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Heute — 29. März 2025Haupt-Feeds

Un fonds souverain tunisien? Pourquoi pas!

29. März 2025 um 09:53

Se doter d’un fonds souverain est devenu un moyen pour préparer un meilleur avenir pour les générations futures. C’est notamment le cas des pays pétroliers, conscients que cette richesse naturelle est épuisable et qu’il faut changer de structures de revenus au fur et à mesure de l’évolution du mix énergétique mondial. L’Égypte a également mis en place son propre fonds, en y mettant une partie des recettes de cession de ses entreprises publiques.

Pour un pays comme la Tunisie, la question ne se posait même pas quelques années auparavant au vu de la situation. La priorité était donnée au rétablissement des équilibres macroéconomiques. Toutefois, nous pensons que nous pouvons commencer à envisager cette idée sérieusement. D’ailleurs, nous avons un noyau prêt et bien rodé au niveau de la gestion, à savoir la CDC. La différence est qu’un tel fonds est orienté essentiellement vers les investissements locaux, en infrastructure en premier lieu. Il est capable de mettre des montants importants, qu’il rentabilise sur 20 et 30 ans. Les investissements vont des autoroutes, de l’immobilier social, des énergies renouvelables, jusqu’à la santé et l’éducation.

Nous n’avons pas besoin de débuter avec des dizaines de milliards de dollars. Nous pouvons capitaliser sur la CDC et lui donner plus de moyens, et nous pouvons effectivement le faire. Un fonds souverain pourra jouer le rôle du pilier d’un vrai partenariat public-privé. C’est de cette manière que nous pouvons briser le cercle de la faible croissance et résoudre le problème de l’accès au financement. Il faut penser à ce type de solution et oser pour retrouver l’espoir, l’élément clé qui manque aux Tunisiens.

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Comment l’IA offre une piste pour exploiter les données ESG?

29. März 2025 um 09:42

Les risques liés à l’intelligence artificielle ont tendance à faire les gros titres, mais comment la communauté des investisseurs peut-elle déployer la technologie à des fins durables?

Alors que les professionnels de l’investissement intègrent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus décisionnel, ils sont confrontés à un défi majeur: la qualité de ces données.

Progrès rapides

Il s’agit d’un domaine financier relativement nouveau, et les données peuvent être fragmentaires, obsolètes, non vérifiées, voire inexistantes. Elles peuvent être incohérentes et difficiles à comparer. Certains facteurs ESG, tels que ceux liés à l’impact social, sont difficiles à mesurer. Les investisseurs peuvent tout simplement être submergés par des montagnes d’informations et ne pas être sûrs de ce qui est important ou de la manière de l’appliquer. Si la disponibilité des données sur les différentes questions ESG a augmenté ces dernières années, toutes ne sont pas bonnes. L’utilisation de données ESG erronées expose les investisseurs à des risques financiers et de réputation. En outre, l’examen réglementaire de l’étiquetage des fonds, notamment les règlements dans les marchés développés, sur la divulgation des informations relatives à la finance durable, et qui vise à empêcher l’écoblanchiment, a accru les risques liés à l’utilisation de données médiocres ou insuffisantes. Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) ont alimenté l’espoir que cette technologie puisse aider à combler les lacunes des ensembles de données ESG, tout comme elle aide les investisseurs à effectuer des analyses plus générales. Par exemple, l’IA a joué un rôle clé dans l’élaboration de la taxonomie ESG de la SustainableDevelopment Investment AssetOwner Platform, dont les propriétaires d’actifs membres gèrent ensemble 1 500 milliards de dollars américains. Cette initiative est conçue comme une norme d’investissement dans les Objectifs de développement durable des Nations unies et vise à mesurer la contribution des actifs, tels que les entreprises, à ces ODD.

La puissance de la capacité de traitement

L’IA peut contribuer à améliorer la disponibilité et la fiabilité des données ESG de plusieurs manières. De nombreux gestionnaires d’actifs utilisent déjà l’IA, directement ou par l’intermédiaire de fournisseurs de données, pour trouver et traiter des données qu’ils peuvent utiliser pour identifier des opportunités d’investissement durable, des tendances émergentes ou des risques imminents pour leurs portefeuilles. Certains investisseurs utilisent des services de filtrage de données pour exclure les investissements qui ne répondent pas à leurs critères ESG. Les données ESG dont les investisseurs ont besoin sont probablement dispersées dans de nombreuses sources et sous différents formats. L’IA peut être utilisée pour parcourir des centaines de milliers de sources accessibles au public dans plusieurs langues. Il peut s’agir de sites web d’entreprises, de rapports ou de documents sur le développement durable, d’articles d’actualité, de communiqués de presse, de recherches indépendantes, de transcriptions de conférences téléphoniques et, de plus en plus, de médias sociaux. En bref, la technologie peut aider les investisseurs à accéder à plus d’informations que ne le permettrait une analyse humaine, et ce, beaucoup plus rapidement. Le traitement du langage naturel (NLP), une branche de l’IA dans laquelle les ordinateurs analysent le langage de la même manière que les humains, permet par exemple de détecter le sentiment d’un texte. Si les critiques négatives des clients à l’égard d’une entreprise se multiplient ou si une controverse commence à naître sur les médias sociaux, la technologie pourrait être en mesure d’identifier une menace ESG imminente avant qu’un analyste humain ne s’en aperçoive ou que le cours de l’action de l’entreprise n’en subisse le contrecoup. La PNL peut signaler des informations sur des entreprises qui polluent ou qui traitent mal leurs employés avant que ces informations ne gagnent du terrain. Elle peut également être en mesure de recueillir des informations sur des facteurs difficiles à mesurer. Par exemple, en analysant les données des sites web d’évaluation des emplois, l’IA peut quantifier la satisfaction des employés, ce qui pourrait être une mesure utile de la performance sociale d’une entreprise. Le NLP est utilisé pour relever les défis les plus courants auxquels sont confrontés les investisseurs institutionnels dans le domaine de l’ESG, notamment le manque de données tierces normalisées, les informations limitées fournies par les entreprises et les mesures subjectives.

Coup de pouce au reporting

L’IA peut également contrôler la manière dont les activités des entreprises affectent la biodiversité et les écosystèmes, par exemple en déterminant si ou dans quelle mesure une entreprise contribue à la déforestation ou produit des déchets ou de la pollution atmosphérique. Elle peut également être utilisée pour passer au crible les images satellites afin de détecter les émissions de méthane ou la pollution de l’environnement. Cela pourrait permettre d’identifier les risques tout au long de la chaîne de valeur d’une entreprise, en dehors de ses activités directes. À l’inverse, l’IA pourrait être en mesure de discerner l’impact des catastrophes naturelles ou des conditions météorologiques extrêmes sur les actifs et les activités de l’entreprise. L’IA peut même aider à vérifier la conformité des entreprises avec les exigences croissantes en matière de rapports, telles que celles imposées par la directive sur les rapports de durabilité des entreprises ou par le groupe de travail sur les informations relatives au climat. L’utilisation de la technologie pour exploiter les données présente des avantages évidents, notamment son potentiel à surpasser les capacités humaines, l’analyse humaine étant subjective et pouvant contenir des erreurs. Mais l’IA peut évaluer de vastes quantités de données beaucoup plus rapidement et avec plus de précision que les humains. Cela pourrait permettre aux gestionnaires d’actifs d’intégrer davantage de facteurs ESG dans leurs décisions d’investissement.

Problèmes de sécurité

Néanmoins, il peut y avoir des limites. L’analyse basée sur les données publiées par une entreprise ne vaut que pour les données elles-mêmes. Bien que les exigences en matière de rapports augmentent, les informations ESG ne sont pas encore normalisées et ne couvrent que les grandes entreprises et certains marchés. Les dirigeants peuvent éviter les mots à connotation négative pour déjouer les analyses de sentiments des rapports d’entreprise basées sur l’IA. La prolifération des données signifie que les analystes doivent donner un sens à différents ensembles de données. En outre, si l’utilisation de l’IA pour exploiter les données ESG présente des avantages, elle comporte également des risques environnementaux et sociaux. L’IA nécessite une puissance de calcul importante. L’alimentation de l’IA mondiale pourrait nécessiter plus d’électricité que de nombreux petits pays, ce qui augmenterait considérablement les émissions de carbone. Certains experts mettent également en garde contre les dommages que la technologie pourrait causer à la société. La crainte la plus tangible et la plus actuelle est sans doute que l’IA ne provoque des pertes d’emplois, voire pire. Selon certaines estimations, les progrès de l’automatisation résultant de l’IA générative pourraient avoir un impact sur 300 millions d’emplois. L’IA pourrait représenter un risque existentiel pour l’humanité si, un jour, elle se mettait à faire des choses que les humains ne veulent pas qu’elle fasse. On craint également que l’IA ne perpétue les préjugés parce qu’elle est basée sur des données d’entraînement qui peuvent inclure des préjugés humains. L’IA générative constituerait une menace sérieuse en raison de sa capacité à manipuler et à tromper les populations. Dans le même ordre d’idées, l’IA qui exploite les données personnelles des individus ou qui suit leur activité en ligne soulève des inquiétudes en matière de protection de la vie privée. Aux États-Unis et en Europe, les législateurs et les régulateurs ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de l’IA dans les services financiers, en particulier en ce qui concerne la confidentialité des informations et les risques de cybersécurité. Les gestionnaires d’actifs devront tenir compte de la possibilité que de nouvelles réglementations sur l’IA soient introduites dans les années à venir avant d’investir dans le développement de la technologie. Dans tous les cas, l’IA aidera significativement dans la productivité et représentera une force pour le bien. La gestion d’actifs est un domaine où cette technologie a déjà un impact positif, en tant qu’outil efficace pour exploiter les données ESG.

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La révolution africaine du commerce digital est en marche

29. März 2025 um 08:31

Le commerce électronique est en train de transformer le paysage économique de l’Afrique, créant de nouvelles opportunités de croissance réelle. Ce changement important s’est produit alors que l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et ses protocoles ont commencé à jouer un rôle crucial dans l’augmentation du commerce intra-africain, stimulant la croissance économique et le développement à travers le continent.

En particulier, le protocole de la Zlecaf sur le e-commerce, le premier du genre dans le monde, et le protocole sur le commerce des services changent la donne en cette période charnière, un point d’inflexion dans le parcours africain. La Zlecaf devrait faire passer le commerce intra-africain de 18% en 2022 à 50% d’ici à 2030, selon les estimations de la BAD. Le e-commerce en est un élément clé, l’économie de l’internet devant contribuer à hauteur de 5,2% au PIB de l’Afrique cette année, selon la Banque mondiale. D’ores et déjà, le commerce digital et celui des services sont reconnus comme des moteurs essentiels de la transformation économique du continent, contribuant à la diversification des économies, à l’accroissement de la compétitivité et à l’amélioration de la productivité. L’économie numérique du continent devrait atteindre 180 milliards de dollars fin 2025, contre 115 milliards de dollars en 2020, créant de nouvelles opportunités et développant le commerce régional. En termes de création d’emplois, la Banque mondiale estime que les technologies numériques peuvent créer plus de 10 millions d’emplois en Afrique à la fin de 2025, principalement dans le secteur des services. Pour que le continent y parvienne, la Zlecaf devrait catalyser la création de nouvelles opportunités d’emploi dans divers secteurs, notamment les services, l’industrie manufacturière et l’agriculture, grâce à l’expansion du commerce régional. En conséquence, la mise en œuvre initiale de cet accord a démontré qu’elle offrait aux PME et aux particuliers de nouvelles possibilités de commerce transfrontalier de services et de marchandises, favorisant progressivement un marché unique de 1,4 milliard de personnes, avec le secteur des services en tête en termes de contribution au PIB pour la plupart des économies africaines. Aujourd’hui, la fintech est l’une des industries de services les plus solides d’Afrique, avec un marché qui devrait atteindre 3,3 milliards de dollars en 2025. Cette croissance est due à l’adoption croissante des paiements mobiles, des services bancaires en ligne et d’autres services financiers numériques. En outre, l’économie créative et le commerce électronique sont d’importantes industries de services en Afrique. L’industrie musicale du continent devrait à elle seule générer 1,3 milliard de dollars de recettes d’ici à 2025, selon PwC, grâce à la demande croissante de musique, de films et d’autres contenus créatifs africains. Le marché du commerce électronique connaît également une croissance rapide et devrait atteindre 75 milliards de dollars cette année, selon McKinsey.

L’APPORT DE LA ZLECAF

La finance numérique, l’e-santé et l’e-learning connaissent également une croissance rapide, en raison de l’adoption croissante des nouvelles technologies et de la nécessité de trouver des solutions innovantes pour relever les défis du développement du continent. En outre, la montée en puissance des licornes africaines, telles qu’Interswitch, Wave ou MNT-Halan, démontre le potentiel de l’Afrique à créer des entreprises prospères et évolutives dans des secteurs axés sur les services. Dans l’ensemble, la force dans les industries de services est catalysée par la croissance de l’économie numérique, alimentée par un entrepreneuriat innovant et une demande croissante de services numériques. Malgré ce potentiel, plusieurs défis ont entravé leur développement. La fragmentation de la réglementation et l’incohérence des normes transfrontalières sont des obstacles majeurs qui empêchent les fournisseurs de services numériques d’opérer de manière transparente dans différents pays. L’accès limité au financement pour les fournisseurs de services digitaux, le manque d’inclusion numérique, les déficits d’infrastructure et de connectivité, et le déficit de compétences contribuent tous aux défis auxquels sont confrontés le e-commerce et le commerce des services. En outre, les problèmes de cybersécurité, notamment les menaces croissantes et les violations de données, compromettent l’intégrité des transactions commerciales numériques et érodent la confiance dans les services numériques. Pour relever ces défis, diverses solutions sont mises en œuvre. Par exemple, la Zlecaf harmonise actuellement les réglementations et les normes sur l’ensemble du continent, facilitant ainsi la croissance du commerce numérique. En outre, des initiatives telles que le système panafricain de paiement et de règlement d’Afreximbank, l’initiative Digital Africa de la BAD et l’initiative Digital Economy for Africa de la Banque mondiale s’efforcent d’améliorer l’infrastructure, de renforcer les compétences et de promouvoir l’inclusion numérique. Des mesures de cybersécurité, telles que la Convention sur la cybersécurité de l’Union africaine, sont mises en œuvre pour protéger les transactions commerciales numériques et renforcer la confiance dans les services numériques.

LE NIGERIA, DU POTENTIEL AU LEADERSHIP

Les pays du continent pourront s’inspirer des leaders africains du commerce numérique qui travaillent sur le protocole sur le commerce numérique de l’accord Zlecaf. Ils doivent s’efforcer de renforcer l’harmonisation des politiques en alignant les réglementations nationales sur les cadres de l’accord, en améliorant la facilitation du commerce grâce à des processus douaniers numériques et à des politiques de commerce électronique, et en développant l’infrastructure numérique en augmentant la pénétration du haut débit et en encourageant les investissements public-privé dans la connectivité. L’approche de la facilitation numérique du commerce est cruciale. L’élargissement de l’accès au haut débit, la modernisation des procédures douanières pour le commerce électronique et la garantie de l’interopérabilité des systèmes de paiement seront essentiels pour stimuler la croissance inclusive. Le pays qui renforce son engagement dans les cadres commerciaux régionaux et harmonise ses réglementations numériques se positionnera comme la plaque tournante continentale pour les exportations de services numériques, facilitant les transactions transfrontalières, encourageant l’innovation et attirant les investissements mondiaux. Pour le moment, c’est le Nigeria qui joue ce rôle, et ce n’est pas tout. Avec la taille de son marché, son esprit d’entreprise et son infrastructure en pleine expansion, ce pays possède tous les ingrédients nécessaires pour être à l’avant-garde de la transformation de l’Afrique. Il a réalisé des progrès significatifs dans la libéralisation des secteurs prioritaires de la Zlecaf, comme l’industrie agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, le transport et la logistique, ainsi que l’automobile, en s’alignant sur les efforts d’intégration commerciale régionale. Avec un secteur des services contribuant pour plus de 50% au PIB, le Nigeria est déjà un leader régional en matière de technologies financières, d’industries créatives, de services professionnels et de plateformes numériques. La révolution fintech du pays, qui abrite 5 des 9 licornes africaines, dont Flutterwave, Interswitch, Moniepoint et OPay, a favorisé les paiements transfrontaliers, l’adoption de l’argent mobile et l’inclusion financière, en alimentant les transactions numériques sur tout le continent. Parallèlement, l’économie créative florissante du Nigeria démontre comment les plateformes numériques peuvent transformer les biens culturels en services exportables à l’échelle mondiale, façonnant et redéfinissant les perceptions préconçues sur le continent. Les entreprises d’externalisation des technologies de l’information se développent sur de nouveaux marchés, renforçant ainsi la position du pays dans l’économie de la connaissance en Afrique. Des initiatives telles que le National Talent Export Program et l’Outsource to Nigeria Initiative favorisent cette croissance et ouvrent des possibilités d’accès à des talents nigérians de grande qualité à l’échelle mondiale. Dans le domaine des services professionnels, les services juridiques, de conseil et de comptabilité ainsi que l’essor des solutions de santé et d’apprentissage en ligne soulignent le rôle du pays dans la fourniture de services axés sur la technologie qui comblent les lacunes continentales dans les domaines de la santé et de l’éducation. La voie à suivre exige une action délibérée, des stratégies audacieuses et tournées vers l’avenir qui remédient aux carences et transforment les défis en opportunités. Le Nigeria dispose du marché, des talents et de la dynamique numérique nécessaires pour mener la révolution du commerce numérique. Le leadership n’est pas seulement une question de potentiel, c’est une action délibérée et stratégique. En alignant les politiques, les infrastructures et les efforts de collaboration, Abuja peut passer du statut d’acteur clé à celui de leader incontesté du commerce numérique en Afrique et pour l’Afrique.

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Gestern — 28. März 2025Haupt-Feeds

Tunis Re annonce un dividende de 0,480 Tnd par action

28. März 2025 um 08:56

La Société tunisienne de réassurance (Tunis Re) a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le chiffre d’année combiné (Ordinaire et Retakaful) s’est inscrit en hausse de 8% en glissement annuel à 241,269 MTND. Le taux de rétention s’est établi à 75%, traduisant une hausse des primes retenues de 11% par rapport à 2023. Le résultat technique net a évolué de 24%, affichant un excédent de 14,000 MTND.

La gestion d’actifs a permis de générer des produits financiers de 35 MTND, une amélioration annuelle de 10%. Le résultat net s’est élevé à 21,400 MTND, +15% en rythme annuel. La rentabilité demeure confortable, avec un rendement des capitaux propres de 9%. Les signes étaient bons dès le premier semestre, qui a été soldé par un bénéfice net de 12,929 MTND, en hausse de 19,5% par rapport à fin juin 2023.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires de la société en Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 et compte proposer la distribution d’un dividende de 0,480 TND par action. Pour rappel, le réassureur avait rémunéré ses actionnaires à hauteur de 0,450 TND par action l’année dernière. Sur le marché, le titre affiche une contreperformance de -4,27% depuis le début de l’année. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture d’hier est de 5,5%. Cela devrait rassurer les investisseurs et confirmer la capacité de la compagnie à gérer les changements du cadre réglementaire et fiscal. La tendance future dépendra de la manière dont Tunis Re pourra limiter l’impact de la baisse des taux sur les produits financiers, au cœur de sa profitabilité. Les indicateurs d’activité seront particulièrement suivis, notamment ceux du second trimestre 2025.

 

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0,850 Tnd par action pour les actionnaires de l’UIB

28. März 2025 um 08:48

L’UIB a annoncé que les états financiers individuels, arrêtés par le conseil d’administration du 3 mars 2024, font ressortir des capitaux propres positifs de 1 006,480 MTND, y compris le résultat bénéficiaire de l’exercice s’élevant à 85,707 MTND. En 2023, le bénéficie était de 126,617 MTND. La tendance baissière était claire depuis le premier semestre, lorsque la banque a affiché un bottom line de 33,271 MTND contre 57,785 MTND sur la même période en 2023.

L’établissement de crédit n’a pas de problèmes au niveau de son exploitation. Il a terminé l’année avec un PNB de 541,951 MTND, en hausse de 4,3% en glissement annuel. Les dépôts ont fortement évolué de 572,8 MTND, témoignant de la bonne tenue de l’activité. Le principal facteur qui a affecté le résultat est une vérification fiscale approfondie portant sur les différents impôts, droits et taxes au titre de la période allant de 2019 à 2022. En 2024, la banque a discuté un arrangement avec l’administration fiscale pour clôturer l’affaire, soldé par le paiement définitif d’un montant de 20,752 MTND. Ce montant a été inscrit dans les éléments extraordinaires du premier semestre.

Les actionnaires de la banque sont invités à l’Assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le mercredi 30 avril 2025, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour, dont la distribution d’un dividende de 0,850 Tnd par action ou certificat d’investissement. Le titre est à l’équilibre depuis le début de l’année. Le yield, calculé sur la base du cours d’hier, est de 3,4%. Il est dans la moyenne du marché mais inférieur à celui du secteur bancaire. La banque ne peut pas dépasser le seuil de rémunération des actionnaires imposé par la Banque centrale de Tunisie.

 

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Ennakl accélère en bénéfice et en dividendes

28. März 2025 um 08:26

Le conseil d’administration d’Ennakl Automobiles a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. L’exercice a été soldé par 6 599 immatriculations, soit une part de marché de 12%. Le chiffre d’affaires s’est établi 594,989 MTND, en repli de 7,8% en glissement annuel. Le résultat net s’est situé à 44,218 MTND, en hausse de 27% par rapport à 2023.

Au niveau des comptes consolidés, le chiffre d’affaires a totalisé 677,720 MTND, également en baisse annuelle de 5,4%. Le résultat net consolidé après impôts s’est situé à 48,347 MTND, en amélioration de 20%.

Le conseil a également approuvé le premier rapport ESG de la société pour l’exercice 2024. Cela constitue un tournant dans l’engagement de l’entreprise envers la durabilité et la transparence, en fournissant aux parties prenantes une vision claire des actions et des progrès réalisés dans les domaines environnemental, social et de gouvernance. L’année dernière, sept sociétés seulement ont publié un tel rapport, et le concessionnaire sera la huitième entreprise à le faire.

Les actionnaires seront convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 pour voter, entre autres, une distribution de dividendes de 0,880 TND par action, contre 0,700 TND l’année dernière. Le yield net est de 6,85% (sur la base du cours d’hier), supérieur à la moyenne du marché. Le rendement du titre depuis le début de l’année s’élève à 8,86%. L’année 2024 est une réussite pour Ennakl et il n’y a pas de risques particuliers pour l’exercice en cours. Pour ceux qui le détiennent, c’est un titre à conserver.

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La SIAME augmente son bénéfice de 65% en 2024

27. März 2025 um 08:40

La Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques -SIAME- a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le résultat net s’est élevé à 3,325 MTND, en hausse de 64,7% en glissement annuel.

C’est une bonne surprise du moment que la société a affiché une hausse de 6,8% de ses revenus à 43,818 MTND, selon les indicateurs d’activité publiés en janvier 2025. Ce chiffre est inférieur aux prévisions de la société qui tablaient sur 46,000 MTND. La stratégie de la SIAME pour l’année comportait la répercussion de la hausse des prix d’achat des matières premières et composants sur les prix de vente des produits finis, si l’augmentation est supérieure à 2%.

L’endettement de la société a augmenté de 1,068 MTND en 2024, avec un besoin en fonds de roulement croissant. La SIAME a travaillé sur la réduction de l’encours des clients à un maximum de trois mois de chiffre d’affaires, et sur la rationalisation de la valeur moyenne des stocks à 18,000 MTND. Pour rappel, le premier semestre était bon, avec un résultat net de 1,748 MTND, mais le rythme de la seconde moitié de l’année était plus soutenu que prévu. 

Les actionnaires sont convoqués en Assemblée générale ordinaire le 15 mai 2025. Parmi les résolutions à voter, il y a celle relative au dividende proposé, qui est de 0,180 Tnd par action. Le rendement en dividende est de 4,7%, dans la moyenne du marché. L’annonce d’hier aura un impact positif partiel sur le cours de l’action qui cherche des catalyseurs pour un rallye haussier.

 

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La SFBT distribuera un dividende de 0,800 Tnd par action

27. März 2025 um 08:26

La SFBT a informé ses actionnaires et le marché que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net de 252,152 MTND contre 253,533 MTND l’année d’avant. Quant aux états financiers consolidés, le bénéfice s’est établi à 296,441 MTND contre 295,579 MTND en 2023. Le résultat net part du Groupe est de 282,951 MTND.

L’année a été donc à l’équilibre, même si elle n’était pas facile pour la société, surtout la seconde moitié. Le dernier trimestre avait même enregistré un repli de 4,7% du chiffre d’affaires, ce qui n’est pas courant pour la SFBT. La diminution de l’activité des boissons gazeuses est due essentiellement à la forte augmentation enregistrée au cours de la même période de l’année précédente. Cette hausse était liée à la reprise de l’activité après la pénurie de sucre et de CO2 durant la haute saison en juillet et aout 2023. Il faudra donc tenir compte d’un chiffre d’affaires ajusté pour comparer les performances réelles.

Bien que la SFBT soit un titre défensif par excellence, elle a souffert des conditions économiques et de l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs locaux. La capacité de la société à générer des bénéfices et à rémunérer ses actionnaires reste unique sur le marché actions tunisien. L’Assemblée générale ordinaire est fixée pour le 7 mai 2025. Le dividende proposé est de 0,800 Tnd par action. Au titre de l’exercice 2023, les actionnaires avaient reçu 0,740 Tnd par action. Le yield net est de 6,08%. Depuis le début de l’année, le titre est à l’équilibre, avec une petite hausse de 2,07%.

 

 

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La BIAT proposera aux actionnaires un dividende de 6 Tnd par action

27. März 2025 um 08:11

La Banque internationale arabe de Tunisie a annoncé un résultat net de l’exercice 2024 de 357,800 MTND, en hausse de 7,9% en glissement annuel. Le PNB s’est élevé à 1 479,700 MTND et les capitaux propres, avant affectation, à 2 226,4 MTND.

Avec une telle performance, l’établissement de crédit démontre, encore une fois, sa position de leader incontestable du secteur. À la fin du premier semestre, la banque affichait un résultat stable. La bonne surprise est qu’elle a pu dépasser tous les défis réglementaires, avec un taux d’imposition plus élevé et des provisions collectives révisées à la hausse. Le modèle de la BIAT est donc toujours payant, celui d’une banque premium qui offre des services uniques et qui valent leurs prix. La baisse des tarifs sur l’année 2024 n’a pas affecté la capacité de l’établissement à générer des commissions et à attirer plus de clients. C’est un modèle unique dans un marché fortement concurrentiel.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 afin de statuer, notamment, sur les comptes de l’exercice 2024. Le dividende qui sera proposé sera de 6 Tnd par action, et ce, sous réserve de l’accord de la Banque centrale de Tunisie. S’il est approuvé, le yield net est de 5,4% sur la base du cours de clôture d’hier. Sur le marché, le titre a réalisé une hausse de 5,15% depuis le début de l’année. C’est plus faible que la moyenne du marché, mais il faut tenir compte des inquiétudes qui règnent dans le secteur bancaire actuellement. Le défi de 2025 est de garder ce niveau de profitabilité.

 

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BCT : d’une indépendance dépendante à une dépendance totale ?

27. März 2025 um 06:02

Il est quasiment clair que le changement du statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT) est acté. Une première tentative par les députés n’a pas abouti, mais cette fois, le train est bel et bien en marche.

Le gouverneur de la BCT a été reçu par le président de la République le lendemain de la nomination d’une nouvelle cheffe du gouvernement. Deux jours après, ils se sont rencontrés autour d’une séance de travail qui a donné le feu vert pour modifier ledit statut.

 

Une démarche attendue

Est-ce que cela est surprenant ? Pas non. Il y a une logique dans la Constitution de 2022 qui fait que tout l’appareil de l’Etat doit fonctionner en harmonie et sous la même houlette. L’indépendance de la BCT, à laquelle nous allons revenir, semble être l’exception dans tout ce tableau.

En pratique, la BCT ne fonctionne pas dans un monde parallèle. Elle est la banque de l’Etat et toutes ses actions quotidiennes sont en concertation avec le ministère des Finances. Les deux œuvrent pour que l’Etat honore ses engagements internes et externes.

L’indépendance est dans le choix de la politique monétaire adéquate pour atteindre l’objectif principal de l’institution de l’Avenue Hédi Nouira, à savoir la maîtrise des prix. Son instauration est une protection contre l’ingérence des politiques dans sa décision. Vous pouvez retourner en arrière et imaginer ce que l’exécutif pourrait faire lors des élections de 2019, dans la course vers le Palais de Carthage.

 

En pratique, la BCT ne fonctionne pas dans un monde parallèle. Elle est la banque de l’Etat et toutes ses actions quotidiennes sont en concertation avec le ministère des Finances. Les deux œuvrent pour que l’Etat honore ses engagements internes et externes.

 

Dans l’attente de la nouvelle version

L’indépendance est donc une garantie pour des décisions purement techniques en matière de politique monétaire. Elle n’est pas un moyen pour agir contre les actions gouvernementales.

Revenir en arrière n’est pas donc une bonne chose dans l’absolu. Le point positif cette fois est que la BCT est dans le groupe qui travaillera sur la nouvelle loi. La première tentative du mois de décembre 2024, initiée par les députés, était inacceptable. Cette fois, il y a au moins une garantie que la définition des rôles et des missions soit prise en concertation, sans qu’elle soit parachutée.

 

Il ne faut pas penser que cela rendra le Trésor capable d’éviter les sorties sur le marché local et de s’endetter auprès des banques. C’est totalement le contraire. Il dépensera plus et sera amené à cumuler une double dette. Cela ne peut pas également remplacer l’endettement extérieur, car la BCT n’imprime pas des dollars ou des euros.

 

Ce que nous ne voulons pas voir, c’est surtout une ligne de financement permanente mise à la disposition d’un gouvernement. Ce sont des solutions de facilité qui ne conduisent qu’à des dysfonctionnements majeurs au bout de quelques années. Il ne faut pas penser que cela rendra le Trésor capable d’éviter les sorties sur le marché local et de s’endetter auprès des banques. C’est totalement le contraire. Il dépensera plus et sera amené à cumuler une double dette. Cela ne peut pas également remplacer l’endettement extérieur, car la BCT n’imprime pas des dollars ou des euros.

Nous ne pouvons pas juger la démarche lancée. L’évaluation de l’impact se fera sur la version finale du projet de la loi. Elle sera, sans doute, le texte le plus important de l’année.

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La Banque de Tunisie annonce un dividende de 0,350 Tnd par action

26. März 2025 um 13:58

La Banque de Tunisie vient d’annoncer que son conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 29 avril 2025. Il va proposer la distribution d’un dividende de 0,350 Tnd par action. Pour rappel, au titre de l’exercice précédent, les actionnaires ont été rémunérés à hauteur de 0,290 Tnd par action.

Les états financiers n’ont pas été publiés. Les indicateurs d’activité ont affiché un produit net bancaire en hausse de 6,8% à 510,310 MTND. L’exercice a enregistré une amélioration des dépôts de 15,4% (6 695 MTND) et des crédits de 4,3% (6 077 MTND). Au premier semestre, le résultat net s’est établi à 81,171 MTND, soit une progression de 6,2%.

Il faudra tenir compte du fait que ce résultat sera ajusté du moment que depuis sa publication, trois événements majeurs ont eu lieu: la publication de la loi du 2 août 2024 et qui a apporté un changement majeur dans le traitement des crédits à long terme accordés à taux fixes, l’augmentation de l’impôt sur les sociétés à 40% et la révision de la méthode de calcul des provisions collectives par la Banque centrale.

L’augmentation du dividende signifie que tous ces éléments n’ont pas affecté la profitabilité de l’établissement de crédit. Le rendement en dividendes, calculé sur la base du cours de clôture d’aujourd’hui, est de 6,14%, ce qui est intéressant. Cette nouvelle impactera positivement le cours de l’action demain à l’ouverture de la séance. Le rendement annuel, légèrement négatif, va se redresser. Le doute s’est installé dans le secteur et chaque établissement qui annonce un bon résultat élimine une partie de cette épaisse couche d’inquiétude.

 

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Que cache le changement de position de la BAD dans le dossier du métro de Sfax?

26. März 2025 um 12:47

Le changement de position de la Banque africaine de développement (BAD) vis-à-vis du projet du métro léger de Sfax, en imposant de nouvelles règles plus strictes, reflète trois réalités.

La première est que la dégradation de la notation souveraine de la Tunisie ces trois dernières années n’est pas passée sans dégâts. La BAD, comme toute institution financière, doit évaluer le risque de ses financements. Le risque Tunisie est parmi les plus élevés, bien qu’en réalité le pays a respecté tous ses engagements et n’a raté aucun rendez-vous. L’institution financière a longtemps investi chez nous et son siège était même en plein cœur de la capitale, et cette décision est regrettable.

La deuxième est que la non-conclusion d’un accord avec le FMI a également pesé. Pendant des mois, il y avait des doutes quant à la capacité de la Tunisie à éviter un défaut de paiement. Cela a naturellement impacté tous les dossiers en cours avec les institutions financières internationales, y compris la BAD. Il suffit de regarder la chute libre de l’appui budgétaire que ces institutions fournissaient à la Tunisie pour comprendre que notre position avec le Fonds était un facteur déterminant pour tous les flux financiers en direction de la Tunisie.

La troisième est que ces pratiques ne sont autres qu’une pression sur notre pays. Les positions prises par la Tunisie dans plusieurs dossiers ne plaisent nécessairement pas à l’autre bout de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Mettre en place un embargo financier non annoncé est l’un des moyens utilisés pour tenter d’obtenir quelques concessions. Même notre notation souveraine en a payé le prix, car des pays qui ont des fondamentaux beaucoup plus faibles sont notés mieux que nous.

Ce qui importe le plus maintenant, c’est la solution à tout cela. Les conditions de la BAD pourraient être rencontrées ailleurs. Un nouveau plan de financement s’impose, car nous n’avons pas le choix.

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Une moyenne d’un seul emploi créé par projet agricole approuvé!

26. März 2025 um 11:37

En revenant aux statistiques publiées par l’APIA pour l’année 2024, il y a un chiffre qui intrigue: 3 001 projets ont été approuvés, permettant de créer 3 000 emplois. En d’autres termes, il y a un poste créé par projet, ce qui n’est pas normal.

Il est logique que les travailleurs dans le secteur de l’agriculture soient des saisonniers par excellence, mais il faut un nombre minimum de personnel permanent pour assurer le bon fonctionnement d’une exploitation. La pratique nous a appris qu’il y a une main-d’œuvre qui travaille quotidiennement dans les champs, composée de femmes rurales. Les accidents fréquents en sont le meilleur témoin. Les changements envisagés au niveau du Code du travail ne vont pas révolutionner la donne. Le recrutement de saisonniers sera préservé, vu la nature cyclique des campagnes. Néanmoins, est-ce que ces femmes sont réellement recrutées par des contrats? Même à durée déterminée? Elles sont payées par journée, sans couverture sociale sauf exception.

Il est aujourd’hui primordial de mettre un peu d’ordre dans ce secteur. L’agriculture bénéficie d’avantages fiscaux uniques, dont un taux d’imposition sur les sociétés de 10% seulement. Maintenant, il va devenir l’une des rares activités à pouvoir bénéficier d’un marché du travail toujours flexible. En contrepartie, il est légitime d’exiger que les investisseurs respectent le minimum en matière de droit des travailleurs.

C’est très important également pour la CNSS et l’ensemble du système sanitaire. Dans les maladies lourdes, l’accès aux soins est garanti dans les hôpitaux. Certes, le parcours est difficile et la durée d’attente est longue, mais il est assuré sans avoir une cotisation de l’autre côté. Le contrôle sur le terrain par les services sociaux et les instances d’investissement est primordial. S’il faut lier l’avantage fiscal et financier à une déclaration réelle de la main-d’œuvre, il faut le faire sans hésitation.

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Le dollar s’affaiblit, contrairement aux attentes

26. März 2025 um 10:56

Au début de l’année, tous les analystes s’attendaient à un dollar fort. Mais à la fin du premier trimestre, le billet vert traverse une mauvaise passe. Les politiques agressives de Donald Trump, basées sur des barrières douanières, risquent d’impacter négativement la croissance américaine. La réponse européenne, forte et basée sur des dépenses plus importantes, a changé la donne. La confiance des consommateurs américains est à son plus bas depuis 4 ans.

Au début, les attentes évoquaient un impact positif des droits de douane. Mais ce sont les données économiques américaines qui inquiètent. Les actions actuelles vont conduire à l’augmentation du taux de chômage à la suite du licenciement des agents publics. En même temps, la guerre contre l’immigration clandestine va réduire la disponibilité de la main-d’œuvre, donc les prix à terme. Les économistes tentent de suivre la réalisation des promesses électorales de Trump qui n’a pas de calendrier précis pour ses réformes. Il mène les actions sur tous les fronts, ce qui perturbe toute analyse des effets des chantiers ouverts.

Pour le dinar, nous avons vu une appréciation de 0,7% vis-à-vis du billet vert sur une année glissante. Il est encore tôt d’évaluer les retombées de ces dynamiques sur la balance des paiements tunisienne. Toutefois, un euro fort signifie des recettes d’exportations plus importantes et des importations de matières premières et de base moins coûteuses. Tous les contrats sont négociés en dollar américain, ce qui fait nos affaires en tant que pays importateur net de ces produits. Mais au total, une mauvaise croissance américaine signifie un ralentissement mondial, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. 

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Une baisse du taux directeur en vue ?

26. März 2025 um 10:15

Bien que cela demeure un sujet à débattre du point de vue technique, plusieurs signes convergent vers une baisse proche du taux directeur.

La dernière rencontre du président de la République avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie envoie des signes dans ce sens. Il y a une insistance sur le rôle de l’institution de l’Avenue Hédi-Nouira dans la relance économique; en d’autres termes, l’accès au financement. De plus, les derniers chiffres de l’inflation, 5,7% le mois dernier, ouvrent effectivement une fenêtre de tir, surtout que celle sous-jacente, indicateur clé pour la politique monétaire, est au même niveau.

À notre avis, la révision des taux doit se faire cette année, mais nous préférons temporiser. L’analyse de l’indice des prix montre que les produits alimentaires accélèrent toujours plus rapidement que le panier global. Si les prix de l’huile d’olive n’avaient pas baissé et que la période des soldes n’avait pas coïncidé avec cette période, nous aurions été avec une inflation plus élevée. Ceux qui font le marché quotidiennement ont certainement remarqué la hausse des prix de plusieurs produits. Les commerçants préparent la rentrée après les vacances de l’aïd avec de nouveaux tarifs.

Pour relancer l’investissement, il faut que la baisse soit significative, de pas moins de 100 points de base. Elle permettra un accès moins onéreux aux crédits d’exploitation, mais pas nécessairement à ceux d’investissement. Ce dernier ne dépend pas seulement de cette composante. Il y a tout un environnement et une demande locale et internationale toujours instables. Si nous relançons la demande alors que l’offre demeure rigide, nous allons nous retrouver dans le même piège, et c’est grave.

Reste à préciser que la réduction du taux directeur sera accompagnée d’une baisse similaire de la rémunération des dépôts. Si vous avez planifié des produits financiers sur la base de 7% brut, il est temps de refaire vos calculs.

 

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ATL: une partie du dividende sera en franchise de la retenue à la source

26. März 2025 um 09:37

L’ATL a déjà annoncé, il y a plus de quatre semaines, son résultat net de l’exercice 2024 ainsi que son dividende. Après la certification de ses états financiers, la compagnie a officiellement convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire.

Le projet des résolutions comporte l’affectation des réserves pour réinvestissements exonérés, devenues disponibles et qui s’élèvent à 3,047 MTND, en résultats reportés. Ces derniers affichent un solde de 15,271 MTND fin 2023.

En même temps, 6,250 MTND seront prélevés sur les bénéfices de 2024 et alloués pour des réinvestissements. Après l’affectation complète du résultat, le solde du poste résultats reportés avant affectation sera de 17,084 MTND fin 2024, dont 0,212 MTND en franchise de la retenue à la source.

L’autre information concerne le dividende. Une partie sera en franchise de la retenue à la source.

L’enveloppe globale à distribuer est de 11,375 MTND, dont 0,650 MTND en franchise de la retenue à la source. Cela donne un dividende brut de 0,350 TND par action, dont 0,020 TND sans retenue à la source. En net, chaque actionnaire recevra 0,317 TND au titre de chaque titre détenu. Par rapport au cours de la veille, le yield sera donc de 4,3%. Il est dans la moyenne du secteur financier coté en Bourse.

L’ATL est l’une des meilleures compagnies de leasing du point de vue profitabilité. Sa qualité d’actifs est acceptable, avec un taux de créances classées de 7,79%. Le ratio de couverture des actifs non performants par les provisions et agios est de 86,77%, largement au-dessus du minimum réglementaire. Dans le secteur financier, elle reste un placement qui offre un couple rendement-risque adéquat.

 

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Autoriser le covoiturage serait une bonne alternative aux VTC

25. März 2025 um 13:09

Bolt, une application de VTC (véhicule de transport avec chauffeur), a été fermée lundi 24 mars 2025 et les autorités ont déclenché des mesures contre la société. Derrière, il y a des accusations de blanchiment d’argent. Nous évoquons le sujet aujourd’hui non pour donner un avis sur l’affaire, mais pour penser à la meilleure manière de libérer le secteur du transport.

Pour ceux qui ne le savent pas, il y a une liaison directe entre la productivité et la qualité du service de transport dans un pays.

Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle

Les différentes applications de réservation de taxis ont permis de résoudre les problèmes de certains et en ont créé d’autres pour d’autres. Puisque les courses coûtent au moins le double de ce qui aurait été facturé sur la base du compteur, ceux qui ont un revenu élevé ont trouvé dans ce système un refuge. Cela permet de trouver le moyen d’atteindre sa destination même dans les heures de pointe.

En revanche, pour les personnes qui ont un revenu modeste, trouver un taxi est devenu un calvaire. Qui peut s’offrir un trajet à 20 dinars, montant qui équivaut les dépenses de deux ou trois jours? Cela explique les avis partagés sur les réseaux sociaux depuis la publication de l’annonce.

Néanmoins, cette mesure va faire du mal à plusieurs professionnels qui ont investi dans des véhicules confortables comme taxis, en tablant sur des recettes élevés grâce à ces applications. Nous connaissons tous le coût d’un véhicule acquis par un financement leasing. Comment parvenir maintenant à générer suffisamment de revenus pour payer sa lettre de change, assurer l’entretien, payer l’assurance, rémunérer le chauffeur et le propriétaire et économiser pour les risques d’accident? C’est quasiment une mission impossible.

Autoriser le covoiturage

Le business des VTC présente un problème. Avoir des avantages pour l’acquisition du matériel roulant et profiter des applications pour multiplier ses recettes n’est pas juste. Il fallait intervenir. Cela nous renvoie à la possibilité d’accorder le droit d’exercer cette activité aux individus. La pratique du covoiturage est devenue une habitude, mais elle coûtera chère au chauffeur s’il tombe entre les mains d’un contrôle routier. Pourquoi ne pas autoriser cette pratique capable de résoudre le calvaire du transport pour des dizaines de milliers?

En contrepartie, l’Etat pourra exiger une taxe de circulation plus élevé et imposer une prime supplémentaire dans les primes d’assurance. Cela permettra de compenser, partiellement, la recette fiscale qui aurait dû être générée par le secteur organisé. C’est même plus rémunérateur pour l’Etat car les taxis ne déclarent pas leurs vrais revenus – ils ne sont pas les seuls à le faire.

Pour l’Etat, cela est bénéfique sur tous les plans. Il va réduire la demande sur le transport public. Ce qui signifie une meilleure qualité de services.

De plus, le nombre de voitures qui circulent sur les routes va diminuer puisque plusieurs feront le choix d’opter pour le covoiturage.

La consommation des carburants et la pollution se retrouveront réduites. Cela sans compter une plus grande disponibilité des taxis qui ne vont plus refuser les courses peu profitables selon leurs estimations. Qu’en pensez-vous?

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Tunisie Leasing & Factoring proposera un dividende de 1,150 Tnd par action

25. März 2025 um 13:50

Le Conseil d’administration de Tunisie Leasing & Factoring a arrêté les états financiers individuels et consolidés au 31 décembre 2024. Les comptes sociaux font apparaitre un résultat net de 24,818 Mtnd, soit une hausse de 2,07% en glissement annuel. Quant aux états financiers consolidés, le bénéfice net s’est élevé à 37,470 Mtnd, une amélioration de 32,8% par rapport à 2023.


Selon les derniers indicateurs d’activité, le Produit net de leasing a reculé de 1,1% à 74,405 Mtnd. Les charges d’exploitation ont augmenté de 7,4% à 34,009 Mtnd. Si nous ajoutons le fait que le taux d’imposition a augmenté, l’amélioration ne peut venir que de la réduction du cout de risque. Le ratio des créances classés a gagné 102 points de base fin 2024 à 8,64%. Déjà, au premier semestre, le cout du risque était seulement de 0,726 Mtnd.


Le Conseil a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 28 avril 2025 et de proposer aux actionnaires la distribution d’un dividende de 1,150 Tnd par action et, ce sous réserve de l’accord de la Banque Centrale de Tunisie. Pour rappel, l’année dernière, la compagnie a distribué 1,100 Tnd par action. La hausse est donc en ligne avec le rythme de la progression des bénéfices.


Sur le marché, le titre a réalisé un rendement de 5,61% depuis le début de l’année. Le dividende proposé assure, au cours de clôture d’aujourd’hui, un yield net de 5,4%. Tunisie Leasing & Factoring reste le leader du marché et ses bons résultats sont un bon signe pour l’ensemble du secteur. C’est une autre société financière qui confirme que l’industrie financière est capable de générer des gains même lorsque l’environnement est peu porteur.

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QNB Tunisia réduit son capital social et absorbe toutes ses pertes antérieures

25. März 2025 um 11:37

QNB Tunisia a publié hier ses états financiers pour l’exercice 2024. L’activité a été soldée par une perte de -44,186 Mtnd, mais en amélioration par rapport à 2023. Grace aux augmentations de capital importantes des dernières années, les fonds propres totalisent 282,947 Mtnd fin 2024. Au niveau consolidé, les pertes sont de -53,622 Mtnd.

La banque a vu son PNB augmenter de 25,7% à 70,319 Mtnd. La marge d’intérêt s’est établie à 12,205 Mtnd, un bond de 79,8% en glissement annuel. Idem pour les revenus du portefeuille titres, qui sont passés de 42,595 Mtnd en 2023 à 52,864 Mtnd en 2024. Seules les commissions nettes ont reculé de 19,8% à 5,247 Mtnd. L’impact de la baisse des tarifications bancaires en 2024, imposée par la Banque Centrale de Tunisie, a eu son impact sur cette catégorie de revenus.

Ces progrès n’ont pas été suffisant pour couvrir les charges, notamment le coût du risque qui continue à être élevé. Il a totalisé 41,451 Mtnd en 2024. Le résultat d’exploitation s’est retrouvé à -43,786 Mtnd.

Sur le volet commercial, les dépôts de la banque ont évolué de 192,979 Mtnd, ce qui constitue une évolution notable. L’encours net de crédits accordés a atteint 1 024,740 Mtnd. Il est à noter que la banque a traité 35 demandes pour bénéficier des dispositions de l’article 412 de ka Loi 41-2024. L’encours de prêts concernés est de 3,419 Mtnd et des provisions de 0,045 Mtnd ont été constitués dans les comptes.


Les actionnaires de la banque ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 26 mars 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour pour réduite son capital social de banque de 361,700 MTND, le réduisant à 282,300 MTND. Cela permettra d’effacer les pertes. S’agit-il d’un signe pour des bénéfices et du dividende dès l’année prochaines ? Wait and see.

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