Sanimed a communiqué ses indicateurs d’activité pour l’année 2024.

Malgré un contexte économique difficile, le chiffre d’affaires local a enregistré une légère progression, passant de 18 337 Mtnd au 31 décembre 2023 à 18 642 Mtnd pour la même période en 2024, soit une augmentation de 2 %.

En revanche, le chiffre d’affaires à l’export a connu une baisse significative, s’établissant à 14 035 Mtnd contre 22 156 Mtnd à la fin de l’année précédente, soit une diminution de 37 %. Cette chute est attribuée au retard dans la mise en œuvre de la restructuration financière, retard qui a freiné l’obtention des crédits nécessaires pour financer le cycle d’exploitation.

Les investissements réalisés au 31 décembre 2024 se sont élevés à 3 146 Mtnd, en légère baisse par rapport aux 3 275 Mtnd enregistrés à la même période en 2023.

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Le groupe Délice Holding affiche un revenu total de 1 453,5 Mtnd en 2024, soit  une progression de 3,9% par rapport à 2023. Le chiffre d’affaires à l’export s’est replié à 24,35 Mtnd, enregistrant une baisse notable de 14,6% par rapport à 2023.

Au 31 décembre 2024, Délice Holding a réalisé des investissements totalisant 65,6 Mtnd, marquant une hausse significative de 36,7% par comparaison avec l’année précédente. Ces investissements ont été principalement orientés vers trois axes prioritaires: l’augmentation des capacités de production, la maîtrise de l’énergie et l’amélioration de la productivité.

Quant à l’endettement global, il a diminué de 64,1%, s’établissant à 90,8 Mtnd. Cette réduction est particulièrement notable sur l’endettement à moyen terme, qui a reculé de 76,7%, atteignant 23,4 Mtnd, tandis que l’endettement à court terme a baissé de 33,3%, pour s’établir à 27,4 Mtnd.

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Sotuver a publié ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de 2024.

Le chiffre d’affaires de la Sotuver a enregistré une baisse de 34 % par rapport à 2023, conduisant à une diminution annuelle de 38 %. Sur l’ensemble de l’année, l’entreprise a généré un chiffre d’affaires total de 105 Mtnd. En intégrant les ventes de sa filiale SGI, le chiffre d’affaires consolidé du groupe Sotuver a reculé de 9 % par rapport à 2023.

Les investissements réalisés en 2024 s’élèvent à 93 Mtnd, répartis principalement entre la rénovation et la modernisation de l’outil de production, pour un montant de 48 millions de dinars, et l’acquisition des parts dans le capital de sa filiale SGI, pour une somme de 44 Mtnd.

Au 31 décembre 2024, l’endettement global de la société atteignait 182 Mtnd, soit une augmentation de 83 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse s’explique principalement par le recours à des emprunts à moyen et long terme visant à financer d’importants investissements matériels et financiers.

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“In the Belly of the Whale” (Fi Batn El Hout, en arabe), première coproduction théâtrale entre la Tunisie et la Croatie, est une création originale écrite et mise en scène par Marwa Manai. Réalisée en partenariat entre le Théâtre National Tunisien (TNT) et le Théâtre National Croate de Rijeka, cette pièce sera présentée pour la première fois les 24 et 25 janvier à 19h00, ainsi que le 26 janvier à 17h00, à la Salle Le 4ème Art à Tunis.

Cette œuvre, décrite comme “profondément humaine”, invite le spectateur à une réflexion poétique autour du dépassement des barrières, qu’elles soient physiques, mentales ou spirituelles.

Marwa Manai s’est appuyée sur les textes de plusieurs auteurs contemporains, notamment Iva Papić, Dorotea Šušak, Samia El Amami et Mouna Ben Haj Zekri, pour offrir une richesse narrative mêlant récits intimes et universels sur le désir de franchir l’inconnu.

Sur scène, une troupe cosmopolite incarne ces récits : Sonia Zarg Ayouna, Nadia Belhaj, Thawab Aidoudi, Allam Barakat, Mario Jovev, Serena Ferraiuolo et Edi Ćelić. Ensemble, ils construisent une expérience théâtrale qui fait office de pont entre les cultures, invitant le public à un voyage explorant l’éternelle quête humaine de liberté et de dépassement.

Le synopsis de la pièce interroge les grands défis de l’humanité : « Entre hier, aujourd’hui et demain, il y a l’éternité. Depuis les origines, les humains cherchent à franchir les barrières : creuser des tunnels, bâtir des ponts, concevoir des navires ou des avions, et même conquérir l’espace. Mais une barrière demeure, fragile et impalpable, à peine tenue par un fil. »

Marwa Manai, connue pour son approche novatrice, conjugue écriture, mise en scène et transmission pédagogique. Avec des œuvres précédentes telles que Untitled ou son projet interactif Ancra-je, elle explore des thématiques complexes comme l’identité, la résilience et les liens humains, poursuivant ainsi son ambition de repousser les limites du théâtre contemporain.

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Un conseil ministériel restreint, présidé mardi par le chef du gouvernement Kamel Madouri, a examiné les préparatifs pour l’année scolaire 2025-2026 ainsi que le programme de restructuration de la Société Nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA).

Décisions relatives à la rentrée scolaire 2025-2026

• Maintien des prix des cahiers et livres scolaires subventionnés : Aucune hausse n’est prévue.
• Répartition régionale des cahiers subventionnés : Des besoins spécifiques seront identifiés par région et par établissement scolaire pour optimiser leur distribution aux ayants droit.
• Aide scolaire ciblée : Mise en place de mécanismes visant à coordonner les efforts des organismes publics pour fournir aux familles démunies des cartables prêts à l’emploi, adaptés à leurs besoins.
• Production locale de papier : La SNCPA sera chargée de produire 5 750 tonnes de papier pour les manuels scolaires à partir de mars 2025 et 5 000 tonnes pour les cahiers subventionnés dès avril 2025, avec un soutien financier dédié.

Restructuration de la SNCPA

Le conseil a adopté plusieurs mesures pour renforcer la situation de la SNCPA :

• Garantie de l’État pour un prêt à long terme : Ce financement permettra d’investir dans les unités de production, d’augmenter la capacité de production et de mieux maîtriser les coûts.
• Préservation de la plante alfa : Des efforts seront menés avec le ministère de l’Agriculture pour protéger cette ressource, améliorer sa collecte et valorisation, tout en luttant contre les exploitations anarchiques.
• Plan d’action financier : Réduction et rééchelonnement des dettes de la SNCPA, valorisation des actifs immobiliers, et amélioration de la gouvernance pour garantir une gestion saine et durable.
• Mise à jour du statut du personnel : Les procédures d’approbation de ce dossier seront finalisées dans les plus brefs délais.                                                                             

Allocution du chef du gouvernement

En ouvrant la réunion, Kamel Madouri a souligné l’importance accordée par le président de la République au secteur de l’éducation, appelant à redoubler d’efforts pour créer un climat éducatif sain, propice à l’apprentissage et à l’excellence. Il a également insisté sur la nécessité de revaloriser l’école publique en tant que pilier essentiel pour la formation des élites et des compétences du pays.

Concernant la SNCPA, il a rappelé les directives du président de la République visant à préserver les entreprises publiques et à assurer leur pérennité à travers une bonne gouvernance. Madouri a salué le rôle stratégique de la SNCPA, unique productrice de papier alfa en Tunisie, tant pour son impact économique que pour son soutien à l’approvisionnement scolaire et au pouvoir d’achat des familles tunisiennes.

Le chef du gouvernement a conclu en appelant à rétablir l’équilibre financier de la SNCPA afin qu’elle puisse répondre aux besoins du marché local, estimés à 64 000 tonnes de papier d’impression et d’écriture par an, et continuer à jouer son rôle crucial dans l’économie nationale.

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Au 31 décembre 2024, BNA Assurances a enregistré un chiffre d’affaires global de 173,7 Mtnd, en hausse par rapport aux 167,7 Mtnd de l’année précédente, ce qui représente une progression de 4%.

Dans le segment de l’assurance non-vie, le chiffre d’affaires s’est établi à 146,1 Mtnd, contre 145,8 Mtnd au 31 décembre 2023, affichant un taux d’évolution modeste de 0,2%. Cette légère croissance est principalement attribuée à l’augmentation des primes émises dans plusieurs branches, notamment les secteurs de l’incendie, des risques divers et spéciaux, ainsi que de la santé.

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La Sotumag (Société tunisienne des marchés de gros) a publié un appel à candidatures pour le poste de représentant des actionnaires minoritaires au sein du conseil d’administration pour les années 2025, 2026 et 2027.

Tout candidat doit être obligatoirement une personne physique jouissant de ses droits civils et être en situation régulière vis-à-vis de l’administration fiscale ainsi que titulaire au moins d’une maîtrise ou d’un diplôme équivalent et ayant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans, dans le domaine de l’économie, de la gestion, du droit, de l’agro-alimentaire et de l’agronomie.

Les personnes intéressées auront jusqu’au 17 février 2025 pour déposer leur candidature.

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Du 8 au 11 avril 2025, le Palais des Expositions du Kram à Tunis sera le théâtre de cinq salons internationaux réunis sous l’appellation «Africa Big 5 2025», placés sous le thème «The Road To Think Green» (La route pour penser vert). Cet événement de grande envergure ambitionne d’attirer entre 15 000 et 20 000 visiteurs professionnels.

Avec la participation de 411 exposants, ces salons complémentaires visent à unir divers secteurs stratégiques. Parmi eux, figurent la dixième édition du Salon du pétrole, du gaz et des énergies renouvelables (PetroAfrica 2025), la deuxième édition du Salon de la Logistique et du Transport (Logistica Africa Expo 2025), la première édition de Green Africa, ainsi que les sixièmes éditions des salons Africa Traffic et Africa Public Works.

L’objectif principal de cet événement est de promouvoir l’investissement dans des secteurs clés tout en offrant une plateforme de présentation pour des produits et services innovants. Selon les organisateurs, 50% des entreprises participantes sont étrangères, provenant notamment de pays tels que la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, l’Arabie saoudite, l’Égypte, Singapour, l’Allemagne, l’Italie, la Chine, l’Inde et l’Iran.

Outre l’exposition, le programme inclut des workshops, des ateliers et des sessions de formation, rassemblant décideurs, chercheurs et experts locaux et internationaux.

Focus sur les salons

PetroAfrica 2025: organisé en collaboration avec l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et son homologue libyenne, la National Oil Corporation (NOC), ce salon mettra l’accent sur les défis du secteur énergétique, les nouvelles technologies dans la transformation numérique, l’ingénierie, la géophysique, la gestion du carbone et les tendances globales en matière d’énergie.
Green Africa: cet événement se positionne comme une référence régionale en matière de solutions environnementales. Il vise à fournir aux professionnels des industries et des collectivités des solutions innovantes adaptées aux enjeux environnementaux en Afrique.
Africa Public Works: ce salon rassemble les principaux acteurs du secteur de la construction, notamment les entreprises publiques, les sociétés de construction, les fournisseurs de matériaux et équipements, ainsi que les professionnels tels que les architectes et ingénieurs.
Logistica Africa: en mettant en avant des innovations en transport, logistique et chaîne d’approvisionnement, ce salon aspire à promouvoir la Tunisie comme une plateforme logistique stratégique grâce à sa position géographique avantageuse.

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Les résultats financiers de BNA Bank pour l’année 2024 mettent en lumière une performance en hausse, reflétant la dynamique de croissance de l’institution.

Les produits d’exploitation bancaires ont atteint 2.305 Mtnd au 31 décembre 2024, contre 2.158 Mtnd à la même période en 2023. Cette progression de 6,8% illustre une amélioration significative des revenus générés par la banque au cours de l’année écoulée.

En parallèle, les charges d’exploitation bancaires ont également augmenté, passant de 1.178 Mtnd au 31 décembre 2023 à 1.314 Mtnd à la fin de 2024, soit une hausse de 136 Mtnd.

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Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Mourad Ben Hassine, Président-Directeur Général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), a présenté les grandes lignes de l’Agenda Export 2025. Ce programme stratégique vise à consolider la présence des produits tunisiens sur les marchés internationaux et à diversifier les débouchés pour les exportateurs.

Pour l’année 2025, le CEPEX a prévu un total de 42 opérations promotionnelles, accompagnées de 25 participations à des foires et salons internationaux. Parmi ces événements, la participation à l’Exposition Universelle Expo 2025 Osaka au Japon, qui se déroulera d’avril à octobre, constitue un point fort. Plus de 10 secteurs d’activité sont concernés, mobilisant entre 800 et 900 entreprises tunisiennes.

Un programme spécifique est également consacré aux produits phares comme l’huile d’olive. Déjà lancé en janvier, ce projet inclut des actions ciblées, telles que l’invitation d’acheteurs de Libye et d’Algérie, ainsi que des sessions d’information destinées aux exportateurs opérant sur des marchés stratégiques comme la Russie.

Le CEPEX prévoit de renforcer la présence tunisienne sur plusieurs marchés prometteurs. En plus des marchés asiatiques comme le Japon, des initiatives ciblées seront mises en place pour pénétrer des marchés en Europe de l’Est (Autriche, pays scandinaves) et en Afrique subsaharienne, notamment au Kenya.

Les produits agricoles tunisiens, tels que les dattes et leurs dérivés, bénéficieront également d’un programme spécifique. Une première participation à un salon de grande envergure en Arabie saoudite est prévue, témoignant du potentiel de ce marché pour les exportateurs tunisiens.

Mourad Ben Hassine a insisté sur l’approche inclusive du CEPEX pour l’élaboration de cet Agenda Export 2025. Depuis le début de l’année, des rencontres avec les entreprises et les organisations professionnelles ont été organisées pour ajuster le programme aux besoins réels des exportateurs. Cette démarche participative vise à mieux connecter les opérateurs tunisiens aux marchés ciblés et à faciliter leur accès grâce à des réseaux de collaboration renforcés.

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L’Égypte est le pays africain le mieux préparé à répondre aux nouvelles exigences du marché mondial de l’emploi, grâce à son niveau élevé de compétences numériques, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans divers secteurs économiques et la disponibilité de talents spécialisés dans la transition écologique, selon le rapport publié en janvier 2025 par Quacquarelli Symonds (QS), cabinet de conseil spécialisé dans l’enseignement supérieur.

Intitulé « QS World Future Skills Index: Transforming Higher Education for the Skills Economy », ce rapport évalue la capacité de 81 pays à s’adapter au marché mondial de l’emploi via 15 indicateurs répartis en quatre piliers : adéquation des compétences, préparation académique, avenir de l’emploi et transformation économique. Ces indicateurs, notés sur 100 points, permettent de dégager un score global qui reflète la préparation des pays à affronter les mutations du marché du travail.

Avec un score global de 60,6 points, l’Égypte se classe 46e mondialement, performante dans les piliers « préparation académique » (76,9 points) et « avenir de l’emploi » (75,6 points). L’Afrique du Sud suit avec 52,4 points. En revanche, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie figurent en bas du classement, occupant respectivement les 78e, 79e et 80e rangs, avec des scores sous les 31 points. À l’échelle mondiale, les États-Unis dominent avec un score de 97,6 points, suivis par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie et le Canada. Le rapport souligne l’émergence de compétences inédites comme la maîtrise de l’IA, les compétences numériques et vertes, appelant les travailleurs à se recycler et les gouvernements à adapter leurs programmes de formation aux évolutions du marché.

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Le ministère des Transports a annoncé, lundi, le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 418 nouveaux bus destinés à moderniser la flotte nationale. Cette initiative fait suite à une décision prise lors d’un conseil ministériel et d’une séance de travail consacrés à l’amélioration des services de transport public, afin de répondre aux besoins croissants des citoyens.

Selon le ministère, 260 bus seront attribués aux sociétés régionales de transport, 40 à la Société nationale des transports interurbains, et 118 à la Société tunisienne des transports. L’objectif est de renforcer les capacités, notamment en transport urbain, tout en garantissant une répartition transparente et équitable des bus entre les régions.

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La Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) a observé une nette diminution de son chiffre d’affaires pour les boissons gazeuses au dernier trimestre de 2024. Les ventes locales hors taxes ont chuté de 23,54%, atteignant 33,91 millions de dinars, tandis que les exportations ont reculé de 15,35% pour s’établir à 6,42 millions de dinars. À l’inverse, le segment de la bière a montré des performances contrastées: les ventes locales ont progressé de 3%, totalisant 154,80 millions de dinars, mais les exportations ont plongé de 54,46%, ne générant que 931 665 dinars.

En termes de volume, les boissons gazeuses ont connu une baisse significative, avec 3 662 003 caisses vendues contre 5 100 022 caisses à la même période de l’année précédente, soit une diminution de 28,20%. Le segment de la bière, cependant, a enregistré une légère hausse de 0,07%, atteignant 456 738 hectolitres. Ces variations reflètent des tendances divergentes entre les deux principales catégories de produits de l’entreprise.

Sur le plan de la production, une réduction notable a également été constatée. La production de boissons gazeuses a baissé de 29,12%, atteignant 225 831 hectolitres, tandis que celle de la bière a légèrement diminué de 1,58%, à 472 259 hectolitres. Ces résultats traduisent un recul global des performances de la SFBT, particulièrement sur les segments de boissons gazeuses et les marchés à l’export.

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Entre 2003 et octobre 2024, le secteur automobile dans les pays arabes a attiré 184 projets étrangers, cumulant plus de 25 milliards de dollars d’investissements et générant 102 000 emplois. Cinq pays, l’Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis, l’Algérie et l’Égypte, concentrent 79% des projets et 89% des investissements.

La Chine domine avec 27 projets totalisant 8 milliards de dollars, tandis que Renault s’illustre en termes d’emplois créés. Les ventes de véhicules dans la région devraient dépasser 2,3 millions d’unités en 2024, tirées par l’Arabie saoudite et les pays du Golfe, avec une hausse prévue à 3 millions d’ici 2028. Le commerce extérieur, en forte croissance, a atteint 126 milliards de dollars en 2023, porté par les importations et exportations de véhicules.

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L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, lundi, l’examen du projet de loi n°89 de 2024 visant l’approbation d’une convention de prêt conclue en juin 2024 entre l’Office national de l’assainissement (ONAS) et l’Agence française de développement (AFD). Ce prêt contribuera au financement de la sixième phase du Programme national d’assainissement des quartiers populaires (PNAQP6).

L’accord prévoit un prêt de 50 millions d’euros (environ 165,75 millions de dinars) et une subvention d’un million d’euros pour améliorer les infrastructures d’assainissement dans 139 quartiers, touchant près de 261 000 habitants. Ce projet, dont l’achèvement est prévu en décembre 2030, vise à améliorer les conditions de vie, réduire les disparités territoriales en matière d’assainissement, et protéger l’environnement ainsi que les écosystèmes naturels.

Le prêt sera remboursé sur 20 ans, dont 7 ans de grâce, avec un taux d’intérêt déterminé à chaque tirage. Cette sixième phase ciblera principalement les gouvernorats prioritaires de l’intérieur, notamment:

-9 quartiers à Sidi Bouzid,
-6 quartiers à Kasserine,
-3 quartiers à Gafsa,
-12 quartiers à Médenine,
-16 quartiers à Gabès.

Le projet permettra également de relier 40 écoles (environ 20 000 élèves), un centre pour handicapés et 18 centres de santé de base au réseau public d’assainissement et au réseau interne des eaux usées. Par ailleurs, il mettra fin à la gestion anarchique des eaux usées dans une zone protégée et quatre zones humides.

Lancé en 1982, le Programme national d’assainissement a permis, au cours de ses cinq premières phases, d’améliorer les infrastructures dans 1146 quartiers répartis sur 24 gouvernorats, touchant 1,4 million de résidents. L’Agence française de développement a financé les trois dernières phases de ce programme.

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En 2024, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont atteint 295,56 milliards de dollars, marquant une augmentation de 4,8 % par rapport à 2023. Cette croissance résulte principalement de la hausse des cours de matières premières comme l’or, le cuivre, et le café.

Les exportations chinoises vers l’Afrique ont progressé de 3,5 % pour atteindre 178,76 milliards de dollars, tandis que les importations en provenance du continent ont augmenté de 6,9 %, totalisant 116,79 milliards de dollars. Par conséquent, le déficit commercial de l’Afrique avec la Chine s’est légèrement réduit, passant de 64 milliards de dollars en 2023 à 61,93 milliards de dollars en 2024.

Cependant, les déséquilibres structurels des échanges bilatéraux persistent. La réduction du déficit est principalement attribuée à l’augmentation des prix des matières premières exportées vers la Chine, alors que les pays africains continuent de réclamer une hausse des importations de produits à valeur ajoutée.

Cette dynamique met en lumière le besoin de rééquilibrer les relations commerciales pour favoriser une diversification économique durable en Afrique.

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Lors du sommet de Kazan en Russie, le Nigeria a intégré le bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) comme nouveau partenaire stratégique. Ce statut, bien qu’il n’offre pas les mêmes droits de vote que les membres officiels, permet au Nigeria de bénéficier de coopérations renforcées et d’opportunités économiques élargies.

Cette intégration porte déjà ses fruits: en juin 2024, le pays a attiré 1,27 milliard de dollars de capitaux étrangers en provenance des BRICS, marquant une nette progression par rapport aux 438,72 millions de dollars enregistrés un an plus tôt. Ces investissements renforcent les ambitions du gouvernement de diversifier les revenus, développer les infrastructures et stimuler la croissance économique.

Outre le Nigeria, d’autres nations comme l’Ouganda, la Biélorussie, la Thaïlande et la Bolivie ont également rejoint les BRICS en tant que partenaires, élargissant ainsi l’influence mondiale du bloc.

Pour le Nigeria, première économie d’Afrique, cette collaboration représente une étape clé vers une meilleure intégration dans l’économie mondiale tout en préservant une approche prudente pour éviter une dépendance excessive. Cette dynamique pourrait remodeler les relations économiques en Afrique et au-delà.

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L’approvisionnement en gaz domestique se poursuit quotidiennement malgré les fortes pressions et l’augmentation de la demande, a déclaré le Directeur régional du commerce à Nabeul, Samir Khalfaoui, lors d’une visite de terrain auprès des grossistes de gaz liquéfié dans la région.

Il a précisé que le gouvernorat de Nabeul compte huit sociétés spécialisées dans la distribution en gros de gaz domestique, approvisionnées quotidiennement en quantités allant de 420 à 840 bouteilles. Malgré une offre inférieure aux besoins de consommation, notamment en raison de la hausse de la demande liée à la baisse des températures ces derniers jours, aucune rupture d’approvisionnement n’a été signalée.

Khalfaoui a également souligné que les services du commerce et de contrôle économique surveillent quotidiennement l’opération d’approvisionnement et sa programmation dans toutes les délégations de la région. Ces efforts se font en coordination avec les autorités locales et les différentes parties concernées, afin de garantir la couverture des besoins dans les prochains jours, notamment avec l’arrivée de cargaisons de gaz aux unités de remplissage de Radès et Bizerte, représentant un total de 5 300 tonnes.

Pour améliorer l’approvisionnement dans les jours à venir, il sera nécessaire de permettre un échange entre des bouteilles de gaz de différentes marques commerciales, en particulier dans les délégations de Nabeul et Hammamet, ainsi que dans celles non raccordées au gaz naturel, telles qu’El Haouaria, Kélibia, Menzel Temime, Grombalia et Bouargoub.

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Le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une légère accélération de la croissance économique mondiale en 2025, accompagnée d’une baisse continue de l’inflation. L’organisme basé à Washington prévoit une progression de 3,3 % cette année et l’année prochaine, une amélioration par rapport aux 3,2 % enregistrés en 2024.

Cependant, cette croissance reste inférieure à la moyenne annuelle de 3,7 % observée entre 2000 et 2019, reflétant les répercussions persistantes de chocs majeurs comme la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine. L’inflation mondiale, quant à elle, devrait reculer de 5,7 % en 2024 à 4,2 % en 2025 et à 3,5 % d’ici 2026, selon le rapport du FMI.

Les États-Unis affichent une performance économique notable, avec une croissance prévue à 2,7 % en 2025, soutenue par un marché de l’emploi dynamique et des gains en productivité. En revanche, la zone euro connaît une reprise plus lente, avec une croissance estimée à 1 % cette année, contre 0,8 % en 2024.

Du côté de la Chine, la croissance devrait ralentir pour atteindre 4,6 % en 2025 et 4,5 % en 2026, principalement en raison de difficultés dans le secteur immobilier et d’une baisse de la confiance des consommateurs.

Enfin, les prévisions de croissance mondiale du FMI dépassent celles de la Banque mondiale, qui estime une progression de 2,7 % en 2025 et 2026, soulignant que ce rythme reste insuffisant pour réduire la pauvreté dans les pays les moins avancés.

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