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Heute — 12. Dezember 2024Haupt-Feeds

Cinéma tunisien au Mucem : Découvrez Un divan à Tunis de Manele Labidi

12. Dezember 2024 um 17:51

Beyrouth, Tunis, Palerme, Tanger, Madrid…cinq villes et cinq voyages à travers la Méditerranée sont au cœur de la nouvelle saison du cycle “Ciné-dimanche” (17 novembre 2024-16 mars 2025), organisé à l’auditorium du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem, Marseille) et où chaque troisième dimanche du mois est dédié au cinéma d’une ville.

Après un dimanche à Beyrouth, le 17 novembre dernier, le dimanche 15 décembre 2024 sera dédié à Tunis qui sera à l’honneur lors d’une séance à la fois gourmande, conviviale et cinématographique.

Entre humour et tragédies, aventures humaines et moments de partage, la sélection de films du cycle “Ciné-dimanche” explore les multiples facettes de la Méditerranée d’aujourd’hui. Le cinéma tunisien sera représenté pour ce dimanche par le long-métrage “Un divan à Tunis” de Manele Labidi (France/Tunisie, 2020, 1h29) qui sera projeté en présence de la réalisatrice et de Kenzo Bellon, critique de cinéma.

Réunissant dans le casting l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani aux côtés de Majd Mastoura et Hicham Yacoubi, le film raconte l’histoire de Selma, une psychanalyste de 35 ans qui, après avoir exercé en France, décide d’ouvrir un cabinet dans une banlieue populaire de Tunis, au lendemain de la révolution.

Si la demande de soins est importante, les débuts sont pour le moins tumultueux : entre ceux qui prennent Freud pour un frère musulman et d’autres qui confondent psychanalyse et « prestations tarifées », Selma doit surmonter bien des obstacles. Juste au moment où elle commence à s’installer, elle découvre qu’il lui manque une autorisation indispensable pour continuer à exercer…

Cette projection s’inscrit en résonance avec l’exposition “Revenir – Expériences du retour en Méditerranée”, offrant une réflexion croisée entre cinéma et art contemporain.

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PriMed 2024 : un palmarès plein de sens

07. Dezember 2024 um 11:19

Le PriMed, Festival de la Méditerranée en images, a refermé ses portes, vendredi 6 décembre 2024 à Marseille, après une semaine de projections, de rencontres et d’échanges qui ont réuni des cinéastes, des étudiants et le grand public autour de la diversité et des enjeux socioculturels de la Méditerranée.

Djamal Guettala

Le palmarès de cette 28e édition a célébré des documentaires et courts-métrages qui reflètent la richesse et la complexité des sociétés méditerranéennes. Sur les 23 films en compétition, issus de 11 pays, quelque 11 distinctions ont été annoncées, notamment pour des chaînes comme France Télévisions, 2M (Maroc), et la RAI (Italie). Parmi les films primés, on citera :

– ‘‘Machtat’’ de Sonia Ben Slama (Tunisie) a reçu le Prix à la diffusion (2M Maroc) : ce documentaire plonge dans l’univers des femmes musiciennes animant les mariages en Tunisie, tout en dévoilant les pressions sociales qui les entourent.

‘‘Boxer est mon rêve’’ de Rayan Gigante (Tunisie) a reçu le Prix «Moi, citoyen méditerranéen» – Mention Sud Méditerranée : réalisé par un lycéen, ce court-métrage raconte l’histoire d’un jeune qui lutte contre les obstacles pour suivre son rêve de devenir boxeur.

‘‘And Still, It Remains (Et il reste encore…)’’ de Arwa Abuwara et Turab Shah a reçu le Prix Court Méditerranéen (Prix du Public) : situé dans le sud du Sahara algérien, au cœur des montagnes du Hoggar, le village Mertoutak est habité par les Escamarans, une communauté d’Algériens noirs. Entourés d’art rupestre et des traces des essais nucléaires français, ils témoignent de l’impact du colonialisme sur l’environnement et leur vie.

Focus sur l’Algérie et les récits méditerranéens

L’édition 2024 a consacré une partie de sa programmation à la thématique «Histoires d’Algérie», offrant une rétrospective sur des récits de mémoire et d’émancipation liés à ce pays. Ces œuvres ont permis de raviver des discussions sur l’identité, l’histoire coloniale, et les défis actuels.

L’un des moments forts du PriMed cette année a été la remise du Prix «Moi, citoyen méditerranéen», qui valorise des productions réalisées par de jeunes lycéens méditerranéens. Ces films témoignent d’une jeunesse engagée, prête à raconter ses propres histoires et à imaginer un avenir meilleur.

Avec un jury entièrement féminin présidé par Jocelyne Zablit (AFP), le festival a également mis en avant les œuvres de femmes cinéastes : 13 des films sélectionnés étaient réalisés ou co-réalisés par des femmes, soulignant l’engagement du PriMed pour l’égalité des genres.

Un rendez-vous désormais incontournable

Avec 23 films en compétition, 12 œuvres inédites en France et 30 heures de projections gratuites, le PriMed a une fois de plus affirmé sa place comme un lieu de dialogue interculturel et de célébration de la créativité méditerranéenne. La participation active des jeunes, à travers 8 séances scolaires et des projets comme ‘‘Boxer est mon rêve’’, montre la volonté du festival d’inspirer les nouvelles générations.

Les organisateurs ont conclu en appelant à renforcer les liens culturels entre les rives de la Méditerranée : «Le PriMed n’est pas seulement un festival, c’est une opportunité de mieux nous comprendre et de nous rapprocher à travers nos récits et nos images.»

Pour plus d’informations et pour découvrir les œuvres primées, rendez-vous sur ce lien dédié.

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Fatima Sissani, figure incontournable du cinéma documentaire en Méditerranée

05. Dezember 2024 um 09:17

Le 19ᵉ édition du festival Films Femmes Méditerranée (FFM), qui se tient du 29 novembre au 6 décembre 2024 à Marseille, a consacré un focus à Fatima Sissani, réalisatrice et journaliste franco-algérienne, une figure incontournable du cinéma documentaire. Trois de ses films ont été projetés au Cinéma Variété, offrant au public un regard engagé sur des thèmes universels comme la mémoire, l’identité et la résistance.

Djamal Guettala

La première projection, ‘‘Les Gracieuses’’ (2014), suit un groupe de jeunes femmes issues de la banlieue parisienne : Myriam, Sihem, Khadija, Kenza, Rokia et Leïla. Entre 21 et 28 ans, elles revendiquent leur indépendance et leur droit à la singularité dans un environnement souvent stigmatisé. À travers leurs discussions sur des sujets variés – religion, sexualité, politique – Sissani dresse un portrait sincère et nuancé de la banlieue. Ce film dévoile des femmes modernes qui naviguent entre tradition et émancipation, brisant les stéréotypes et redéfinissant leur identité dans une société qui les a souvent marginalisées.

Le deuxième film, ‘‘La Langue de Zahra’’ (2011), aborde la transmission de la langue et de la culture kabyles à travers l’histoire de Zahra, une femme profondément attachée à sa langue maternelle. Sissani capte l’essence de cette oralité ancestrale, porteuse d’une richesse poétique et symbolique.

La langue kabyle, loin d’être un simple outil de communication, devient un vecteur de mémoire et de résistance, surtout dans le contexte de l’immigration où elle est souvent négligée. À travers sa propre mère, la réalisatrice montre comment cette langue, héritée de générations passées, est un dernier rempart face à l’exil et un moyen de préserver l’identité dans un ailleurs souvent hostile.

Enfin, ‘‘Résistantes – Tes cheveux démêlés cachent une guerre de sept ans’’ (2017) propose le regard croisé de trois femmes engagées aux côtés du FLN dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie : Eveline, Zoulikha et Alice. Ces trois résistantes, qui ont connu la clandestinité, la prison, la torture et même l’hôpital psychiatrique, choisissent de témoigner au crépuscule de leur vie, après des décennies de silence. Avec clarté et pudeur, elles racontent l’Algérie coloniale, marquée par la ségrégation, le racisme et l’antisémitisme, mais aussi par la solidarité, la lutte pour la liberté et l’espoir. Elles évoquent les violences qu’elles ont subies, mais aussi les instants de réconfort apportés par la nature, les paysages apaisants, la musique et la poésie, qui leur ont permis de s’évader, même dans les moments les plus sombres. Ce film offre une place importante à des voix longtemps ignorées, en mettant en lumière l’engagement des femmes dans la guerre d’indépendance algérienne.

À travers ces trois films, Fatima Sissani démontre son talent pour capturer des récits intimes tout en abordant des enjeux collectifs universels. Ce focus au festival confirme sa place parmi les réalisatrices les plus engagées de sa génération, donnant une voix aux invisibles et explorant des thématiques profondément humaines.

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‘‘Machtat’’ de Sonia Ben Slama : portraits de Tunisiennes résilientes

01. Dezember 2024 um 09:30

Le documentaire ‘‘Machtat’’, réalisé par la Franco-tunisienne Sonia Ben Slama, sera projeté à Marseille le lundi 2 décembre 2024 à la Mairie des 1er et 7e arrondissements (61 La Canebière, 13001), dans le cadre du Festival de la Méditerranée en Images.

Djamal Guettala

Ce film de 82 minutes, acclamé dans plusieurs festivals internationaux, invite le public à découvrir le quotidien de femmes tunisiennes tiraillées entre traditions et quête de liberté.

Tourné à Mahdia, en Tunisie, ‘‘Machtat’’ suit le parcours de Fatma et de ses deux filles, Najeh et Waffeh, musiciennes traditionnelles animant des mariages. Derrière cette activité festive, le film dévoile des trajectoires personnelles empreintes de souffrance et de résilience. Najeh, divorcée, espère se remarier pour s’émanciper de l’autorité masculine. Waffeh, quant à elle, rêve de se libérer d’un conjoint violent.

Sous la caméra sensible de Sonia Ben Slama, ces récits intimes deviennent une réflexion universelle sur les dynamiques familiales, les violences faites aux femmes, et la place des traditions dans des sociétés en mutation.

Après avoir été présenté à l’Acid Cannes 2023 et à Visions du Réel, ‘‘Machtat’’ continue de séduire par son approche humaine et engagée. Sonia Ben Slama, également réalisatrice du documentaire ‘‘Tout est écrit’’ (Maktoub – 2015), confirme avec ce second film sa capacité à raconter des histoires puissantes en mêlant esthétique et authenticité.

La projection de ‘‘Machtat’’  à Marseille s’inscrit dans le programme du Festival de la Méditerranée en Images, un rendez-vous annuel mettant en lumière les cinématographies des pays méditerranéens. Ce festival, qui se déroule dans divers lieux de la ville, célèbre les liens culturels entre les rives de la Méditerranée à travers des films engagés et audacieux.

Ne manquez pas l’occasion de découvrir un documentaire poignant et de participer à une discussion sur des enjeux sociétaux essentiels. ‘‘Machtat’’ est bien plus qu’un film: c’est une plongée dans les luttes et les rêves de femmes résilientes, et un miroir tendu aux spectateurs du monde entier.

Née en 1985, Sonia Ben Slama grandit à Paris. Elle y étudie l’art et le cinéma à l’université Sorbonne-Nouvelle.

Elle travaille ensuite plusieurs années pour la télévision, comme chargée de développement de programmes et réalisatrice. Elle réalise également deux courts métrages, puis travaille à partir de 2012 sur un premier long métrage, Tout est écrit (Maktoub). En 2015, qui raconte l’histoire du mariage de sa grand-mère il y a 70 ans dans une petite ville et du mariage de sa cousine, plus contemporain, au même endroit. Elle commence ensuite à travailler sur son deuxième long métrage, ‘‘Machtat’’.

Sonia Ben Slama parle de son film.

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Décès de la journaliste et documentariste Marine Vlahovic

29. November 2024 um 07:53

La journaliste et documentariste Marine Vlahovic a été retrouvée morte à son domicile à Marseille, dans le Ier arrondissement, lundi 25 novembre 2024. C’est après plusieurs jours sans nouvelles qu’un groupe d’amis s’est rendu sur place et a découvert son corps sur le toit-terrasse de son appartement. Selon les informations rapportées par La Provence, sa mort remonterait à quelques jours avant la découverte.

Une enquête a été ouverte par les autorités locales, et une autopsie a été demandée pour déterminer les causes exactes de son décès. Cependant, les premières investigations n’indiquent aucune piste criminelle, selon une source policière citée par les médias.

Marine Vlahovic, âgée de 39 ans, était une figure marquante du journalisme de terrain et du documentaire audio. Elle avait notamment travaillé pour Arte Radio, où son podcast Carnet de correspondante avait été acclamé, retraçant ses années de correspondante à Ramallah, en Cisjordanie, de 2016 à 2019. Dans ce podcast primé, elle offrait une vision intime et humaine de la vie dans un territoire marqué par le conflit, avant de consacrer son dernier épisode aux voix de Gaza.

Après son expérience en Palestine, Marine Vlahovic avait déménagé à Marseille, après avoir aussi vécu en Égypte et au Liban. Elle a également collaboré avec de prestigieuses rédactions telles que RFI, Radio France, Le Soir et la radiotélévision suisse RTS.

Ses collègues d’Arte Radio ont exprimé leur profonde tristesse après cette tragique disparition : «Notre amie Marine nous manque cruellement, comme son travail va manquer au paysage du documentaire audio», ont-ils déclaré sur leur site internet. De son côté, RFI a salué «la mémoire d’une journaliste engagée et d’une grande sensibilité, celle qui savait admirablement trouver les petites histoires pour raconter la grande.»

D. G.

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Le PriMed 2024 : un voyage documentaire au cœur de la Méditerranée

29. November 2024 um 07:37

Marseille. La 28e édition du PriMed, le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, qui se tient du 30 novembre au 7 décembre 2024, propose une programmation ambitieuse célébrant la diversité culturelle et les problématiques contemporaines du pourtour méditerranéen. Avec 23 œuvres en compétition, dont 13 réalisées ou coréalisées par des femmes, cet événement met à l’honneur des récits puissants et engagés.

Djamal Guettala

Parmi les œuvres sélectionnées, la série documentaire ‘‘Hezbollah, l’enquête interdite’’, signée Sofia Amara et Jérôme Fritel, attire particulièrement l’attention. Projetée lors d’une séance exceptionnelle, elle offre une analyse approfondie de ce mouvement au cœur des tensions régionales, notamment depuis la récente guerre de Gaza et les bombardements au Liban.

En parallèle, de nombreux films abordent des thématiques sociétales majeures, comme la condition féminine dans des sociétés encore marquées par des traditions patriarcales. Ces œuvres, portées par des regards audacieux, interrogent le rôle des femmes et les dynamiques de transformation sociale.

Des récits humains pour repenser la Méditerranée

Les documentaires en compétition plongent dans des histoires singulières, témoignant de la richesse et de la complexité du bassin méditerranéen. Les spectateurs découvriront des Algériens passionnés de musique métal, la vie d’une communauté lesbienne installée sur l’île de Lesbos, ou encore le parcours de jeunes raseteurs d’origine maghrébine.

Face à la montée des idéologies identitaires et nationalistes, ces films offrent une alternative : celle d’une Méditerranée unie par des récits humains, où les aspirations et les espoirs se rencontrent.

Pour la première fois, le PriMed accueille un jury entièrement féminin, présidé par Jocelyne Zablit, journaliste à l’AFP et ancienne directrice du bureau de Beyrouth. Une dizaine de prix, dont les prestigieux Prix à la Diffusion, seront remis par des partenaires tels que France 3 Corse Via Stella, Rai et 2M. Ces distinctions visent à assurer une visibilité accrue aux documentaires sur les chaînes méditerranéennes.

Un engagement pour la jeunesse

Depuis 14 ans, le PriMed place l’éducation au cœur de sa mission. Cette année encore, plus de 3 000 collégiens et lycéens d’Égypte, d’Italie, d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France participeront à des projections et débats, avant d’attribuer le Prix des Jeunes de la Méditerranée.

Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, le PriMed propose une vision alternative et inclusive de la Méditerranée. À travers cette édition, les organisateurs invitent le public à échanger, débattre et célébrer les récits qui lient les différentes rives de cette mer commune.

Rendez-vous à Marseille pour un festival où l’image devient un vecteur de dialogue et d’espoir.

Éric Scherer et Valérie Gerbault, respectivement président et déléguée générale du Centre Méditerranéen de Communication Audiovisuelle (CMCA), promettent une édition riche en émotions et en découvertes.

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«Ne m’oublie pas» : Marseille rend hommage à ses migrants

28. November 2024 um 07:54

La Bibliothèque l’Alcazar de Marseille accueille actuellement une exposition poignante intitulée «Ne m’oublie pas» rendant hommage aux migrants ayant transité par Marseille entre 1965 et 1980.

Djamal Guettala

L’exposition, inaugurée le 8 novembre 2024, se tiendra jusqu’au 1er mars 2025. Organisée par Les Rencontres d’Arles en collaboration avec la Fondation Antoine de Galbert, elle repose sur un fonds photographique précieux du Studio Rex, situé dans le quartier de Belsunce et redécouvert par le collectionneur Jean-Marie Donat.

Ces photographies, d’une grande élégance, montrent des hommes, des femmes et des familles – principalement d’Afrique du Nord et de l’Ouest – qui ont traversé Marseille dans l’espoir d’une vie meilleure en France.

Ces portraits, souvent réalisés à des fins administratives, révèlent la dignité et l’humanité de ces migrants, qui, trop souvent, restent anonymes dans l’histoire collective.

Une mémoire collective en images

En offrant un visage à ces figures longtemps éclipsées, l’exposition leur redonne leur individualité et leur histoire. Elle permet de sortir de l’anonymat ces milliers de travailleurs venus contribuer à la construction de la France des Trente Glorieuses.

Des visites commentées gratuites sont organisées jusqu’à la fin de l’exposition. Ces visites, d’une durée de 30 à 40 minutes, sont accessibles sans inscription préalable et ont lieu à 14h30 aux dates suivantes : 8 décembre 2024; 11 et 25 janvier 2025; 8 et 22 février 2025.

Avec «Ne m’oublie pas», la Bibliothèque l’Alcazar invite les visiteurs à réfléchir sur l’importance de la mémoire et de l’histoire des migrants, et sur la manière dont ces récits participent à la construction de l’identité collective de la France. L’exposition offre un aperçu émouvant et visuel de l’histoire de ces travailleurs venus d’horizons lointains, en quête d’une vie meilleure.

«Ne m’oublie pas» est bien plus qu’une simple exposition photographique : elle est un acte de reconnaissance pour ceux qui ont façonné la société française, tout en restant trop souvent invisibles dans les récits officiels.

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Films Femmes Méditerranée : le festival qui célèbre les voix des femmes

27. November 2024 um 07:03

Le festival Films Femmes Méditerranée (FFM) revient à Marseille pour sa 19ᵉ édition, du 29 novembre au 6 décembre 2024. Fidèle à son engagement, ce festival célèbre les voix féminines du pourtour méditerranéen, en offrant une programmation riche et engagée qui met en lumière des œuvres puissantes et singulières.

Djamal Guettala

Le FFM est une tribune unique en Europe pour les réalisatrices et leurs créations. Il met en avant des films qui explorent des problématiques sociales, politiques et culturelles propres à la Méditerranée, tout en donnant la parole à des femmes engagées dans leurs récits, où l’intime se mêle à l’Histoire.

Pour cette 19ᵉ édition, le festival proposera 40 films, longs et courts-métrages, entre drames, comédies et documentaires. Il aura des rencontres et des débats centrés sur la place des femmes dans le cinéma et les sociétés méditerranéennes, ainsi qu’une leçon de cinéma animée par le duo Caroline Poggi et Jonathan Vinel, figures du cinéma indépendant, et un focus sur Fatima Sissani, réalisatrice connue pour ses œuvres explorant la mémoire et l’identité.

Une programmation diversifiée et captivante

La soirée d’ouverture, prévue le 30 novembre, mettra à l’honneur ‘‘Misericordia’’ d’Emma Dante, une œuvre poignante sur les relations humaines et les luttes sociales.

La soirée de clôture, le 6 décembre, présentera ‘‘Vingt dieux’’ de Louise Courvoisier, un premier long-métrage acclamé à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard.

Le FFM est bien plus qu’un événement cinématographique. C’est une véritable célébration des talents féminins et des voix trop souvent marginalisées. À travers des œuvres engagées, le FFM offre un regard unique sur les réalités de la Méditerranée, tout en stimulant la réflexion et les échanges.

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Bizerté: Einweihung des neuen Unterseekabels Ifriqiya

Von: Redaktion
07. März 2024 um 16:00

Beamte des Ministeriums für Kommunikationstechnologie und Vertreter des privaten Mobilfunkanbieters Ooredoo Tunesien haben am Mittwoch, den 6. März 2024, in der Ortschaft Ain Meriem in Mehr

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