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La Saison Bleue: la Méditerranée en crise, quels risques pour le tourisme

La Saison Bleue se penche une nouvelle fois sur l’état de la Méditerranée qu’elle estime en grave crise. Une position qui devrait inquiéter une destination comme la Tunisie qui a fait du balnéaire son principal produit touristique.

Face à la grave crise que traverse la mer Méditerranée, La Saison Bleue et Blue Mission Med invitent tous celles et ceux qui croient en l’importance d’un avenir durable pour ce berceau de civilisations abritant aujourd’hui plus de 500 millions de citoyens, à rejoindre la 8ème édition du Forum Mondial de la Mer – Bizerte.

Premier grand forum maritime organisé après la Conférence Océan des Nations Unies à Nice en juin 2025, le Forum de Bizerte sera le cœur battant de la mobilisation méditerranéenne. Leaders politiques, chercheurs, acteurs économiques visionnaires et citoyens engagés se réuniront pour transformer les défis en opportunités et les  constats en actions concrètes.

Cette convergence d’expertises permettra d’évaluer l’impact des engagements pris à Nice, notamment concernant la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution plastique, la promotion d’une économie bleue durable et la gestion des ressources maritimes.

Au programme : des discussions approfondies sur la gouvernance de l’océan, le rôle des communautés locales, les stratégies de financement innovantes, ainsi que les avancées scientifiques et technologiques au service de la préservation de la Méditerranée. Une attention particulière sera accordée à la voix de la jeunesse, au rôle des femmes, à l’innovation des start-ups, et à l’urgence d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans les modèles de développement.

Quels sont les pays méditerranéens les plus engagés pour la protection de la biodiversité, les bons et mauvais élèves ? 

Comment l’Europe, notamment à travers la mission Blue Mission Med, s’engage-t-elle à leurs côtés ? Alors que la Convention de Barcelone célèbre son 50ème anniversaire avec l’adoption, par ses 22 parties, d’une déclaration politique ambitieuse, quels seront les effets sur les populations littorales et les acteurs de la société civile et du monde économique de ce sursaut collectif bienvenu ?  Et comment, évidemment, s’assurer que les engagements seront tenus ?

Parmi les thématiques centrales abordées, le renforcement de la coopération régionale pour une gestion durable des ressources, la diplomatie bleue, la promotion des aires marines protégées, et l’investissement dans les communautés locales seront également au cœur des échanges.

Ce forum sera une occasion privilégiée de faire un état des lieux et définir les engagements nécessaires pour une Méditerranée durable. Ces recommandations seront présentées dans la Déclaration de Bizerte.

« La Méditerranée exige des réponses coordonnées et ambitieuses : scientifiques, politiques et citoyennes. À Bizerte nous voulons transformer l’urgence en action partagée », déclare Rym Benzina, Présidente de La Saison Bleue.

 

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Rénovation ambitieuse à Bizerte : Un projet de 28 mois pour sauver 7 km de plages

10. September 2025 um 19:56

Les plages de Bizerte s’apprêtent à retrouver leur splendeur d’antan. L’Agence de la Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL) lance un vaste projet de rénovation et de protection qui s’étalera sur 28 mois. L’objectif est de restaurer 7 kilomètres de littoral, fortement affectés par l’érosion.

Une vision à long terme, selon Mehdi Belhaj, Directeur de l’APAL

Dans une déclaration à l’agence TAP, Mehdi Belhaj, Directeur Général chargé des affaires administratives à l’APAL, a expliqué que ce projet a une double mission : protéger les infrastructures et les routes de la région tout en restaurant la beauté des plages, qui ont été fortement dégradées par l’érosion. Ce chantier, d’un coût total de 60 millions de dinars, est financé à 25 % par l’APAL et à 75 % par des dons allemands via la Banque allemande de développement.

Les principales interventions incluent :

  • Construction de structures rocheuses : Création de trois nouvelles pointes rocheuses de 1 600 mètres au total, et achèvement d’une barrière rocheuse de 590 mètres.
  • Renforcement des dunes : Consolidation des dunes existantes, notamment près du port commercial, pour une protection naturelle accrue.
  • Amélioration de la sécurité : Installation de signaux de navigation pour les nouvelles pointes.
  • Apport de sable : Une deuxième phase est prévue pour renflouer les plages avec du sable extrait des fonds marins.

Inspiré par le succès de projets similaires à Rafraf, Slimane et Sousse, cette initiative de l’APAL promet non seulement de protéger l’environnement local mais aussi de redynamiser le tourisme et l’économie de la région de Bizerte.

Lire aussi: La Tunisie reçoit un financement de 14,5 millions d’euros de l’Allemagne pour son littoral

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Toutes les plages d’une vie : Noces marines à Kélibia

23. August 2025 um 10:08

Encore une semaine et le mois d’août s’éclipsera. Avec lui, sur la pointe des pieds, l’été commencera à tirer sa révérence.

Cet été m’a quasiment glissé entre les doigts et je ne l’ai pas vécu comme je l’aurais voulu, un peu comme si ma joie se fanait et que je ployais sous l’absurdité des pesanteurs qui dictent notre quotidien.

A la plage, j’ai amené quelques livres avec moi mais je n’ai pas pris de maillot de bain. Depuis quelques années, je suis réfractaire aux bonheurs simples de la mer.

Pour me réconcilier avec le bleu azur, j’ai même feuilleté le « Noces à Tipaza » de Camus dont les phrases intensément hédonistes n’ont jamais été égalées.

Ce récit me renvoie à tant de plages et de plongeons éblouissants. Enfant à Raoued, adolescent à Ez-Zahra, La Marsa et Cartthage, puis jeune adulte sur toutes les plages du littoral.

Je me souviens des plages de Chaffar et Sidi Mahrez, celles de Korba, Kélibia, Béni Khiar et Tazarka, celles d’El Haouaria, Korbous et Oued El Abid.

Je me souviens des plages de Djerba et de Kerkennah, en particulier à Sidi Mahrez et Bounouma. Je me souviens de la découverte tardive des plages de Zouara ou Rejiche.

Je me souviens aussi des plages de toute une vie : Bouficha, Bechateur, Metline, Cap Serrat, Cap Angela, Nabeul, Hammamet, Amilcar, Carthage Présidence, Chebba, Zarzis et ailleurs.

Il faudrait que je m’installe un jour d’été, au bord de l’eau pour écrire mes saisons bleues, raconter mon histoire du rivage et nager entre la jubilation des vagues et les leçons de l’histoire.

À Kélibia, entre plusieurs plages, mon cœur balance. Comme c’est Sidi Mansour que j’ai toujours préféré, il est probable que demain, je me lance dans une équipée impromptue.

Peut-être jusqu’à Tamazghat, Ezzahra, Hammam Ghezaz ou Kerkouane. Je me dope en relisant Camus et en rêvant de nouvelles noces marines à Kélibia.

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Tunisie : Nouvelles opérations contre les infractions sur les plages tunisiennes

Deux campagnes successives ont été menées les 22 et 23 juillet 2025 sur les plages de Hammam Ghezaz, El Haouaria (gouvernorat de Nabeul) et Hassi Jerbi à Zarzis (gouvernorat de Médenine), afin de faire respecter le domaine public maritime. Elles ont donné lieu à des saisies, destructions de structures illégales, et procès-verbaux pour infractions diverses.

Mardi 22 juillet, une opération de contrôle a été menée par la garde maritime, les municipalités de Hammam Ghezaz et d’El Haouaria, et le bureau régional de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) à Nabeul.

Cette campagne a permis de dresser plusieurs procès-verbaux d’infractions ; de saisir des parasols installés sans autorisation ; de détruire 20 structures légères installées de manière illicite.

Par ailleurs, les plages de Hammam Ghezaz, El Haouaria et Ezzahra ont fait l’objet d’un nettoyage mécanique et manuel, dans le cadre du programme de tamisage du sable, de nettoyage des dunes et de désencombrement des accès.

Le mercredi 23 juillet, une autre campagne a eu lieu au niveau de la plage de Hassi Jerbi à Zarzis, sous la supervision du bureau régional de l’APAL à Médenine, en coordination avec la garde maritime et la municipalité de Zarzis Nord.

Cette intervention a ciblé les installations anarchiques (commerces ou abris non autorisés) et le non-respect des conditions des autorisations accordées. Des procès-verbaux ont été dressés contre plusieurs contrevenants.

Chaque été, les plages tunisiennes font face à une occupation anarchique croissante et à des pratiques commerciales illégales qui entravent l’accès au public et dégradent les sites naturels.

L’APAL, avec l’appui des forces de sécurité et des communes, mène régulièrement des opérations de contrôle, de nettoyage et de répression, afin de préserver l’intégrité du domaine public maritime.

Lire aussi :

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Campagnes contre les infractions au domaine public maritime à Bekalta et Djerba

Des opérations coordonnées ont été menées à Bekalta (Monastir) et à Djerba (Médenine) pour rétablir l’ordre sur le littoral tunisien. Plusieurs infractions ont été constatées et du matériel saisi.

Ce vendredi 18 juillet 2025, une campagne de levée des infractions a été menée sur les plages de Bekalta, dans le gouvernorat de Monastir, sous la supervision du bureau régional de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), en coordination avec la municipalité de Bekalta et la garde maritime de Dimas.

PV et saisies

Lors de cette opération, 13 procès-verbaux ont été dressés contre des contrevenants pour non-respect des autorisations légales et occupation illégale du domaine public maritime. Plusieurs équipements utilisés dans ces abus ont été saisis.

Par ailleurs, dans le gouvernorat de Médenine, une campagne similaire a ciblé les plages de Houmet Souk, Ras Remal et Djerba Midoun. Elle a permis de relever 12 infractions, dont certaines commises par des unités hôtelières, selon Noura Abdelhafidh, directrice régionale de l’APAL.

Vers un renforcement du contrôle

L’APAL a réaffirmé sa fermeté à l’égard des abus sur le domaine public maritime. À Médenine, les autorités locales ont également annoncé la poursuite de l’opération de nettoyage et de sécurisation de 16 plages à Djerba et Zarzis, lancée en mai dernier, et qui se poursuivra jusqu’en septembre.

Pression estivale sur le littoral

Chaque été, les plages tunisiennes font face à une exploitation anarchique du domaine public, avec des installations illégales, notamment par des établissements commerciaux. Ces pratiques entravent l’accès libre au littoral et nuisent à l’environnement côtier. L’APAL mène régulièrement des campagnes pour faire respecter la législation.

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Tunisie : L’État reprend ses plages, opérations coup de poing à Soliman

L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) a procédé, mardi 15 juillet, à l’enlèvement de parasols installés illégalement sur la plage de Soliman. Cette intervention s’inscrit dans une campagne nationale de libération du domaine public maritime, déjà menée

L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) a annoncé, mardi 15 juillet 2025, avoir retiré des parasols installés sans autorisation sur la plage de Soliman, dans le gouvernorat de Nabeul.

Selon un communiqué publié sur sa page Facebook, l’intervention s’est déroulée sur une portion du domaine public maritime, en présence des forces de l’ordre et du délégué de Soliman.

L’Apal rappelle que cette opération s’inscrit dans le cadre de sa campagne de lutte contre l’occupation anarchique du littoral, particulièrement durant la saison estivale, où les tentatives de privatisation illégale de l’espace balnéaire se multiplient.

À Bizerte, plus de 30 parasols saisis en juin

Le 24 juin dernier, une opération similaire a été menée sur la plage de Ras Angela, dans la délégation de Bizerte Sud. À cette occasion, plus de 30 chaises, 32 parasols, 5 tables et 40 cabanes en roseau ont été confisqués.

Cette action, coordonnée avec la commission régionale de surveillance des plages, a également donné lieu à plus de 12 procès-verbaux et à plusieurs avertissements adressés aux contrevenants, autorisés ou non, les mettant en garde contre toute récidive.

Une surveillance renforcée tout au long de l’été

Face à la recrudescence des pratiques illégales sur le domaine public maritime, l’Apal assure que ces campagnes de contrôle se poursuivront tout l’été dans l’ensemble des gouvernorats côtiers.

Les autorités appellent les citoyens à respecter les règlements en vigueur et à signaler toute tentative de privatisation des plages, afin de garantir l’accès équitable aux espaces publics.

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Tunisie : dix étés d’alerte solaire, dix étés d’oubli

Chaque année, à l’approche des fortes chaleurs, le ministère de la Santé tunisien renouvelle ses mises en garde : éviter l’exposition directe entre 11 h et 16 h, s’hydrater régulièrement, porter des vêtements légers, et surtout, utiliser une crème solaire adaptée.
Mais malgré cette répétition méthodique, les comportements évoluent peu. Dix ans de rappels n’ont pas suffi à installer une véritable culture de la prévention solaire.

En 2015, le ministère sonnait une première alerte médiatisée : un écran solaire commercialisé sous le nom Trio S soin photoprotecteur préventif s’avérait être une contrefaçon dangereuse. Le produit, vendu hors circuit légal, exposait ses utilisateurs à de graves risques cutanés.
Ce scandale posait déjà une question essentielle : comment protéger sa peau si la protection elle-même est falsifiée ?

Trois ans plus tard, en 2018, l’approche devient pédagogique. Avec la campagne « Celui qui t’aime te protège », la Société tunisienne de dermatologie, soutenue par le ministère, tente de sensibiliser le public aux risques liés aux UV. Dépliants, dépistages gratuits, présence sur les plages : l’initiative est saluée, mais son effet reste limité.

Entre 2019 et 2020, les vagues de chaleur amplifient les appels à la vigilance. Les recommandations deviennent presque rituelles : éviter les heures chaudes, boire de l’eau, protéger les nourrissons et les personnes âgées. Mais chaque été ramène son lot de coups de soleil et de déshydratations, preuve que l’alerte se dilue dans l’habitude.

En 2025, le constat se durcit. Le ministère ne se contente plus d’appeler à la prudence : il dénonce la prolifération d’écrans solaires non conformes, vendus sur le marché parallèle ou en ligne, souvent inefficaces, voire nocifs. Certaines crèmes contiennent des filtres chimiques controversés, comme l’oxybenzone ou l’octocrylène.
Face à cela, les autorités recommandent les produits à base de filtres minéraux (oxyde de zinc ou dioxyde de titane), en insistant sur la nécessité de lire les étiquettes, respecter les dates de péremption, et réappliquer toutes les deux heures.

Mais ces messages de santé publique peinent à s’imposer. En Tunisie, comme ailleurs, le soleil reste associé à la liberté, à l’été, au plaisir. Le risque, lui, semble abstrait — jusqu’au moment où il ne l’est plus.

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Qualité des eaux de baignade en Tunisie : aucun souci dans les zones touristiques

Selon les données du ministère de la Santé et malgré 28 zones à risque clairement identifiées, les plages tunisiennes sont satisfaisantes.

Alors que l’été bat son plein en Tunisie, la qualité des eaux de baignade sur l’ensemble du littoral tunisien suscite à la fois satisfaction pour ce qui concerne les zones touristiques et vigilance sur certains points noirs.

Selon les derniers prélèvements réalisés par le ministère de la Santé sur 539 points de contrôle, 71 % des eaux de baignade sont jugées de bonne qualité, confirmant que la grande majorité des plages du pays sont sûres pour les baigneurs.

Les 3 régions pointées du doigt

Cependant, 28 points noirs ont été identifiés comme impropres à la baignade, représentant un risque sanitaire pour les estivants. Ces zones sont réparties principalement dans trois régions : Ben Arous concentre à elle seule 15 plages à éviter, notamment à Radès, à proximité de la centrale électrique, ainsi que dans certaines zones d’Ezzahra et d’Hammam Lif, touchées à plusieurs endroits.

Dans le gouvernorat de l’Ariana, la zone de Raoued est également concernée, avec 6 plages interdites à la baignade, dont celles proches de la décharge d’Essebkhah, d’Akrout, de la Cité des Juges et du canal du golfe.

Enfin, la région de Bizerte n’est pas épargnée : 6 plages ont été classées comme impropres, notamment à Jalta, Menzel Jemil, Menzel Abderrahmane, ainsi que dans certains canaux côtiers.

 La vigilance reste donc de mise dans ces 3 régions, même si la majorité du littoral tunisien et notamment la côte touristique reste accueillante pour les estivants.

D.T 

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Vagues mortelles : Les noyades se multiplient sur les plages tunisiennes

Trois morts à Soliman, un drame familial à Mahdia, une fillette toujours portée disparue à Kélibia… L’été 2025 débute dans la douleur avec une série de noyades tragiques. Face à ce phénomène récurrent, les autorités appellent à la vigilance.

Alors que la saison estivale bat son plein, les plages tunisiennes sont endeuillées par une série de noyades tragiques, qui viennent rappeler, une fois de plus, les dangers de la baignade en mer, particulièrement dans des zones non surveillées ou soumises à des conditions météorologiques défavorables.

À Soliman, dans le gouvernorat de Nabeul, les unités de la protection civile ont repêché, dimanche 29 juin au matin, les corps de deux jeunes hommes, originaires de Grombalia, morts noyés la veille. Les recherches ont duré plusieurs heures, ralenties par une mer agitée et des vents violents. La veille, une adolescente de 17 ans avait également perdu la vie sur la même plage, emportée par les courants.

Au large de Kélibia, les opérations se poursuivent pour retrouver une fillette de moins de cinq ans, disparue samedi alors qu’elle jouait sur une bouée gonflable. Selon les premières informations, elle aurait été emportée au large par les courants. Les recherches sont menées par des équipes de la marine nationale, de la garde maritime et de la protection civile.

Toujours dimanche, à Mahdia, une jeune femme de 19 ans a été retrouvée morte noyée dans une zone rocheuse non surveillée de la corniche. Cette même zone avait été le théâtre d’un autre drame familial, qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille originaire de Moknine, la semaine dernière.

Ces tragédies à répétition ne sont malheureusement pas nouvelles. Chaque été, les cas de noyades se multiplient, en particulier dans des plages non sécurisées, où les secours sont souvent alertés trop tard. La mer Méditerranée, en apparence calme, peut devenir redoutable sous l’effet des vents et des courants.

Face à cette recrudescence, le ministère de la Santé a lancé un appel à la vigilance, en particulier à destination des familles. Dans un communiqué publié dimanche, il insiste sur le rôle crucial des parents dans la protection de leurs enfants. Parmi les recommandations :

  • Ne jamais laisser un enfant se baigner seul, que ce soit en mer ou en piscine ;
  • Surveiller en permanence les enfants, sans se laisser distraire par un téléphone ou des discussions ;
  • Privilégier les plages surveillées et respecter les drapeaux de signalisation ;
  • Apprendre à nager aux enfants dès le plus jeune âge ;
  • Sécuriser les piscines privées à l’aide de barrières et de fermetures adaptées.

Si l’été est synonyme de détente pour beaucoup, il reste une période à haut risque sur les littoraux tunisiens. La répétition de ces drames souligne l’urgence d’une véritable culture de la prévention, à l’échelle individuelle comme collective. Sans quoi, la mer continuera d’engloutir, chaque année, des vies trop jeunes pour disparaître.

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Invasion précoce de méduses en Tunisie : Un signal d’alerte pour l’été 2025

Depuis début juin, plusieurs plages tunisiennes sont envahies par les méduses. Un phénomène précoce, dû au réchauffement de la Méditerranée et à la dégradation de l’écosystème marin.

La scène se répète sur de nombreuses plages tunisiennes : des vacanciers surpris par des bancs de méduses dérivant près du rivage. Phénomène inhabituel à cette période de l’année, cette prolifération précoce touche notamment les côtes du Sahel, de la banlieue sud de Tunis et du Cap Bon.

Selon les observations des spécialistes, ces méduses – notamment l’espèce bleue, impressionnante mais inoffensive, et une autre, plus petite, à la piqûre douloureuse – ont fait leur apparition dès les premiers jours de juin. Or, elles n’apparaissent habituellement qu’à la fin août ou début septembre.

La Méditerranée se réchauffe plus vite que prévu

Ce changement de rythme est un indicateur alarmant des bouleversements que connaît la Méditerranée. « Nos eaux sont aujourd’hui parmi les plus chaudes du globe », explique Yassine Ramzi Sghaier, expert en biologie marine. Invité ce vendredi 27 juin dans l’émission Ahla Sbeh, il alerte : « La hausse de la température accélère le développement des méduses. »

Outre le réchauffement climatique, la pollution marine joue également un rôle crucial. Certaines plages tunisiennes, touchées par des rejets organiques ou chimiques, offrent aux méduses un milieu particulièrement riche en nutriments. Résultat : leur prolifération s’accélère.

Surpêche et déséquilibre de l’écosystème

Autre cause aggravante : la surpêche. En exploitant certaines espèces de poissons qui se nourrissent naturellement de méduses, comme les tortues ou certains thons, l’équilibre écologique est rompu.

« C’est une chaîne : moins de prédateurs, plus de méduses », résume le biologiste. Et le phénomène n’est pas près de s’arrêter. Selon plusieurs projections scientifiques, la Méditerranée pourrait connaître des proliférations de plus en plus longues et intenses dans les années à venir.

Yassine Ramzi a précisé qu’il existe plusieurs types de méduses. Celles actuellement présentes sur les plages tunisiennes se déclinent en deux espèces principales : une grande méduse de couleur bleue, impressionnante mais inoffensive, et une autre, plus petite, dont la piqûre provoque une sensation de brûlure intense sur la peau.

Un phénomène qui pourrait devenir la norme

L’apparition précoce des méduses sur les côtes tunisiennes ne semble plus être une exception. En l’absence de mesures fortes pour limiter le réchauffement climatique et restaurer les écosystèmes marins, ces épisodes pourraient se répéter et s’aggraver.

Face à cette réalité, scientifiques et écologistes appellent à une meilleure surveillance des eaux, à la réduction de la pollution côtière et à une gestion raisonnée de la pêche.

Comment se protéger des piqûres de méduses ?

En cas de piqûre, il est recommandé d’éviter de frotter la zone touchée avec du sable. Il faut rincer la plaie à l’eau de mer, puis retirer les filaments collés à la peau. Si la piqûre provoque une réaction toxique ou allergique, il est impératif de se rendre immédiatement dans une pharmacie ou un centre de santé.

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Tunisie : Mise en garde contre la baignade dans 28 plages polluées

Le ministère de la Santé a appelé, ce mercredi, les citoyens à éviter la baignade dans 28 zones du littoral, jugées impropres en raison de la pollution de l’eau, et ce, dans un souci de préservation de la santé publique. Il a également assuré que le suivi des zones côtières se poursuit et que le public sera tenu informé de tout développement.

Dans le cadre de son programme de surveillance de la qualité des eaux de baignade, 539 points ont été contrôlés le long du littoral tunisien. Les analyses du mois de juin 2025 indiquent que 71% des plages présentent une qualité d’eau satisfaisante, mais 28 points sont classés non conformes à la baignade, répartis comme suit :

Gouvernorat de Tunis (1 plage)

  • Rue Bach Hamba (La Goulette)

Gouvernorat de Ben Arous (15 plages)

  • Rades : 100 m au sud de la plage Marouane / en face de la centrale thermique / en face du bâtiment de la protection civile / 100 m au nord de l’embouchure de l’oued Meliane
  • Ezzahra : 100 m au sud de l’embouchure de l’oued Meliane / en face de l’embouchure de l’oued Maaïzette / embouchure de l’oued Bouhassa
  • Hammam Lif : en face de la rue Major / en face de la rue de la Méditerranée / en face de la rue Salah Major / en face de l’avenue Samou / en face de la rue Habib Thamer / en face de la rue Aziza Othmana / ancien déversoir de Chouaïba / embouchure de l’oued El Ayaïcha

Gouvernorat de l’Ariana (6 plages) – Raoued

  • Embouchure de Sebkha / en face du centre équestre Akrout / lotissements résidentiels de Raoued plage / quartier El Qadha / canal El Khalij / 50 m au nord du canal El Khalij

Gouvernorat de Bizerte (6 plages)

  • Plage de Jalta (Bizerte) / Al Alia (Menzel Jemil) / Sayefra, zone des pêcheurs et Sidi El Hachachi (Menzel Abderrahmane) / Canal 1 et Canal 2 (Zarzouna)

Le ministère rappelle que ces interdictions sont prises à titre préventif, en attendant l’amélioration de la qualité des eaux dans ces zones.

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Tunisie – Tourisme : 5,6 MD pour des plages plus propres et mieux équipées

À l’approche de la haute saison estivale, le ministère du Tourisme met les bouchées doubles pour améliorer l’accueil sur les plages tunisiennes. Le ministre Sofiene Tekaya a annoncé, mercredi 25 juin, un programme d’envergure doté d’une enveloppe globale de 5,6 millions de dinars destiné à renforcer la propreté et les équipements dans 62 municipalités touristiques à travers le pays.

Ce plan, élaboré en coordination avec les ministères de l’Environnement, de l’Intérieur et l’Agence de protection et d’aménagement du littoral, concerne 133 plages publiques réparties sur 170 kilomètres de côtes. Il vise à offrir un environnement balnéaire plus attractif, en misant notamment sur la qualité des services et l’hygiène, éléments jugés essentiels pour l’image touristique du pays.

Soutien renforcé aux municipalités touristiques

Actuellement, 57 municipalités sont intégrées dans ce programme, et 5 nouvelles devraient les rejoindre cette année. L’État prévoit un appui logistique et financier à travers le Fonds de protection des zones touristiques, qui alloue 1,5 million de dinars à l’Agence du littoral pour organiser des campagnes de nettoyage mécanisé dans ces communes.

Parallèlement, une enveloppe de 2,4 millions de dinars a été réservée au renforcement des programmes d’hygiène locaux, tandis que 1,7 million de dinars supplémentaires permettront l’acquisition de matériels et d’équipements de propreté adaptés.

Priorité au tourisme local

« Il s’agit de garantir les meilleures conditions d’accueil, notamment pour les familles tunisiennes, qui constituent une composante essentielle du tourisme intérieur », a souligné le ministre lors d’une journée d’information consacrée à la promotion du tourisme local.

Sofiene Tekaya a également insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts des différents acteurs, en misant sur l’innovation et la créativité, afin de faire du tourisme intérieur un levier durable de développement régional et de dynamisation économique.

Avec ce plan, les autorités espèrent répondre aux attentes croissantes des estivants tout en rehaussant les standards d’accueil sur le littoral tunisien, pierre angulaire de l’attractivité touristique nationale.

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Vacances à prix fort : Une journée à la plage coûte jusqu’à 150 dinars pour une famille tunisienne

23. Juni 2025 um 14:37

Alors que de nombreux Tunisiens choisissent de passer leurs vacances d’été sur les plages publiques, espérant ainsi échapper à la chaleur sans trop grever leur budget, les coûts réels d’une simple journée à la mer deviennent de plus en plus lourds pour les familles.

L’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur a récemment tiré la sonnette d’alarme : pour une famille composée de quatre membres, une journée de détente sur les plages des environs de la capitale peut coûter entre 120 et 150 dinars.

Un montant qui inclut les frais de transport, de restauration, les boissons, les locations de parasols ou de chaises longues, et parfois même des frais d’accès non officiels imposés par certains exploitants.

Cette estimation soulève des interrogations quant à l’accès équitable aux loisirs en période estivale, surtout dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat. « Ce qui était autrefois une activité gratuite ou peu coûteuse devient aujourd’hui un luxe pour de nombreux citoyens », souligne un représentant de l’organisation.

Les plages de la Goulette, La Marsa, Raoued, Gammarth ou encore Ezzahra, bien qu’elles restent très fréquentées, témoignent de cette évolution du tourisme de proximité, désormais marqué par une marchandisation croissante de l’espace public.

Face à cette situation, l’organisation appelle les autorités à encadrer davantage l’exploitation des plages et à veiller au respect du droit des citoyens à profiter librement du littoral, sans surcharge financière abusive.

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