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Heute — 26. November 2025Haupt-Feeds

L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

26. November 2025 um 10:01

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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La Banque africaine de développement accorde 111,5 millions d’euros à la Tunisie. Détails

26. November 2025 um 09:17

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à moderniser et améliorer la performance technique et énergétique du réseau d’eau potable du Grand Tunis, une zone stratégique qui regroupe près de 2,7 millions d’habitants.

Ce financement vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réduire les pertes techniques du réseau et optimiser la consommation énergétique du système de distribution. Selon Malinne Blomberg, directrice pays de la BAD et directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord, ce projet permettra de renforcer durablement les performances du réseau et d’améliorer la qualité du service rendu aux citoyens, tout en réduisant la facture énergétique du secteur et en consolidant la résilience du système face aux variations climatiques.

Le projet s’inscrit dans les priorités nationales de modernisation du service public de l’eau potable. Il vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) d’infrastructures modernes, d’outils numériques et de capacités techniques permettant de réduire les pertes en eau, de mettre à niveau les installations et d’augmenter la résistance du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Selon le communiqué, l’opération comporte plusieurs volets essentiels.
Le premier consiste à renouveler environ 150 km de conduites d’eau, afin de réduire les pertes physiques sur l’ensemble du réseau. Le projet prévoit également la modernisation des installations de distribution, de pompage et de stockage, grâce à l’intégration d’équipements plus performants et moins énergivores. Un système de supervision et de contrôle numérique sera déployé pour améliorer la gestion du réseau en temps réel. Le programme comprend aussi le renforcement des compétences techniques de la Sonede et la modernisation de ses systèmes de gestion.

Cet investissement stratégique répond à une double exigence: consolider la sécurité hydrique du Grand Tunis et réduire l’empreinte énergétique du secteur. Les bénéfices attendus sont importants: baisse des pertes en eau, amélioration de la continuité du service, réduction des coûts d’exploitation et meilleure anticipation des impacts du changement climatique.

Ce projet s’aligne pleinement sur les priorités nationales en matière de transition énergétique, de gestion durable des ressources hydriques et de modernisation des infrastructures publiques.

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Le groupe français TIS Circuits prévoit une importante extension industrielle en Tunisie

26. November 2025 um 08:42

Le groupe français TIS Circuits, spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, a exprimé sa volonté de lancer un projet d’extension en Tunisie dans le domaine de l’industrie intelligente 5.0, une initiative qui devrait créer de nouveaux emplois et renforcer les exportations du pays.

Cette annonce a été au centre de la rencontre tenue le 25 novembre au siège du ministère, où la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, a reçu le PDG du groupe, Bruno Racault, accompagné du directeur de la filiale tunisienne, Aymen Trabelsi.

Selon le communiqué, les échanges ont porté sur le programme d’investissement du groupe pour les prochaines années, avec un accent particulier sur le projet de développement prévu en Tunisie. Ce dernier s’inscrit dans les industries intelligentes 5.0, un segment stratégique où la Tunisie souhaite attirer davantage d’investissements.

La ministre a affirmé la détermination de son département à soutenir les projets à forte valeur technologique, à accompagner les industriels et à lever les obstacles administratifs afin de renforcer l’attractivité du secteur électronique: un domaine considéré comme vital pour la compétitivité internationale du pays.

Le communiqué rappelle également que TIS Circuits est une filiale du groupe mondial All Circuits Company, présent sur cinq continents. L’entreprise emploie environ 2 000 personnes dans le monde, dont 700 en Tunisie.

Enfin, le ministère précise que ses services finalisent actuellement un pacte de compétitivité pour le secteur des industries électroniques, qui devrait être soumis à approbation durant le premier trimestre 2026, dans la perspective de renforcer davantage ce secteur à l’horizon 2030.

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Gestern — 25. November 2025Haupt-Feeds

La Banque centrale lance un appel d’offres pour l’acquisition de dattes de la récolte 2025

25. November 2025 um 16:18

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé un appel d’offres national pour l’acquisition de colis de dattes de la récolte 2025, précisant que les entreprises intéressées doivent soumissionner pour l’ensemble des deux lots proposés. Le lot n°1 concerne 6 129 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg, emballées et regroupées par trois, tandis que le lot n°2 porte sur 179 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg également emballées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des marchés publics réguliers de la BCT et vise à encadrer rigoureusement le processus d’acquisition. Les entreprises intéressées peuvent retirer gratuitement le cahier des termes de référence à l’unité des Achats de la BCT, située au 25, rue Hédi Nouira à Tunis, ou en faire la demande par courriel à boc@bct.gov.tn.

Les offres doivent être accompagnées obligatoirement d’échantillons et parvenir à la BCT par voie postale ou être déposées directement au Bureau d’Ordre avant le 22 décembre 2025 à 16h. Seul le cachet du bureau d’ordre fera foi de la date de réception. Toute transmission par d’autres moyens ou remise de main en main est exclue. Les soumissionnaires peuvent retirer ou remplacer leur pli avant la date limite, mais le contenu et le montant de l’offre ne peuvent être modifiés après cette échéance.

L’enveloppe extérieure doit rester anonyme et scellée, excepté la mention de l’appel d’offres, et contenir l’ensemble des documents administratifs requis, notamment le cahier des termes de référence signé, une déclaration sur l’honneur, un extrait du registre national des entreprises et les attestations de sécurité sociale. L’offre technique, en trois exemplaires, doit inclure des informations sur le soumissionnaire et un planning détaillé des livraisons. L’offre financière, également en trois exemplaires, doit suivre strictement le modèle fourni par la BCT et être exprimée en dinars tunisiens.

Les soumissionnaires sont tenus de rester engagés par leurs offres pendant 120 jours à compter de la date limite de réception. Toute irrégularité dans le dépôt, l’anonymat ou le contenu des offres peut entraîner leur rejet.

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Comment les entreprises peuvent valoriser l’eau ?

25. November 2025 um 16:11

L’eau n’est plus seulement une ressource naturelle, elle devient un capital à part entière pour les entreprises. L’étude « L’eau, un capital à valoriser: stratégies et opportunités », présentée par Amel JRAD, PhD en Hydrobiologie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, lors de l’événement RésEau d’Opportunités : Résilience & Eau, les Clés de Demain, met en lumière les enjeux et les stratégies pour intégrer l’eau au cœur de la performance des organisations. 

La norme internationale ISO 14046 permet de quantifier les impacts environnementaux liés à l’eau pour un produit, un processus ou une organisation. Elle prend en compte l’eau consommée, qui n’est pas restituée au milieu naturel, et l’eau polluée tout au long du cycle de vie. Cette approche offre aux entreprises un outil concret pour évaluer, anticiper et valoriser leur capital eau.

En fait, l’adoption de cette norme n’est pas qu’une démarche environnementale: elle représente un véritable levier stratégique. D’abord, elle permet d’identifier les risques liés au stress hydrique en cartographiant les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ensuite, elle favorise la réduction des coûts en optimisant l’usage de l’eau et de l’énergie et en limitant les gaspillages. Sur le plan de l’innovation, elle encourage la conception de produits et de procédés moins gourmands en eau. Enfin, elle constitue un outil de communication efficace, attestant de la performance environnementale auprès des clients, investisseurs et partenaires, et facilite l’anticipation des réglementations futures.

Passer à l’action !

Pour sécuriser le capital eau à long terme, plusieurs actions sont recommandées :

  • Stratégie “Eau 2050” : une feuille de route pour garantir la disponibilité et la qualité de l’eau dans les décennies à venir.

  • Nouveau Code de l’Eau : moderniser la gouvernance, protéger les droits et promouvoir une gestion efficiente considérée comme un investissement stratégique.

  • Investissement dans les infrastructures : priorité nationale pour la rénovation des réseaux et le développement de projets de réutilisation de l’eau (REUT) pour l’agriculture et l’industrie.

  • Gouvernance efficace : renforcer la gestion intégrée, assurer la cohérence des actions et encourager la tarification incitative.

  • Communication et sensibilisation : promouvoir l’eau comme capital national et valeur stratégique.

  • Partenariats public-privé : collaborer pour structurer une gestion résiliente et durable de l’eau.

L’étude montre que considérer l’eau comme un capital n’est plus un choix optionnel, mais un impératif pour les entreprises soucieuses de leur performance, de leur résilience et de leur responsabilité environnementale. La mise en œuvre de stratégies concrètes et l’utilisation d’outils comme ISO 14046 permettent de transformer un défi environnemental en opportunité économique et stratégique.

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Les innovations qui redéfinissent le secteur de l’immobilier

25. November 2025 um 15:09

L’immobilier vit une transformation accélérée, portée par trois innovations majeures qui changent la manière de construire, gérer et financer les biens. Ces évolutions ne sont plus des tendances théoriques : elles s’imposent dans les marchés les plus dynamiques et influencent les décisions des promoteurs, investisseurs et gestionnaires.

La première innovation est l’automatisation grâce à l’intelligence artificielle. Dans un secteur souvent ralenti par les tâches administratives, l’IA devient un outil central pour fluidifier les échanges entre locataires, promoteurs et gestionnaires. Elle permet de traiter les demandes, organiser les visites, suivre la maintenance ou encore analyser les contrats. Cette automatisation réduit les délais, améliore la qualité de service et libère du temps pour les équipes opérationnelles.

La deuxième grande transformation concerne la construction durable et industrialisée. Face à la pression climatique et réglementaire, les acteurs du bâtiment misent sur des matériaux bas-carbone et des méthodes modulaires qui réduisent l’empreinte environnementale. L’industrialisation des chantiers, combinée à des constructions en bois ou en matériaux recyclés, accélère les délais et soutient une transition vers des bâtiments plus propres et plus économes en énergie.

La troisième innovation repose sur la tokenisation et l’investissement fractionné. Grâce à la blockchain, l’immobilier devient accessible à un public beaucoup plus large. Les investisseurs peuvent désormais acheter une fraction numérique d’un bien, ce qui réduit la barrière financière d’entrée et crée un marché plus liquide, plus transparent et ouvert à de nouveaux profils d’épargnants.

Startups qui incarnent ces avancées

Ces innovations ne restent pas au stade de concept : elles sont déjà portées par plusieurs startups qui remodèlent le secteur. Voici 3 exemples: 

La première est EliseAI, entreprise américaine spécialisée dans l’automatisation des tâches immobilières. Elle développe des agents virtuels capables d’interagir avec les locataires par e-mail, SMS ou téléphone. Ces outils gèrent les visites, les demandes de maintenance et les renouvellements de bail, ce qui améliore la réactivité des gestionnaires.

La deuxième est 011h, une startup espagnole qui mise sur la construction durable. Elle conçoit des immeubles en bois massif et utilise des méthodes industrialisées pour réduire les déchets, accélérer les chantiers et diminuer l’empreinte carbone. Son approche s’inscrit dans la tendance mondiale des bâtiments “net zéro”.

Enfin, la startup Reental illustre l’essor de l’investissement fractionné. Elle utilise la blockchain pour tokeniser des biens immobiliers, permettant aux particuliers d’investir dès 100 euros et d’obtenir une part des rendements locatifs. Cette approche ouvre la voie à un modèle plus inclusif et plus flexible de l’investissement immobilier.

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La Tunisie dans le top 10 africain des plus grands importateurs alimentaires

25. November 2025 um 14:58

L’Afrique continue d’importer massivement sa nourriture, et la Tunisie s’inscrit pleinement dans cette dynamique. C’est ce que révèle le rapport « The State of Commodity Dependence 2025 » publié par la CNUCED, un document qui met en lumière la dépendance alimentaire du continent et la vulnérabilité économique qui l’accompagne.

Sur la période 2021-2023, l’Afrique a ainsi importé pour 97 milliards USD de produits alimentaires, soit une hausse de près de 19 % par rapport à 2012-2014. Une montée régulière, presque silencieuse, mais qui raconte beaucoup: les sécheresses, les chocs climatiques, les pressions démographiques, et parfois, l’insuffisance des politiques agricoles.

Dans ce tableau continental, l’Afrique du Nord occupe une place centrale. La région concentre plusieurs des plus gros importateurs du continent. Et au sommet de ce classement figure sans surprise l’Égypte, avec 16,4 milliards USD d’importations alimentaires. Une dépendance en partie liée à sa démographie — plus de 110 millions d’habitants — mais aussi à son besoin massif en céréales, sucre, oléagineux ou produits laitiers.

L’Algérie suit avec 9,98 milliards USD, juste devant le Maroc avec 8,7 milliards USD. Trois pays nord-africains occupent donc le podium continental, rappelant combien le Maghreb reste attaché au marché mondial pour nourrir sa population.

Derrière eux, la scène africaine s’élargit avec des pays plus au sud et à l’ouest. L’Afrique du Sud se positionne au 4ᵉ rang avec 6,07 milliards USD, le Nigeria au 5ᵉ rang avec 5,59 milliards USD, puis viennent la Libye (3,08 milliards USD), l’Éthiopie (3,02 milliards USD), le Kenya (2,996 milliards USD) et la Côte d’Ivoire (2,898 milliards USD). Ces chiffres montrent que la dépendance alimentaire n’est pas limitée à l’Afrique du Nord, mais touche l’ensemble du continent, même des économies émergentes comme l’Afrique du Sud ou le Nigeria.

Puis arrive la Tunisie, située à la 10ᵉ place avec 2,873 milliards USD d’importations alimentaires.

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ADAPT lance son 3e appel à projets pour soutenir les investissements durables en Tunisie

25. November 2025 um 11:38

Le programme ADAPT, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) avec le Programme alimentaire mondial (PAM), ouvre son troisième appel à propositions du Fonds d’Appui ADAPT Investissements. Doté d’une enveloppe de 8 millions d’euros, ce dispositif vise à encourager les investissements privés dans l’agriculture, la pêche et l’aquaculture, ainsi que dans les chaînes de valeur associées, pour renforcer des systèmes agroalimentaires plus résilients, inclusifs et respectueux des ressources naturelles.

Face aux transformations économiques, climatiques et sociales, les filières tunisiennes doivent relever de nombreux défis : pression sur les ressources en eau, variabilité des rendements, fragmentation des exploitations, faible mécanisation et accès limité au financement. Le Fonds ADAPT Investissements accompagne les acteurs privés pour concevoir et mettre en œuvre des projets durables, moderniser les outils de production et de transformation, diversifier les activités, et soutenir la transition écologique du pays tout en créant des emplois locaux.

Les candidatures peuvent être déposées en ligne jusqu’au 19 novembre 2026. Le dispositif prévoit une contribution sous forme de dons couvrant jusqu’à 14% d’un crédit bancaire ou leasing, avec un soutien allant de 1 650 € à 100 000 €. Les projets portés par des jeunes, des femmes ou des organisations professionnelles agricoles et de la pêche peuvent bénéficier d’une contribution allant jusqu’à 20 %. Toutes les informations et le dépôt des candidatures se font via la plateforme : http://plateforme.adapt-tunisie.org

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Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

25. November 2025 um 11:04

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

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Grâce à Tozeur, la Tunisie figure parmi les leaders du tourisme de luxe en Afrique

25. November 2025 um 09:34

La Tunisie apparaît désormais comme l’un des pays moteurs du développement hôtelier en Afrique, selon le rapport du magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW). Le média international classe le pays parmi les destinations qui redéfinissent l’offre touristique du continent grâce à de nouveaux investissements, au même titre que l’Égypte, la Gambie et la Tanzanie.

En fait, TTW explique que la croissance du secteur s’appuie sur l’ouverture d’établissements modernes, la modernisation des infrastructures existantes et la création d’expériences premium, en réponse à une demande mondiale orientée vers des séjours authentiques et de qualité.

Dans l’ouest tunisien, aux portes du Sahara, le Mora Sahara Tozeur invite à une expérience raffinée au cœur du désert, au sein d’une oasis parmi les plus enchanteresses de la région. Réputée pour ses palmeraies luxuriantes, ses paysages désertiques spectaculaires et son architecture traditionnelle, Tozeur séduit les voyageurs en quête de sérénité et d’authenticité.

Le rapport souligne également l’intérêt croissant des grands groupes internationaux pour la région. Parmi eux, TUI développe de nouvelles unités en Afrique. Ce positionnement confirme que le pays attire des investisseurs cherchant à répondre à la demande d’un tourisme plus qualitatif.

D’après TTW, cette évolution reflète une transformation plus large du tourisme africain, devenu l’une des régions à la croissance la plus rapide au monde.

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“Royaume dans le ciel”: quel est ce pays Africain qui sera destination n°1 de l’écotourisme en 2026 ?

25. November 2025 um 08:59

Le Lesotho prépare une transformation majeure de son industrie touristique afin de devenir, dès 2026, l’une des principales destinations d’écotourisme d’Afrique australe. Cette ambition repose sur un accord stratégique conclu avec l’African Tourism Board (ATB), présenté par Travel And Tour World comme un tournant décisif pour le pays.

Selon le magazine spécialisé, le partenariat a été officialisé à travers un Memorandum of Understanding qui vise à repositionner le Lesotho sur la scène internationale. Le cadre de l’accord s’articule autour de quatre axes : améliorer la présence globale du pays, renforcer les capacités du secteur local, attirer de nouveaux investissements et promouvoir le Lesotho comme destination d’aventure, de culture et d’écotourisme durable.

Le Lesotho, surnommé « le Royaume dans le ciel », possède un relief entièrement situé au-dessus de 1 000 mètres, un atout qui lui permet de se distinguer grâce à des paysages spectaculaires propices à la randonnée, aux treks à dos de poneys basotho, aux excursions en haute montagne ou encore aux activités de neige. Des sites emblématiques tels que les chutes de Maletsunyane ou le Sani Pass renforcent son attractivité.

L’article souligne également la richesse culturelle du pays : le mode de vie basotho, les villages de montagne, les expéditions en 4×4 et le célèbre chapeau traditionnel mokorotlo offrent aux visiteurs une immersion authentique. Le parc national de Ts’ehlanyane illustre par ailleurs l’engagement du Lesotho envers la conservation et le tourisme durable.

Le tourisme figure parmi les priorités du plan national de développement du Lesotho. Grâce à l’appui de l’ATB, les autorités prévoient d’intensifier la promotion internationale, de soutenir les entreprises locales et de renforcer les compétences des acteurs du secteur.

Les prochaines étapes porteront sur le déploiement des initiatives prévues dans le MoU, notamment la formation, le marketing et l’attraction d’investissements. L’objectif, selon Travel And Tour World, est clair : faire du Lesotho l’une des destinations écotouristiques incontournables de la région dès 2026.

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PLF 2026: voici ce qui a été approuvé par le parlement !

24. November 2025 um 16:43

La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a poursuivi, le 22 novembre 2025, l’examen de certains articles du projet de loi de finances pour 2026 lors d’une séance conjointe avec la commission correspondante du Conseil national des collectivités locales. La ministre des Finances a présenté chaque article et répondu aux questions des députés.

Article 13 : Cet article, visant à encourager l’embauche des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé par la prise en charge de la contribution patronale à la sécurité sociale, a été approuvé. La ministre a précisé que les diplômés de la formation professionnelle ne sont pas inclus, car leur intégration dans le marché de l’emploi est déjà soutenue.

Article 30 : Concernant l’emballage de l’huile d’olive et la réduction des coûts pour les entreprises via des exonérations douanières et fiscales, l’article a été approuvé avec modification pour inclure l’obligation d’un programme annuel validé par les services compétents.

Article 45 : Relatif à l’allégement des coûts des projets publics financés par des prêts extérieurs et des acquisitions locales, l’article a été approuvé avec l’intégration des propositions des députés concernant l’exemption des droits de douane et l’extension aux complexes industriels.

Article 48 : Sur la réduction de la fiscalité et des droits de douane pour la fabrication de batteries au lithium, l’article a été approuvé avec modification pour inclure tous les intrants nécessaires après coordination avec le ministère de l’Industrie.

Article 53 : Concernant la régularisation des biens saisis par la douane depuis plus de cinq ans, permettant de récupérer les biens en payant 20 % de leur valeur, l’article a été approuvé avec ajustements sur les délais et la précision des biens concernés.

Article 56 : Étendant l’usage obligatoire de la facture électronique aux prestataires de services, l’article a été approuvé, avec une mise en œuvre progressive et l’accompagnement nécessaire en infrastructures et ressources humaines.

Article 57 : Sur la simplification des services administratifs pour les transactions immobilières, commerciales et de transport en supprimant certaines restrictions sur le paiement en espèces, l’article a été approuvé, après discussion sur la prévention de l’économie parallèle et la sécurité juridique.

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30 ans de catastrophes climatiques: voici les 5 les pays africains les plus touchés

24. November 2025 um 15:14

Lorsque Germanwatch publie son Climate Risk Index 2026 le 11 novembre 2025, le ton est donné dès les premières lignes : en trente ans, la planète a essuyé plus de 9700 phénomènes météorologiques extrêmes, provoquant 832 000 décès et plus de 4 500 milliards de dollars de pertes économiques. Le rapport, construit à partir de la base EM-DAT et des données de la Banque mondiale et du FMI, analyse 174 pays pour révéler un visage sans filtre du dérèglement climatique.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le document n’inclut pas la montée du niveau des mers ni l’acidification des océans, et ignore les catastrophes géologiques comme les séismes. Il se concentre uniquement sur les phénomènes directement liés au climat : canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations. Ce choix rend l’exercice plus brut encore : il capture ce que le climat, et lui seul, provoque sur les territoires humains.

Les 5 pays africains les plus touchés (1995–2024)

En tête du continent, la Libye porte encore les cicatrices du cyclone Daniel, qui a dévasté le pays en 2023. À lui seul, cet événement a causé 13 200 morts, touché 1,6 million de personnes et généré 6 milliards USD de dégâts. Ce drame suffit à placer le pays en 4ᵉ position mondiale des plus affectés.

Derrière elle, le Mozambique arrive au 23ᵉ rang mondial. Frappé successivement par les cyclones Idai et Kenneth, puis par des inondations récurrentes, le pays n’a jamais vraiment eu le temps de souffler. Le Malawi se classe juste après, au 25ᵉ rang, lui aussi victime d’événements extrêmes à répétition, accentués par des sols et systèmes agricoles sensibles aux aléas du climat.

Le Zimbabwe (34ᵉ) et le Kenya (39ᵉ) complètent ce top 5 africain, confirmant que l’exposition climatique ne se limite pas aux côtes ou aux zones tropicales : la vulnérabilité touche aussi les États à faible résilience institutionnelle.

Focus Tunisie & MENA           

La Tunisie apparaît à la 40e position au niveau des pays africain les plus touchés du classement Germanwatch. La région MENA, elle, figure parmi les zones les plus menacées au monde. Les effets se manifestent déjà de manière concrète, presque palpable.

En Tunisie, la première alerte n’est pas une tempête mais l’eau. Le pays vit sous un stress hydrique extrême. La FAO rappelle que les ressources renouvelables sont si limitées que leur exploitation dépasse les seuils soutenables, notamment pour l’agriculture.

Les projections climatiques tunisiennes ne rassurent pas. Selon les documents nationaux, la température moyenne annuelle pourrait grimper de 1,6 °C à 1,9 °C d’ici 2050, augmentant le nombre de journées de canicule et accélérant la sécheresse.

Les oasis, comme celles de Chenini, résistent tant bien que mal à la raréfaction de l’eau et au recul de la biodiversité.

Plus largement, la région MENA est considérée comme un “hotspot climatique mondial” : manque d’eau, désertification accélérée, vagues de chaleur extrêmes. Les études de Ecomena et les travaux scientifiques confirment que le réchauffement y progresse plus vite que la moyenne mondiale.

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 IA: les gouvernements risquent de perdre leur souveraineté si les données sont traitées à l’étranger 

24. November 2025 um 11:05

« Avec l’IA, nous pouvons optimiser nos solutions énergétiques et créer de la richesse pour la Tunisie », a affirmé Nizar Yaiche, ancien ministre des finances, lors de son keynote au Forum méditerranéen de l’IA tenu à Tunis. Selon lui, le pays dispose d’atouts uniques pour combiner talents locaux, intelligence artificielle et énergie propre afin de renforcer sa souveraineté et stimuler l’innovation.

Yaiche a détaillé plusieurs tendances majeures qui redéfinissent l’écosystème technologique. Il a évoqué la réduction spectaculaire du temps de réponse des IA, désormais mesurable en dizaines de millisecondes, et le développement de petits modèles capables de fonctionner sur des périphériques embarqués ou des robots, sans nécessiter de GPU coûteux. « Leur coût pourrait tomber autour de 2 à 3 000 dollars, et la tendance est claire », a-t-il précisé. Il a également mentionné l’apparition de centres massifs de calcul, allant jusqu’à plusieurs gigawatts, tout en soulignant l’importance de solutions pour réduire la consommation énergétique.

L’orateur a mis en garde contre les risques liés à l’IA. Selon lui, les gouvernements sont exposés à une perte de souveraineté si les données sont traitées à l’étranger, et l’opinion publique peut être manipulée via l’IA. Les administrations publiques risquent des décisions biaisées en raison de la qualité insuffisante des données, tandis que les entreprises dépendent de prestataires extérieurs pouvant avoir d’autres agendas. « Plus on dépend de l’IA, plus ces risques peuvent être graves », a-t-il averti, citant également les menaces sur les droits humains, la santé mentale et l’éducation des jeunes.

Yaiche a insisté sur la nécessité de réguler l’IA sans freiner l’innovation. Il a rappelé que l’expansion technologique ne doit pas se faire au détriment des familles, des emplois ou de la sécurité nationale, et a plaidé pour une approche collective, méditerranéenne, fondée sur des standards internationaux.

Pour la Tunisie, il a souligné l’importance de mobiliser les talents locaux, estimant que le pays produit 25 000 ingénieurs par an, dont 60 % de femmes, et dispose d’une diaspora hautement qualifiée. Cependant, il a averti que ces talents risquent de quitter le pays faute d’opportunités. La solution réside dans un trio : exploiter les compétences locales, développer l’IA à la pointe et trouver des solutions énergétiques propres, notamment via le photovoltaïque. « Sans énergie, on ne pourra pas faire de compute ni de super compute », a-t-il insisté.

Enfin, Yaiche a appelé à un effort collectif, soulignant l’importance de coopérer entre talents, secteur privé, administration et partenaires internationaux. « Si nous travaillons ensemble, nous ne pouvons que gagner », a-t-il conclu, affirmant que la Tunisie dispose des moyens pour transformer ses ressources humaines et naturelles en un moteur durable d’innovation et de prospérité pour la Méditerranée.

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Forum méditerranéen de l’IA: la France ouvre un portail pour faciliter la relation économique franco-tunisienne

24. November 2025 um 10:17

À l’occasion de la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle, tenue à Tunis, l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Gueguen, a mis en lumière les avancées et les priorités pour renforcer la coopération entre les deux rives de la Méditerranée. Elle s’est dite « très contente » de la réussite de l’événement, soulignant que chaque participant avait contribué à sa manière à ce succès.

En fait, l’une des annonces majeures de cette clôture a été l’ouverture d’un portail d’orientation destiné aux acteurs de la relation économique franco-tunisienne. Selon Anne Gueguen, ce portail « pourra aussi servir au secteur de l’IA » et permettra aux entreprises « de se repérer dans les différents outils de financement, de recrutement et les différents types d’accompagnement ». Il sera doté d’un chat box d’IA générative intégré pour faciliter l’accès à l’information.

En plus, l’ambassadrice a rappelé trois grandes priorités pour le développement de l’intelligence artificielle en Méditerranée. La première est de fournir « un cadre éthique et réglementaire » garantissant que l’IA soit inclusive, durable et au service du bien commun. Elle a notamment salué les jeunes talents du hackathon, qui ont travaillé dans cette logique pour la santé et l’éducation. Elle a également insisté sur l’importance pour les gouvernements de mettre à disposition des données d’intérêt public afin de permettre aux innovateurs de créer des solutions adaptées aux défis régionaux et de développer des services publics modernes et dématérialisés.

La deuxième priorité concerne la formation et la rétention des talents. Anne Gueguen a rappelé que la Méditerranée, et en particulier la Tunisie, regorge de compétences et d’établissements de qualité, citant l’Institut supérieur du numérique à Tunis, Novation City à Sousse ou le technopole de Sfax. Elle a toutefois alerté sur le risque de fuite des cerveaux, qui pourrait faire partir ces talents si l’écosystème de recherche et d’innovation n’offre pas de perspectives à la hauteur de leurs compétences.

Enfin, la troisième priorité est la coopération et le développement de partenariats. Pour rester compétitif tout en préservant la souveraineté, il est essentiel, selon l’ambassadrice, de créer des collaborations entre gouvernements, investisseurs et entrepreneurs afin que les investissements aient un réel impact, qualifié par elle de « game changer ».

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L’IA en Méditerranée : ” Il faut trouver 300 milliards de dollars”

24. November 2025 um 09:56

« 300 milliards de dollars: c’est ce qu’il nous faut pour sauver la Méditerranée » c’est par cette déclaration choc que Noomen Fehri, Managing Partner de MEDIN Fund Management Company, a clôturé le Forum méditerranéen de l’IA tenu à Tunis.

En fait, Fehri a rappelé que l’ADN méditerranéen de l’IA repose sur l’utile et l’optimal : « L’IA ne sera pas là où il y a le plus d’argent, mais là où elle est optimale et utile entre les ressources investies et le nombre de vies qu’elle peut sauver ».

Il a également mentionné le soutien financier indispensable pour concrétiser ces ambitions. Grâce à des instruments publics et privés, il a estimé qu’un investissement total de 300 milliards de dollars serait nécessaire pour la région : 100 milliards pour l’énergie, 100 milliards pour la création de 50 data centers optimisés, et 100 milliards pour les infrastructures et les startups qui les occuperont. Il a précisé que ce financement devrait provenir d’un partenariat public-privé, avec une répartition approximative de 20% public et 80% privé.

Concrètement, Fehri a indiqué que des groupes de travail sont déjà en place, avec des jalons précis : une première rencontre est prévue le 28 janvier à Paris, suivie d’échanges lors du Forum des caisses en mai et lors de la prochaine édition du forum. L’objectif: transformer les idées et les projets en actions concrètes sur les cinq à dix prochaines années.

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L’Université de Tunis El Manar classée parmi les 201–250 meilleures au monde en sciences interdisciplinaires

24. November 2025 um 08:29

L’Université de Tunis El Manar (UTM) a été classée dans la fourchette 201–250 au niveau mondial et 1ʳᵉ en Tunisie dans le classement Times Higher Education 2026 Interdisciplinary Science.

Ce résultat met en lumière la stratégie de l’université, fondée sur des programmes de formation et de recherche innovants, la création d’espaces partagés entre ses différentes facultés et instituts, ainsi qu’une gouvernance modernisée soutenue par un personnel administratif impliqué. L’UTM souligne aussi une réputation renforcée auprès de ses partenaires nationaux et internationaux.

Grâce à cette dynamique, l’UTM s’impose comme un centre d’excellence scientifique, moteur d’innovation pour la Tunisie et acteur engagé dans la préparation de solutions aux défis de demain.

En plus de cette nouvelle distinction, l’université poursuit une trajectoire ascendante depuis plusieurs années. Elle a récemment été mise en avant dans les classements régionaux, où elle s’est affirmée comme la première université tunisienne et maghrébine dans le classement QS des universités arabes. Elle a aussi été reconnue pour son ouverture académique et la qualité de ses collaborations internationales, renforçant progressivement son image d’institution qui évolue au rythme des standards mondiaux. Cette succession de distinctions raconte le parcours d’une université qui consolide, année après année, une place de leader dans le paysage scientifique tunisien.

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Le Sénégal lance une nouvelle initiative pour les startups. Détails

20. November 2025 um 14:06

Le Sénégal s’impose aujourd’hui comme l’une des destinations africaines les plus attractives pour les entrepreneurs et les investisseurs. Le 20 novembre, le gouvernement a officiellement lancé l’«Écosystème Startup», dispositif issu de la loi n° 2020-01, dite Startup Act, adoptée en janvier 2020. Cette initiative vise à soutenir les startups, encourager l’innovation, faciliter l’accès au financement et renforcer l’accompagnement public.

Plus concrètement, le dispositif prévoit un label «Écosystème Startup» ainsi qu’un guichet unique en ligne, afin de simplifier les démarches de labellisation et d’accès aux services dédiés. À terme, plus de 500 startups devraient être labellisées, avec l’objectif ambitieux de créer 150 000 emplois directs d’ici à 2034.

Par ailleurs, le programme établit des passerelles entre investisseurs, incubateurs, partenaires techniques et jeunes entreprises innovantes. Il met également en place des outils de suivi et d’évaluation pour mesurer l’impact réel des initiatives.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre du «New Deal Technologique» et de la Vision Sénégal 2050, deux piliers stratégiques qui placent l’innovation et le numérique au cœur du développement national. Les startups labellisées bénéficieront d’un ensemble concret de mesures de soutien: des programmes de formation et de renforcement des compétences, des régimes douaniers préférentiels pour l’importation de matériel, des incitations fiscales spécifiques, un accès prioritaire aux marchés publics, ainsi que des opportunités de financement adaptées.

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Intelligence artificielle: une opportunité historique pour le bassin méditerranéen

20. November 2025 um 11:40

«L’intelligence artificielle n’est plus une promesse: elle transforme déjà nos vies et nos économies», a affirmé Karim Bguir, cofondateur et CEO d’InstaDeep, lors du Forum méditerranéen de l’IA qui se tient les 20 et 21 novembre 2025 à Tunis, réunissant plus de 600 acteurs du secteur.

Pour lui, «nous sommes à un moment décisif et historique de l’IA». Selon Bguir, les performances des systèmes d’intelligence artificielle évoluent de manière exponentielle. Les derniers tests de QI montrent que certains agents dépassent désormais les 99,9% des capacités humaines. «Demain, ils dépasseront certainement 100% des humains», souligne-t-il, illustrant la rapidité des progrès et l’impact de cette révolution cognitive.

L’IA, insiste-t-il, ne se limite pas au software. Elle accélère simultanément trois moteurs essentiels: les données, la puissance de calcul et l’innovation de modèles. Grâce à l’IA, les données peuvent désormais être générées artificiellement pour alimenter l’apprentissage, les supercalculateurs de prochaine génération sont conçus avec l’aide des systèmes d’IA, et les modèles eux-mêmes deviennent capables de créer la prochaine génération de systèmes ultra-performants.

Les implications économiques sont majeures. «Ce ne sont pas seulement les grandes entreprises qui en bénéficient, mais aussi les startups et petites sociétés. Une équipe de trois personnes peut atteindre la productivité d’une équipe de 100 personnes», explique Bguir. Cette amplification de la productivité ouvre des perspectives considérables pour la compétitivité régionale.

Il a également mis en lumière le rôle stratégique de l’énergie solaire et renouvelable pour le développement méditerranéen. «Le bassin méditerranéen et l’Afrique du Nord disposent d’une abondance solaire unique, qui peut répondre aux besoins en puissance de calcul de l’Europe», a-t-il précisé, évoquant la possibilité de créer des data centers ultraperformants et compétitifs.

Bguir a insisté sur l’importance de partenariats gagnant-gagnant entre la rive nord et la rive sud de la Méditerranée. Il cite l’exemple de la raffinerie nigériane de Dangote, qui transforme le pétrole brut local en produits à haute valeur ajoutée, comme modèle pour les «raffineries du 21ᵉ siècle» centrées sur l’intelligence et les data centers plutôt que sur les matières fossiles.

Selon lui, toutes les conditions sont désormais réunies pour saisir cette opportunité historique: l’IA a atteint un niveau de maturité, l’énergie solaire est plus performante et économique que jamais, et les infrastructures de télécommunications, comme le câble Medusa, relient efficacement la région. «Nous pouvons créer les data centers les plus efficaces au monde, meilleurs que ceux des Américains ou des Chinois», affirme Bguir.

En conclusion, il a appelé à la coopération entre initiatives privées et soutien des gouvernements pour transformer ces atouts en prospérité partagée. «Rien n’est inéluctable, mais grâce aux technologies actuelles, nous pouvons offrir un avenir meilleur à tous», a-t-il déclaré. Le forum de deux jours, selon lui, constitue un moment décisif pour amorcer ce saut technologique et économique.

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