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La TSB a consommé tous ses fonds propres, en attendant la recapitalisation

21. März 2025 um 12:03

L’Assemblée générale ordinaire de la Tunisian Saudi Bank (TSB), statuant sur les résultats de l’exercice 2023, s’est tenue comme prévu. L’affectation des résultats a fait passer les résultats reportés à -228,695 MTND et les capitaux propres à -45,414 MTND.

Cette situation est inquiétante pour un établissement de crédits tel que la TSB. Et l’augmentation de capital de 100 millions de dinars (MTND) votée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) urge.

Une recapitalisation qui attend

Cette opération sera supportée à hauteur de 50 MTND par l’actionnaire saoudien et le reste par les parties tunisiennes. L’Etat va souscrire à la place de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), l’ETAP et Tunisair. En tout, il mettra 49,625 MTND. Seule la CNSS va suivre l’opération et ne sera pas diluée.

Lors des discussions au niveau de la Commission des finances et du budget, certains chiffres ont été présentés. Ainsi, la banque affiche un ratio Tier I de 0,96 % fin 2022. Le taux des créances classées s’est établi à 46 %.

Nous ignorons les raisons pour lesquelles la recapitalisation n’a pas encore eu lieu. En même temps, elle pourrait être réalisée après la publication des états financiers et du rapport des commissaires aux comptes.

A notre sens, la vraie question qui se pose concerne l’impact réel de cette injection de fonds. Techniquement, cela donnera une durée de vie supplémentaire à la banque. Et ce, en lui permettant d’enregistrer des pertes; mais sans tomber dans des fonds propres négatifs.

Combien cela va-t-il durer? Sans une reprise d’activité, le besoin d’augmenter le capital risque d’être renouvelé d’ici 2026.

Le problème est structurel. Car c’est une banque universelle, mais sans une empreinte géographique capable de drainer un flux de dépôts récurrents et des dossiers de crédits rentables avec les entreprises.

Un business model à réviser?

La TSB a été créée pour soutenir les grands projets de développement et non pour concurrencer les autres établissements sur un segment retail déjà pris. La décision à prendre concerne le business model que la banque doit poursuivre.

En effet, soit elle préserve sa nature universelle. Et dans ce cas, il faut que les actionnaires mettent à sa disposition tous les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour concurrencer sérieusement les autres établissements.

Soit elle retrouve son statut initial de banque d’affaires. Ce retard enregistré dans la recapitalisation aura donc un impact sur la qualité des prévisions du plan de redressement présenté aux autorités et sur la base duquel la décision de participer à l’opération a été prise.

Sans oublier à cet égard que cela pourrait affecter l’image de la Tunisie en tant que partenaire et pays ouvert à l’investissement aux yeux des Saoudiens. Nous sommes en train de parler de la première puissance économique de la région MENA. Il y a tout intérêt à ce que l’opération réussisse et que la banque exploite son potentiel au profit de l’économie tunisienne.

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L’Utica et le CBF incitent les entreprises à adhérer à TuniChèque

21. März 2025 um 08:44

Le Conseil bancaire et financier (CBF) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) ont incité les entreprises à adhérer à la plateforme TuniChèque dédiée aux transactions par chèque. Le syndicat des patrons “appelle ses adhérents à faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matière de sécurité et d’efficacité des transactions commerciales”. Pour sa part, le CBF a mis en place une assistance dédiée aux clients bancaires, notamment aux adhérents de l’Utica et des sessions de formation personnalisées pour une meilleure prise en main des nouvelles procédures de traitement des chèques.

Si nous croisons ces statistiques avec le nombre de chèques qui est en chute libre, nous comprenons entre les lignes que les entreprises n’ont pas trouvé dans la nouvelle formule les possibilités offertes par ce moyen de paiement auparavant. Le problème est qu’elles ne retrouveront plus ces fonctions d’utilité dans n’importe quels autres moyens, y compris la lettre de change. D’ailleurs, les tentatives se multiplient pour améliorer la réglementation de cette dernière et la doter de quelques caractéristiques de l’ancien chèque.

La lettre de change peut être acceptée par des entreprises qui se connaissent mutuellement, dans le monde du B to B. Mais dans celui du B to C, elle ne peut causer que des dysfonctionnements. Comment vérifier si la lettre de change ne présente pas de vice de forme? Légaliser sa signature à la municipalité et signer une reconnaissance de dette? Est-ce que c’est pratique pour une boutique qui vend de l’électroménager, des smartphones, ou des vêtements pour enfants? Comment vendre durant les weekends, le pic de l’activité commerciale? Il faut des solutions à toutes ces questions. Elles ne peuvent être que technologiques et le système bancaire est capable d’en fournir. Est-ce que les entreprises accepteraient d’y adhérer? C’est une autre paire de manches, mais qui sera prochainement débattue.

 

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Qu’est-ce que l’indépendance à l’ère moderne?

20. März 2025 um 13:02

Nous fêtons aujourd’hui le 69ème anniversaire de l’indépendance. C’est la date la plus importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, et c’est une occasion pour évaluer le chemin parcouru depuis. Sommes-nous réellement indépendants? Une question compliquée et multidimensionnelle dans un monde qui change radicalement.

Le concept d’indépendance d’un pays a évolué au fil du temps. Dans un contexte de mondialisation, de progrès technologiques fou et d’évolution de la dynamique géopolitique, être indépendant au sens classique n’a plus de sens. Il y a une interdépendance entre les pays qui fait que nous sommes tous pris dans un labyrinthe d’interconnexions sans fin.

Aspect de la nouvelle indépendance

Si l’idée centrale de l’indépendance, basée sur la souveraineté et l’autonomie, demeure; ses implications pratiques ont changé de manière significative par rapport à ce qu’elles étaient il y a 30 ans.

La vision traditionnelle de l’indépendance d’un pays consiste principalement à contrôler son territoire, ses lois et sa gouvernance sans ingérence extérieure. Aujourd’hui, la souveraineté reste toujours centrale, mais nous participons à des organisations internationales (ONU, OMC, Union africaine, UMA, etc.) et à des traités qui exigent des compromis sur certains aspects de l’autonomie en échange d’avantages collectifs.

Sur la dernière quinzaine d’années, il y a eu beaucoup de travail sur la notion du contrôle du territoire; surtout avec les attaques terroristes qui ont secoué la Tunisie. Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

Progressivement, le curseur est passé à la lutte contre l’ingérence extérieure. Et pour que l’on soit intellectuellement honnête, il y en avait suffisamment. Que l’on le veuille ou pas, la révolution de 2011 était spontanée; mais elle a été utilisée par les puissances mondiales pour déclencher des événements similaires dans la région.

 

… Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

 

L’expérience démocratique a ouvert les portes devant une longue liste de tentatives d’ingérence. Pour les refermer, c’est une longue histoire et démarche qui ne sont pas faciles. Et c’est clairement le cheval de bataille des responsables actuels. Préciser où se situe la limite entre ingérence et intérêt collectif est au cœur de la mission des affaires étrangères.

Interdépendance économique

Auparavant, l’indépendance économique signifiait l’autosuffisance et une dépendance minimale à l’égard des autres nations pour les ressources ou le commerce. Avec ce qui se passe aujourd’hui, cela n’a plus quasiment de sens. La mondialisation a rendu les économies profondément interconnectées. La plupart des pays dépendent des chaînes d’approvisionnement mondiales, des investissements étrangers et du commerce international. Ce qui rend l’indépendance économique totale rare et souvent indésirable.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés.

 

Les frontières sont ouvertes devant les échanges et nous faisons partie de plusieurs alliances. Nous sommes partenaires de l’Union européenne et le pays le plus avancé dans la mise en place de la ZLECAf. Des milliers de sociétés étrangères sont installées sur notre territoire qui nous injectent des investissements mais qui rapatrient des milliards de dinars de dividendes chaque année.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés. Le choix des destinations peut être indirectement inspiré par les autorités, en signant des accords ou en trouvant des opportunités surtout dans les pays qui ont une présence similaire chez-nous. C’est du soft power qui pèse lourdement dans les équilibres de force.

Souveraineté technologique et numérique

Traditionnellement, l’indépendance était largement liée aux frontières physiques et aux ressources. La conception moderne évoque un contrôle de l’infrastructure numérique, des données et de la cybersécurité. Préserver les données personnelles de ses citoyens et de ses administrations sensibles est la vraie indépendance de nos jours.

 

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

 

Mais est-ce possible de le faire pour la Tunisie à l’égard des géants mondiaux de la technologie et se protéger? C’est quasiment impossible et cette réponse est valable pour tous les pays du monde, y compris ceux qui ont conçu ces technologies. Une attaque cybernétique est capable de bloquer l’économie et de semer le trouble dans la sphère politique d’une nation. Il y a quelques mois, l’Etat hébreux a donné un coup fatal à la résistance libanaise à travers des bipeurs, une technologie qui n’utilise même pas internet. Que dire donc de ce que nos smartphones envoient à leurs fabricants.

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

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La CIL annonce un dividende de 2,200 Tnd, une cerise sur un appétissant gâteau

19. März 2025 um 09:03

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a annoncé hier que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024 et les a soumis aux commissaires aux comptes. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net de 19,862 Mtnd, en hausse de 2,5% en glissement annuel. Les états financiers consolidés affichent pour leur part un bénéfice de 20,182 Mtnd contre 19,604 Mtnd l’année d’avant.

Il est clair, à partir de ces chiffres, que la CIL a réalisé un excellent second semestre 2024. À la fin de la première moitié de l’année dernière, le résultat net était en stabilité. La compagnie a dû payer un impôt sur les sociétés plus important à la fin de l’année mais elle a réussi à faire progresser son bottom line. Outre la hausse de son produit net de leasing de 5,0% à 44,922 Mtnd, nous pensons que le coût du risque a été maîtrisé, bien que les engagements classés soient en forte hausse de 24% à 56,923 Mtnd, selon les indicateurs d’activité publiés en janvier.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 22 avril 2025. Le dividende proposé s’élève à 2,200 Tnd par action. Pour rappel, la compagnie a distribué 2 Tnd par action l’année dernière. Le yield net s’élève à 7,5%, parmi les meilleurs même dans le secteur financier. Depuis le début de l’année, la performance de l’action est de 5,98%, ce qui assure aux actionnaires un bon couple valorisation-rendement.

 

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Slim Zeghal nommé président du conseil d’administration de la Sotipapier

19. März 2025 um 08:20

La Sotipapier a informé le marché que son conseil d’administration, réuni le 13 mars 2025, a pris acte de la décision ferme, définitive et irrévocable de démission de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de président du conseil d’administration de la société pour des raisons personnelles, prenant effet à l’issue dudit conseil, et décide de l’accepter. Le Conseil d’administration a accordé un quitus entier, définitif et sans réserve à Mohamed Ben Rhouma pour l’exécution de son mandat. 

En même temps, il a décidé de nommer Slim Zeghal comme président du conseil d’administration de la société, pour toute la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2025. Étant précisé que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considéré comme un administrateur indépendant. Un nouvel administrateur indépendant sera nommé conformément à la réglementation en vigueur.

En attendant la publication des comptes annuels, la Sotipapier devrait afficher un rattrapage au niveau de son bénéfice net au second semestre. Le contexte opérationnel n’est pas facile, avec des tensions qui persistent sur le marché des vieux papiers. De plus, le marché de la  pâte à papier demeure confronté à des conditions difficiles, marquées par une disponibilité limitée et des coûts élevés. La conjonction de ces tensions sur les deux segments continue d’exercer une forte pression sur les prix et les coûts. Le rôle du conseil d’administration est crucial dans la validation des stratégies du management pour assurer une meilleure rentabilité.

 

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SPDIT-Sicaf, un profil rare sur le marché actions tunisien

18. März 2025 um 10:14

La SPDIT-Sicaf, filiale de la SFBT spécialisée en gestion d’actifs, a publié ses états financiers pour l’exercice 2024. Rien de surprenant, la société a réalisé un bénéfice net de 31,978 Mtnd, en hausse de 7,3% en glissement annuel.

Les produits d’exploitation ont totalisé 34,548 Mtnd, dont 17,478 Mtnd de dividendes provenant des participations non cotées. Ce sont essentiellement les filiales du groupe. Les dividendes des placements cotés sont de 2,612 Mtnd. Quant aux plus-values de cessions de placements, elles ont atteint 7,341 Mtnd réalisés essentiellement grâce à la cession de 90 408 actions BIAT. Par rapport à l’exercice 2023, la société a adopté une stratégie moins active, mais toujours rentable.

Les revenus des placements monétaires se sont élevés de 6,053 Mtnd contre 4,833 Mtnd l’année d’avant. La SPDIT-Sicaf a réalisé des revenus de 5,667 Mtnd en provenance des certificats de dépôt. Les reprises sur provisions antérieures ont été de 0,838 Mtnd. En même temps, les dotations aux provisions pour dépréciation de titres sont de 0,470 Mtnd. Le résultat d’exploitation est de 33,036 Mtnd.

Le gestionnaire de portefeuilles dispose d’un gisement de plus-values latentes de 34,886 Mtnd alors que le coût d’acquisition de ces actions est de 14,710 Mtnd seulement. Fin 2023, ces plus-values étaient de 36,029 Mtnd, mais il faudra tenir compte de la vente des actions BIAT. Une telle performance n’aurait pas été atteinte si les titres n’étaient pas bien sélectionnés et que la période de détention ne s’était pas étendue sur des années.

Les actionnaires de la société ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 28 mars 2025. Le conseil d’administration compte proposer la distribution d’un dividende de 1 Tnd par action, soit 28,000 Mtnd. Le yield net, sur la base du cours d’hier, est de 6,92%, toujours parmi les plus élevés de la Place. Incontestablement, ce titre demeure parmi les meilleurs placements du marché.

 

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36 Mtnd ciblés par le FCPR Zitouna Moucharaka V

18. März 2025 um 09:34

La deuxième période de souscription des parts au Fonds commun de placement à risque bénéficiant d’une procédure allégée, FCPR Zitouna Moucharaka V, a commencé hier 17 mars 2025. Le montant ciblé s’élève à 36,000 Mtnd, réparti en 3 600 parts d’une valeur nominale de 10 000 Tnd chacune.

Les promoteurs sont la société de gestion Zitouna Capital et la Banque Zitouna. La première joue le rôle de gestionnaire et de distributeur, alors que la banque mère assure celui de dépositaire. La durée de vie du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois par périodes successives d’une année.

La période d’investissement du fonds est de 5 ans à partir de la libération. Il injecte de l’argent dans des sociétés pour une durée allant de 5 à 7 ans et peut garder les participations pendant cette période. Le FCPR doit employer 80% au moins de ses actifs dans des sociétés établies en Tunisie et non cotées à la Bourse de Tunis, à l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif à l’habitat, et ce, dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années suivant celle au cours de laquelle a eu lieu la libération des montants souscrits. Les actions nouvellement émises sur le marché alternatif de la Bourse sont également prises en compte pour le calcul de ce taux d’emploi, et ce, dans la limite de 30% dudit taux. Tous les placements doivent être constitués d’instruments financiers chariâa compliant.

Zitouna Capital gère déjà 8 FCPR dont les montants sont de 307,7 Mtnd, dont 146,570 déjà investis. Si vous avez des idées susceptibles d’être financées par un tel projet, vous avez une bonne adresse.

 

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Les britanniques Sound Energy et Predator Oil & Gas comptent s’introduire à la Bourse de Casa

18. März 2025 um 09:15

Deux sociétés britanniques impliquées dans l’exploration et la production de gaz naturel au Maroc, Sound Energy et Predator Oil & Gas, cotées à la Bourse de Londres, envisagent de s’introduire à la Bourse de Casablanca. Les capitalisations boursières sont, respectivement, de 14,30 et 22,640 millions de livres. La Place marocaine ne cesse de prendre de l’ampleur avec un MASI en forte hausse et une forte demande de la part des investisseurs. Comptant actuellement 77 sociétés, les autorités veulent atteindre 300 entreprises d’ici à 2035. Plusieurs entreprises publiques ouvriront leur capital au public, incitant ainsi le secteur privé à suivre le pas.

La cotation en Bourse coïncidera avec la production du gaz naturel liquéfié (GNL) par Sound Energy vers la fin de 2025, qui sera la première production de ce type dans l’histoire du royaume. Quant à Predator, elle prévoit cette année de forer des puits avec pour objectif de produire 400 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. La société est actuellement à la recherche de sources de financement pour ses investissements dans les années à venir et de contrats avec des acheteurs locaux pour sa production de gaz naturel attendue.

La production de gaz naturel du Maroc ne dépasse pas actuellement 100 millions de mètres cubes par an à partir de petits gisements situés dans l’ouest du pays. Le pays importe le reste de ses besoins estimés à 1 milliard de mètres cubes par an, du marché international, via un gazoduc avec l’Espagne. Le royaume cherche à adopter le gaz naturel comme énergie de transition, tout en augmentant les projets d’énergie propre. Jusqu’à aujourd’hui, le charbon reste la première source de production d’électricité. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre plusieurs coups.

 

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Fuba, filiale de One Tech Holding, s’associe à Union Gain Electronics Technology

18. März 2025 um 08:41

Dans un communiqué de presse, One Tech Holding a annoncé que sa filiale FUBA, spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés, et la société Union Gain Electronics Technology, acteur majeur de l’industrie électronique et dont le siège est à Fuzhou en Chine, ont signé le 20 janvier 2025 un protocole d’accord pour stimuler leur croissance mutuelle et renforcer leur compétitivité.

Ce partenariat vise à accroître les capacités technologiques de Fuba, améliorer sa compétitivité et étendre sa production vers de nouveaux marchés. Les axes de coopération incluent des investissements financiers, un soutien technique, opérationnel et commercial.

Pour rappel, One Tech Holding a investi dans sa filiale pour 16 Mtnd en 2022 et a impliqué deux Sicar pour la restructurer. Elle a mis en place une plateforme de traçabilité.  Fuba Printed Circuits Tunisie S.A fait partie du pôle mécatronique et elle est consolidée par intégration globale. La société est contrôlée directement par One Tech Holding à hauteur de 63,96%.

Le Groupe est habitué à ce type de partenariat avec des investisseurs de renommée internationale. Union Gain Electronics Technology est spécialisé dans la production de fabricants de circuits imprimés de haute précision et de haute fiabilité, ainsi que de circuits imprimés multicouches double face. Son chiffre d’affaires s’élève à 138 millions de dollars.

Cet accord reste soumis aux procédures usuelles de due diligence et à la levée de l’ensemble des conditions suspensives nécessaires à sa finalisation. Les deux parties travailleront en étroite collaboration au cours des prochaines semaines pour valider tous les aspects financiers, technologiques et opérationnels avant de concrétiser définitivement ce rapprochement.

 

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Fitch Ratings prévoit une croissance de 1,5 % et 1,6 % en 2025 et en 2026 pour la Tunisie

17. März 2025 um 09:54

Nouvelle estimation de la croissance économique de la Tunisie pour 2025. Cette fois, elle provient de Fitch Ratings. L’agence de notation a mis à jour une série de ratings de banques locales. Et, dans l’analyse, elle présente quelques chiffres macroéconomiques intéressants. 

Fitch estime que la croissance du PIB réel sera de 1,5 % en 2025 et de 1,6 % en 2026. L’inflation va décélérer mais restera élevée à 6 % en moyenne. L’absence de réformes structurelles continuera à peser sur la confiance des entreprises. La demande de crédit est faible, les prêts n’ayant augmenté que de 1,8 % en glissement annuel au cours des neuf premiers mois de 2024.

Ces prévisions sont cependant moins optimistes que celles de Moody’s qui table sur une croissance moyenne de 2,4 % en 2025-2026. Mais elles sont aussi pessimistes si on les compare aux estimations du gouvernement qui vise 3,2 % dans sa loi des finances. Il faut passer rapidement en revue ce qui se passe dans les différents secteurs d’activité pour voir où nous sommes actuellement.

Lire aussi : Fitch Ratings prévoit une chute de 14 % des bénéfices des banques tunisiennes

L’agriculture : une bonne saison en vue

Bien que la campagne oléicole de cette année ait été très compliquée, la production était au rendez-vous. Maintenant, il faut réussir la saison céréalière qui s’avère, elle aussi, bonne et meilleure que celle de l’année dernière.

Idem pour la production des dattes. Les conditions climatiques, marquées par une pluviométrie proche de la normale, ont contribué à l’amélioration des perspectives de cette année.

Une seconde année consécutive de croissance du secteur agricole est possible. Cet élément semble faire la différence entre les estimations des deux agences de notation ; Moody’s l’a pris en compte plus que Fitch.

L’industrie : la demande européenne inquiète

Les perspectives de croissance révisées à la baisse dans la zone euro ne sont pas une bonne nouvelle pour la Tunisie. La consommation y demeure modeste. Ce qui limite notre potentiel à l’exportation. L’Europe va se concentrer sur le secteur de la défense, dans lequel nous n’avons pas de présence significative.

En outre, l’industrie manufacturière tunisienne est en phase de reconversion vers des processus plus respectueux de l’environnement. Cette phase d’investissement est un passage obligatoire, afin de réduire l’empreinte carbone. Ce qui donnera son impact positif dans les années à venir.

Ce qui pourrait faire la différence est le comportement des industries extractives. En repli l’année dernière, il est possible que le gouvernement prenne les choses en main cette année, notamment dans les phosphates. Même si nous ne pouvons pas atteindre un rythme de production normal, il est possible d’atteindre les 4 millions de tonnes, qui donneront un coup de pouce aux avoirs en devises.

Idem pour le gaz naturel et le pétrole, deux activités qui nous causent une hémorragie de devises. Sans cette reprise, l’année serait modeste pour l’industrie et comparable aux performances de 2024.

Les services : le stress test de la consommation

Le secteur touristique semble tenir encore bon cette année. Il va tirer avec lui le transport et la restauration. Néanmoins, la consommation locale est à observer de près. La chute libre de l’utilisation des chèques ne passera pas sans laisser des traces sur le volume d’activité global. Il est déjà observé et relayé par les commerçants.

En guise de conclusion, avec l’agriculture comme locomotive et l’industrie et les services en manque de carburant, la croissance tendrait plus vers les estimations de Fitch Ratings. C’est toujours insuffisant par rapport au potentiel et aux besoins de ce pays.

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Importateurs du sous-continent indien, ceci vous intéresse

17. März 2025 um 09:21

La compagnie maritime d’affrètement française CMA CGM, fortement présente en Tunisie, a annoncé une mise à jour des tarifs de fret au départ du sous-continent indien vers l’Europe du Nord et la Méditerranée. Les nouveaux prix sont effectifs à partir du 21 mars 2025 et jusqu’à nouvel ordre.

Les tarifs des conteneurs à destination de l’Europe du Nord en provenance de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka seront de 3 000 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 200 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

Pour les conteneurs partant de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka à destination des ports de la Méditerranée occidentale (qui comprend la Tunisie), les tarifs sont de 2 800 dollars par conteneur équivalent vingt pieds et de 3 000 dollars par conteneur de 40 pieds.

Les tarifs du fret maritime au départ de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka vers les ports de la Méditerranée orientale ont également été actualisés à 3 200 dollars pour un conteneur de 20 pieds et à 3 400 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

La compagnie a également décidé d’actualiser ses tarifs de fret direct, du Golfe au Moyen-Orient vers l’Europe du Nord, la Méditerranée et l’Afrique du Nord à partir du 21 mars également.

Le taux de fret pour les conteneurs du Golfe au Moyen-Orient sera de 3 000 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 100 dollars pour un conteneur de 40 pieds. Vers les ports de la Méditerranée occidentale, les prix sont de 3 100 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 200 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

Le prix du transport des conteneurs du Golfe vers les ports de la Méditerranée orientale atteindra 3 200 USD pour un conteneur de 20 pieds et 3 400 USD pour un conteneur de 40 pieds, et vers les ports d’Afrique du Nord, 3 600 USD pour un conteneur de 20 pieds et 3 700 USD pour un conteneur de 40 pieds.

Pour rappel, les importations tunisiennes de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka ont totalisé 2 031,9 MTND en 2024, soit 2,5% des marchandises achetées de l’étranger durant l’année dernière.

 

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Une opportunité pour la Tunisie: le Brésil exempte 11 produits alimentaires des taxes à l’importation

17. März 2025 um 08:56

Le comité exécutif de gestion de la Chambre de commerce extérieur brésilienne, un organe du ministère brésilien du Développement, de l’Industrie, du Commerce et des Services, a décidé, lors d’une réunion extraordinaire tenue le jeudi 13 mars, de réduire à zéro les taxes à l’importation de 11 produits alimentaires. La liste englobe la viande, les sardines, le café torréfié, les grains de café, l’huile d’olive, le sucre, l’huile de palme, l’huile de tournesol, le maïs, les pâtes alimentaires et les biscuits.

Cette mesure traduit la volonté de Brasilia de mettre en œuvre des initiatives susceptibles de contribuer à l’augmentation de l’offre d’aliments et à la réduction des prix sur le marché, même si l’augmentation est attribuée à des facteurs climatiques et externes. Les ménages à faibles revenus consacrent jusqu’à 40% de leurs revenus à l’alimentation.

La décision comprend les réductions suivantes:

– Les viandes désossées des animaux de l’espèce bovine, congelées: de 10,8% à 0%,

– Le café torréfié, non décaféiné (à l’exception du café en capsules: de 9% à 0%,

– Le café en grains non torréfié, non décaféiné: de 9% à 0%,

– Les grains de maïs, autres que pour l’ensemencement: de 7,2% à 0%,

– Les pâtes alimentaires, non cuites, farcies ou autrement préparées: de 14,4% à 0%,

– Les biscuits: de 16,2% à 0%,

– L’huile d’olive extra vierge: de 9% à 0%,

– L’huile de tournesol brute: de 9% à 0%,

– Les autres sucres de canne: de 14,4% à 0%,

– Les sardines préparées ou conservées, entières ou en morceaux: de 32% à 0% dans la limite de 7 500 tonnes.

Cela offre une grande opportunité pour l’industrie agroalimentaire tunisienne. Nous sommes très compétitifs dans ces segments et nous pouvons arracher une bonne part de marché. En 2024, les exportations vers le Brésil se sont élevées à 137,6 MTND seulement, soit 0,2% des exportations totales. Par contre, nos importations ont totalisé 1 392,8 MTND (1,7% des importations globales de l’année). Le soutien de l’État, surtout en matière logistique, est important, car cette opportunité ne s’offre pas tous les jours. 

 

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Le marché secondaire de la dette en vert intégral

17. März 2025 um 08:41

Le marché secondaire de la dette en Tunisie connaît une dynamique positive depuis le début de l’année. Le volume des transactions a totalisé, jusqu’à la fin de la semaine dernière, 44,821 MTND. Il s’agit d’une hausse de 56,8% en glissement annuel.

Ce trend reflète en premier lieu un marché primaire où le rythme des émissions ne cesse de croître, avec le souverain comme principal protagoniste. Nécessairement, avec une industrie d’épargne collective en forme et la forte demande sur les produits de l’assurance vie, les opérations d’acquisition des titres de créance augmente obligatoirement. Les OPCVM ont assuré 96,3% du volume des transactions.

De plus, les institutionnels sont convaincus que les taux vont baisser cette année. Pour sécuriser le rendement, il faut aller chercher les bons placements dès maintenant avant que les papiers actuels deviennent plus chers. Les bons du Trésor et les obligations souveraines ont contribué à hauteur de 78,3% des capitaux transigés (35,129 MTND). Vu la fréquence des émissions par le Trésor, ses titres seront les premiers à afficher cette baisse. C’est pour cette raison qu’ils sont échangés plus fréquemment. À cela, il faut ajouter un autre élément qui concerne les obligations privées: la plupart des dernières émissions ont été faites sans appel public à l’épargne, ce qui prive les OPCVM de les acheter.

Ce marché peut être encore plus attractif si les particuliers, qui animent le compartiment actions, s’impliquent davantage. C’est le rôle des intermédiaires en Bourse qui ont réussi dans les différentes tranches de l’emprunt national auprès des sociétés. Même l’octroi d’un avantage fiscal par la loi de finances 2024 n’a pas encouragé les placements dans les titres de créance. Ceux qui cherchent une épargne longue, très rentable et non risquée doivent profiter de ces derniers mois de taux élevés.

 

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Fitch Ratings confirme la note nationale de l’UBCI à «AA-(tun)»

17. März 2025 um 08:17

Fitch Ratings a confirmé les notes de défaut émetteur (IDR) à long terme en monnaie locale et étrangère de l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI), à «CCC+» et la note de viabilité (VR) à «ccc+». L’agence a également confirmé les notes nationales à long et court terme de l’UBCI à respectivement «AA-(tun)» et « F1+(tun) ». La perspective de la note nationale à long terme est stable. Pour rappel, ces notes sont les plus élevées attribuées par Fitch à un émetteur en Tunisie, à l’exception des banques dont les notes tiennent compte du soutien des actionnaires.

La conjoncture et les conditions d’exploitation sont qualifiées de «difficiles» par Fitch et le resteront en 2025. Elle estime que la croissance du PIB réel sera de 1,5% en 2025 et 1,6% en 2026. L’inflation va décélérer mais restera élevée à 6% en moyenne. L’absence de réformes structurelles continuera à peser sur la confiance des entreprises. La demande de crédit est faible, les prêts n’ayant augmenté que de 1,8% en glissement annuel au cours des 9 premiers mois de 2024.

Avec ces facteurs externes, le profil commercial de l’UBCI est caractérisé par une part de marché de 2,8% en termes d’actifs et de 3,3% en termes de dépôts à la fin de 2023. La banque applique un business model classique, les prêts aux clients représentant près de 65% des actifs à la fin du premier semestre 2024, ce qui se traduit par une forte dépendance à l’égard des revenus d’intérêts. Ce modèle est complété par des services de bancassurance, de banque privée, de crédit-bail, d’affacturage et de courtage.

Le profil de risque de l’UBCI est compromis par sa forte exposition à l’État, qui représente environ 17% des actifs et 1,5x ses fonds propres à la fin de 2024. Néanmoins, les normes de souscription de l’UBCI aux titres de créance émis par le Trésor sont bien développées et son cadre de contrôle des risques est adéquat dans le contexte national. En outre, l’UBCI se concentre sur les clients de détail à faible risque et sur les entreprises nationales et multinationales de haute qualité.

En outre, les indicateurs de qualité des actifs de l’UBCI sont comparables à ceux de ses homologues nationaux et sont restés globalement stables malgré la volatilité de l’environnement opérationnel. Le ratio de prêts douteux de 4,9% à la fin de 2024 est nettement inférieur à la moyenne du secteur, qui est d’environ 14%.

La rentabilité de la banque est comparable à celle du secteur. Toutefois, Fitch retient l’EBIT/actifs pondérés des risques comme principale mesure de profitabilité, ce qui n’est pas en faveur de l’UBCI puisqu’il est en baisse depuis 2022. L’augmentation des charges d’exploitation et du coût du risque est à l’origine de cette tendance.

Les ratios d’adéquation des fonds propres (Tier I) et des fonds propres de l’UBCI sont, respectivement, de 11,8% et 12,9%. Bien qu’elle soit largement supérieure aux minimums réglementaires, la capitalisation de la banque n’est pas jugée adéquate par Fitch à la lumière des concentrations élevées et de l’exposition importante à un souverain faible.

Enfin, le profil de financement de la banque est bon. Les dépôts des clients représentent 89% du total des fonds propres à la fin du premier semestre 2024. La part élevée des dépôts des particuliers (67% du total des dépôts) se traduit par une base de dépôts assez granulaire et un risque de concentration modéré. La liquidité de la banque est saine, avec un ratio prêts/dépôts de 91% et un ratio de couverture de la liquidité de 219% fin juin 2024.

En tout, l’UBCI peut se féliciter de cette notation. Maintenant, il faut travailler dur sur l’amélioration de la rentabilité et, surtout, la transformation de son business model. C’est le défi de l’ensemble du secteur bancaire tunisien dans les années à venir.

 

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Quel impact des changements du code du travail sur les bureaux de recrutement?

15. März 2025 um 11:07

Le projet de loi visant à réviser le code du travail tunisien est l’événement de la semaine. Nous n’allons pas discuter le sens de cette réforme qui, in fine, cherche à offrir aux Tunisiens une stabilité au travail. Nous allons plutôt nous pencher sur un autre volet qui concerne le changement qui affectera le travail des bureaux de recrutement.

Le projet s’est concentré, en particulier, sur l’organisation des contrats et l’interdiction du travail intérimaire. Tous les contrats de travail deviendront mécaniquement à durée indéterminée dès l’entrée en vigueur de cette loi. Les contrats à durée déterminée seront strictement interdits. Toutefois, une période d’essai pourra être prévue, sans dépasser 6 mois. Le travail intérimaire sera interdit et passible de sanctions financières.

Cela va réduire, de facto, le champ d’intervention de ces bureaux. Ils ne peuvent plus offrir des opportunités pour des missions courtes ou dans des activités qui, par nature, sont saisonnières. C’est le cas dans certains secteurs, notamment le tourisme, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Plusieurs organisations internationales et des services consulaires offrent des missions à des consultants dans le cadre de contrats à durée indéterminé et ils ne peuvent plus le faire.

Nous allons voir deux phénomènes contradictoires. Le premier est une augmentation du nombre de prestataires de services. Les sociétés vont demander à leur personnel, surtout cadre, d’ouvrir une patente, mettant, de la sorte, fin à tout ce casse-tête. Pour ceux qui exigent un CDI, les périodes d’essai seront la règle même pour le cas des grands cadres. L’indemnité de départ est devenue plus importante et un mauvais choix de la personne coûtera désormais cher sur tous les plans. Le second phénomène est tout simplement le travail clandestin qui risque aussi d’augmenter. Le rôle des services de contrôle est de premier plan si l’État veut que cette réforme réussisse.

 

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Attijari Leasing annonce un bénéfice 2024 de 10,003 Mtnd

15. März 2025 um 09:54

Les actionnaires d’Attijari Leasing ont été convoqués à une Assemblée générale ordinaire le 8 avril 2025 afin de statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Le projet des résolutions révèle que le résultat net s’est établi à 10,003 Mtnd. Cela représente une hausse de 13,4% du bénéfice en glissement annuel. Le conseil d’administration a décidé de proposer la distribution de 2 Tnd par action au titre des dividendes. Sur la base du cours de clôture d’hier (26,950 Tnd), et en tenant compte de la retenue à la source de 10% sur le dividende, le yield est de 6,67%, supérieur à la moyenne du marché. 

Cette performance confirme, encore une fois, la capacité du secteur financier à afficher une résilience unique en matière de profitabilité. Le leasing, en particulier, peut constituer une option pour ceux qui ont des inquiétudes vis-à-vis des banques mais veulent investir dans les sociétés financières. Contrairement aux banques, la baisse des taux n’affecte pas immédiatement les revenus, mais cela prend une année au moins. De plus, les taux des financements sont fixes pour le leasing, ce qui les protège des mouvements de la politique monétaire.

Par ailleurs, l’Assemblée générale autorisera l’émission d’un ou de plusieurs emprunts obligataires ordinaires et/ou subordonnés, d’un montant de 100 Mtnd, et ce, dans un délai d’un an. Elle délègue au conseil d’administration les pouvoirs nécessaires afin de fixer les montants successifs, les modalités et les conditions. Cela entre dans la sécurisation du plan de financement de la compagnie.

Au vu de la performance d’Attijari Bank, il s’avère que mettre son argent dans le Groupe Attijari est l’une des meilleures décisions qu’un investisseur en Bourse aurait prise lors des dernières années. Depuis le début de l’année, le titre Attijari Leasing affiche une performance de 40,73%, et le marché a raison.

 

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Un producteur d’emballage international s’offre 41% du capital de la Sotuver

15. März 2025 um 09:32

Le Conseil du marché financier a suspendu hier la cotation de la Sotuver pour une journée dans l’attente de la publication d’un communiqué de presse. Ce dernier a apporté une grande nouvelle. Les actionnaires de référence de la société ont accepté une offre non engageante de la part d’un important producteur international d’emballage en verre pour l’acquisition d’un bloc d’actions représentant la moitié de la participation actuelle desdits actionnaires de référence, soit environ 41% du capital social. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique qui a pour objectif d’accélérer et de renforcer le développement de la Sotuver. 

La valorisation de la société à retenir pour la réalisation de l’opération et de laquelle découlera le prix unitaire de l’action sera déterminée sur la base de l’Ebitda et de la dette nette consolidés, tels qu’ils seront arrêtés par les comptes audités à fin décembre 2024 et validés par les résultats des audits d’acquisition à réaliser par l’acquéreur. À titre indicatif et sur la base des comptes provisoires 2024, le prix de l’action coupon attaché 2024 sur lequel se ferait l’opération serait, sous réserve des ajustements résultant des audits d’acquisition de 13,480 Tnd l’action. Pour rappel, le titre s’échange actuellement à 14,240 Tnd.

La concrétisation de cette opération est conditionnée par la réalisation des audits d’acquisition et par la signature des documents contractuels usuels, ainsi que par l’obtention des autorisations administratives requises. Le calendrier envisagé est de finaliser, dans la mesure du possible, l’opération avant la fin du troisième trimestre 2025.

Conformément à la réglementation du marché, une offre publique d’achat (OPA) sera lancée dès la réalisation de la transaction sur le bloc d’actions. Les actionnaires de référence se joindront à l’acquéreur dans le cadre de cette OPA en se portant acquéreurs de 50% des actions à acheter. Le marché sera informé du déroulement de l’opération.

Bien que le titre soit correctement valorisé, nous pensons que le cours augmentera au vu des perspectives de croissance que cette opération offrira à la Sotuver.

 

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L’émirati MGX injecte 2 milliards de dollars dans le capital de Binance

13. März 2025 um 12:03

La société d’investissement émiratie MGX a annoncé un investissement de 2 milliards de dollars dans Binance, ce qui constitue le plus gros investissement jamais réalisé dans le domaine des crypto-monnaies. La participation minoritaire serait payée en stablecoins, qui sont un type d’actif numérique conçu pour conserver une valeur constante, généralement liée à une monnaie fiduciaire.

Abu Dhabi a lancé l’année dernière la société d’investissement MGX, qui se concentre sur la technologie de l’IA. En septembre 2024, elle s’est associée à BlackRock et Microsoft pour lancer un fonds d’IA de plus de 30 milliards de dollars. Jusqu’à a son accord avec Binance, elle n’avait pas encore investi dans les secteurs des crypto-monnaies et de la blockchain. Cet investissement reflète la volonté de concrétiser le potentiel de l’association de l’innovation, la blockchain et la finance. 

Binance, la plus grande Bourse de crypto-monnaies au monde, a renforcé sa présence au Moyen-Orient après avoir été confrontée à des obstacles réglementaires et à des mesures d’application dans d’autres juridictions au cours des dernières années. Elle emploie aux Émirats arabes unis environ 1 000 de ses quelque 5 000 employés dans le monde. La plateforme compte aujourd’hui plus de 260 millions d’utilisateurs enregistrés et le volume cumulé des transactions a dépassé 100 000 milliards de dollars. L’ambition des Émirats arabes unis de devenir un leader technologique mondial n’est pas cachée et la piste de se transformer en un centre régional de crypto-monnaies fait partie de ce plan. Les Saoudiens les concurrencent sur tous les fronts et il faut s’en distinguer.

 

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Les transactions en liquide limitées à 100 euros en Europe dès 2027

13. März 2025 um 10:46

Si vous voyagez souvent en Europe, cela vous intéresse. L’Union européenne a encore resserré l’étau autour de l’argent liquide en imposant un plafond à l’échelle du continent pour les sommes pouvant être dépensées par transaction.

Depuis des années, les différents pays respectent leurs propres règles, certaines strictes, d’autres moins contraignantes. L’Espagne et la France ont déjà mis en place des plafonds stricts de 1 000 euros, d’autres pays comme l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas ont laissé leurs citoyens payer en espèces sans broncher. Maintenant, Bruxelles intervient pour uniformiser les règles du jeu, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. À partir de 2027, les paiements en liquide seront limités à un maximum de 10 000 euros dans les 27 États membres. Cette mesure vise à lutter contre le blanchiment d’argent, les transactions douteuses et les fraudeurs fiscaux. Par ailleurs, le plafond recommandé pour les achats courants est de 100 euros, et ce, à partir de la même date.

Mais tout le monde ne se réjouit pas de cette mesure. L’Allemagne et l’Autriche, où l’argent liquide est encore roi, considèrent ce plafond comme une atteinte directe à la liberté financière. Les défenseurs de la vie privée estiment que, si la mesure vise la criminalité, elle pénalise également les citoyens respectueux de la loi qui préfèrent payer en billets plutôt qu’en plastique.

Pour nous, il faudra dorénavant penser à prendre une carte bancaire lors des voyages plutôt que des billets. Généralement, il faut la commander quelques semaines à l’avance auprès de son agence ou se diriger vers La Poste qui offre ce type de carte.

 

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