La Tunisie participe à la 5ᵉ Conférence francophone des ministres de la Culture à Québec
La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, participe à la 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie, qui se tient du 22 au 24 mai 2025 à Québec, au Canada, selon un communiqué publié vendredi après-midi par son département.
Dans le cadre de la participation tunisienne à cette conférence organisée sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du gouvernement du Québec, la ministre, accompagnée de l’ambassadeur de Tunisie au Canada, Lassad Boutara, a assisté aux événements marquant l’ouverture officielle, jeudi.
En marge de la conférence, Amina Srarfi a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs ministres canadiens, notamment Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et de la région de l’Outaouais ; Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes ainsi que des Langues officielles ; et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie auprès du gouvernement du Québec.
Elle s’est également entretenue avec son homologue congolaise, Marie France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
L’avenir des cultures dans l’espace francophone, ainsi que celui de la langue française à l’ère numérique, est au cœur de cette 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Huit ans après la précédente édition tenue à Abidjan en 2017, ce rendez-vous est présenté par l’OIF comme un moment clé, à la croisée de la diplomatie culturelle et des politiques publiques francophones.
Cette conférence vise à réfléchir collectivement aux enjeux culturels mondiaux de l’espace francophone, en particulier à l’élaboration de solutions pour renforcer la visibilité, la diversité et la vitalité des expressions culturelles en langue française dans un environnement numérique en mutation.
Il est également question d’évaluer les progrès réalisés en matière de reconnaissance des industries culturelles comme vecteur de croissance économique, tout en poursuivant les efforts pour améliorer l’employabilité des jeunes.
Face à l’hégémonie des plateformes numériques, la Francophonie entend jouer un rôle de premier plan dans la défense et la promotion de la diversité culturelle. Pour relever ce défi, la conférence réunit un large éventail d’acteurs — artistes, représentants du secteur privé et partenaires techniques — afin d’accompagner les États et gouvernements dans la mise en œuvre de stratégies de découvrabilité.
Rappelons que l’OIF regroupe 93 États et gouvernements, dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.