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Heute — 14. November 2024Haupt-Feeds

Taxe Carbone UE 2026 : Défis pour les exportations tunisiennes et stratégies de transition écologique

14. November 2024 um 12:32

La question de la taxe carbone, une taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone et le gaz à effet de serre, revêt une importance et fait l’objet d’un suivi par tous les ministères concernés, compte tenu de ses répercussions potentielles sur l’économie nationale, notamment sur la compétitivité des exportations tunisiennes, à la lumière de l’imposition par l’Union européenne (UE) à partir de 2026, des redevances sur les émissions de dioxyde de carbone pour une gamme de produits, a souligné le ministre du Commerce et de développement des exportations, Samir Abid.

Dans un premier temps, les redevances concerneront l’acier, le ciment, l’électricité, les engrais et l’hydrogène, indique un communiqué du ministère du commerce publié mercredi.

« Ces mesures représentent un défi pour les exportations tunisiennes vers l’UE, étant donné le niveau des échanges commerciaux et des investissements, car la destination de l’UE représente plus que 70% des exportations tunisiennes, et environ 50 % de ses importations», a expliqué Abid, lors de l’ouverture du premier atelier de travail sur la taxe carbone européenne et son impact sur les exportations tunisiennes vers le marché européen.

Le ministre a souligné que le gouvernement œuvre à soutenir différents secteurs pour réaliser une transition environnementale, permettant d’assurer une productivité dans le cadre d’une approche globale qui lie le commerce au développement et au développement durable, tout en tenant compte de l’équilibre entre les exigences économiques, sociales et environnementales.

La disparité des normes économiques entre la Tunisie et l’UE nécessite un renforcement des politiques d’appui à la compétitivité et à l’intégration économique, notamment dans les domaines de l’infrastructure de qualité, de la numérisation, de la transition énergétique…, d’où l’impératif de mettre en place une stratégie globale, visant à ouvrir de nouveaux domaines de coopération dans certains secteurs, tels que l’économie verte, la transition énergétique, la numérisation et le développement durable.

Ces ateliers, organisés en coopération avec la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) dans le cadre du projet «Insadder », qui fait partie des projets de coopération technique avec l’Union européenne, s’inscrivent dans le cadre de la formation et de la sensibilisation de toutes les parties prenantes, dont les entreprises économiques, les acteurs et les structures économiques, sur l’importance de se préparer à l’imposition par l’UE, à partir de 2026, de redevances sur les émissions de dioxyde de carbone sur une série de produits.

Ces ateliers sont organisés par un bureau d’études tunisien et des experts spécialisés dans le calcul des taux de carbone et des émissions de gaz, ainsi qu’en matière de mise à niveau des entreprises tunisiennes pour limiter les émissions et se conformer aux législations et aux normes internationales, dans ce domaine, en prévision de l’entrée en vigueur de cette taxe.

Gestern — 13. November 2024Haupt-Feeds

COP29 : Les émissions mondiales de CO2 en hausse et l’objectif de 1,5°C en jeu

13. November 2024 um 12:08

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2), notamment celle causées par les énergies fossiles, devraient atteindre un niveau record cette année, ont déclaré mercredi des scientifiques.

Une étude publiée par l’organisation Global carbon budget estime que 41,6 milliards de tonnes de CO2 devraient être émises dans le monde en 2024, contre 40,6 milliards de tonnes l’an dernier.

Au total, 37,4 milliards de tonnes de CO2 seront causées par l’extraction de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et de gaz en 2022, une hausse de 0,8% par rapport à 2023.

Le reste des émissions sera dû à l’utilisation du sol, notamment à la déforestation et aux feux de forêt, indique cette étude publiée alors qu’a débuté lundi en Azerbaïdjan le sommet annuel des Nations unies sur le climat (COP29).

Sans une baisse immédiate et significative des émissions au niveau mondial, “nous nous dirigeons tout simplement vers l’objectif de 1,5 degré. Nous allons le franchir et continuer notre route”, a dit auteur de l’étude, Pierre Friedlingstein, chercheur en modélisation climatique à l’université anglaise d’Exeter.

En 2015, 196 pays ont signé l’accord de Paris sur le climat, qui vise à contenir le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle à moins de deux degrés Celsius supplémentaires par rapport à la moyenne de l’ère pré-industrielle, notamment via la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les émissions causées par les combustibles fossiles ont toutefois augmenté ces dix dernières années. Celles dues à l’utilisation du sol ont quant à elle reculé jusqu’à cette année, où elles ont augmenté de 13,5%, en raison notamment des feux de forêt en Amazonie.

Certains scientifiques estiment que l’objectif fixé par l’accord de Paris ne pourra être atteint au vu des faibles progrès enregistrés.

Près de 200 pays sont réunis jusqu’au 22 novembre à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, pour tenter de parvenir, entre autres, à un accord qui permettrait de consacrer chaque année 1.000 milliards de dollars à la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

Des tensions sont déjà apparues alors que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, a profité de son discours d’ouverture de la COP29 pour déclarer que les pays occidentaux étaient hypocrites, faisant la leçon aux autres pays tout en étant de grands consommateurs et producteurs d’énergies fossiles.

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