Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 30. Juli 2025Haupt-Feeds

Tunisie : vers un nouveau modèle économique et social dans le budget 2026

30. Juli 2025 um 13:37

L’examen des principaux axes du budget économique pour 2026 a été au centre d’un conseil ministériel tenu, mardi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Lors de cette réunion, cite un communiqué, le Conseil a passé en revue les principaux indicateurs de la situation économique actuelle ainsi que les axes-clés du schéma de développement pour 2026 visant à conforter les fondements de l’Etat social et à instaurer la justice sociale.

Ces principaux axes visent, dans leur substance, à accorder une attention particulière aux catégories sociales vulnérables et à faible revenu, à œuvrer autant que possible à garantir leur intégration économique et à améliorer leurs conditions de vie.

S’agissant du deuxième indicateur, cite encore la même source, il se rapporte au volet emploi et lutte contre le chômage à travers l’ouverture de nouvelles perspectives de recrutement au sein dans la fonction publique au cours de l’année 2026 et la régularisation de plusieurs situations administratives.

Quant au 3e indicateur, il aborde le volet de l’incitation de l’investissement dans le développement régional à la lumière des résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Pour le reste des indicateurs, ils portent sur les moyens visant à booster l’investissement public en tant que catalyseur de l’investissement privé, à encourager les sociétés communautaires et les petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans les secteurs de la santé, des transports et de l’éducation.

Il s’agit également de promouvoir l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, d’œuvrer à intégrer l’économie parallèle et d’opérer une réforme et une restructuration des entreprises publiques.

Parmi les indicateurs examinés lors de ce conseil, figurent aussi la rénovation du tissu industriel et le développement de politiques industrielles liées au marché intérieur ou africain tout en veillant à adopter un plan industriel intégrant l’innovation et les technologies modernes en plus de l’amélioration de la compétitivité de l’économie, de la promotion du climat des affaires, du renforcement de l’infrastructure outre la stimulation des secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme, des transports et des communications.

Dans ce contexte, le conseil a recommandé de hâter l’élaboration du projet du budget économique pour l’année 2026 sur la base des données de terrain recueillies lors des consultations locales, régionales et des districts dans le cadre de la préparation du plan de développement quinquennal 2026-2030.

Le conseil tient, à ce propos, à mettre l’accent sur la nécessité de veiller à garantir l’équilibre entre la croissance économique et la justice sociale d’une part et la cohérence de ce projet avec le plan de développement et la loi de finances pour l’année 2026, dans le cadre de la mise en œuvre du programme économique et social de l’État.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné que “le projet du budget économique pour l’année à venir est un élément-clé dans la concrétisation de la politique économique et sociale de l’État, de ses grands choix et priorités.”

Ce projet, a-t-elle expliqué, s’inscrit dans le droit-fil de l’orientation visant à mettre sur pied “un nouveau modèle économique et social qui soit en mesure de permettre d’atteindre l’équilibre entre croissance économique et justice sociale, conformément à l’approche du président de la République”.

Elle a précisé que le budget économique est un “document d’orientation” établi sur la base des résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026 -2030.

C’est aussi, a-t-elle dit, “un document qui établit les grandes hypothèses des équilibres économiques et sociaux” à la lumière d’une approche juste et équitable et d’une vision intégrée de la transition vers une économie nationale productive, autonome et indépendante.

Et la cheffe du gouvernement de poursuivre que le projet de budget économique pour l’année 2026 s’inscrit dans le cadre d’une “nouvelle approche participative” visant à garantir “la complémentarité et l’harmonie entre ce projet, le budget de l’État pour l’année 2026 et le plan de développement 2026-2030.”

Ce plan, a-t-elle encore ajouté, est centré autour d’une “approche ascendante” qui part du local vers le régional avant de franchir le cap national”, et ce conformément à la vision du chef de l’Etat tendant à rompre avec les anciennes approches qui ont failli à réaliser la justice et l’équité.

L’article Tunisie : vers un nouveau modèle économique et social dans le budget 2026 est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

IDR 2024 : Béja, Kasserine et Sidi Bouzid en bas du classement du développement régional

Von: walid
26. Juli 2025 um 13:33

«Les régions du nord-ouest et du centre-ouest, et précisément Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan occupent les derniers rangs dans la grille du développement régional», c’est ce qui ressort du rapport sur l’«Indice du développement régional- IDR- 2024», publié récemment par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ).

Ce rapport s’attèle à établir un diagnostic et à mesurer le niveau de développement de chaque région, dans le but de dresser une classification des régions selon le niveau de développement et de discerner les éventuelles défaillances et inégalités régionales ; ce qui s’avère essentiel pour orienter les actions publiques sur des bases objectives et rigoureusement fondées.

S’agissant du Top 5 des gouvernorats occupant les premiers rangs du classement, il est chapeauté par Tunis (au 1er rang), suivi par Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse.

L’ITCEQ a fait état, dans ce cadre, de la stabilité relative dans le classement des gouvernorats occupant les premiers rangs ainsi que ceux figurant en bas de la liste, en comparaison avec le rapport IDR 2021.Toutefois, les scores ont connu des évolutions différenciées, et les résultats de l’analyse par gouvernorat montrent que le territoire national peut être divisé en deux zones : les gouvernorats côtiers qui font partie des zones les mieux développées, et les gouvernorats de l’intérieur qui représentent les zones des plus retardataires.

Pour rappel, l’indicateur de développement régional est généralement calculé sur une échelle de 0 à 1, en fonction de plusieurs facteurs. Au niveau global, l’IDR continue sa tendance baissière, au cours de la dernière décennie, passant de 0,502 en 2015, à 0,484 en 2018, à 0,462 en 2021, pour se situer au niveau de 0,461 en 2024 ; ce qui reflète la persistance des difficultés conjoncturelles internes et externes au cours des dernières années, notamment la faiblesse relative de la croissance économique, des tensions sur les finances publiques, de l’atonie de l’investissement privé…, selon l’ITCEQ.

Ainsi, le rapport a expliqué que la dimension « sociale » s’est davantage détériorée suite aux effets des difficultés économiques et des pressions inflationnistes touchant le pouvoir d’achat, ce qui a entrainé l’augmentation du nombre de familles nécessiteuses, dont la moyenne nationale a passée de 915 en 2021 à plus de 979 en 2024.

De même, le score relatif au facteur « accès aux services de santé » s’est détérioré suite à la diminution continue du nombre de médecins (10 en 2021 contre 9 en 2024) et du nombre de pharmacies (8,1 en 2021 contre 7,3 en 2024).

Pour ce qui est du facteur « capacité d’absorption et étendue du marché de l’emploi », il a régressé, en raison du recul de l’activité économique en général, la faiblesse du taux de placement et la hausse du taux de chômage dans certaines régions.

Dans le même contexte, le score relatif au facteur « tension du marché du travail » a baissé, suite à la diminution de la taille moyenne des entreprises (1,7 en 2024 contre 2 en 2021) et l’inadéquation entre le rythme de création des entreprises et l’offre de travail, qui s’est manifestée par une accentuation de la pression sur la demande d’emploi.

Partant, l’ITCEQ appelle à adopter une série de mesures prioritaires afin de palier à ces défaillances. Il s’agit, surtout, de mener des travaux d’entretien des infrastructures de base ; de renforcer l’investissement dans l’infrastructure et la connectivité des différentes régions du pays ; d’améliorer les conditions de travail pour les métiers clés dans les régions (médecins, enseignants…); de renforcer les structures d’accompagnement et de soutien aux entreprises dans les régions de l’intérieur…

Finalement, l’Institut n’a pas manqué de réitérer que « les disparités régionales figurent toujours parmi les multiples défis auxquels la Tunisie doit faire face dans le cadre de sa stratégie de développement durable. L’objet ultime des politiques de développement est, en effet, la promotion des conditions garantissant une vie décente sur tout le territoire».

L’article IDR 2024 : Béja, Kasserine et Sidi Bouzid en bas du classement du développement régional est apparu en premier sur WMC.

Nord-ouest et centre-ouest en bas du classement du développement régional (ITCEQ)

25. Juli 2025 um 14:37

Selon le rapport 2024 de l’Indice de développement régional (IDR), publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), les gouvernorats du nord-ouest et du centre-ouest — à savoir Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan — occupent les derniers rangs dans le classement du développement régional.

Ce document, visant à orienter les politiques publiques sur des bases objectives, dresse un état des lieux des inégalités régionales.

Il révèle un clivage persistant entre les régions côtières, mieux loties, et celles de l’intérieur, en retard de développement. En tête du classement figurent les gouvernorats de Tunis, Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse.

L’ITCEQ note une relative stabilité dans la hiérarchie depuis le rapport précédent (2021), bien que les scores aient évolué de manière différenciée.

Baisse de l’Indice…

L’indice global de développement régional poursuit sa tendance baissière, passant de 0,502 en 2015 à 0,461 en 2024, un repli attribué à une croissance économique atone, à la fragilité des finances publiques et à la faiblesse de l’investissement privé.

Plusieurs dimensions sont en recul, notamment celle sociale, affectée par la baisse du pouvoir d’achat et la montée du nombre de familles nécessiteuses (979 en moyenne en 2024 contre 915 en 2021). L’accès aux soins s’est également détérioré, avec une diminution du nombre de médecins et de pharmacies.

L’emploi est un autre point noir. La capacité d’absorption du marché du travail régresse, freinée par une dynamique économique insuffisante, un taux de chômage élevé et un tissu entrepreneurial affaibli. La taille moyenne des entreprises a chuté, et le rythme de création d’emplois ne suit plus la demande.

Les recommandations de l’ITCEQ

Face à ces constats, l’ITCEQ appelle à des mesures urgentes : amélioration des infrastructures, renforcement de la connectivité, soutien aux professions clés dans les régions (médecins, enseignants), et accompagnement renforcé des entreprises en zones intérieures.

L’Institut estime que la réduction des disparités régionales reste un enjeu majeur de la stratégie nationale de développement durable, dans le but d’assurer une vie décente à tous les citoyens, partout sur le territoire.

L’article Nord-ouest et centre-ouest en bas du classement du développement régional (ITCEQ) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Plan de développement 2026-2030 : 10 600 projets proposés par les conseils locaux et régionaux

Von: walid
21. Juli 2025 um 13:47

Les conseils locaux et régionaux ont proposé environ 10 600 projets, dont 90% sont à caractère local,

au terme des rencontres de suivi de la préparation du plan de développement 2026-2030, organisées à Medenine (Sud de la Tunisie).

“Ces projets sont le fruit de 632 réunions du district 4 et 498 réunions du district 5”, a indiquéة samedi, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafid, à la clôture de ces rencontres au sein de l’Office du développement du Sud à Médenine.

Les districts 4 et 5 regroupent 8 gouvernorats : Gabès, Kébili, Médenine, Tataouine, Tozeur, Gafsa, Sfax et Sidi Bouzid.

Le ministre a souligné, au terme de ces rencontres, organisées par le ministère de l’Economie et de la planification dans le cadre du suivi de la préparation du plan de développement 2026-2030, que les conseils régionaux ont la responsabilité de fédérer les plans locaux de développement pour assurer la complémentarité requise et nécessaire à la réalisation des objectifs d’un développement intégral et juste.

Selon le ministre de l’Economie, l’approche progressive dans l’élaboration du plan de développement est importante parce qu’elle a pour objectif de concrétiser les aspirations des Tunisiens à un développement global et équitable. Jusqu’à ce jour, 279 plans locaux de développement ont été parachevés fin juin 2025, selon le ministre.

Il s’agit également, d’après lui, “de contribuer à la mise en place de bases solides pour une nouvelle phase de construction et d’édification”.

Ont pris part aux réunions, le gouverneur de Médenine, Walid Tabboubi, le président du conseil du district 5, des membres des deux conseils régionaux et des responsables de départements ministériels, aux niveaux central et régional.

L’article Plan de développement 2026-2030 : 10 600 projets proposés par les conseils locaux et régionaux est apparu en premier sur WMC.

❌
❌