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Le nombre de « barbéchas » en Tunisie pourrait atteindre 10 mille personnes

10. Januar 2025 um 16:46

Le nombre de travailleurs opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, appelés « barbéchas »(ramasseurs de déchets), n’est pas officiellement déterminé, mais il pourrait atteindre 10 mille personnes, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a ajouté que l’État prévoit de les intégrer au sein de plusieurs créneaux, notamment les entreprises communautaires.

Évoquant l’organisation du secteur des « barbéchas », Lasmar a souligné que les déchets industriels sont importants en Tunisie et qu’environ 70 mille tonnes de plastique sont recyclées annuellement et réintégrées dans le circuit économique par les ramasseurs de déchets.

Et de poursuivre que les déchets industriels sont aussi importants que les déchets ménagers et qu’il existe plusieurs systèmes de recyclage et d’intégration dans l’économie nationale, tels que les systèmes «ECO-LEF », «ECO-ZIT » et «ECO- Bill ».

«Ces systèmes enregistrent de bons résultats mais nécessitent davantage d’efforts », a-t-il a expliqué.

Le DG de l’ANGED a fait savoir que 10 000 chiffonniers sont actifs dans le pays, qualifiant ce nombre de « logique ».

Il a souligné que la protection de ce secteur est une responsabilité collective, mettant l’accent sur la nécessité de leur intégration au sein du circuit économique, de leur organisation et de leur orientation, vu qu’ils favorisent le recyclage de 200 mille tonnes de déchets ménagers.

Lasmar a fait savoir que l’État œuvre à identifier une formule dans ce sens, et ce, en coopération avec les différentes parties.

L’agence accorde chaque année plusieurs cahiers des charges pour la valorisation de plusieurs activités et est penchée actuellement sur l’actualisation de ces cahiers et l’élaboration de nouveaux (cahiers) répondant aux nouvelles orientations, dont la création de petites et moyennes entreprises de collecte, de tri et de valorisation des déchets.

Au sujet du recyclage, Lasmar a souligné que les systèmes sont encore fonctionnels mais nécessitent la révision des législations qui remontent à plus de 25 ans.

Il a considéré que le développement des systèmes de contrôle et les analyses de laboratoires qui se sont déjà améliorées est primordial.

Avec TAP

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Économie verte : Les ‘barbéchas’ recyclent 200 000 tonnes de déchets par an en Tunisie

10. Januar 2025 um 15:50

Le nombre de travailleurs opérant dans le domaine de la valorisation des déchets, appelé les “barbéchas“(ramasseurs de déchets), n’est pas officiellement déterminé, mais il pourrait atteindre 10 mille personnes, a indiqué le Directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed), Badreddine Lasmar.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a ajouté que l’Etat prévoit de les intégrer au sein de plusieurs créneaux, notamment, les entreprises communautaires.

Évoquant l’organisation su secteur des “barbéchas, Lasmar a souligné que les déchets industriels sont importants en Tunisie et qu’environ 70 mille tonnes de plastique sont recyclées annuellement et réintégrées dans le circuit économique par les ramasseurs de déchets.

Et de poursuivre que les déchets industriels sont, aussi, importants que les déchets ménagers et qu’il existe plusieurs systèmes de recyclage et d’intégration dans l’économie nationale, tels que les systèmes «ECO-LEF », «ECO-ZIT » et «ECO- Bill ».

«Ces systèmes enregistrent de bons résultats mais nécessitent davantage d’efforts », a-t-il a expliqué.

Le DG de l’ANGED a fait savoir que 10000 chiffonniers sont actifs dans le pays, qualifiant que ce nombre de “logique”.

Il a souligné que la protection de ce secteur est une responsabilité collective, mettant l’accent sur la nécessité de leur intégration au sein du circuit économique, de leur organisation et de leur orientation vu qu’ils favorisent le recyclage de 200 mille tonnes de déchets ménagers.

Lasmar a fait savoir que l’Etat œuvre à identifier une formule dans ce sens, et ce, en coopération avec les différentes parties.

L’agence accorde chaque année plusieurs cahier des charges pour la valorisation de plusieurs activités et est penchée actuellement sur l’actualisation de ces cahiers et l’élaboration de nouveaux (cahiers) répondant aux nouvelles orientations dont la création de petites et moyennes entreprises de collecte, de tri et de valorisation des déchets.

Au sujet du recyclage, Lasmar a souligné que les systèmes sont encore fonctionnels mais nécessitent la révision des législations qui remontent à plus de 25 ans.

Il a considéré que le développement des systèmes de contrôle et les analyses de laboratoires qui se sont déjà améliorés est primordial.

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Tunisie : Les “barbechas”, oubliés de la société et piliers méconnus de la gestion des déchets

Von: hechmi
06. Januar 2025 um 19:12

Les “barbechas”, comme on les appelle en Tunisie, sont des ramasseurs de déchets issus de populations marginalisées et sans emploi stable. Ils se sont tournés vers cette activité car elle ne nécessite ni autorisation officielle ni compétences particulières. Pourtant, cette tâche essentielle se déroule dans des conditions précaires, sans couverture sociale ni protection sanitaire, exposant ces travailleurs à de nombreux risques. Un reportage sur la chaîne AL ARABIA.q

Une réalité économique et écologique complexe

À Tunis, la capitale qui génère la majeure partie des déchets du pays, le site de décharge de Borj Chakir illustre les défis de la gestion des déchets. Ce site, déjà saturé, continue d’accueillir près de 3 000 tonnes d’ordures par jour, coûtant à l’État entre 150 et 200 dinars par tonne pour l’enfouissement. Ces pratiques ont un lourd impact écologique, aggravant la pollution des sols et des eaux dans la région.

Malgré l’importance économique du recyclage, les travailleurs de ce secteur perçoivent un revenu journalier de seulement 16 dinars (environ 6 dollars). Ces faibles rémunérations contrastent avec les opportunités observées dans d’autres pays, comme les États scandinaves, qui transforment les déchets en énergie ou en compost, créant ainsi une dynamique de développement durable.

Un secteur à réguler et valoriser

En Tunisie, l’absence de régulation adéquate et le manque de soutien aux initiatives de recyclage freinent l’essor de ce secteur. Certaines entreprises ont commencé à intégrer les “barbechas” dans des chaînes de tri pour exploiter des plastiques et autres matériaux recyclables. Cependant, ces efforts restent embryonnaires et nécessitent un cadre juridique clair pour organiser l’activité et protéger ces travailleurs.

Une vie d’ombre et de sacrifices

Les témoignages des “barbechas” révèlent une vie marquée par la pauvreté, la maladie et l’exclusion sociale. Certains, atteints de maladies graves, continuent de travailler dans des conditions extrêmes pour subvenir aux besoins de leur famille. D’autres dénoncent des pratiques abusives dans la fixation des prix d’achat des matériaux recyclables, ce qui les place dans une position encore plus vulnérable.

Un appel à l’action

Pour améliorer leur situation, il est impératif que l’État et les organisations locales intègrent ces travailleurs dans une économie circulaire structurée. Des initiatives telles que des coopératives de recyclage ou des partenariats public-privé pourraient non seulement améliorer leurs conditions de vie, mais aussi contribuer à une gestion plus durable des déchets en Tunisie.

Source: Al Arabia – https://www.youtube.com/watch?v=yPEn3c_AQLs&t=183s

TUI Care Foundation startet Programm zur Müllverwertung in Tunesien

Von: Redaktion
18. April 2024 um 13:10

Die TUI Care Foundation startet ein neues Destination Zero Waste Upcycling-Programm in Tunesien. Das Programm bietet Lösungen für das Müllproblem in Tunesien und fördert die Mehr

Der Beitrag TUI Care Foundation startet Programm zur Müllverwertung in Tunesien erschien zuerst auf Tunesienexplorer.de.

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