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La Fed baisse ses taux d’intérêt de 25 points de base

30. Oktober 2025 um 16:10

La Réserve fédérale (Fed) a abaissé mercredi 29 octobre ses taux d’intérêt de 25 points de base, confirmant les estimations des analystes. La Banque centrale américaine poursuit ainsi sa politique monétaire d’assouplissement entamée en septembre dernier, lorsqu’elle a procédé à sa première réduction – également de 25 points de base – depuis décembre dernier.

Avec sa dernière décision, la Fed porte ses taux d’intérêt dans une fourchette de 3,75 % à 4 %. Parallèlement, elle indique aux marchés qu’elle continue de privilégier la consolidation du marché du travail observée ces derniers mois plutôt que l’inflation. Laquelle demeure nettement supérieure à son objectif officiel de 2 %. Il est à rappeler que la Fed poursuit un double objectif : le plein emploi et une inflation de 2 % à moyen terme.

Notons que les dernières données sur l’inflation – publiées avec un retard important dû à la paralysie des services gouvernementaux – ont révélé que l’indice annuel des prix à la consommation s’établissait à 3 % en septembre.

Dans sa déclaration, le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale indique que les indicateurs disponibles suggèrent que l’activité économique se développe à un rythme modéré. La croissance de l’emploi a ralenti cette année et le taux de chômage a augmenté, bien qu’il soit resté faible jusqu’en août.

La Commission vise le plein emploi et une inflation de 2 % à long terme. L’incertitude quant aux perspectives économiques demeure élevée. Elle dit suivre de près les risques liés à son double mandat et estime que les risques pesant sur l’emploi se sont accrus ces derniers mois.

 

Le cycle de resserrement quantitatif touche à sa fin

La Commission a simultanément annoncé avoir décidé de finaliser la réduction de son portefeuille de titres détenus le 1er décembre, achevant ainsi le cycle de resserrement quantitatif.

Elle s’engage à soutenir le plein emploi et à ramener l’inflation à son objectif de 2 %. Pour déterminer l’orientation appropriée de sa politique monétaire, elle continuera de suivre l’incidence des nouvelles informations sur les perspectives économiques. Et se tient prête à ajuster son orientation, le cas échéant, si des risques susceptibles d’entraver la réalisation de ses objectifs apparaissent. Ses analyses tiendront compte d’un large éventail d’informations, notamment des indicateurs relatifs à la situation du marché du travail, aux pressions inflationnistes et aux anticipations d’inflation, ainsi qu’à l’évolution de la situation financière et internationale.

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Wall Street : l’optimisme sur l’IA et la Fed fait grimper les indices

29. Oktober 2025 um 16:32

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, soutenue par l’enthousiasme persistant autour de l’intelligence artificielle (IA) et les attentes liées à la décision monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Des indices portés par l’optimisme

Dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 0,22 % à 47.812,40 points. Le S&P 500 progressait de 0,26 % à 6.908,53 points, tandis que le Nasdaq Composite, tiré par les valeurs technologiques, avançait de 0,67 % à 23.986,14 points.
Ces gains prolongent la dynamique de la veille, marquée par une clôture record des grands indices grâce aux performances de Nvidia et Microsoft.

Décision clé attendue de la Réserve fédérale

La Fed doit annoncer, à 18h00 GMT, le résultat de deux jours de délibérations. Une baisse de 25 points de base de son taux directeur est jugée quasi certaine par les marchés, qui se concentrent désormais sur les perspectives d’évolution du coût du crédit et sur une possible annonce de la fin du « quantitative tightening » (QT), son programme de réduction du bilan.

Selon Mohit Kumar, chef stratège chez Jefferies, Jerome Powell « ne disposera pas de suffisamment d’éléments pour étayer une opinion tranchée sur les perspectives à venir », anticipant à la fois une baisse des taux et la fin du resserrement quantitatif.

Entre prudence et attentes élevées

Une fin du QT serait perçue comme un signe d’assouplissement monétaire, renforçant la confiance des investisseurs.
Mais la prudence domine également, à la veille d’une rencontre très attendue entre Donald Trump et Xi Jinping, qui pourrait marquer une nouvelle étape dans les relations commerciales entre Washington et Pékin.

L’IA continue de dynamiser les marchés

Les grandes valeurs technologiques — Microsoft, Alphabet et Meta — doivent publier leurs résultats trimestriels après la clôture. Les investisseurs s’attendent à des performances solides, mais redoutent des déceptions à la hauteur des valorisations élevées.
« Le marché veut des preuves tangibles de la monétisation de l’IA et d’une demande durable », souligne Charu Chanana, analyste chez Saxo.

Nvidia bondit de 4,10 % et franchit pour la première fois la barre des 5.000 milliards de dollars de capitalisation, un record historique. Apple (+0,37 %) et Microsoft (+0,10 %) flirtent avec les 4.000 milliards.

Caterpillar grimpe de 9,64 %, dopé par les bons résultats de sa division énergie et transport, tandis que Boeing chute de 3,60 % après avoir annoncé une charge exceptionnelle de 5 milliards de dollars liée à son programme 777X. Verizon progresse de 3,81 %, porté par de solides résultats trimestriels.

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ECLAIRAGE – Tunisie – Les leçons d’un dilemme monétaire mondial

29. Oktober 2025 um 06:00

L’actualité monétaire américaine, marquée par les tensions au sein de la Réserve Fédérale, offre un miroir instructif pour la Tunisie. Derrière la communication de la Fed et sa volonté affichée de transparence, se cache un dilemme classique mais d’une actualité brûlante. A savoir : comment concilier la lutte contre l’inflation et le soutien à l’emploi, sans compromettre la crédibilité de l’institution monétaire.

Un dilemme américain aux résonances tunisiennes

La Fed se retrouve sur une ligne de crête : un resserrement trop hâtif de sa politique monétaire risquerait d’étouffer la reprise et de raviver le chômage; tandis qu’un statu quo prolongé accentuerait les pressions inflationnistes. Ce dilemme, qui place l’institution face au choix entre deux maux, illustre les limites d’une politique monétaire contrainte par la perception politique et la peur de perdre son indépendance.

La situation tunisienne, bien que différente par nature et par ampleur, n’en est pas moins proche dans sa logique. La Banque centrale de Tunisie (BCT) fait face au même tiraillement : préserver la stabilité des prix dans un contexte d’inflation encore élevée; tout en soutenant une économie en sous-régime, minée par un chômage structurel et une faible création d’emplois productifs.

Crédibilité monétaire et pression politique

À Washington comme à Tunis, l’indépendance de la Banque centrale n’est jamais acquise. Aux États-Unis, la Fed est critiquée par un Congrès inquiet de l’inflation. Car celle-ci ronge le pouvoir d’achat d’un électorat déjà fragilisé. En Tunisie, la BCT est soumise à d’autres types de pressions : celles d’un gouvernement contraint par le déficit budgétaire et la dette publique, et par les revendications sociales exigeant davantage de liquidités et de crédit à l’économie.

Le risque est similaire : si la Banque centrale sacrifie la stabilité monétaire pour répondre aux besoins conjoncturels du gouvernement, elle perd en crédibilité. Mais si elle maintient une politique restrictive au nom de la lutte contre l’inflation, elle freine la relance et alimente le chômage. Ce cercle vicieux est au cœur du dilemme tunisien actuel.

 

Le risque est similaire : si la Banque centrale sacrifie la stabilité monétaire pour répondre aux besoins conjoncturels du gouvernement, elle perd en crédibilité. Mais si elle maintient une politique restrictive au nom de la lutte contre l’inflation, elle freine la relance et alimente le chômage. Ce cercle vicieux est au cœur du dilemme tunisien actuel.

 

Inflation, chômage et croissance : le triangle impossible

La règle de Taylor, souvent invoquée par les banquiers centraux, veut que la réaction à l’inflation soit plus forte que celle au chômage. Mais dans les économies fragiles, cette hiérarchie se heurte à la réalité sociale. En Tunisie, où le chômage des jeunes dépasse 35 % et où le pouvoir d’achat se dégrade continuellement, privilégier exclusivement la stabilité des prix revient à ignorer la dimension humaine de la croissance.

La Fed, durant la crise des subprimes, avait su sortir des sentiers battus sous l’impulsion de Ben Bernanke, en adoptant une politique non conventionnelle audacieuse. La Tunisie, confrontée à une situation de stagnation prolongée, pourrait s’inspirer de cette flexibilité intellectuelle : oser des instruments de relance ciblés, mobiliser la politique de crédit vers la production et la transformation, et rétablir la confiance dans le circuit financier interne.

 

La Fed, durant la crise des subprimes, avait su sortir des sentiers battus sous l’impulsion de Ben Bernanke, en adoptant une politique non conventionnelle audacieuse. La Tunisie, confrontée à une situation de stagnation prolongée, pourrait s’inspirer de cette flexibilité intellectuelle : oser des instruments de relance ciblés, mobiliser la politique de crédit vers la production et la transformation, et rétablir la confiance dans le circuit financier interne.

 

In fine : restaurer la crédibilité sans étouffer l’économie

Le dilemme américain éclaire, à sa manière, les tensions tunisiennes entre orthodoxie monétaire et urgence sociale. Dans les deux cas, la crédibilité d’une banque centrale ne se mesure pas uniquement à sa rigueur; mais à sa capacité à agir avec discernement et courage face aux contraintes politiques et économiques.

La Tunisie, en observant les hésitations de la Fed, doit comprendre que la véritable indépendance d’une banque centrale ne réside pas dans le refus du risque, mais dans sa faculté à articuler stabilité, croissance et équité sociale. Autrement dit, l’économie tunisienne ne peut se contenter d’une politique monétaire défensive : elle doit oser une stratégie d’ajustement active, au service de l’investissement et de l’emploi, sans renoncer à la discipline qui fonde la confiance.

 

L’économie tunisienne ne peut se contenter d’une politique monétaire défensive : elle doit oser une stratégie d’ajustement active, au service de l’investissement et de l’emploi, sans renoncer à la discipline qui fonde la confiance.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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