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PME et startups africaines: voici les 8 meilleures subventions de 2025

05. November 2024 um 08:46

Les subventions sont des leviers essentiels pour soutenir la croissance et l’innovation des petites et moyennes entreprises (PME) et des startups, notamment en Afrique. En 2025, plusieurs programmes internationaux proposent des aides financières et des ressources pour stimuler l’entrepreneuriat sur le continent. Voici une sélection de subventions destinées aux entrepreneurs africains qui souhaitent développer des solutions durables et créer un impact social positif.

Fonds MasterCard Foundation pour une agriculture résiliente et prospère


La MasterCard Foundation propose un programme de financement important, allant de 500 000 à 2,5 millions USD, pour les projets novateurs dans le secteur agricole. Ce fonds cible spécifiquement les initiatives axées sur une agriculture résiliente et durable, en mettant l’accent sur des modèles qui favorisent la prospérité des communautés locales tout en tenant compte des défis environnementaux.
Public cible: Entrepreneurs et entreprises innovantes dans l’agribusiness
Montant: Entre 500 000 et 2,5 millions USD
Date limite de candidature: Novembre 2024
Lien : MasterCard Foundation

Fonds fiduciaire multidonateurs pour l’entrepreneuriat des jeunes (Banque Africaine de développement – BAD)


Ce fonds de la Banque Africaine de Développement vise à soutenir les startups dirigées par des jeunes et des femmes, en proposant une aide financière mais aussi un accompagnement technique. En investissant dans cette nouvelle génération d’entrepreneurs, le programme cherche à renforcer l’inclusion économique et à créer des opportunités d’emploi à grande échelle.
Public cible: Startups dirigées par des jeunes et des femmes
Type de soutien: Financement et accompagnement technique
Lien: BAD – Fonds fiduciaire

Programme de la Fondation Tony Elumelu


La Fondation Tony Elumelu s’est imposée comme un acteur majeur du soutien aux entrepreneurs africains, offrant une subvention de 5 000 USD par bénéficiaire. Ce programme comprend également du mentorat et de la formation, renforçant les compétences des entrepreneurs pour leur permettre de bâtir des entreprises viables et à fort potentiel de croissance.
Lien: TEF Entrepreneurship Programme

Echoing Green Fellowship


Le programme Echoing Green Fellowship accorde des financements allant jusqu’à 90 000 USD aux entrepreneurs sociaux qui mettent en œuvre des projets innovants et ayant un impact social significatif. Ce programme ne se limite pas à l’apport financier: il offre également un accompagnement stratégique pour aider les bénéficiaires à maximiser leur impact.
Lien: Echoing Green Fellowship

Anzisha Prize


Le prix Anzisha se concentre sur le soutien aux jeunes entrepreneurs africains dont les initiatives ont un impact social fort. Les lauréats reçoivent des subventions d’un montant total de 50 000 USD, ainsi qu’un accompagnement continu pour développer leurs entreprises et accroître leur influence positive.
Lien: Anzisha Prize

Seedstars Africa Ventures


Seedstars Africa Ventures propose des subventions et des investissements pour les PME technologiques en Afrique ayant un fort potentiel de croissance. En se concentrant sur les entreprises technologiques, ce programme cherche à soutenir les startups capables d’apporter des solutions innovantes aux défis locaux.
Lien: Seedstars Africa Ventures

Mastercard Foundation – Young Africa Works


Ce programme de la Mastercard Foundation soutient les jeunes entrepreneurs africains en se focalisant sur des projets visant à améliorer l’employabilité et le développement économique local. L’initiative Young Africa Works fournit des ressources financières et un accompagnement pour favoriser la création de nouveaux emplois en Afrique.
Lien: Young Africa Works

US African Development Foundation (USADF)


L’USADF accorde des financements à des entreprises africaines investies dans des solutions locales, principalement dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture. Cette initiative favorise le développement durable en Afrique en soutenant des projets innovants qui répondent aux besoins des communautés locales.
Lien : USADF – Solutions locales

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Sans l’appui du FMI, l’économie tunisienne pourra-t-elle repartir ?

27. Oktober 2024 um 09:30

La Tunisie a enregistré des signes d’amélioration économique, mais le taux de croissance reste faible et des réformes structurelles sont nécessaires, a déclaré Jihed Azour, soulignant l’absence de négociations entre le FMI et la Tunisie sur de nouveaux financements. Cependant, le président Saïed, qui n’est pas pressé de voir ces négociations reprendre, estime que la Tunisie peut se relancer en comptant sur ses propres moyens. (Illustration: Jihad Azour reçu par le président Saïed en juin 2022).

Imed Bahri    

Dans une déclaration à l’agence de presse Tap en marge des réunions annuelles 2024 du FMI et de la Banque mondiale (BM), le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que la situation économique de la Tunisie a montré quelques signes d’amélioration, notamment dans le commerce extérieur et l’agriculture, mais la croissance reste faible, à 1,6% en 2024 et 2025, selon les prévisions du FMI publiées dans son rapport sur les Perspectives de l économie mondiale.

Il s’agit du niveau le plus faible parmi tous les pays d’Afrique du Nord : l’Egypte 4,1%, la Mauritanie 4,2%, le Maroc 3,6% et l’Algérie 3% en 2025.

Impulser les investissements et créer des emplois

L’économie tunisienne est actuellement confrontée à des défis majeurs liés à la nécessité de créer des emplois et de développer le volume des investissements. Selon Azour, le gouvernement tunisien a pu adopter certaines mesures en termes de dépenses publiques, mais l’économie nationale doit bénéficier d’autres réformes structurelles qui contribuent à augmenter le niveau des investissements et à la création d’emplois, car le FMI s’attend à ce que le taux de chômage atteindra un niveau élevé de 16,4% en 2024.

« Je pense quil est nécessaire dintroduire des réformes pour augmenter le niveau de croissance, réduire le fardeau des banques publiques et élargir le cercle du financement», a déclaré Azour.

«Le FMI ne dispose daucune information sur lexistence de nouvelles négociations avec le gouvernement tunisien sur laccès au financement et le précédent programme de financement pour lequel la Tunisie avait reçu lapprobation préliminaire na pas été finalisé», a-t-il rappelé.

En octobre 2022, les services du FMI et les autorités tunisiennes étaient parvenus à un accord pour soutenir les politiques économiques de la Tunisie avec un accord de 48 mois au titre du mécanisme élargi de financement d’environ 1,9 milliard de dollars, mais les négociations ont été bloquées fin 2022.

En juin 2023, le président Kaïs Saïed a déclaré que, dans toute négociation avec le FMI, les solutions ne doivent pas être présentées sous forme de diktats, ajoutant que les solutions conventionnelles ne feraient qu’aggraver la crise sociale et avoir un impact négatif sur la situation en Tunisie et dans la région dans son ensemble.

La Tunisie doit compter sur ses propres moyens

«Le Fonds doit revoir ses propositions pour trouver une solution», a soutenu Saïed, alors que le FMI affirme qu’il revient à la Tunisie de présenter un nouveau programme qui soit crédible et éligible à un financement.

Le président de la république rechigne à mettre en œuvre les réformes économiques douloureuses, comme la réduction des subventions, la baisse de la masse salariale dans le secteur public ou encore la privatisation totale ou partielle de certaines entreprises publiques en difficulté, estimant que ces réformes sont susceptibles de provoquer des tensions sociales dans le pays, Il estime également que la Tunisie peut compter sur ses propres moyens, car elle regorge de richesses encore mal exploitées et qu’il suffit de lutter contre la corruption qui gangrène l’économie nationale pour que ces richesses profitent à tous les Tunisiens.

Cependant, et en attendant de cueillir les fruits promis de la lutte contre la corruption, la machine économique nationale reste bloquée et la croissance est on ne peut plus atone (0,4% en 2023, 1,6 en 2024), sans que des signes de relance ne pointent à l’horizon.

Avec Tap.

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