ROME, 17 mai 2025 – Le tennis italien célèbre un exploit historique. Jasmine Paolini, 5e mondiale, a triomphé ce samedi au tournoi WTA 1000 de Rome en battant l’Américaine Coco Gauff, 3e au classement, en deux sets expéditifs (6-4, 6-2). Ce sacre met fin à 40 ans d’attente pour l’Italie, depuis la victoire de Raffaella Reggi en 1985.
À 29 ans, Paolini décroche le troisième titre de sa carrière, et son deuxième en WTA 1000 après Dubaï en 2024. Une performance qui tombe à point nommé, à moins de dix jours du coup d’envoi de Roland-Garros (25 mai – 8 juin), où elle avait brillé en atteignant la finale l’an passé.
Grâce à ce succès, la joueuse toscane grimpera dès lundi à la 4e place mondiale, égalant ainsi son meilleur classement WTA.
Mais la semaine n’est pas encore terminée pour Paolini. Ce dimanche, elle visera un doublé historique à Rome. Aux côtés de sa compatriote Sara Errani, elle disputera la finale du double face à la paire Kudermetova–Mertens. Les deux Italiennes tenteront de conserver leur titre.
L’Italienne Jasmine Paolini, 5e mondiale, a remporté samedi le tournoi WTA 1000 de Rome, en surclassant en finale l’Américaine Coco Gauff (3ème), en deux sets nets 6-4, 6-2.
Jasmine Paolini est la première Italienne à remporter les Internationaux d’Italie de tennis depuis 1985 et le sacre de Raffaella Reggi.
La joueuse de 29 ans, qui a mis fin à quarante ans d’attente pour le tennis italien, s’est offerte le troisième titre de sa carrière, le deuxième en WTA 1000, après Dubaï en 2024, et confirme à moins de dix jours de Roland-Garros (25 mai-8 juin) qu’il faudra de nouveau compter sur elle dans le Grand Chelem sur terre battue où elle avait atteint la finale en 2024.
Ce succès permettra à Jasmine Paolini de passer lundi au 4e rang mondial, égalant ainsi son meilleur classement WTA.
Dimanche, elle disputera, associée à sa compatriote Sara Errani, la finale du tournoi de double contre la Russe Veronika Kudermetova et la Belge Elise Mertens, tournoi dont les deux Italiennes sont tenantes du titre.
Lauréate début mai du WTA 1000 de Madrid, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka a été éliminée mercredi en quarts de finale du tournoi sur terre battue de Rome par la Chinoise Zheng Qinwen (8e).
Médaillée d’or aux Jeux olympiques de Paris, disputés sur la terre battue de Roland-Garros, Zheng s’est imposée 6-4, 6-3 contre la Bélarusse.
Elle affrontera en demi-finales l’Américaine Coco Gauff (3e), qui a également disposé en deux manches de la Russe Mirra Andreeva (7e) plus tôt dans la journée.
Carlos Alcaraz poursuit sa démonstration sur terre battue. Mercredi 14 mai, l’Espagnol de 22 ans, actuel numéro 3 mondial, a dominé le Britannique Jack Draper (5e) en deux sets (6-4, 6-4) lors des quarts de finale du Masters 1000 de Rome. Une victoire en 1h37 qui lui assure déjà de grimper à la 2e place mondiale dans le classement ATP de lundi prochain.
Mené 4-2 dans le premier set après un break de Draper, Alcaraz a parfaitement réagi en enchaînant les coups puissants et précis pour renverser le score et s’adjuger la manche en 42 minutes. Le vainqueur de Roland-Garros 2024, auteur de 13 victoires pour une seule défaite sur terre cette saison, semble avoir retrouvé toute sa forme après son forfait à Madrid en raison d’une blessure à l’adducteur droit.
Dans le second set, Draper, finaliste malheureux à Madrid face à Casper Ruud il y a dix jours, a tenté de revenir dans la partie en breakant Alcaraz après avoir concédé cinq jeux d’affilée. Mais l’Espagnol est resté solide mentalement, concluant le match en reprenant le service de son adversaire à 4-4, puis en pliant l’affaire sur son engagement.
Alcaraz affrontera jeudi en demi-finale le vainqueur du choc entre l’Allemand Alexander Zverev (N.2 mondial, tenant du titre) et l’Italien Lorenzo Musetti (9e).
L’Américaine Coco Gauff, 3e mondiale, disputera jeudi la troisième demi-finale de sa carrière à Rome après sa victoire face à la Russe Mirra Andreeva (7e) mercredi en quarts de finale.
Gauff, 21 ans, s’est imposée 6-4, 7-6 (7/5) face à son adversaire qui disputait à 18 ans son quatrième quart de finale dans un WTA 1000, les tournois les plus importants après ceux du Grand Chelem.
L’Américaine tentera jeudi de décrocher une place en finale face à la N.1 mondiale Aryna Sabalenka ou à la Chinoise Zheng Qinwen (8e).
Son meilleur résultat cette saison est sa finale du WTA 1000 de Madrid où elle s’est inclinée face à Sabalenka 6-3, 7-6 (7/3).
Elle avait perdu ses deux précédentes demi-finales à Rome, en 2021 et 2024, à chaque fois contre la Polonaise Iga Swiatek qui a remporté ensuite le tournoi, mais qui a été éliminée cette année dès le 3e tour.
L’autre demi-finale opposera l’Italienne Jasmine Paolini (5e) à la surprise de ce tournoi, l’Américaine Peyton Stearns (42e) qui est venue à bout tard dans la soirée de mardi de l’Ukrainienne Elina Svitolina (14e) 6-2, 4-6, 7-6 (7/4).
L’Espace WeGil de Rome accueillera entre le 12 mai et le 1er juin 2025 une exposition intitulée «La Tunisie entre contemporanéité et tradition», qui vise à renforcer le pont culturel entre l’Italie et la Tunisie en offrant au public romain «un voyage dans le rêve de la Méditerranée».
L’exposition – organisée par le critique Giuseppe Ussani d’Escobar, avec le soutien de l’ambassade de Tunisie en Italie, de Sphaerica et avec le mécénat de la Région du Latium – réunit quatre artistes tunisiens : l’architecte-peintre Mourad Zoghlami; Kaouther Kassou Jellazi, connue pour ses broderies sur toile dédiées à la mémoire du corps féminin; Ilhem Sbaii Chaabane, peintre et éducatrice avec une carrière de trente ans; et Aziza Guermazi, fraîchement sortie du succès de son exposition personnelle «I have a dream» à Tunis.
Mourad Zoghlami, architecte-artiste, auteur du pavillon tunisien à l’Expo de Yeosu 2012, de Milan 2015 et d’Osaka 2025 (projet primé), apporte à Rome ses œuvres qui entremêlent conception architecturale et recherche picturale.
Kaouther Kassou Jellazi est une enseignante et artiste plasticienne, connue pour ses cycles de toiles brodées qui réinterprètent la mémoire du corps féminin, présentes dans de nombreuses expositions collectives en Tunisie et en Europe.
Ilhem Sbaii Chaabane, diplômée de l’Institut supérieur d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis (Isbat), allie la peinture à la recherche en art-thérapie et à la formation numérique, avec trente années d’activité d’exposition.
Espace WeGil à Rome.
Aziza Guermazi, née en 1991, explore – avec des couleurs vives et des figures oniriques – l’utopie d’une société harmonieuse; son exposition personnelle «I have a dream» a été accueillie en 2023 par la galerie Musk & Amber à Tunis.
La direction scientifique de l’exposition est confiée à Giuseppe Ussani d’Escobar, critique et commissaire d’exposition actif entre Rome et l’étranger;0 la production est signée Sphaerica, une société impliquée dans des événements artistiques dans des lieux institutionnels, déjà partenaire de projets tels que le collectif «I Like It Raw» pour la Rome Art Week 2022.
L’ambassade de Tunisie en Italie a coordonné la participation des artistes et le soutien logistique, tandis que la Région Latium assure le mécénat à travers les structures de WeGil Rome International.
Un accord-cadre a été signé entre l’Institut national du patrimoine (INP) et le Parc archéologique du Colisée de Rome visant à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.
L’Institut national du patrimoine a récemment signé avec le Parc archéologique du Colisée de Rome un accord-cadre. Celui-ci vient compléter un protocole d’accord d’un jumelage entre le Colisée de Rome et l’amphithéâtre d’El Jem, formulé le 27 avril 2024.
Cette nouvelle convention vise, notamment, à mener conjointement des interventions de restauration sur des objets archéologiques à Zama Regia (gouvernorat de Siliana), et à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.
Projets collaboratifs
Cet accord devrait aussi donner lieu à d’autres projets collaboratifs dans les domaines de la recherche archéologique, de la sauvegarde et de la mise en valeur. À la suite de la signature de l’accord-cadre, un plan de mise en œuvre conjoint sera également établi et précisera les activités, les principes et les procédures à suivre par les deux partenaires.
Il s’agit de souligner, par ailleurs, que l’accord-cadre a été paraphé par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine et Alfonsina Russo, directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, de Anna Veronica Gianasso, Cheffe de la chancellerie consulaire, de Angelica Pujia et Roberta Alteri et Stefano Lanna, membres de la délégation accompagnant la directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome, de Mounir Fantar, chargé de la Direction de la programmation, de la coopération, de la publication et de la formation ainsi que de Sondes Douggui-Roux, responsable scientifique du site de Zama.
Il est à rappeler également que le protocole d’accord signé au mois d’avril stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains.
L’accord porte également sur l’organisation de fouilles, de recherches et de travaux de restauration pour une meilleure connaissance et une mise en valeur des sites. Il inclut aussi des activités de recherches conjointes impliquant l’échange de personnel, l’organisation des ateliers et des réunions de chercheurs et de conservateurs spécialisés et la conservation et la restauration des monuments d’El Jem.