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Qui est le dangereux Pete Hegseth désigné par Trump pour diriger le Pentagone?

16. November 2024 um 08:03

C’est un fervent Évangélique, partisan décomplexé d’une Amérique blanche et chrétienne, ouvertement islamophobe, ultra-sioniste exprimant son souhait de voir un jour la reconstruction du temple de Salomon sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem où se trouve actuellement la mosquée Al-Aqsa et soutenant le rattachement de la Cisjordanie à Israël, il s’appelle Pete Hegseth et il a été désigné par Donald Trump au puissant poste de ministre de la Défense des États-Unis. Celui qui était jusque-là animateur de la matinale du week-end de la très conservatrice Fox News se considère en croisade, il a déclaré: «Le sionisme et l’américanisme sont les lignes de front de la civilisation occidentale et de la liberté dans notre monde d’aujourd’hui.»

Imed Bahri

Le Washington Post a publié une enquête préparée par Missy Ryan et Evan Hill dans laquelle ils affirment que le candidat du président élu Donald Trump pour prendre la tête du ministère de la Défense Pete Hegseth ne croit pas à la diversité dans l’armée, déteste l’Islam et a appelé à une «croisade» pour protéger les valeurs judéo-chrétiennes. 

Le journal américain a passé en revue les positions de celui qui prendra le commandement de l’armée la plus puissante du monde, il a déclaré notamment qu’il s’opposait à l’intégration des femmes et des personnes transgenres dans l’armée.

L’ancien membre de la Garde nationale américaine qui a servi à Guantánamo, en Irak et en Afghanistan travaille  depuis dix ans comme présentateur sur Fox News, la chaîne préférée de Donald Trump classée très à droite, il y a notamment animé la matinale du week-end de la chaîne intitulée Fox and Friends. On retient de lui sa déclaration selon laquelle l’Islam est une force de violence qui planifie pour prendre le contrôle de l’Amérique et qu’il doit être confronté à une croisade.

Hostilité déclarée à l’islam et aux musulmans

Le WP relève que les opinions de Pete Hegseth seront rendues publiques lorsque les législateurs du Congrès commenceront à discuter de sa nomination et entameront les procédures d’approbation pour assumer un poste dans lequel il supervisera 3 millions de militaires et civils, un arsenal nucléaire et sera à la tête d’un réseau de bases militaires réparties dans le monde entier. Il commandera également l’armée la plus diversifiée du monde qui comprend des hommes et des femmes de toutes races, sexes, naissances et religions. Le candidat au poste si convoité n’a pas répondu aux commentaires et lundi soir, il n’avait pas commenté sa nomination par Trump.

Cependant, la nomination de cet homme de 44 ans, visage bien connu de la télévision, signale l’intention de la nouvelle administration d’intensifier ses campagnes contre le wokisme en sein de l’armée qu’elle considère comme responsable des problèmes de recrutement, d’affaiblissement moral des troupes et des échecs de l’Amérique sur le champ de bataille. Cela souligne également la possibilité que le deuxième mandat de Trump entraîne de nouveau des politiques controversées notamment l’interdiction de voyager (Muslim Ban) que de nombreux musulmans américains considéraient comme hostiles à leur religion.

Le WP a indiqué que ce que Hegseth avait récemment publié contenait une critique acerbe des mesures prises au cours de la dernière décennie pour éliminer les barrières entre les hommes et les femmes dans l’armée, fournir des soins de santé aux soldats transgenres et veiller à lutter contre la discrimination raciale dans les rangs de l’armée sans pour autant fournir aucune preuve que ces mesures ont conduit à l’affaiblissement de l’armée.

En revanche, les démocrates affirmaient que l’armée devait refléter la nation dans son ensemble pour être active et forte. De l’espace et des opportunités doivent également être accordés à chacun, sans égard à la race, à la discrimination entre hommes et femmes ou à la conformité de genre.

Pour la réduction du rôle des femmes dans l’armée

Dans son dernier livre publié cet été avant l’élection présidentielle de 2024, Hegseth appelle le président, en tant que prochain commandant en chef des États-Unis, à réorienter l’armée en commençant par renommer le ministère de la Défense en ministère de la Guerre comme on l’appelait avant 1947. Il écrit notamment dans ce livre intitulé ‘‘La guerre contre les guerriers’’: «Le problème c’est que l’armée la plus sympathique et la plus féministe n’est pas la plus efficace. C’est une armée moins efficace, qui met tout le monde en danger. Encore une fois, c’est une très mauvaise chose dans le domaine du combat.»

Dans un autre paragraphe, Hegseth dénonce ce qu’il considère comme le rejet par les libéraux des «faits simples» affectant l’armée notamment le pouvoir et la cruauté des hommes. Tout en louant le rôle historique des femmes en dehors du combat, il a critiqué la décision de l’administration de Barack Obama en 2015 d’ouvrir la voie aux femmes pour qu’elles entrent dans tous les domaines de combat. Hegseth cite des différences biologiques entre les hommes et les femmes notamment la masse musculaire qui rend les femmes inaptes à la guerre et les exigences du combat. «Les hommes sont biologiquement plus forts, plus rapides et plus grands. J’ose dire qu’ils sont physiquement supérieurs», considère-t-il. 

Il a également critiqué la décision des dirigeants du Pentagone ayant suscité une controverse au sein de l’institution militaire qui stipule que les femmes peuvent choisir n’importe quelle unité militaire pour combattre à condition que les conditions appropriées soient remplies.

Hegseth commente que cette étape entraînera de lourdes pertes si ces unités combattent. «Les parents nous poussent à prendre des risques. Les mères mettent des roues d’entraînement sur nos vélos. Nous avons besoin de mères mais pas dans l’armée et encore moins dans les unités de combat», a-t-il écrit.

Hegseth a critiqué la décision du président actuel Joe Biden de diversifier les dirigeants militaires de premier plan et a considéré qu’il s’agissait d’une mesure qui éroderait l’efficacité globale de l’armée. Il a été particulièrement critique à l’égard de la décision de Biden en 2023 de nommer Liz Franchitti comme première femme chef d’état-major de la Marine, renversant la position du Pentagone qui recommandait de nommer un commandant de sexe masculin. «Si les opérations de la Marine souffrent, alors nous garderons la tête haute», a-t-il écrit sarcastiquement.

Contre la diversité dans l’armée

Dans son livre de 2024, Hegseth a également appelé Trump à limoger le  chef d’état-major des armées, le général Charles Q. Brown Jr. Il l’a accusé, en tant que chef d’état-major de l’armée de l’air d’être responsable de l’abaissement des normes de préparation. Il cite une note signée par Brown, par ailleurs Afro-Américain, visant à accroître la diversité parmi les candidats officiers ce que Hegseth a qualifié de raciste et d’illégal.

Dans un podcast posté la semaine dernière, Hegseth a exhorté le président élu Trump à licencier Brown et les autres officiers impliqués dans des initiatives en faveur de la diversité. Il a écrit à ce sujet: «La tragédie de ces personnes en colère, émotionnellement faibles et fondées sur la race, c’est qu’ils ont un objectif à répéter et ils continueront à le répéter. Si la décision était entre les mains des racialistes et bien les troupes noires à tous les niveaux seront promues, tout simplement sur la base de leur race. Or certains d’entre eux sont éligibles et d’autres ne le sont pas.» Même si Hegseth ne s’oppose pas à la décision de 2010 d’abroger la politique «Ne demandez pas, ne vous opposez pas» qui permettait aux homosexuels de servir ouvertement, il considère cette décision comme un point de départ sur la voie d’un système dominé par le mouvement woke.

Hegseth a exprimé sa conviction que les libéraux mettent en avant les différences plutôt que de forger une identité commune.

Il affirme que si les soldats en uniforme étaient laissés seuls, ils s’entendraient très bien. «Les hommes forts, intelligents et loyaux sont de toutes formes, tailles et couleurs. Les hommes ne se soucient pas de la couleur de votre peau, du moment que vous faites le travail», écrit-il.

Hegseth s’est particulièrement opposé aux efforts de l’administration Biden pour résoudre un problème qu’il considère comme imaginaire à savoir l’extrémisme au sein de l’armée après qu’une foule de partisans de Trump, dont un groupe d’anciens combattants, a pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 dans une tentative violente et infructueuse d’empêcher la ratification de la victoire de Biden aux élections de 2020.

Il parle d’une «pause» d’une journée après l’attaque pour discuter de la question de l’extrémisme au sein des rangs militaires. «Cette auto-réprimande histrionique de la part des hommes et des femmes ordinaires de l’armée indique que les dirigeants se soucient bien plus des médias que des problèmes réels et des gens», a-t-il déclaré, ajoutant: «Pire encore en promouvant le mensonge du racisme dans l’institution militaire qu’ils ont fait intentionnellement, ils ternissent la réputation de l’institution qu’ils prétendent diriger.»

Des écrits antérieurs issus de publications auxquelles Hegseth a participé pendant ses années universitaires suggèrent qu’il avait des opinions sociétales plus dures.

Porte-étendard de la guerre contre l’islam

Pendant la campagne de Trump pour son retour au pouvoir, son équipe a fait appel aux électeurs musulmans qui étaient en colère contre l’administration Biden pour sa gestion de la guerre à Gaza. Dans son livre publié en 2020 intitulé ‘‘The American Crusade’’ (La Croisade américaine), Hegseth s’en prend aux taux de natalité parmi les musulmans et à ce qu’il décrit comme l’infiltration des communautés américaines par les réfugiés et les migrants qu’il accuse d’exploiter le soutien du gouvernement. Il a écrit que l’Islam «n’est pas une religion de paix et ne l’a jamais été» et a affirmé que «tous les États islamiques modernes sont soit officiellement soit de facto des zones interdites pour les Chrétiens et les Juifs pratiquants»

Le livre affirme également, sans fondement, que les islamistes représentent 25% de la population musulmane mondiale et ont pour mission de forcer le reste du monde à se soumettre sous peine d’être tué. Il affirme qu’avec le soutien des gauchistes qui appellent à l’ouverture des frontières, les islamistes envisagent d’envahir l’Europe et l’Amérique sur le plan démographique, culturel et politique et de s’allier à la laïcité pour démolir les institutions de notre nation judéo-chrétienne. Il a déclaré qu’ils implanteraient en Occident autant de musulmans que possible et ensuite, grâce à leur taux de natalité très élevé par rapport à la population autochtone et à leur culture stratégiquement isolée, les fils et les filles de ces immigrants et réfugiés se reproduiraient en un plus grand nombre que les autochtones.

Dans son livre ‘‘The American Crusade’’, Hegseth évoque les élus musulmans britanniques et l’augmentation de la population musulmane européenne au cours des trois dernières décennies affirmant que les États-Unis se retrouveraient avec un avenir similaire en l’absence d’intervention. Malgré leur isolement dû à la distance et leur tissu chrétien traditionnel, les États-Unis, écrit Hegseth, «sont soumis à une invasion culturelle non seulement sur nos côtes, mais dans votre communauté et vos écoles». En novembre 2019, il déplore que 26 candidats musulmans aient remporté des élections dans le pays et que «le prénom Mohamed fasse désormais partie des dix prénoms de garçons les plus populaires en Amérique». Il écrit: «Notre époque actuelle est très similaire à celle du XIe siècle. Nous ne voulons pas nous battre mais comme nos frères chrétiens il y a mille ans, nous devons le faire. Armez-vous métaphoriquement, intellectuellement et physiquement. Notre combat n’est pas encore avec les armes.»

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Kamel Daoud n’est pas sioniste

05. November 2024 um 11:42

Ce qui se passe en Palestine est bien évidemment abjecte et tragique, et Kamel Daoud le sait mieux que quiconque ! En revanche, il estime que les plaidoyers en faveur de la cause palestinienne sont toujours motivés par l’émotion et les sentiments. Pour le lauréat du prix Goncourt 2024, il ne suffit pas de chialer, de parler de colonisation et d’injustice, de se placer invariablement dans la posture de la victime outragée pour avoir raison. Ce qui l’irrite au plus haut point, c’est «l’orthodoxie pro-palestinienne que l’on ne doit jamais penser ni interroger» (cf. son article traitant de cette question).

Mohamed Sadok Lejri *  

Les peuples dits arabo-musulmans doivent s’imposer un travail intellectuel très poussé et procéder à un travail de déconstruction. Un long travail de déconstruction théorique et de reconstruction politique doit être effectué pour démontrer aux Occidentaux, aux puissants de ce monde et aux peuples étrangers à ce conflit que la réalité n’est pas telle qu’ils l’entendent. Les Juifs ont été capables d’imposer leur vision du conflit, de l’Histoire, voire leurs légendes, et pas toujours par l’oppression et la menace telles que la loi Gayssot qui est une véritable honte pour la France.

En effet, il faut bien démontrer que ceux qui défendent la politique de l’Etat d’Israël le font à partir de présupposés historiques. Ces derniers doivent être déconstruits pour mettre en évidence leur caractère infondé. Si l’on ne déconstruit pas ces présupposés historiques, les défenseurs de la cause palestinienne ne pourront pas contester l’orientation actuelle d’Israël de façon sérieuse et s’en tiendront aux arguments superficiels et au manichéisme primaire : «nous les gentilles victimes vs eux les méchants sionistes», etc.

Il faut travailler sur la démythification d’Israël pour lui ôter toute légitimité. Les chercheurs et intellectuels israéliens et sionistes ont bien exploré ce champ de recherche, contrairement à ceux du monde dit arabo-musulman qui, à quelques exceptions près, et pour des raisons idéologiques, s’interdisent certaines études et formations telles que l’hébreu ou l’analyse de la Thora et du Talmud.

Colonisation ou «reconquête»

Les Israéliens estiment que cette terre leur appartient depuis 3000 ans, voire 5000 ans. Ainsi, tout ce qui vient après, notamment les exactions et expropriations commises par l’armée israélienne, ne sont plus de la colonisation pour eux, mais, au contraire, une «reconquête», une «décolonisation». Il y a ce dogme qui est loin d’être une vérité de raison et qui prétend que cette terre est à eux, qu’elle leur appartient de droit divin, parce que Yahvé en a voulu ainsi. Il faut déconstruire tout cela.

Comme cette terre leur appartient depuis plus de 3000 ans, ou depuis 5000 ans, les Palestiniens deviennent les «colons» et les Israéliens les «décolonisateurs». Ainsi, toute la réflexion est inversée de manière pernicieuse. Il faut construire une pensée solide à partir d’un rapport objectif aux faits historiques et susciter l’attention de l’opinion sur la manière dont les sionistes imposent leur lecture du «conflit israélo-palestinien» à partir d’un messianisme conquérant qui justifie tout ce qui se passe actuellement en Israël et en Palestine. Plusieurs penseurs palestiniens ont déjà marché sur cette voie comme les historiens Edward Saïd et Rashid Khalidi.

En somme, les Israéliens disent : «Vous êtes sur nos terres et, au nom de Dieu, nous avons le droit de vous chasser de ces terres, voire de vous éliminer, parce que Dieu nous a promis cette terre.» Et les Arabes ne sont pas capables d’opposer un discours solide et crédible à ces assertions théologiques. Ils se contentent de prévaloir leurs propres croyances et opposent à la violence israélienne des convictions religieuses et des dogmes identitaires. Les arguments fondés sur le «Nous, les arabo-musulmans…» sont toujours entrecoupés de récriminations et de lamentations.

La question historique est fondamentale au même titre que la question religieuse, sinon beaucoup plus. Par conséquent, il ne faut pas les mêler les uns aux autres comme le fait sans cesse la «rue arabe», pour que cela ne devienne pas une querelle théologique, une guerre de religions.

Les gens comme Kamel Daoud tentent de nous expliquer que la seule voie possible est de faire une lecture objective et dépassionnée de l’Histoire et des massacres perpétrés en Palestine. Il faut être rationnel, fédérateur, faire preuve de pragmatisme et produire un discours d’inspiration universaliste, en expliquant à ceux qui lancent de «vibrants plaidoyers» en faveur de la Palestine que l’on ne vainc pas Israël en faisant de la cause palestinienne une question profondément identitaire et religieuse ou en refusant de prononcer le mot «Israël» – un déni pathologique qui signe une rupture totale avec la réalité –.

Tant que les Arabes parleront d’«entité sioniste», leur cause n’avancera pas d’un iota car ils demeureront dans le déni le plus total et en état de puérilité politique. L’on ne vainc pas Israël en boycottant quelques produits ou en refusant de serrer la main à ses sportifs, ni en l’insultant à tout bout de champ ou en le menaçant d’extermination d’une manière grotesque. Le problème est beaucoup plus profond et complexe que cela : c’est un problème d’ordre culturel et civilisationnel, et non d’ordre dogmatique et religieux.

La valeur universelle d’un combat

C’est que le meilleur moyen de dénaturer la lutte palestinienne et de produire la désaffection du reste du monde, c’est de la charger d’une forte teneur identitaire. En arabisant et en islamisant la cause palestinienne, on lui a fait perdre sa valeur universelle. Palestiniens, Arabes et Musulmans ne combattent plus pour la Palestine, mais pour Al-Aqsa et l’islam. Ils ne combattent plus l’occupant sioniste, mais le «mécréant juif». Ils ne combattent plus pour récupérer la terre occupée, mais pour rendre des terres islamisées à la oumma.

Tant que les défenseurs de la cause palestinienne se définiront seulement à l’aune de leur arabité et de leur islamité et tant qu’ils assigneront une portion congrue aux idéaux qui font quasiment l’unanimité parmi le genre humain, tels que l’Indépendance, la Justice, l’Humanisme, la Dignité et la Liberté, ils se sentiront toujours isolés et souffriront d’un manque de soutien de la part de ce que l’on appelle aujourd’hui la communauté internationale. Même les Sud-Africains pourraient un jour les abandonner à leur sort, eu égard à l’indécrottable racisme des Arabes. De ce fait, les soutiens que les Palestiniens continueront de récolter de la part des dirigeants non arabes (Chinois, Russes, Iraniens, Turcs, etc.) s’expliqueront d’abord par des raisons géostratégiques évidentes et seront motivés par des raisons économiques.

Et c’est ce que Kamel Daoud tente vainement de faire comprendre aux imbéciles et aux obtus qui lui chantent pouilles depuis l’annonce du lauréat du prix Goncourt 2024 ! Maintenant, qu’ils ravalent leurs complexes et leur haine de cet écrivain ou qu’ils aillent les vomir ailleurs!

Ainsi et pour toutes ces raisons, il m’est agréable d’exprimer à Kamel Daoud mes félicitations les plus chaleureuses à l’occasion de son obtention du Goncourt qui, malgré tout ce que l’on peut en dire de négatif ou en penser, demeure la distinction littéraire la plus convoitée et la plus prestigieuse aussi bien en France que dans l’ensemble du monde francophone. Le regretté et ancien président de l’Académie Goncourt, Bernard Pivot, mais aussi Albert Camus, Kateb Yacine, Assia Djebar, Tahar Djaout et tous les grands écrivains algériens d’expression française doivent en être fiers, là où ils sont.

* Universitaire.

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