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Heute — 19. November 2025Haupt-Feeds

38,1 milliards de tonnes de CO₂ seraient émises en 2025

19. November 2025 um 12:15

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de l’utilisation des combustibles fossiles atteindront un niveau record en 2025. Et ce, en dépit des engagements des pays à commencer à réduire leur pollution climatique.

 

Les émissions seraient de 38,1 milliards de tonnes. Soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2024, selon le 20ème rapport annuel du Global Carbon Budget. Cette augmentation du CO₂ atmosphérique intervient alors que la quantité absorbée par les océans et les terres diminue. Ce qui ajoute de l’urgence aux négociations climatiques de la COP30 qui se tiennent au Brésil.

 

La Chine, les Etats-Unis et l’Inde, principaux pollueurs

Le chiffre annuel principal du Global Carbon Budget est un baromètre rapide du manque de progrès du monde dans la réduction des émissions. Mais les détails par pays montrent des différences clés. Les États-Unis sont historiquement responsables de plus de CO₂ que tout autre pays et se classent au deuxième rang annuel. Leurs émissions de combustibles fossiles devraient augmenter de 1,9 % en 2025; contre une moyenne décennale de baisses annuelles de 1,2 %.

 

La Chine est le plus grand pollueur annuel au monde, mais les émissions du pays sont stables ou en baisse depuis 18 mois.

 

L’Inde, le troisième plus grand émetteur annuel, verra sa production de CO₂ augmenter de 1,4 %, un taux de croissance inférieur à celui des dernières années.

 

Les puits de carbone s’épuisent

 

Le rapport estime maintenant qu’au cours de la dernière décennie, les océans ont absorbé 29 % des émissions de CO₂ générées par l’humanité et les terres en ont capturé 21 %.

 

Encore plus inquiétant, les océans et les terres absorbent de moins en moins de la pollution carbonée. Sur les terres, la déforestation continue de ravager les forêts. Tandis que la hausse des températures intensifie l’assèchement et la sécheresse. Dans l’océan, les eaux plus chaudes stockent moins de carbone. Alors que les changements dans les régimes de vents entraînent un mélange réduit entre l’air et la mer. Ce qui diminue l’absorption de carbone.

 

L’indispensable protection des forêts

 

Le monde s’est déjà réchauffé de près de 1,4 °C, selon le rapport, et le fait qu’une quantité croissante de CO₂ réchauffant la planète reste dans l’atmosphère pourrait accélérer le changement climatique.

 

Lors des négociations de la COP30 en Amazonie, les forêts ont été un sujet de préoccupation particulier. Le Brésil a poussé à la création d’un fonds de 125 milliards de dollars pour protéger les forêts tropicales, bien qu’il n’ait collecté que 5,5 milliards de dollars jusqu’à présent. Les risques auxquels sont confrontés les puits de carbone terrestres et océaniques augmentent; alors que leur conservation est si importante face à l’augmentation des émissions.

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COP30-UE: la taxe carbone qui met le feu aux poudres et refroidit les négociations

17. November 2025 um 20:59

A l’heure actuelle, tout le monde a les yeux rivés sur la COP30 qui rappelons-le se tient en ce moment au Brésil. Lors de sa dernière semaine, selon certains médias occidentaux, d’importants désaccords ont émergé autour de ce cette taxe carbone européenne contestée par la Chine et d’autres pays mais défendue fermement par l’UE.

Selon BFM tv, l’UE mettra en place à partir de janvier un « mécanisme d’ajustement carbone » (CBAM) aux frontières concernant l’acier, l’aluminium, le ciment, les engrais, l’électricité et l’hydrogène, des secteurs très polluants exposés à une rude concurrence internationale.

Ainsi cette mesure a pour objectif de « verdir ses importations ». Ce qui signifie qu”il est d’autant plus important d’appliquer un prix du carbone similaire à celui pratiqué en Europe pour les entreprises. En effet, plusieurs pays, dont les États-Unis et la Chine, y voient cependant une posture protectionniste.
Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, a rappelé l’urgence de cette tarification du carbone.
Les négociations sont tendues notamment car la Chine, l’Inde et des pays alliés rejettent les « mesures commerciales unilatérales » comme ce mécanisme. Toujous selon BFM tv, une réunion bilatérale Chine-UE est prévue pour tenter de débloquer la situation.

Au-delà de cette question, la COP30 fait face à deux autres blocages majeurs : l’appel des petits États insulaires et de certains pays du Sud à des engagements climatiques plus ambitieux et un rappel à la responsabilité des pays développés sur les financements climat destinés aux pays en développement.

Cela dit, même si le Brésil se montre ambitieux sur la sortie des énergies fossiles, cette rencontre climatique reste cruciale face à l’urgence climatique, malgré les obstacles politiques et économiques.

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