Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 12. Juni 2025Haupt-Feeds

Kerkennah accueille des échanges d’experts sur la résilience climatique

12. Juni 2025 um 07:06

Dans le cadre du projet ‘Soumoud’ mis en œuvre par Onu-Habitat en Tunisie avec l’appui de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid), la municipalité de Kerkennah accueille une série d’activités d’échange d’expériences visant à renforcer les capacités locales en matière de résilience climatique urbaine face au changement climatique.

Le projet, mené dans six villes de cinq pays (Bolivie, Colombie, Jordanie, Tunisie et Éthiopie), s’inscrit dans le programme phare mondial Rise Up – Résidences résilientes pour les populations urbaines vulnérables, dont l’ambition est de mobiliser des investissements importants en faveur de l’adaptation urbaine au changement climatique.

Après une première étape organisée à Madrid en mai 2025, la deuxième phase de cet échange a lieu à Kerkennah du 9 au 13 juin 2025. Elle comprend des visites de terrain, des rencontres avec les acteurs municipaux et techniques ainsi qu’une master class organisée à la Faculté des sciences de Sfax, en collaboration avec la municipalité de Kerkennah et l’Université de Sfax.

Experts espagnols au cœur de la transition écologique de Kerkennah

Cette master class, intitulée «Kerkennah en transition : vers une résilience urbaine intégrée, une mobilité verte et des solutions fondées sur la nature», se tient le 12 juin à la Faculté des Sciences de Sfax et rassemble universitaires, étudiants, experts nationaux et internationaux autour de thématiques clés tels que : l’utilisation des données géoréférencées pour la gouvernance territoriale, les approches écosystémiques pour l’adaptation climatique pour les villes, la culture hors-sol et la mobilité durable sur les territoires insulaires.

Cette initiative vise à présenter le rapport d’Analyse des vulnérabilités multi-couches de Kerkennah et à enrichir le Plan d’action climatique de Kerkennah actuellement en cours, tout en renforçant la capacité d’adaptation des territoires insulaires particulièrement vulnérables.

L’échange met également en lumière les bonnes pratiques issues des îles espagnoles comme celles de l’île de Las Palmas, représentée par un expert de la municipalité, ainsi que les innovations locales développées par des chercheurs tunisiens.

Dans le cadre de sa politique d’inclusion urbaine, Onu-Habitat accorde une attention particulière à ne laisser personne de côté, en particulier les sans-abris et les migrants, qui sont de véritables acteurs du changement et de la cohésion au sein des communautés.

Communiqué.

L’article Kerkennah accueille des échanges d’experts sur la résilience climatique est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive

09. Juni 2025 um 13:55

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, a indiqué que l’organisation a mis en œuvre des projets de développement dans 119 pays, dont la Tunisie, en gérant un portefeuille de projets d’une valeur de plus de 1,09 milliard de dollars, selon une approche fondée sur la durabilité et l’industrialisation intégrée.

Dans une interview exclusive réalisée au studio de l’Agence TAP, M. Ben Hassine a expliqué que ces projets ont contribué, sur le plan environnemental, à réduire plus de 82 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. Ce qui équivaut au retrait de plus de 19 millions de voitures des routes pendant un an, ou à l’approvisionnement de plus de 11 millions de foyers en énergie propre. D’où l’impact tangible de l’ONUDI dans la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une économie verte.

Fondée en 1966 et dont le siège est situé à Vienne, l’ONUDI est une agence spécialisée du système des Nations Unies et compte aujourd’hui 173 États membres.

Elle a pour mission d’aider les pays, en particulier ceux en développement, à établir un secteur industriel intégré et durable qui favorise la croissance économique et le développement social, en encourageant l’innovation, la création d’opportunités d’emplois décents et en stimulant l’adoption de techniques industrielles propres.

M. Ben Hassine a souligné que la vision de l’organisation vise à impliquer les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises.  Et ce, tout en veillant au respect de l’environnement et à une exploitation rationnelle des ressources naturelles.

Il a ajouté que l’organisation s’appuie aujourd’hui sur trois axes stratégiques interconnectés. Le premier axe vise le développement de chaînes de valeur industrielles durables et équitables, qui améliorent la qualité et facilitent l’intégration aux marchés internationaux.

Le deuxième axe concerne la garantie de la sécurité alimentaire, grâce au développement des industries agricoles et alimentaires et à la réduction des pertes de nourriture.

En ce qui concerne le troisième axe, le responsable a expliqué qu’il ambitionne de lutter contre le changement climatique par le déploiement de solutions industrielles propres et l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation des ressources.

Il a souligné que l’ONUDI joue également un rôle actif dans les domaines de la transition numérique industrielle, de l’économie circulaire, de l’élaboration de politiques industrielles intelligentes et de l’autonomisation des couches les plus vulnérables. Et ce,, à travers la mise en place de projets de développement contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable à long terme.

Ave TAP

L’article ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie │ Echec des politiques publiques en matière de gestion des eaux

01. Juni 2025 um 10:28

L’expert en développement et en gestion des ressources hydriques, Hussein Rehili a déploré «l’échec» des politiques publiques en matière de gestion des eaux, estimant que «ces politiques ont déjà montré leurs limites au fil des ans». Dans un entretien accordé à l’agence Tap, l’expert a estimé que ces politiques ont été dictées par l’ouverture économique de la Tunisie, qualifiant ces choix de «très conservateurs».

«Les choix d’ouverture économique ont changé la donne depuis les années 70. En effet, ces politiques sont devenues orientées vers une agriculture et une industrie plus consommatrices d’eau et tournées vers l’exportation», a-t-il expliqué. «A ce jour, la formulation de ces politiques demeure exclusivement confiée à l’administration, excluant ainsi les autres acteurs, ce qui a entraîné leur échec», a-t-il ajouté.

Rehili a, également, pointé de doigt l’échec des politiques publiques dans le secteur agricole, notamment, à l’heure des changements climatiques qui ont exacerbé la crise de l’eau fustigeant le retard de 69 ans enregistré dans le domaine du recensement agricole et la méconnaissance de l’Etat de tout ce qui concerne les exploitations agricoles outre le manque de rigueur et de contrôle concernant la mise en œuvre de la carte agricole.

Selon lui, les politiques de l’eau dans les zones rurales n’ont pas évolué étant donné que le Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) n’intervient que dans les grandes agglomérations rurales.

Stress hydrique et changement climatique

Les politiques économiques publiques ne sont pas en phase avec les dernières évolutions et ne prennent pas en considération la rareté des ressources hydrauliques dans le pays, a-t-il indiqué, rappelant que le dernier programme relatif au secteur de l’eau mis en place par l’Etat est la stratégie décennale de mobilisation des ressources en eau (1990-2000). Laquelle stratégie se limite à la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et ne prend pas compte les questions relatives au stress hydrique et aux changements climatiques.

Il a ajouté que l’exploitation des ressources en eau a plus que doublé durant les trois dernières décennies en l’absence de politiques de rationalisation de l’utilisation de ces ressources.

L’expert a, à ce titre, appelé à instaurer une culture de consommation responsable et citoyenne des ressources en eau, à intégrer la gestion durable de l’eau dans les programmes éducatifs, à inscrire le code des eaux parmi les textes de loi enseignés aux facultés de droit et à engager une réflexion collective et participative sur les questions liées à l’eau.

Il a plaidé pour l’élaboration d’une vision claire «Tunisie à l’horizon 2040-2050» dans l’objectif de reverdir la Tunisie, favoriser la souveraineté alimentaire, garantir le bon usage des ressources et réduire le recours à l’endettement.

Il est important, toujours selon lui, de procéder à une évaluation des choix économiques et des politiques publiques relatives à l’eau durant les 60 dernières années, loin de «la logique des réalisations et de falsification des vérités».

Rompre avec l’exportation virtuelle de l’eau

Il a, en outre, mis l’accent sur l’impératif de fixer les priorités pour la période à venir, d’engager les investissements nécessaires pour mobiliser les ressources en eau d’une manière durable et améliorer leur qualité, de rompre avec l’exportation virtuelle de l’eau, ou du moins de choisir entre le fait de l’exporter en garantissant un niveau élevé de valeur ajoutée ou de le préserver dans une optique d’autosuffisance.

L’expert a aussi plaidé pour la révision de la politique industrielle et la composition du tissu industriel en prenant en compte le niveau des ressources hydriques dans le pays, en favorisant les industries à forte valeur ajoutée au lieu des industries polluantes et à faible valeur ajoutée.

D’après Tap.

L’article Tunisie │ Echec des politiques publiques en matière de gestion des eaux est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌