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Heute — 24. November 2025Haupt-Feeds

Quand un marathon fait germer une forêt : la compensation carbone expliquée

Von: hechmi
24. November 2025 um 08:52

COMAR MARATHONDepuis 2021, le Marathon COMAR s’est engagé dans une stratégie ambitieuse : devenir l’un des premiers événements sportifs tunisiens totalement neutres en carbone. Pour y parvenir, l’organisation mise sur un programme de reboisement de grande ampleur, conçu pour absorber progressivement les émissions émises par l’événement.

En quatre ans, ce sont déjà plus de 154 000 arbres qui ont été plantés sur différents sites du pays. L’effort s’est fortement accéléré en 2024, avec plus de 61 000 arbres mis en terre rien que cette année-là. Cette montée en puissance n’est pas anodine : la capacité de séquestration du CO₂ augmente avec l’âge des arbres.

Les premiers effets sont modestes — 8 tonnes de CO₂ absorbées en 2022, 33 tonnes en 2023 — mais la courbe s’infléchit très vite. En 2025, les arbres plantés devraient déjà capter 162 tonnes, puis 384 tonnes en 2026 et 590 tonnes en 2027.

Lire aussi : Marathon COMAR 2025 : du bitume aux forêts, la stratégie verte gagnante

Face à cela, l’empreinte carbone du marathon reste relativement stable : environ 281 tonnes de CO₂ équivalent par édition. En prenant comme référence l’année 2024 et en supposant des émissions équivalentes jusqu’en 2027, le total à fournir s’élève à 1 124 tonnes.

C’est précisément ce volume que les plantations sont censées absorber à partir de 2027. En clair, le Marathon COMAR ne réduit pas drastiquement ses émissions, mais il développe suffisamment de « puits de carbone » pour compléter intégralement l’impact de ses quatre neuf éditions. Un pari sur le long terme, qui illustre une approche de plus en plus répandue dans les grands événements sportifs.

Une stratégie repose sur deux conditions : que les émissions restent effectivement stables, et surtout que les arbres plantés survivent et atteignent leur maturité. Autrement dit, la neutralité carbone annoncée dépendra autant de la rigueur du suivi environnemental que de l’effort de plantation. (Voir tableau)

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • 154 000 — Arbres plantés depuis 2021.
  • 61 000 — Arbres mis en terre en 2024.
  • 281 tonnes — Émissions annuelles du marathon.
  • 1 124 tonnes — Volume total à compenser d’ici 2027.
  • 590 tonnes — Séquestration attendue en 2027.

COMAR MARATHON

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38,1 milliards de tonnes de CO₂ seraient émises en 2025

19. November 2025 um 12:15

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de l’utilisation des combustibles fossiles atteindront un niveau record en 2025. Et ce, en dépit des engagements des pays à commencer à réduire leur pollution climatique.

 

Les émissions seraient de 38,1 milliards de tonnes. Soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2024, selon le 20ème rapport annuel du Global Carbon Budget. Cette augmentation du CO₂ atmosphérique intervient alors que la quantité absorbée par les océans et les terres diminue. Ce qui ajoute de l’urgence aux négociations climatiques de la COP30 qui se tiennent au Brésil.

 

La Chine, les Etats-Unis et l’Inde, principaux pollueurs

Le chiffre annuel principal du Global Carbon Budget est un baromètre rapide du manque de progrès du monde dans la réduction des émissions. Mais les détails par pays montrent des différences clés. Les États-Unis sont historiquement responsables de plus de CO₂ que tout autre pays et se classent au deuxième rang annuel. Leurs émissions de combustibles fossiles devraient augmenter de 1,9 % en 2025; contre une moyenne décennale de baisses annuelles de 1,2 %.

 

La Chine est le plus grand pollueur annuel au monde, mais les émissions du pays sont stables ou en baisse depuis 18 mois.

 

L’Inde, le troisième plus grand émetteur annuel, verra sa production de CO₂ augmenter de 1,4 %, un taux de croissance inférieur à celui des dernières années.

 

Les puits de carbone s’épuisent

 

Le rapport estime maintenant qu’au cours de la dernière décennie, les océans ont absorbé 29 % des émissions de CO₂ générées par l’humanité et les terres en ont capturé 21 %.

 

Encore plus inquiétant, les océans et les terres absorbent de moins en moins de la pollution carbonée. Sur les terres, la déforestation continue de ravager les forêts. Tandis que la hausse des températures intensifie l’assèchement et la sécheresse. Dans l’océan, les eaux plus chaudes stockent moins de carbone. Alors que les changements dans les régimes de vents entraînent un mélange réduit entre l’air et la mer. Ce qui diminue l’absorption de carbone.

 

L’indispensable protection des forêts

 

Le monde s’est déjà réchauffé de près de 1,4 °C, selon le rapport, et le fait qu’une quantité croissante de CO₂ réchauffant la planète reste dans l’atmosphère pourrait accélérer le changement climatique.

 

Lors des négociations de la COP30 en Amazonie, les forêts ont été un sujet de préoccupation particulier. Le Brésil a poussé à la création d’un fonds de 125 milliards de dollars pour protéger les forêts tropicales, bien qu’il n’ait collecté que 5,5 milliards de dollars jusqu’à présent. Les risques auxquels sont confrontés les puits de carbone terrestres et océaniques augmentent; alors que leur conservation est si importante face à l’augmentation des émissions.

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