Le calme est revenu ce mercredi matin dans la délégation de Mezzouna, relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, après une nuit marquée par des tensions et des protestations. Des manifestants en colère ont bloqué plusieurs rues et brûlé des pneus, exprimant leur indignation à la suite du drame survenu au lycée de la ville.

Selon la radio nationale de Sidi Bouzid, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les protestataires et ont eu recours au gaz lacrymogène.

La veille au soir, une marche pacifique avait parcouru les rues de Mezzouna. Les participants y ont scandé des slogans exigeant la vérité et la justice après la mort de trois élèves, victimes de l’effondrement d’un mur dans leur établissement scolaire.

Les manifestants ont également réclamé un renforcement de l’équipement de l’hôpital local, un soutien en personnel pour le bureau de poste ainsi que l’installation d’une unité de la protection civile dans la région.

Pour rappel, l’effondrement du mur du lycée de Mezzouna a coûté la vie à trois élèves et en a blessé deux autres.

À la suite du drame survenu à l’institut secondaire de Mazzouna, où l’effondrement d’un mur a coûté la vie à trois élèves et blessé deux autres, le secrétaire général de le syndicat de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, a exprimé une profonde indignation face à l’état alarmant des infrastructures scolaires en Tunisie. Dans une déclaration à […]

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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a vivement dénoncé, dans un communiqué publié ce mardi 15 avril 2025, la politique de rétention d’information observée par plusieurs institutions publiques à la suite du drame survenu à l’institut secondaire de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où l’effondrement d’un mur a causé la mort de […]

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L’ordre régional des avocats à Sidi Bouzid a organisé, mardi 15 avril, un mouvement de protestation, suite au drame survenu lundi au lycée secondaire à Mezzouna où trois élèves ont péri suite à l’effondrement du mur du lycée. A cette occasion, Anouar Hourabi, président de l’ordre régional des avocats à Sidi Bouzid a souligné qu’une […]

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La Tunisie entière est en deuil suite à la triste nouvelle de l’effondrement du mur d’une école à Mazzouna (Sidi Bouzid). Ameur Bahba, professeur agrégé en géographie, chercheur spécialisé dans les risques naturels et expert en météorologie tunisienne, est intervenu sur les ondes de Jawhara FM pour commenter cela.

Ameur Bahba a affirmé que la vitesse du vent enregistrée au moment de l’incident ne pouvait en aucun cas être à l’origine de l’effondrement du mur de l’école de Mazzouna.

Selon lui, cette vitesse était de 39 km/h. Ce qui est insuffisant pour provoquer un tel drame. Ameur Bahba a par ailleurs avancé l’hypothèse que le mur, construit de manière traditionnelle au début des années 1980, aurait été fragilisé par la secousse sismique survenue à Sidi Bouzid en février dernier.

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Le Parlement tunisien a exprimé, dans un communiqué officiel, sa profonde tristesse et son immense douleur à la suite du drame survenu à Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où l’effondrement d’un mur au sein d’un lycée a coûté la vie à trois élèves et blessé deux autres. Lors de la séance plénière du […]

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L’effondrement d’un mur au sein d’un établissement scolaire à Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, continue de susciter l’indignation et les interrogations. Ce mardi 15 avril 2025, Amer Bahbha, enseignant agrégé en géographie, chercheur en risques naturels et expert en météorologie, a remis en question les explications avancées par certains responsables régionaux, qui attribuent l’accident à la force du vent.

Lors de son passage sur les ondes de Jawhara FM, il a déclaré que la vitesse du vent enregistrée au moment de l’incident n’a pas dépassé 39 km/h. “Une telle vitesse ne suffit pas à faire tomber un mur”, a-t-il assuré.

Selon Bahbha, l’origine de la tragédie serait davantage liée à l’état de dégradation avancé de l’édifice. “D’après les images et les témoignages recueillis, le mur était construit de manière traditionnelle et sa structure était manifestement fragilisée”, a-t-il précisé, ajoutant que la secousse sismique survenue récemment dans la région – d’une magnitude de 4,9 sur l’échelle de Richter – pourrait avoir accentué les faiblesses du mur. “Ce mur présentait un danger pour les élèves depuis plusieurs mois, bien avant les secousses”, a-t-il encore précisé.

Le directeur régional de la santé à Sfax, Dr Hatem Cherif, a indiqué ce mardi 15 avril 2025 que l’état de santé des deux élèves blessés lors de l’effondrement d’un mur au lycée secondaire de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) est actuellement stable.

L’un des élèves a subi une hémorragie abdominale nécessitant une intervention chirurgicale d’urgence, qui a été menée avec succès. Il a ensuite été opéré une seconde fois au niveau de la jambe. “Les deux opérations se sont bien déroulées, et son état est désormais très stable”, a précisé Dr Cherif lors d’une intervention sur les ondes de la radio nationale.

Le second élève souffre quant à lui d’une fracture à la jambe qui sera prise en charge chirurgicalement. Il a également été légèrement blessé à la tête, sans risque pour sa santé. “Il est en bon état général”, a rassuré le responsable.

Pour rappel, un mur s’est effondré lundi 14 avril 2025 dans l’enceinte du lycée secondaire de Mazzouna, provoquant la mort de trois élèves et faisant deux blessés, selon les déclarations du colonel Mourad Essaghir, directeur régional de la protection civile à Sidi Bouzid.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ce drame.