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HPV et vaccination | L’appel à la raison du Dr Rim Abdelmalek

Von: Yusra NY
12. April 2025 um 20:52

Face aux fausses informations et aux inexactitudes alarmantes concernant le papillomavirus humain (HPV) et la campagne de vaccination, Dr Rim Abdelmalek a partagé un statut afin de rétablir avec clarté et précision les faits essentiels.

Le message de Dr Abdelmalek se veut un appel à la raison et à la confiance envers la science médicale, soulignant l’importance cruciale de la vaccination, notamment pour les jeunes filles, afin de prévenir des souffrances inutiles et des drames familiaux :

Facebook est une arme à double tranchant. Bien utilisé, il sert à communiquer, informer, rapprocher et éduquer. Utilisé par les mauvaises personnes, il devient nocif vu la masse de fausses informations qui peuvent être véhiculées.

Certains illuminés, y compris des médecins, se croient plus intelligents, plus honnêtes et plus éthiques que les experts et les chercheurs. Mais avoir fait médecine ne veut pas dire qu’on maîtrise toutes les pathologies !

Ces porteurs d’alarme sont sous l’influence de la théorie du complot, du charlatanisme ou des antivax!

Plusieurs horreurs sont en train de circuler, on va essayer de garder la tête froide et d’y répondre

1- HPV est une infection sexuellement transmissible : c’est faux. HPV est un virus nu, ubiquitaire, résistant sur les objets, les vêtements, la peau, les surfaces…il se transmet par un toucher, un contact peau contre peau, contre muqueuse ou contre objet. Une mère le transmet à son fœtus, puis à son bébé, même en faisant ses changes ou sa toilette. On peut le contacter au sein de la famille, parmi les amis, au travail, à la salle de sport, au spa, à l’onglerie …et cerise sur le gâteau, ceux qui manipulent les verrues sans masque peuvent le contracter par voie respiratoire !

2- les filles vierges ne contractent pas le virus: c’est faux! D’authentiques cancers du col sont observés chez des jeunes femmes vierges. De plus, quand elle va se marier, qui dit que son mari ne l’a pas contracté auparavant ?!

3- il suffit de dépister : non c’est insuffisant ! Les cancers du col touchent les femmes de 30 à 45 ans. Elles arrivent fréquemment à un stade avancé nécessitant chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie. Elles laissent derrière elles des enfants et des familles cassées par la souffrance, l’absence puis le décès.

4- HPV est bénin : pas toujours! Il est responsable des verrues, végétations et hyperplasie des surfaces cutanées et muqueuses. Sur les 230 types, il y en a qui donnent des cancers ! À leur tête 16 et 18 inclus dans le vaccin

5- Il est responsable uniquement du cancer du col: faux! Il donne le cancer de la langue, amygdales, palais, cavum, pharynx, larynx, bronches, poumon, sein, col utérin, vulve, vagin, anal, vessie, verge

6- le vaccin donne une infertilité : faux! C’est plutôt HPV qui peut être responsable de stérilité masculine.

7- L’immunité peut le contrôler : pas toujours! Ce virus est capable de persistance et de nouvelles infections! La persistance génère de l’inflammation puis des atypies puis le cancer, tout ça à bas bruit et sans douleur jusqu’à ce qu’on le découvre pour débuter le voyage aux enfers, le patient et tout son entourage d’enfants, parents …!

8- Le vaccin n’est pas efficace, est dangereux et récent ! Faux, faux et faux!. L’histoire du vaccin a débuté dans les années 80, des expériences bien menées ont été faites sur 20 ans. Il est efficace, bien toléré et utilisé depuis 19 ans!!

9- Le vaccin est dangereux : faux! Le vaccin est un médicament, tout médicament génère des bénéfices mais il peut donner des effets indésirables mineurs qui sont acceptés dans la grande balance du rapport « bénéfices – risques ». La pharmacovigilance est dédiée à la surveillance des effets indésirables une fois le médicament sorti à la pratique courante. Il n’y a pas eu de signalement d’effets graves pouvant indiquer qu’il doit être retiré en 19 ans!!! Au contraire, il a réussi à diminuer la fréquence des cancers dans les pays qui l’ont utilisé

10- On est un pays musulman, nous ne sommes pas des occidentaux ! Les virus touchent l’être humain et non les races, ni les croyances!! Parmi les 143 pays, Il y a des pays arabes et musulmans qui l’utilisent dans le calendrier vaccinal !

On a débuté par les filles mais on peut aussi l’indiquer dans le futur pour les garçons. C’est le meilleur moyen de prévenir le préjudice esthétique, psychologique des verrues et l’impact social et sanitaire des cancers!

Les médecins qui peuvent en parler sont les dermatologues, les gynécologues, les oncologues, les ORL, les infectiologues, les virologues, les anapath, les urologues et je m’excuse si j’en oublie mais pas du tout les charlatans, les citoyens illuminés et d’autres spécialistes cliniques qui ne font pas la différence entre infection, portage, maladie, atypies, dysplasie et cancer, qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent vu leur insuffisance au niveau du jargon spécialisé !!

J’attends qu’il soit mis en vente ou qu’on inclut les garçons pour vacciner mon fils!! D’ailleurs on peut faire du rattrapage jusqu’à 26 ans le temps voulu!! Pour la rubéole, on avait commencé par les filles puis on a inclus les garçons ! Toutes stratégie est évolutive et ce pour l’intérêt des citoyens et non pour leur faire du mal!

Vaccinez vos filles pour les protéger !!

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Cancer du col de l’utérus en Tunisie : plus de 400 cas par an, une stratégie nationale en marche

10. April 2025 um 22:00

Le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes en Tunisie et la troisième cause de mortalité par cancer. En 2022, ce type de cancer a causé le décès de 210 femmes sur un total de 414 cas enregistrés, selon les données du ministère de la Santé.

Le ministère a précisé qu’en Tunisie, plus d’une femme est diagnostiquée chaque jour avec ce cancer, soit plus de 400 cas par an. Il a aussi souligné que 95 % des cas sont dus au virus du papillome humain (HPV).

La stratégie nationale d’élimination du cancer du col de l’utérus adoptée par le ministère vise à vacciner 90 % des filles âgées de 15 ans contre le HPV d’ici 2030, à atteindre un taux de dépistage de 70 % chez les femmes à partir de 30 ans, et à soigner 90 % des femmes atteintes de ce cancer.

La Tunisie a lancé en avril une campagne de vaccination à dose unique contre le HPV pour les filles de 12 ans, dans le cadre du calendrier national de vaccination. À partir de 2026, ce vaccin sera administré en même temps que les vaccins contre la polio, le tétanos et la diphtérie.

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Bulletin de santé et des sciences de l’agence TAP

10. April 2025 um 15:01

Voici le bulletin de santé et des sciences de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP). 

  • Le cancer du col de l’utérus, troisième cause de mortalité par cancer chez les femmes en Tunisie

Le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes en Tunisie et la troisième cause de mortalité par cancer. En 2022, ce type de cancer a causé le décès de 210 femmes sur un total de 414 cas enregistrés, selon les données du ministère de la Santé.

Le ministère a précisé qu’en Tunisie, plus d’une femme est diagnostiquée chaque jour avec ce cancer, soit plus de 400 cas par an. Il a aussi souligné que 95 % des cas sont dus au virus du papillome humain (HPV).

La stratégie nationale d’élimination du cancer du col de l’utérus adoptée par le ministère vise à vacciner 90 % des filles âgées de 15 ans contre le HPV d’ici 2030. Objectif : atteindre un taux de dépistage de 70 % chez les femmes à partir de 30 ans et soigner 90 % des femmes atteintes de ce cancer.

La Tunisie a lancé en avril une campagne de vaccination à dose unique contre le HPV pour les filles de 12 ans, dans le cadre du calendrier national de vaccination. À partir de 2026, ce vaccin sera administré en même temps que les vaccins contre la polio, le tétanos et la diphtérie.

  • Les indicateurs de santé et de bien-être de la mère et de l’enfant en Tunisie sont positifs et en avance à l’échelle régionale et internationale 

Des indicateurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent qu’entre 2000 et 2020, la Tunisie a connu une amélioration significative des indicateurs de santé maternelle et infantile, en particulier en ce qui concerne le taux de mortalité maternelle, passant de 62 cas de décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à environ 37 cas en 2020.

Le bureau de l’OMS en Tunisie, a indiqué, dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé 2025, que ces chiffres placent la Tunisie dans une position avancée au niveau régional et international. A tire de comparaison, le taux de mortalité maternelle dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient est d’environ 179 décès pour 100 000 naissances vivantes, et le taux mondial est de 223 décès.

Cette avancée reflète les efforts soutenus de l’État tunisien, en partenariat avec des acteurs internationaux, pour renforcer les soins de santé maternelle. Toutefois, plusieurs défis restent à relever, liés aux disparités régionales et sociales et la qualité des soins, ce qui nécessite davantage d’efforts pour assurer des soins de santé universels, ajoute le communiqué.

L’OMS a réaffirmé son engagement à travailler avec le ministère de la Santé tunisien, les autres ministères et la société civile pour renforcer le système de santé national à travers le soutien logistique pour le développement de politiques de santé, l’amélioration de la qualité des services, et le renforcement des capacités locales.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2025, l’OMS a rappelé que l’objectif de cette année est de mettre l’accent sur la santé maternelle et néonatale, en tant que question essentielle nécessitant des efforts continus pour réduire les inégalités et atteindre l’équité en matière de santé.

  • Nécessité de conserver les fruits secs au réfrigérateur pour éviter leur contamination par des moisissures (spécialiste en nutrition)

La nutritionniste Rana Ghiloufi a insisté sur la nécessité de conserver les fruits secs au réfrigérateur, au congélateur ou dans un endroit sec et aéré, en évitant les lieux humides comme la cuisine.

Elle a expliqué que conserver les fruits secs (amandes, noix, noix de cajou, pistaches, cacahuètes…) dans des conditions non hygiéniques peut entraîner leur contamination par des toxines, favorisant la prolifération de moisissures les rendant impropres à la consommation.

Ces moisissures peuvent produire des toxines classées par l’Organisation mondiale de la santé comme cancérogènes de classe 1 et pouvant provoquer diverses maladies hormonales, selon Mme Ghiloufi.

Elle a ajouté que la consommation répétée de fruits secs contaminés par des moisissures augmente le risque de cancer à moyen ou long terme.

Elle a également signalé que certaines moisissures contaminantes ne sont pas visibles à l’œil nu, d’où la nécessité d’acheter les fruits secs dans les magasins contrôlés, en conseillant de les moudre soi-même à la maison plutôt que d’acheter des fruits secs déjà moulus.

  • Un spécialiste du diabète recommande de ne pas dépasser 10 à 15 gouttes d’édulcorants artificiels par jour

Le médecin spécialiste des maladies endocriniennes et du diabète à l’hôpital régional de Gafsa, Mehdi Kalthoum, a conseillé aux personnes diabétiques et à celles suivant un régime sans sucre de consommer les édulcorants artificiels en quantités limitées — entre 10 et 15 gouttes par jour — afin d’éviter les complications pouvant affecter le cœur et les reins.

Il a déclaré à l’agence TAP que les édulcorants et les substituts de sucre sont particulièrement bénéfiques pour les diabétiques, car ils ne provoquent pas d’élévation du taux de sucre dans le sang. Soulignant cependant l’importance de respecter les doses recommandées pour éviter les effets négatifs sur la santé.

Il a également recommandé les substituts de sucre d’origine naturelle, notamment ceux extraits de la plante « stevia ». Tout en mettant en garde les diabétiques contre les trois types de sucres : rapides, naturels et lents, car tous entraînent une augmentation du taux de sucre dans le sang.

Le spécialiste a précisé que les sucres rapides se trouvent notamment dans les pâtisseries, les biscuits, les jus et les boissons contenant du sucre ajouté, principalement extrait de la canne à sucre. En plus des sucres naturels présents dans les fruits et le miel et des sucres lents présents dans les féculents comme les pâtes, le pain et le riz.

Il a affirmé que ces trois types de sucres provoquent tous une élévation du taux de glucose sanguin, et que suivre un régime sans sucre pendant plusieurs années présente de nombreux bienfaits pour la santé, sans effets secondaires ni complications.

  • Des chercheurs ont conçu un dispositif basé sur l’IA capable de lire les pensées afin de les convertir en paroles

Une équipe de chercheurs de l’université de Californie a conçu un outil basé sur l’intelligence artificielle, comportant un implant capable de lire les pensées afin de les convertir en paroles.

La revue scientifique Nature neuroscience a publié les détails de cette nouvelle recherche dopée à l’intelligence artificielle qui permet de convertir les signes cérébraux en voies personnalisées comme les célèbres assistants à reconnaissance vocale SIRI d’Apple ou ALEXA d’Amazone.

Le principal auteur de cette étude, Gobala Anumanchipalli, a souligné que cette nouvelle méthode de diffusion en temps réel permet de décrypter rapidement les paroles à l’instar des outils intelligents.

Un implant cérébral a permis à une femme tétraplégique de traduire ses pensées en paroles quasi instantanément. Durant cette démarche expérimentale l’équipe de chercheurs a utilisé une interface cerveau- ordinateur pour décoder ses pensées avant de les transcrire en paroles. Durant cette phase, des phrases lui ont été montrées sur un écran puis, afin qu’elle puisse les mémoriser. Ces phrases ont été par la suite converties dans une réplique de sa voix construites à l’aide d’enregistrements datant de plusieurs jours avant sa maladie.

  • Les enfants nés de mère souffrant de diabète gestationnel ont un risque accru de développer des troubles du spectre autistique (Etude)

Une nouvelle étude américaine a dévoilé que les enfants, dont la mère a souffert de diabète pendant la grossesse, sont les plus exposés au risque de troubles autistiques.

Publiée dans la revue The Lancet diabètes and Endocrinology, cette étude a précisé que le diabète dépisté chez la mère avant la grossesse, augmente le risque d’atteinte des maladies du trouble du cerveau chez l’enfant avec un taux de 39 pc par rapport au diabète gestationnel qui apparait pendant la période de grossesse et disparait totalement après l’accouchement.

Les chercheurs ont souligné l’importance d’une assistance médicale pour les femmes exposées au risque du diabète et du suivi médical de leurs enfants.

Avec TAP

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Pour ou contre le vaccin contre les HPV ?

10. April 2025 um 07:15

Je ne suis pas gynécologue et je ne suis en rien, sur le plan personnel, concerné par le vaccin contre les infections à papillomavirus humain (HPV), mais les nouveautés scientifiques m’ont toujours intéressé. J’ai vu comme beaucoup d’entre nous quelques publications et quelques argumentations pour ou contre ce vaccin.

Dr Monem El Achkham *

Certaines de ces publications ont été partagées sur de très valables groupes de la profession médicale. Nous avons été quelques-uns à vouloir se faire une idée de ce vaccin, ayant la chance d’avoir des spécialistes parmi nous, surtout qu’étant médecin et de n’importe quelle spécialité, nous sommes toujours sollicités par nos patients afin de les aider à prendre une décision.

Je me disais naïvement que ça allait être argument contre argument, étude contre étude et statistique contre statistique et quel était ma surprise de voir que le premier argument qui nous a été servi : vous n’êtes même pas de la spécialité de quoi vous mêlez-vous?

Inutile de dire que c’était tout sauf un débat scientifique, surtout de la part d’une nouvelle caste de médecins en émergence qui monopolise les médias et qui, vraisemblablement, à défaut de maîtriser le débat scientifique avec ses codes, lui préfèrent la réponse du berger à la bergère.

Vous me diriez que c’est dans notre nature, nous Tunisiens, et je crois malheureusement que c’est vrai. On n’est pas dans l’échange réfléchi, dans le raisonnement structuré, nourri par les connaissances académiques avisées et éclairées.

On est dans l’émotion, dans le passionnel et le passionné et si on ne se ressaisisse pas, cela m’étonnerai menu qu’on ne se donne en spectacle, étant réellement bien parti pour rivaliser avec les débats parlementaires de 2019.

De stupides joutes verbales

Fait étrange et inhabituel et je ne sais pas si on devrait se réjouir ou s’inquiéter, le Conseil national de l’ordre des médecins a réagi en un temps record! Ça pourrait être une excellente initiative si l’Ordre décide de se saisir de ce genre de dossier avec une aussi remarquable vivacité, à condition que ce soit valable pour tout ce qui s’écarte de la «based médecine évidence», sauf que là, il va falloir se dévouer et vaquer à cette tâche et uniquement à cette tâche.

Etant donné que notre objectif central et primordial ne pouvait être que l’importance du préjudice de ce genre d’écart sur la santé du citoyen, ainsi que les conséquences budgétaires qui en découlent,

Je peux vous affirmer que notre confrère qui passe à la télévision à une heure de grande écoute, qui disserte sur la longueur d’onde de la graine de nigelle qui lui permet de traiter hypertension artérielle, diabète et qui aurait pu sauver feu Ben Rekhissa d’un infarctus massif s’il avait été là-bas ou même en transmettant les dites longueurs d’ondes par téléphone, ceux qui prétendent traiter les maladies les plus fréquentes et qui constituent un vrai enjeu de la santé publique par la «hijama, la réflexologie et pourquoi pas le shiatsu»,  ces publicités continues qui conseillent aux diabétiques et sans impunité aucune de troquer leurs insuline contre un remède miracle prouvé et saboté par les médecins qui ont peur pour leurs gagne-pain, disaient-ils, sont de loin plus ravageurs et rationnellement plus prioritaires.

Mon seul souhait serait que cette réactivité louable ne soit pas juste l’influence des gynécologues qu’ils soient dans le Conseil de l’ordre ou à l’extérieur, par connivence et que ce ne soit pas ça, qui était à l’origine de ce précédent. 

Maintenant, revenons au vaccin : sincèrement, je dois avouer que je suis reconnaissant à ce brouhaha de m’avoir poussé à me faire une idée en me fiant au gens qui travaillent et qui publient et non pas aux gens qui animent de stupides joutes verbales.

Une évaluation pourrait s’avérer nécessaire  

Ce vaccin est apparemment protégé par un brevet et donc sa composition exacte reste inconnue, cependant il a été validé par toutes les hautes instances de santé. Son efficacité est logiquement évidente même si l’argument statistique de celle-ci et de son innocuité ne pourra être formellement prouvé que la prochaine décennie.

Si ce vaccin nous vient sous forme d’une aide à la Tunisie, il faut absolument en profiter et je le conseille naturellement à ceux qui veulent m’entendre. Si, en revanche, ce vaccin a été acheté par le ministère de la Santé pour que la Tunisie figure parmi les dix premiers pays vaccinés afin de mériter le qualificatif de pays émancipé, et que ça se fasse sur le dos des maladies chroniques en manque de traitement et des cancéreux qui voient leurs tumeurs s’aggraver par manque de chimiothérapie faute de budget, je dirai qu’on sera en droit de demander une évaluation de ce que ça nous aura coûté en vies humaines ce maigre présent et si on en a vraiment sauvé plus qu’on en a sacrifié. 

Quoi qu’il en soit, de grâce, reprenez-vous, affûtez vos arguments, revoyez vos basiques et j’espère que ce n’est pas comme ça que vous espérez convaincre le Tunisien moyen de faire vacciner sa fille. En vous voyant faire, il n’est point besoin d’être le descendant direct de Lacan, pour comprendre que c’est votre ego qui l’emporte sur l’intérêt public et si notre seul but avait été de tout foirer, on ne s’y prendrait pas autrement.

* Chirurgien à Gafsa.

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Vaccin anti-HPV et désinformation | l’Ordre des médecins réagit fermement

Von: Yusra NY
07. April 2025 um 21:56

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie a réagi à la vidéo diffusée par une praticienne remettent en question la sécurité du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), allant jusqu’à évoquer de prétendus effets néfastes sur la santé reproductive des jeunes filles….

Face à cette désinformation, le Conseil national de l’Ordre des médecins a réagi avec fermeté, annonçant l’engagement de mesures disciplinaires à l’encontre de la médecin en cause, selon une déclaration à l’agence Tap de docteure Samia Trabelsi Ghouila, membre l’Ordre et spécialiste en gynécologie-obstétrique.

Dr Trabelsi Ghouila a tenu à rassurer quant à la fiabilité du vaccin en affirmant que celui-ci est « sûr, efficace et ne peut en aucun cas être remis en question ».

Elle a souligné l’importance de l’investissement consenti par l’État tunisien pour intégrer ce vaccin au calendrier national de vaccination et le proposer gratuitement, en rappelant que cette initiative vise à prévenir le cancer du col de l’utérus, une maladie grave qui touche près de 400 femmes chaque année en Tunisie, souvent à un stade avancé.

Par ailleurs, l’Ordre des médecins a signalé qu’il surveille activement la diffusion de vidéos similaires publiées par des individus se présentant comme médecins, mais qui ne sont même pas affiliés à l’Ordre.

« Ces personnes relaient également des appels au boycott du vaccin anti-HPV », a regretté l’Ordre qui a exhorté le ministère de la Santé à intervenir et à prendre les mesures nécessaires pour protéger la sécurité sanitaire nationale et assurer le bon déroulement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), lancée ce lundi 7 avril 2025 en Tunisie.

Y. N.

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L’Ordre des médecins réagit contre les fausses rumeurs sur le vaccin HPV relayées par une médecin

07. April 2025 um 19:32
L’Ordre des médecins réagit contre les fausses rumeurs sur le vaccin HPV relayées par une médecin

La polémique autour du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) a pris une nouvelle tournure en Tunisie, après la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux par une médecin qui a émis des doutes sur la sécurité du vaccin et mis en garde contre ses effets négatifs sur la santé reproductive des jeunes filles. Cette […]

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Vaccin contre le HPV : aucun lien avec l’infertilité, rassure un gynécologue tunisien

07. April 2025 um 17:22
Vaccin contre le HPV : aucun lien avec l’infertilité, rassure un gynécologue tunisien

La Tunisie a lancé ce lundi 7 avril 2025 sa première campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus. Ce vaccin, désormais intégré à la liste officielle des vaccins dans le pays, est destiné aux jeunes filles âgées de 12 ans, notamment les élèves […]

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