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Gestern — 25. Juli 2025Haupt-Feeds

L’Arabie saoudite investira 5 milliards de dollars en Syrie

25. Juli 2025 um 08:36

Une mission saoudienne en déplacement à Damas mercredi 23 juillet a déclaré avoir conclu des conventions d’investissement et de collaboration évaluées à 5 milliards de dollars, destinées à contribuer à la reconstruction de la Syrie dévastée par plus d’une décennie de guerre civile. 

La délégation saoudienne, qui regroupe environ 150 investisseurs et représentants des secteurs publics et privés du pays, et conduite par le ministre de l’Investissement, Khalid Al-Falih, a pris part à un forum à Damas.

 

L’AFP, se basant sur un communiqué, rapporte que les investissements prévus, d’une valeur de 19 milliards de SR (environ 5 milliards de dollars), concernent entre autres des secteurs essentiels et stratégiques tels que l’immobilier, les infrastructures, les communications et l’informatique, le transport et la logistique, l’industrie, le tourisme, l’énergie et le commerce.

Le même ministère soulignait la veille que le Forum de Damas visait à « explorer les possibilités de coopération et à signer des accords qui renforcent le développement durable et servent les intérêts des deux peuples frères ».

Cette visite met en lumière l’appui grandissant du Royaume aux initiatives de relance économique et de reconstruction de la Syrie.

 

Détermination à reconstruire la Syrie

 

Au cours de cette visite, Al-Falih et le ministre syrien de l’Economie, Mohammed Nidal Al-Shaar, ont inauguré l’usine de ciment blanc “Fayhaa“ située dans la zone industrielle d’Adra, qui est la première de cette catégorie en Syrie.

Grâce à un soutien financier de 20 millions de dollars de la Northern Region Cement Co. d’Arabie saoudite, l’usine est censée produire du ciment blanc haut de gamme, avec à la clé la création de 130 postes directs et plus d’un millier de postes indirects.

« Le démarrage de ce projet témoigne de notre détermination à reconstruire la Syrie et à créer de nouvelles perspectives d’investissement dans la région », a déclaré Obaid Al-Sobiei, directeur général du Northern Region Cement.

Le Royaume saoudien financera aussi l’édification de la tour Al-Jawhara, un immeuble de 32 niveaux qui sera situé au cœur de la capitale syrienne, Damas.

Avec une superficie de 25 000 mètres carrés et un coût projeté dépassant les 100 millions de dollars, ce chantier représente l’un des placements les plus significatifs des Saoudiens en Syrie. Une initiative conjointe avait été annoncée en avril par l’Arabie saoudite et le Qatar pour s’acquitter de la dette de 15 millions de dollars de la Syrie à l’égard de la Banque mondiale, dans le contexte d’efforts globaux pour appuyer la reprise financière du pays.

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Les salaires augmenteront jusqu’à 56 % en 2025 en France grâce à l’IA

24. Juli 2025 um 09:02

Les professions liées à l’intelligence artificielle voient leurs rémunérations s’envoler de manière inédite. Selon une étude mondiale réalisée par le cabinet PwC et citée par La Tribune, en 2025, le salaire des professionnels possédant ces compétences sera supérieur en moyenne de 56 % à celui de leurs pairs.

Basée sur près d’un milliard d’offres d’emploi répertoriées sur six continents, cette étude atteste bien de l’ampleur du phénomène. Cette évolution s’inscrit dans une transformation massive du marché de l’emploi. Face à l’essor de l’IA générative, les entreprises repensent radicalement leur structure organisationnelle, les compétences qu’elles recherchent et leur modèle de productivité. D’après PwC, cette évolution ne diminue pas les effectifs, elle les transforme.

La finance et les technologies logicielles sur le podium

En France, cette transition se manifeste de manière prononcée. En 2024, plus de 166 000 postes liés à l’intelligence artificielle ont été publiés sur cette plateforme, surpassant ainsi le volume d’offres en Allemagne ou au Royaume-Uni. Les domaines majeurs tels que la finance et les technologies logicielles ont connu une multiplication de leur productivité par quatre entre 2018 et 2024. Dans des secteurs moins touchés, telles que l’hôtellerie ou l’exploitation minière, les bénéfices demeurent modestes, se situant autour de 9 %.

Cette dynamique entraîne un effet direct sur les résultats économiques. Les entreprises qui sont les plus investies dans l’utilisation de l’intelligence artificielle montrent une augmentation du chiffre d’affaires par collaborateur trois fois plus importante que celle des secteurs moins impliqués.

Investir dans les compétences en IA

La courbe de création d’emplois est similaire. En France, la quantité de postes qualifiés d’« augmentés » a explosé de 252 % entre 2019 et 2024. Pour les postes semi-automatisés, l’augmentation s’élève à 223 %. La différence est notable avec le Royaume-Uni, où la progression ne s’élève pas au-delà de 39 % pour les premiers, et de 32 % pour les seconds.

Dans le contexte américain, les statistiques montrent une tendance à la stabilité, voire même à la baisse pour certains postes.

Dans ce cadre, la demande en formation et en développement de compétences se renforce. Philippe Trouchaud, qui dirige les technologies et les produits chez PwC France et Maghreb, souligne la nécessité pressante pour les entreprises d’investir dans les compétences, en se concentrant sur l’embauche, la formation permanente et les instruments appropriés. Il considère cela comme une opportunité de rendre l’expertise accessible à tous et d’améliorer la compétitivité de chaque employé.

L’enquête indique également que les aptitudes liées aux professions touchées par l’IA progressent 66 % plus vite que dans les autres domaines. Un taux de progression largement supérieur à celui constaté il y a un an.

Alors que beaucoup de pays assouplissent leurs critères de qualification pour les professions liées à l’IA, la France opte pour une voie différente. Dans 62 % des situations, les postes améliorés par l’intelligence artificielle exigent désormais un diplôme, comparativement à 58 % en 2019. Pour les emplois automatisés, cette exigence est désormais de 52 %, comparativement à seulement 4 % il y a cinq ans. En revanche, en Allemagne, ces taux diminuent.

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L’Egypte s’engage dans la reconstruction de la Libye

21. Juli 2025 um 13:57

Les projets égyptiens en Libye franchissent la barre des 2,5 milliards de dollars et leur valeur totale dépasse les 5 milliards. Ce sont des informations relayées par Asharq Bloomberg. Elles révèlent que Mohamed Rafea, le directeur général de la Fédération des Chambres de commerce de Libye, a indiqué que la valeur des initiatives des sociétés égyptiennes en Libye pourrait se multiplier par deux d’ici 2028; et ce pour atteindre 10 milliards de dollars. 

Il s’exprimait ainsi lors du quatrième Forum d’affaires égypto-libyen, qui se déroulait samedi 19 juillet 2025 à Alexandrie. De même, il prévoit que la valeur des initiatives des sociétés égyptiennes en Libye grimpera à 10 milliards de dollars d’ici 2028. Mohamed Rafea assure que « le Fonds de reconstruction libyen a alloué 69 milliards de dinars (environ 12,7 milliards de dollars), dont une part significative est destinée aux sociétés égyptiennes ».

Un rassemblement de plus de 50 investisseurs libyens

Le quotidien Al-Ahram rapporte que le 4ème Forum d’affaires égypto-libyen a rassemblé plus de 50 investisseurs libyens et 300 entrepreneurs égyptiens. Il constitue ainsi une avancée significative dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays.

A souligner que cette édition du Forum vise à stimuler les activités commerciales, industrielles, agricoles et d’investissement. A cet effet, Alaa Ezz, le secrétaire général de la Fédération des chambres de commerce égyptiennes, a mis en exergue les secteurs prometteurs que la Libye vise. Et notamment : l’industrie, l’agriculture, le transport, la logistique, la transformation alimentaire et l’aquaculture.

Dans ce cadre, il a exhorté les entreprises égyptiennes à profiter de ces opportunités, en particulier dans le domaine de la reconstruction de la Libye. « Les sociétés égyptiennes possèdent une compétence avérée dans les domaines de la construction de routes, de l’assainissement, des ponts et du tourisme, qui peut largement apporter une contribution aux initiatives d’infrastructure en Libye ».

Un carrefour essentiel pour les investissements et les exportations

Aux dires d’Alaa Ezz, la Libye occupe actuellement la troisième position parmi les partenaires commerciaux de l’Égypte dans le monde arabe, après l’Arabie Saoudite et les Émirats. Avec un marché dépassant les 110 millions de consommateurs et des traités de libre-échange garantissant l’accès à trois milliards de consommateurs, l’Égypte s’affirme comme un carrefour essentiel pour les investissements et les exportations.

Pour sa part, Ahmed El-Wakil, qui préside aux destinés de la Fédération générale des chambres de commerce, a mis l’accent sur l’importance stratégique de ce lien. « La frontière de 1 200 kilomètres qui sépare l’Égypte de la Libye est un lien qui nous unit plutôt qu’une séparation. Pour renforcer cette collaboration dans tous les secteurs, le rôle du secteur privé doit être central », affirme-t-il.

Bien que les exportations égyptiennes vers la Libye, évaluées à plus de 2 milliards de dollars, aient augmenté, des difficultés demeurent, dont : l’absence d’ouverture de crédits; les délais de remboursement; et les entraves à la circulation des camions.

Une relance des entités d’investissement libyennes nécessaire

Et Ahmed El-Wakil d’attirer l’attention sur le fait que « les investissements libyens en Égypte ont diminué de 25 %, avec seulement 511 entreprises inscrites ». D’où son appel à une relance des entités d’investissement libyennes : « Il est nécessaire de redynamiser la Libyan Foreign Investment Company pour restaurer l’équilibre »…

Les deux pays envisagent un partenariat renforcé pour dominer conjointement les marchés externes, notamment grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui offre un potentiel d’achat dépassant 1,4 trillion de dollars. Des initiatives logistiques de grande envergure sont à l’examen, tels qu’un hub international situé près de la frontière de Salloum et des voies de transport transcontinentales reliant la mer Rouge à l’Atlantique.

Cette dynamique découle d’un premier forum qui s’était tenu au Caire en octobre de 2024. Y avaient été discutés des sujets tels que l’octroi de visas, l’ouverture des frontières et la facilitation des procédures pour les spécialistes égyptiens.

Enfin, l’accélération de cette collaboration est facilitée par l’établissement des trois autres Forums d’affaires et financier entre l’Égypte et la Libye.

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