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Heute — 16. November 2025Französischsprachig

Football : la FIFA étend son dispositif anti-haine

Von: walid
16. November 2025 um 14:49

À l’occasion de la Journée internationale pour la tolérance, la FIFA a annoncé dimanche un renforcement de son action contre les violences verbales en ligne, réaffirmant sa volonté de promouvoir le respect et l’inclusion dans le football.

Dans un communiqué, l’instance dirigeante du football mondial a indiqué avoir amélioré son service de modération sur les réseaux sociaux. Ce dispositif, mis gratuitement à la disposition des joueurs, joueuses, équipes, officiels et associations membres tout au long de l’année, vise à détecter, signaler et filtrer les contenus injurieux publiés sur les différentes plateformes.

Selon la FIFA, plus de 30 000 publications insultantes ont été signalées en 2025 grâce à cette surveillance renforcée. Depuis son lancement en 2022, l’outil a permis d’identifier plus de 65 000 messages haineux ou discriminatoires, dont près de la moitié pour la seule année 2025.

Au-delà de la modération, la FIFA affirme avoir engagé des démarches judiciaires contre certains auteurs. Onze individus ont déjà été signalés aux autorités de pays tels que l’Argentine, le Brésil, l’Espagne, les États-Unis, la France, la Pologne ou le Royaume-Uni. Un dossier a également été transmis à Interpol dans le cadre d’une enquête internationale.
L’organisation précise que ces actions visent notamment à empêcher ces personnes d’accéder aux événements qu’elle organise, via une « liste noire » bloquant toute acquisition de billets.

Le service de modération a été activé lors de plusieurs compétitions en 2025, dont la première Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Durant ce tournoi réunissant 32 équipes issues de 72 nationalités, 2 401 comptes officiels ont été surveillés sur cinq plateformes sociales. Au total, 5,9 millions de publications ont été analysées et plus de 20 000 messages haineux ont été signalés.

« Le football doit être un espace sûr et inclusif, en ligne comme hors ligne. La FIFA prend des mesures concrètes pour protéger les acteurs du football des préjudices causés par les violences verbales en ligne », a déclaré le président Gianni Infantino, qui a réaffirmé que « les comportements violents n’ont pas leur place dans notre sport ».

Avec ce dispositif, la FIFA entend envoyer un message fort : la lutte contre la haine et la discrimination demeure une priorité absolue et s’inscrit dans une stratégie de protection durable des acteurs du football.

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Journées de l’Entreprise 2025 à Sousse : le programme intégral

15. November 2025 um 15:07
Journées de l’Entreprise 2025 à Sousse : le programme intégralDes thématiques fortes, des intervenants de premier plan et un programme varié: les Journées de l’Entreprise qui tiendront leur 39ᵉ édition les 11 et 12 décembre 2025 à Sousse s’annoncent attractifs. Parmi les intervenants phares de cette édition :     •    Mme Sarra Zaafrani Zenzri – Cheffe du Gouvernement, Tunisie     •    M. Dominique de Villepin – Ancien Premier ministre, France     •    M. Fethi Zouhair Nouri – Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie     •    M. Bruno Fuchs – Président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, France     •    M. Samir Abdelhafidh – Ministre de l’Économie et ...

Nous avons lu pour vous : France 24 révèle le secret de la spoliation d’œuvres d’art en Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale

16. November 2025 um 15:20

Dans un article-documentaire, la chaîne française, France 24, révèle un secret presque inconnu – ou en tout cas bien gardé – en Tunisie. Intitulé « Spoliation d’œuvres d’art en Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale : « Un voyage sans retour » », l’article comme son l’indique se penche sur le vol de tableaux, peintures… de toute sorte des artistes tunisiens durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

 

« Depuis plusieurs années, la question des biens culturels africains spoliés pendant la période coloniale a été mise en lumière. Mais qu’en est-il de la période de la Seconde Guerre mondiale ? Alors que les études se sont largement concentrées sur l’art européen, des chercheurs se penchent aujourd’hui sur le destin des œuvres africaines. Parmi eux, le professeur Sofiane Bouhdiba, de l’Université de Tunis, qui a enquêté sur le contexte tunisien durant le conflit ». Ainsi commence le récit de France 24.

C’est entre autres à cette question que la journaliste Stéphanie Trouillard va tenter, tout au long de ce documentaire, de répondre, avec l’aide d’historiens comme le professeur Sofiane Bouhdiba.

 

À l’occasion d’une journée d’études organisée le 13 novembre 2025, à Paris, par l’Institut national d’histoire de l’art sur les arts africains pendant cette période, le professeur Sofiane Bouhdiba de l’Université de Tunis a enfin éclairé le sujet. Démographe de formation, spécialiste de la mortalité, il travaille depuis plusieurs années avec le Musée d’histoire de la médecine de Tunis. Dans le cadre de ses recherches, il a été amené à s’intéresser au sort des collections des établissements culturels de son pays entre 1939 et 1945.

 

« Spolier, c’est profiter d’une situation de domination pour accaparer des biens qui ont une valeur », explique Sofiane Bouhdiba. « Cela peut être une domination militaire, mais aussi diplomatique. Dans tous les cas, c’est profiter d’une situation pour prendre les richesses des autres », ajoute-t-il en préambule de sa présentation intitulée « Spoliation, destruction, et déplacements des objets d’art en Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale ».

« Une spoliation légale »

La France instaure un protectorat en Tunisie en 1881. Deux institutions sont rapidement mises sur pied pour gérer les objets d’art dans le pays sous domination coloniale : le service d’antiquités des Beaux-Arts et des Monuments historiques, créé en 1885, et le musée archéologique, connu aujourd’hui sous le nom de Musée du Bardo, qui voit le jour en 1882…

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, l’administration coloniale décide de mettre à l’abri certaines pièces majeures dans des dépôts, notamment à Alger et Marseille. « C’est vraiment un voyage sans retour », souligne le professeur tunisien. « Ce sont des transferts administratifs qui sont présentés comme des mesures conservatoires, mais qu’on peut considérer comme une spoliation légale, puisqu’elles vont priver le peuple tunisien de la jouissance de son patrimoine »…

Cette première spoliation est suivie d’une seconde à partir de 1942, lorsque Allemands et Italiens vont occuper en partie la Tunisie. À la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 et de leur défaite en Libye face à l’armée britannique, Berlin et Rome envoient des renforts  pour s’assurer de la possession de Tunis et de Bizerte et conserver la maîtrise de cette partie du bassin méditerranéen…

Lors des différents affrontements, certains soldats, mais également des civils, en profitent pour se livrer à des pillages : « Ces objets se sont retrouvés dans des familles et se revendent encore aujourd’hui sur Internet. » Un marché de l’art va même émerger à cette période. Les ports de Tunis et de Sfax deviennent des points de transit pour des antiquités vendues à des officiers étrangers. Des mosaïques ou encore des statues disparaissent de cette manière pendant la guerre, avant de réapparaitre, parfois dans des collections privées en Europe ou aux États-Unis. 

« Il ne s’agit pas d’établir une hiérarchie des violences subies, mais plutôt d’apporter une compréhension supplémentaire à la trajectoire des œuvres dans laquelle le contexte colonial vient se télescoper au fascisme et nazisme », résume l’historienne Yaëlle Biro, coordinatrice scientifique de ce programme. Le Sénégal, le Cameroun, le Nigeria ou encore le Bénin font partie des pays concernés par ces travaux. Un grand colloque international devrait avoir lieu en 2028 au musée du Quai Branly Jacques Chirac pour réunir l’ensemble des connaissances acquises au cours de ces recherches.

Malheureusement, l’article ne dit pas où se cachent ces oeuvres d’art aujourd’hui.

Lire l’article complet ici

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La STEG maintient sa domination avec 94% de la production nationale d’électricité

16. November 2025 um 15:05

Selon le rapport sur la conjoncture économique publié par l’Observatoire National de l’Energie et des Mines, la production électrique nationale a connu une croissance de 4% au terme des neuf premiers mois de 2025, atteignant 15 950 GWh (incluant l’autoproduction renouvelable), comparativement à 15 305 GWh sur la même période en 2024.

La production orientée vers le marché intérieur a progressé de 2%. Les importations d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont représenté 11% de la demande locale à fin septembre 2025.

Répartition de la production

La STEG maintient sa position dominante dans le secteur électrique avec 94% de la production nationale à fin septembre 2025. Les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 6% de la production totale.

Concernant l’énergie solaire photovoltaïque, environ 400 MW de toitures ont été installés dans le secteur résidentiel jusqu’à fin septembre 2025, auxquels s’ajoutent 70 MW sur les réseaux moyenne et haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La pointe de consommation a diminué de 1%, s’établissant à 4 837 MW à fin septembre 2025, contre 4 888 MW un an auparavant.

Évolution des ventes d’électricité

Les ventes d’électricité ont enregistré une progression modérée de 1% entre fin septembre 2024 et fin septembre 2025. Les clients haute tension ont connu une augmentation significative de 19% de leur consommation, tandis que les clients moyenne tension sont restés stables.

Pour la basse tension, destinée majoritairement au secteur résidentiel (environ 75% en moyenne), les données basées sur une facturation bimestrielle avec près de la moitié des relevés estimés ne permettent pas d’obtenir une vision précise de la consommation réelle.

Consommation par secteur

Les industriels demeurent les principaux consommateurs avec 56% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin septembre 2025.

Parmi les évolutions sectorielles notables :

  • L’industrie du papier et de l’édition : +11%
  • Le pompage d’eau et services sanitaires : +10%
  • Les industries extractives : +7%
  • Le pompage agricole : -5%
  • Les industries textiles et de l’habillement : -2%

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CIFF 2025 – Rencontre avec Hussein Fahmy, président du festival

16. November 2025 um 14:21

Lors de la 46ᵉ édition du Festival International du Film du Caire (CIFF), qui se déroule du 12 au 21 novembre 2025, son président Hussein Fahmy a consacré une rencontre à la presse arabe pour revenir sur les grands enjeux du festival, sur sa vision du cinéma égyptien et sur la manière dont il conçoit son rôle à la tête d’un événement qu’il considère comme l’un des plus importants du monde arabe et du continent africain.

Une réflexion sur le rôle du CIFF et son héritage

Dès les premières questions, Hussein Fahmy a exprimé le souhait que cette édition soit meilleure que les précédentes. L’idée d’avancer, d’enrichir le festival et de renforcer son identité revient souvent dans ses propos. Pour lui, le CIFF tire sa force de ses racines : l’Égypte, son histoire cinématographique et le fait qu’il s’agit du festival le plus ancien et le plus important de la région, fondé en 1972. Il semble toutefois oublier que les Journées cinématographiques de Carthage, créées en 1966, sont plus anciennes encore ; mais leur caractère initialement biennal explique qu’elles n’en soient qu’à leur 36ᵉ édition.

Interrogé sur l’avenir du festival, Hussein Fahmy se montre confiant. Malgré la multiplication des festivals de cinéma dans le monde arabe, il ne perçoit pas cette dynamique comme une menace mais comme un contexte stimulant. « La compétition stimule la créativité », affirme-t-il, soulignant que les quarante-sept années d’histoire du CIFF constituent un socle institutionnel solide. Ce qu’il espère transmettre, dit-il, c’est un festival renforcé, durable et capable de porter l’évolution du cinéma arabe.

Un engagement personnel pour la restauration du patrimoine cinématographique

La restauration des films constitue un pilier majeur de son action, un engagement directement lié à son propre parcours. Dès ses débuts, Hussein Fahmy a appris son métier auprès de la première génération des cinéastes égyptiens, et a travaillé avec des figures telles que Hassan El Imam ou Youssef Chahine. Cette proximité avec ces maîtres, dit-il, a façonné son goût du cinéma et son sentiment de responsabilité envers ce patrimoine. Sa volonté de restaurer les films découle naturellement de cette formation et de la conviction qu’il porte une part d’héritage.

Lorsqu’il est devenu président du CIFF, il a été nommé au conseil d’administration d’une entreprise qui possède 1 400 films et plusieurs salles de cinéma. Il a alors lancé un vaste chantier de restauration, mené avec le directeur de la photographie Mahmoud Abdel Samie, très impliqué dans cette mission. Plusieurs films ont été restaurés, des sous-titres ont été ajoutés, et le travail continue. Divers pays, notamment la Chine et l’Allemagne, ont apporté leur soutien.

Pour Hussein Fahmy, restaurer ces films n’a de sens que s’ils sont vus : en plus de les programmer au CIFF, il envisage de les mettre à disposition sur des plateformes pour toucher un public plus large. Il rappelle qu’à leur sortie, nombre de ces films circulaient déjà en URSS, au Brésil ou en Chine, et que les sous-titres facilitent aujourd’hui leur retour sur la scène internationale.

Cette année, il a eu l’idée d’imprimer les affiches des films restaurés sur les sacs du festival. La réaction du public, qui demandait des sacs précis en fonction des affiches, a amusé les organisateurs et, selon lui, témoigne de l’attachement des spectateurs à ces œuvres.

Le lendemain de cette rencontre, et toujours dans le même esprit de célébration de la mémoire cinématographique, Hussein Fahmy a convié la presse autour d’une immense caméra ancienne appartenant au Studio Misr, installée pour l’occasion dans le jardin de l’Opéra du Caire. Il en a expliqué le fonctionnement, les mécanismes et les particularités, avant d’annoncer que des études et discussions avancées sont en cours avec des spécialistes italiens pour créer enfin un musée du cinéma en Égypte. L’emplacement reste à déterminer, mais l’initiative s’inscrit dans une vision patrimoniale globale.

Une présidence menée en parallèle d’une carrière d’acteur active

Interrogé sur la manière dont il concilie sa carrière d’acteur et la présidence du CIFF, Hussein Fahmy explique qu’il n’a pas besoin d’être présent au bureau chaque jour pendant de longues heures. Son rôle consiste à définir la stratégie, les grandes orientations, les décisions structurantes, et à résoudre les problèmes éventuels. L’exécution quotidienne est assurée par son équipe, composée de professionnels qualifiés.

L’an dernier, il tournait même pendant le festival. Cette année, dès la clôture, il se rendra au Festival de Marrakech, au Maroc, où un hommage lui sera rendu, avant de reprendre un tournage en Égypte. Il vient d’ailleurs de célébrer cinquante ans de carrière, au cours desquels il a exploré tous les genres – tragédie, comédie, théâtre, cinéma – en veillant, dit-il, à ne jamais se répéter. Selon lui, il a accompli tout ce qu’il souhaitait sur le plan artistique.

Décisions difficiles, contexte politique et responsabilités culturelles

Revenant sur ses trois années de présidence, Hussein Fahmy cite parmi les décisions les plus difficiles le remplacement de certains membres de l’ancienne équipe du CIFF.

Il évoque également les défis de l’édition 2024. Après le massacre qui a suivi le 7 octobre, le festival avait jugé indispensable de mettre les projecteurs sur Gaza et de prendre une position claire. Il rappelle notamment sa décision d’annoncer que l’État d’Israël ne participerait pas au CIFF. Une prise de position qui lui a été reprochée lorsqu’il exerçait des fonctions d’ambassadeur de bonne volonté à l’ONU. Il dit l’avoir assumée totalement, allant jusqu’à rendre son passeport diplomatique : « Ils ne peuvent pas nous faire taire », affirme-t-il.

Cette année, la situation est différente, marquée par ce qu’il qualifie de « pseudo-paix ». Parallèlement, l’Égypte traverse une période particulièrement intense, marquée par de grands projets culturels comme l’inauguration du Grand Musée égyptien, qui donnent le sentiment d’une nouvelle dynamique. Le festival s’inscrit dans ce contexte, tout en gardant un regard attentif sur les situations en Palestine, au Soudan et au Liban.

La sélection des films et la question des artistes égyptiens

S’agissant de la sélection de la 46ᵉ édition, Hussein Fahmy décrit un processus en plusieurs étapes : une commission visionne les films et lui remet des rapports. Il regarde certains titres qu’il juge importants, mais les films d’ouverture et de clôture relèvent de son choix direct. Cette année, il a retenu le film brésilien Les voyages de Tereza pour l’ouverture et La voix de Hend Rajab, de Kaouther Ben Hania, pour la clôture. Il insiste sur le fait qu’aucune pression extérieure ni financière n’intervient dans ces décisions.

À la question de savoir si l’Égypte peut encore produire des artistes comparables à Ahmed Zaki, Nour Sherif, Hussein Fahmy lui-même, Nagla Fathy ou Shadia, il répond que oui. Même si des artistes de cette envergure sont rares, la nouvelle génération compte, selon lui, d’excellents talents.

L’intelligence artificielle : un outil utile, mais jamais un substitut à l’humain

Interrogé sur l’intelligence artificielle, Hussein Fahmy se montre prudent. L’IA peut être utile ponctuellement, dit-il, mais ne doit jamais remplacer l’humain. Elle rend les choses superficielles, crée une distance entre le spectateur et les personnages, et risque d’appauvrir la profondeur émotionnelle du cinéma. Il craint qu’un usage excessif ne fasse disparaître la dimension sensible qui constitue l’essence même du septième art.

Neïla Driss

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Justice tunisienne : ce que le grand virage numérique va changer pour vous

Von: balkis T
16. November 2025 um 15:00

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts s’est tenue samedi 15 novembre 2025 avec un dossier majeur à l’ordre du jour : la mission « Justice » dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. À cette occasion, la ministre […]

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Salaires en chute en Arabie saoudite des expatriés : une chance pour les Tunisiens ?

Von: balkis T
16. November 2025 um 14:45

Pendant des années, l’Arabie saoudite a été le paradis des cadres expatriés : packages logés, scolarité payée, billets d’avion, primes généreuses et salaires largement supérieurs à ceux pratiqués en Europe ou en Amérique du Nord. Selon le cabinet ECA International, les managers expatriés y affichaient encore en 2023 un salaire moyen de 83 763 livres […]

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France : un déficit budgétaire plus lourd que prévu en 2026

Von: balkis T
16. November 2025 um 14:19

La France s’achemine vers un déficit public plus important que prévu pour l’année 2026. La ministre des Comptes publics, Émilie de Montchalin, a confirmé que le pays devrait enregistrer un déficit équivalant à 5 % du PIB, un niveau supérieur à l’objectif gouvernemental initial de 4,7 % fixé dans le projet de loi de finances […]

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Hafida Ben Rejeb Latta : Une force kairouannaise (Albums photos)

16. November 2025 um 10:00
Dédicace Hafida Ben Rejeb Latta une fille de KairouanOn ne se lasse pas de l’écouter présenter son livre « Une fille de Kairouan ». Hafida Ben Rejeb Latta captive son auditoire. Vendredi après-midi à la librairie Al Kitab Mutuelleville et samedi matin au club de l’Amicale des anciens de l’ENA, elle levait chaque fois un voile de plus d’un long parcours de combats commencé encore orpheline encore enfant. Elle gagnera son émancipation, réussira son mariage mixte, et affirmera sans cesse son identité kairouannaise, tunisienne, musulmane, arabe… Là où elle vivra avec son époux David, au Pakistan, au Liban, en Tanzanie, en Jordanie, aux Émirats, au Royaume Unis et en Espagne, elle saura gagner des amis et se rendre utile, ...

Tunisie : Publication imminente des cahiers des charges pour l’hébergement touristique alternatif

16. November 2025 um 14:11

« Les cahiers des charges fixant les conditions d’hébergement touristique alternatif en Tunisie seront publiés dans les prochaines semaines, après leur présentation à plusieurs structures et instances administratives, dont le Conseil de la concurrence », a fait savoir dimanche, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya. En réponse aux questions des députés de l’Assemblée des […]

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Hydrocarbures: un seul puits foré au troisième trimestre 2025

16. November 2025 um 14:07

Le nombre total de permis en cours de validité, à fin septembre 2025, dans le domaines des hydrocarbures, est de 15 dont 14 permis de recherche et 1 permis de prospection, selon le rapport sur « la conjoncture économique (septembre 2025) » que vient de publier l’Observatoire National de l’Energie et des Mines Le nombre total de […]

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Hausse de 4% de la production nationale d’électricité à fin septembre 2025

16. November 2025 um 14:04

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse de 4% pour se situer à 15950 GWh (y compris autoproduction renouvelable) contre 15305 GWh,u cours de la même période de l’année 2024, selon le rapport sur « la conjoncture économique (septembre 2025) », que vient de publier l’Observatoire National de l’Energie et des Mines. […]

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Taux d’intérêt en Tunisie : le pari de la prudence face à une inflation tenace

16. November 2025 um 13:29

Ces dernières années, l’économie du pays fait face à plusieurs défis majeurs, et en premier lieu, à l’inflation. Après avoir atteint un pic en février 2023 (10,4%), l’inflation a amorcé une tendance baissière pour se stabiliser à 5% en septembre 2025, contre 6,7% à la même période en 2024.

Ces chiffres témoignent d’une détente des prix par rapport aux années précédentes, résultat notamment d’une politique monétaire prudente conduite par la Banque centrale de Tunisie (BCT). L’analyse de l’IACE ayant pour thème : « BCT : l’heure de la baisse des taux a-t-elle sonné ? » indique que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

Il convient de noter que la BCT a maintenu un taux directeur stable à 8% pendant plus de deux ans (depuis décembre 2022), avant de procéder à une première baisse modérée de 50 points de base en mars 2025, ramenant ce taux à 7,5%. Cette évolution soulève la question suivante : la baisse des taux peut-elle se poursuivre dans un contexte où l’inflation recule, mais reste au-dessus du taux directeur ? Un aspect important à considérer est l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors produits alimentaires et énergie, un indicateur clé pour les banquiers centraux, car il reflète une inflation plus structurelle.

En effet, en septembre 2025, cette inflation sous-jacente demeure élevée à 5,2%, légèrement au-dessus de l’inflation globale. De surcroît, l’inflation des produits alimentaires libres a atteint 7,2% en juin 2025. Ces produits représentent environ 21% du panier de consommation. Ce qui alimente les inquiétudes quant à la maîtrise totale des pressions inflationnistes. Ces chiffres font craindre que la BCT soit prudente, voire réticente, à poursuivre un cycle de baisse des taux, alors que les tensions sous-jacentes rendent la maîtrise progressive de l’inflation encore fragile.

Incertitudes internationales et risques externes

La conjoncture mondiale est marquée par un fort climat d’incertitude, reflété par la montée du World Uncertainty Index, influencé par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent les tensions commerciales résultant des politiques tarifaires américaines, les conflits géopolitiques persistants, ainsi que le maintien de politiques monétaires restrictives par les principales banques centrales à l’échelle mondiale. Pour l’économie tunisienne, fortement ouverte et dépendante des importations, notamment alimentaires et énergétiques, cette incertitude internationale représente un risque significatif de choc externe. Une nouvelle hausse des prix de ces produits, déclenchée par des tensions géopolitiques ou commerciales, pourrait relancer une inflation importée que la BCT aura du mal à contenir.

Faible croissance potentielle et capacité de production limitée

Sur le plan national, la croissance économique reste modérée, avec un taux de 3,2% au deuxième  trimestre 2025, contre 1,4% un an auparavant. Cependant, cette croissance apparente ne reflète pas une augmentation réelle des capacités productives. La croissance potentielle est très faible, presque nulle, ce qui signifie que l’économie ne gagne pas en capacité productive durable. La faiblesse du climat des affaires, marqué par de l’attentisme et un recul des investissements, conjuguée à des contraintes budgétaires, limitées par une masse salariale élevée, le service important de la dette publique et les subventions, rend difficile tout effort de développement structurel. Dans ce contexte, une baisse des taux d’intérêt stimulerait surtout la demande intérieure, sans réelle augmentation de l’offre, ce qui risque surtout d’alimenter l’inflation plutôt que la production. Cette situation est aggravée par un espace budgétaire restreint et une structure rigide des dépenses publiques, qui limitent la capacité de l’Etat à soutenir la croissance par des politiques fiscales expansives. Dès lors, baisser les taux d’intérêt pourrait être contre-productif, attisant les pressions inflationnistes sans créer de richesse additionnelle.

Pression sur le dinar et fragilité extérieure

Le déficit commercial s’est aggravé, passant à environ 16,7 milliards de dinars (MDT) en 2025 contre 13,5 milliards en 2024. Cette détérioration des échanges extérieurs exerce une pression notable sur la monnaie tunisienne, le dinar, qui poursuit sa dépréciation face à l’euro. Bien qu’une légère amélioration de l’excédent des services ait partiellement compensé la tendance, le déficit courant s’est creusé, passant à -1,9% du PIB en 2025 contre -1,2% l’année précédente. Cette situation entraîne une hausse des besoins de financement extérieur et réduit la liquidité en devises étrangères dans le pays.

Au 22 octobre 2025, les réserves en devises couvrent environ 106 jours d’importations, un niveau jugé fragile compte tenu des vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne. Une diminution de la disponibilité des devises entraînerait une pression accrue sur le dinar, risquant de l’affaiblir encore plus. Une baisse supplémentaire du taux directeur pourrait aggraver cette situation. Elle encouragerait en effet davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, augmentant la demande en devises, exerçant une tension supplémentaire sur les réserves de change et accentuant la dépréciation du dinar. La dépréciation monétaire pourrait alors se traduire par un phénomène connu sous le nom de « pass-through» du taux de change, c’est-à-dire une augmentation des prix des biens importés, contribuant une nouvelle fois à alimenter l’inflation.

Impact du projet de loi de finances 2026 

Le projet de loi de finances 2026 contient plusieurs mesures qui risquent d’alimenter les pressions inflationnistes, notamment par un nouveau round de financement monétaire du budget de l’Etat estimé à environ 11 milliards de dinars. Ce recours accru à une facilité de financement auprès de la Banque centrale dans un contexte de fragilité économique pose question. Il pourrait alimenter l’inflation et fragiliser davantage la stabilité monétaire et financière du pays. Malgré les progrès sur le contrôle de l’inflation ces derniers mois, la conjoncture économique et financière reste marquée par des fragilités importantes en Tunisie.

L’inflation sous-jacente élevée, les risques d’inflation importée liés aux incertitudes internationales, la faible croissance potentielle, la situation extérieure fragile et la politique budgétaire expansionniste prévue invitent à la prudence. Dans ces conditions, et toujours selon l’analyse de l’IACE, il semble prématuré que la BCT envisage de poursuivre la baisse de son taux directeur. Un statu quo monétaire est préférable pour maintenir la stabilité des prix et limiter les risques de dépréciation du dinar. Toute décision de baisse des taux doit être prise avec beaucoup de prudence afin d’éviter d’aggraver les vulnérabilités de l’économie du pays.

Cet article est publié dans le dernier numéro de L’Économiste Maghrébin – Spécial Finances, actuellement disponible en kiosque.

L’article Taux d’intérêt en Tunisie : le pari de la prudence face à une inflation tenace est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Leila Jaffel : «Tout prisonnier a le droit d’observer une grève de la faim»

16. November 2025 um 13:15

Les déclarations de la ministre de la Justice, Leila Jaffel, selon lesquelles il n’y a aucun cas de grève de la faim sauvage dans les prisons tunisiennes et d’agressions contre des prisonniers ont choqué de nombreux citoyens et notamment des activistes politiques et de la société civile, qui ont dénoncé de qu’ils ont qualifié de «discours de déni.»

Ces déclarations ont été faites samedi 15 novembre 2025 lors de la discussion du budget du ministère de la Justice devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et ce qui a le plus choqué, c’est le ton moqueur utilisé par Mme Jaffel qui affirmé que les prisonniers prétendument en grève de la faim sauvage «mangent de temps en temps, peu ou beaucoup, et même dans les endroits qui ne sont pas faits pour cela», a-t-elle ajouté, en riant.  

Ce qui a provoqué les critiques acerbes des organisations de défense des droits humains, qui ont pu rendre visite à certains détenus politiques dans les prisons et constater de visu la détérioration de leur état de santé à cause de leur grève de la faim, notamment Jawher Ben Mbarek. Ce dernier a même été transféré de la prison de Belli à l’hôpital de Nabeul à cause de la détérioration de son état de santé des suites de sa grève de la faim. Son comité de défense a d’ailleurs annoncé qu’il a été violenté par ses géôliers qui se seraient fait aider par d’autres prisonniers, et ont déposé une plainte à ce sujet.

«Tout prisonnier a le droit d’observer une grève de la faim mais il doit, en revanche, respecter le protocole sanitaire en vigueur», a aussi déclaré Mme Jaffel, minimisant ainsi la signification d’un tel acte et sa portée morale et politique. Vidéo.

Sur un autre plan, et alors que des pans entiers de la société civile, y compris des députés proches du régime, appellent depuis deux ans à abroger l’article 24 du décret-loi 54 de 2022 souvent utilisé dans les poursuites judiciaires à l’encontre de journalistes et d’opposants politiques, Mme Jaffel a cru pouvoir affirmer, contre toute évidence, que ce texte de loi «n’a jamais été utilisé pour réprimer la liberté d’expression», ajoutant que «l’article 24 n’est pas liberticide et qu’il ne cible pas la liberté d’expression mais plutôt la diffamation, le dénigrement  et la diffusion de fausses informations, dans le but d’exacerber les tensions dans le pays…»

Rappelons que ces mêmes qualifications sont souvent retenues par les juges pour réprimer les critiques adressées au régime et condamner à la prison des journalistes et des opposants.

I. B.  

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