂ© l’essentiel des ventes, avec un chiffre d’affaires de 21,603 Mtnd. Toutefois, il est en baisse, reculant de 8,4%. Les exportations ont augmentĂ© de 142,7%, Ă  5,740 Mtnd.

Le rythme de la production a pĂąti durant les trois premiers mois de l’annĂ©e, totalisant seulement 1 968 tonnes au premier quart de l’annĂ©e contre 3 098 tonnes fin mars 2024. La sociĂ©tĂ© est en train de liquider le stock qu’elle a accumulĂ©. Pour rappel, il y a eu un arrĂȘt de la production au mois de mars pour une opĂ©ration d’inspection de la chaudiĂšre qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Ă  la suite d’une dĂ©cision de grĂšve.

L’endettement continue Ă  rĂ©gresser. Les engagements bancaires totaux sont de l’ordre de 76,418 Mtnd. À titre de comparaison, fin 2019, ce chiffre Ă©tait de 207,651 Mtnd. C’est l’avancĂ©e la plus importante rĂ©alisĂ©e par la sociĂ©tĂ© sur les derniĂšres annĂ©es. Reste que le marchĂ© local peut absorber beaucoup plus de la production de la sociĂ©tĂ©, qui souffre d’une concurrence fĂ©roce provenant des circuits parallĂšles. De plus, il y a une instabilitĂ© sociale au sein de l’entreprise qui l’empĂȘche d’atteindre un rythme de production plus Ă©levĂ©. ThĂ©oriquement, la STIP a tous les ingrĂ©dients pour une croissance future rapide et profitable, mais elle ne peut concrĂ©tiser cela que si l’environnement global le permet. Elle partage cette rĂ©alitĂ© avec la majoritĂ© du tissu industriel. C’est du gĂąchis.

 

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Monoprix distribuera 0,150 TND par action au titre de l’exercice 2024

26. April 2025 um 13:03

Monoprix a annoncĂ© un chiffre d’affaires (hors taxes) 2024 Ă  732,621 MTND, en augmentation de 7,1% par rapport Ă  l’annĂ©e 2023. La nouvelle information concerne le rĂ©sultat net, qui s’est Ă©tabli Ă  6,834 MTND. Au niveau consolidĂ©, le rĂ©sultat net part du groupe s’est Ă©levĂ© Ă  6,872 MTND.


A titre de rappel, l’enseigne de distribution a affichĂ© une perte de -3,342 MTND au premier semestre, ce qui signifie une belle reprise au cours de la seconde moitiĂ© de l’annĂ©e. Le management tente de bien choisir les zones de ses nouvelles implantations, en se rapprochant des zones Ă  fort pouvoir d’achat. RĂ©cemment, ils ont innovĂ© signant un partenariat stratĂ©gique avec la Fintech Flouci. Cela a permis aux clients de simplifier les transactions financiĂšres Ă  travers les wallets. L’annĂ©e derniĂšre, Monoprix a adoptĂ© l’intelligence artificielle pour gĂ©rer les dates de pĂ©remption des produits alimentaires, en offrant des remises aux clients. Cette initiative a un double bĂ©nĂ©fice : lutter contre le gaspillage d’une part, ce qui peut ĂȘtre mis dans la case ESG, et rĂ©duire les pertes et les provisions d’une autre part.


Le Conseil d’Administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire, le jeudi 12 juin 2025. Le dividende proposĂ© est de 0,150 TND. L’annĂ©e derniĂšre, la sociĂ©tĂ© a Ăšs repris la rĂ©munĂ©ration de ses actionnaires aprĂšs cinq exercices d’abstention. Cette confirmation de la bonne tenue de profitabilitĂ© et le bon dĂ©but de 2025 donneront du punch Ă  l’action sur le marchĂ©, surtout que les investisseurs sont en mode recherche de nouveaux papiers intĂ©ressants.

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La BTS rassure sur tous les fronts en 2024

26. April 2025 um 12:56

La Banque Tunisienne de SolidaritĂ© – BTS vient de publier ses Ă©tats financiers pour 2024. L’exercice de la banque publique a Ă©tĂ© marquĂ© par un bĂ©nĂ©fice net de 9,494 MTND, en repli de 3,5% en rythme annuel.


La banque a rĂ©alisĂ© un PNB de 71,441 MTND, provenant essentiellement de la marge d’intĂ©rĂȘt de 59,778 MTND, qui reprĂ©sente 83,6% de son produit net. Les commissions nettes se sont Ă©levĂ©es Ă  8,567 MTND et la banque dispose d’un petit portefeuille-titres commercial et d’investissement qui lui a rapportĂ© 3,096 MTND.


Cette structure particuliĂšre de revenus trouve son origine dans la raison d’ĂȘtre de l’établissement. La banque vise Ă  ancrer la culture de l’auto-emploi et de la prise de l’initiative, Ă  crĂ©er des offres d’emploi notamment pour les classes sociales les plus dĂ©munies, d’intĂ©grer les petits projets dans le tissu Ă©conomique et de consolider l’effort des associations pour le dĂ©veloppement. Ces activitĂ©s sont plutĂŽt gĂ©nĂ©ratrices de dĂ©penses et les services sont offerts Ă  des coĂ»ts nettement infĂ©rieurs Ă  la moyenne des autres banques commerciales.


La BTS commence Ă  dĂ©velopper une politique de collecte de dĂ©pĂŽts, qui ont totalisĂ© 60,779 MTND fin 2024. La conversion de la totalitĂ© des 28 agences en agences commerciales donne d’excellents rĂ©sultats. La banque dispose de 19 752 comptes de dĂ©pĂŽts, 1 554 comptes d’épargne, outre 21 431 cartes dĂ©livrĂ©es aux clients. Cela vient renforcer les capacitĂ©s de l’établissement financier qui a historiquement fonctionnĂ© grĂące aux ressources d’emprunts de 1 717 MTND, dont 657,450 MTND accordĂ©s par l’Etat et 1 013,800 MTND de ressources gĂ©rĂ©es pour le compte de ses pourvoyeurs.


Le coĂ»t du risque de la banque s’est Ă©levĂ© Ă  2,641 MTND fin 2024, reflĂ©tant une bonne qualitĂ© d’actif. L’encours de crĂ©dits accordĂ© par la banque s’élĂšve Ă  1 555 MTND.


La banque est l’une des rares Ă  ne pas souffrir du fameux article 412 ter (nouveau) du Code de Commerce. Le montant de l’encours concernĂ© est de 5,508 MTND, dont 97,0% provenant de crĂ©dits accordĂ©s au personnel de la banque.

La BTS, qui n’a pas de soucis de fonds propres, pourrait faire beaucoup mieux si elle puisse accĂ©der Ă  davantage de ressources. Elle est sollicitĂ©e par les nouveaux promoteurs de projets. Elle pourra envisager de s’orienter vers le marchĂ© financier pour lever des fonds et Ă©largir la base des bĂ©nĂ©ficiaires de ses services. Le savoir-faire unique qu’elle a cumulĂ© dans le secteur doit ĂȘtre mieux capitalisĂ©.

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L’ESG a-t-il une place dans la structure de la rĂ©munĂ©ration des dirigeants ?

26. April 2025 um 12:45

Pour favoriser les politiques en faveur du climat, la derniĂšre dĂ©cennie a Ă©tĂ© marquĂ©e par l’intĂ©gration des objectifs ESG dans les plans de rĂ©munĂ©ration des dirigeants des grandes entreprises internationales. Cela est devenu mĂȘme la rĂšgle dans le Vieux continent et une pratique courante aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la hausse des coĂ»ts de cette approche et les positions radicales de la nouvelle administration amĂ©ricaine ont poussĂ© une bonne partie de ces sociĂ©tĂ©s Ă  faire marche arriĂšre. DĂ©sormais, le poids ESG dans la mesure de la performance globale pĂšse moins.


En Tunisie, et dans la majoritĂ© des cas, les rĂ©munĂ©rations sont liĂ©es Ă  des objectifs plutĂŽt commerciaux et financiers. Certes, quelques groupes et entitĂ©s sortent du lot, mais elles restent l’exception dans un environnement oĂč il y a un problĂšme dans le Social et la Gouvernance.


En ce qui concerne le volet social, il suffit de suivre le dĂ©bat autour du projet de la loi modifiant certains articles du Code du travail pour comprendre qu’en rĂ©alitĂ©, la relation employĂ©-employeur est compliquĂ©e. Au-delĂ  de l’efficacitĂ© ou non des mesures proposĂ©es, les sociĂ©tĂ©s prĂ©fĂšrent toujours de mettre les employĂ©s sous pression pour qu’ils augmentent leur productivitĂ©. De leur cĂŽtĂ©, ces derniers rĂ©pliquent par fournir le moindre effort, avançant le fameux slogan “bosser Ă  hauteur de la rĂ©munĂ©ration”. Ce climat n’est pas saint et ne peut pas aboutir Ă  des bonnes performances. In fine, cela ouvre la porte Ă  des pratiques de corruption, frappant de plein fouet le volet gouvernance.

L’entreprise tunisienne typique a toujours une vision concentrĂ©e sur la profitabilitĂ©. C’est lĂ©gitime. La structure des charges fixes et incompressibles a tellement Ă©voluĂ© que le seuil de rentabilitĂ© est devenu Ă©levĂ©. L’inflation n’a rien Ă©pargnĂ© : le taux d’imposition, les taxes, le salaire minimum, les cotisations sociales, le cout des financements, les tĂ©lĂ©communications, l’électricitĂ©, etc. Bref, tous types de dĂ©penses. Le bon manager est celui qui parvient Ă  faire survivre son entreprise. L’oiseau rare, qui mĂ©rite un bonus, est celui qui rĂ©ussit Ă  dĂ©gager des gains. Et comme la vision est Ă  court terme, la structure de ce bonus ne peut s’inscrire que dans le mĂȘme horizon.


La faible capitalisation des entreprises contribue structurellement Ă  ces rĂ©sultats. GĂ©nĂ©ralement, le capital social est faible et l’investissement se fait par le biais de crĂ©dits. La culture de s’engager dans le projet et d’y mettre les moyens nĂ©cessaires, surtout lorsqu’il s’agit de grosses sommes, n’est pas rĂ©pandue et reflĂšte une culture et un manque de confiance dans l’environnement. Cela explique toute cette philosophie de rĂ©duire son exposition Ă  sa sociĂ©tĂ©, tout en tirant le maximum de bĂ©nĂ©fices et d’avantages en nature. Pour comprendre ce que nous venons de dĂ©crire, vous pouvez consulter les rapports spĂ©ciaux des commissaires aux comptes des sociĂ©tĂ©s faisant appel public Ă  l’épargne. Vous allez constater que les rĂ©munĂ©rations des dirigeants progressent indĂ©pendamment des performances. C’est d’ailleurs un sujet chaud, soulevĂ© par les minoritaires, et qui alimente des dĂ©bats houleux dans les AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales des actionnaires.

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