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Heute — 04. Mai 2025Haupt-Feeds

Un crédit syndiqué en devises auprès des banques de 734 MTND à rembourser en mai

04. Mai 2025 um 05:59

Les mois se succèdent mais ne se ressemblent nécessairement pas, pour le souverain en matière de remboursement de dettes. Mai 2025 semblent particulièrement clément, avec un calendrier relativement allégé lorsqu’il s’agit d’instruments libellés en dinars. La donne change si nous parlons de prêts en devises.

 

Un mois tranquille pour les Bons du Trésor

Sur le front des remboursements locaux, nous avons recensé trois dates :

– BTCT 52 semaines 20/05/2025 : 98,900 MTND,

– BTCT 26 semaines 28/05/2025 : 6,000 MTND, et

– BTCT 13 semaines 28/05/2025 : 80,000 MTND.

Ce sont des petits montants qui ne posent aucun problème pour le Trésor, capable de mobiliser bien plus s’il le planifie. Cela nous renvoie directement à la possibilité de voir, enfin, l’émission de la première tranche de l’emprunt obligataire national. Nous pensons que l’opération de février 2025, avec la levée de 1 200 MTND par le biais de BTCT n’étaient que la première tranche effective de cet emprunt. La baisse attendue des taux à ce moment a donné du sens à une telle manœuvre.

Maintenant, nous ne savons pas si ce retard est expliqué par la disponibilité de suffisamment de ressources ou entre dans le cadre d’une nouvelle approche budgétaire. Au-delà du mois de juin, il serait assez difficile d’émettre trois tranches de l’emprunt national car cela mettra la liquidité du secteur bancaire sous pression et ne fera que donner une autre raison technique pour que les taux demeurent élevés.

Un emprunt syndiqué en devises pour ce mois ?

Quant à la dette extérieure, et selon les données fournies dans le rapport du budget de l’Etat 2025, le mois ne devrait comporter que deux remboursements internationaux, à savoir deux tranches des financements FMI, le premier celui obtenu dans l’accord de 2016-2019 (25,6 MUSD), et le second relatif au financement rapide de 2020 (90 MUSD).

Néanmoins, il y a le remboursement du crédit syndiqué en devises obtenus auprès des banques locales, pour un montant de 734 MTND. Il faut donc s’attendre à un nouvel emprunt dans les semaines qui viennent. C’est une opération parfaite pour toutes les parties prenantes : les banques rentabilisent les devises accumulées grâce à leur activité et l’Etat obtient des ressources à moindre coût.

Pour le moment, l’exercice budgétaire se déroule sans grandes complications. Ce n’est pas une surprise et nous sommes habitués à débuter l’année tranquillement. Le plus intéressant serait de voir le niveau des pressions au dernier trimestre. Tous les indices convergent vers un déficit gérable et inférieur aux estimations initiales, au grand bonheur du ministère des Finances.

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Gestern — 03. Mai 2025Haupt-Feeds

Starlink décroche sa licence en RDC

03. Mai 2025 um 10:33

La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé hier qu’elle est officiellement devenue le dernier pays africain à accorder une licence à Starlink et la société commencerait bientôt ses opérations.

Unité de SpaceX, le fournisseur d’internet par satellite étend rapidement ses services sur le continent et est présent dans plus d’une douzaine de pays. La Somalie et le Lesotho lui ont accordé des licences en avril.

La RDC dispose d’une faible connectivité. Selon l’Union internationale des télécommunications, à peine 30% de la population utilisera l’internet d’ici à 2030. Le gouvernement s’était précédemment opposé à l’autorisation de l’accès à Starlink, les responsables militaires avertissant qu’il pourrait être utilisé par des groupes rebelles, notamment le M23, soutenu par le Rwanda, qui s’est emparé de plus de territoires que jamais dans l’est du pays cette année.

En mars 2024, l’Autorité congolaise de régulation des postes et télécommunications a déclaré que l’utilisation de Starlink était interdite et que les contrevenants s’exposeraient à des sanctions. Paradoxalement, la même entité a annoncé hier que la société avait reçu une licence et procédera au lancement de ses services dans les prochains jours. La signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous la houlette des Etats-Unis, a changé la donne.

Starlink vise maintenant à s’implanter en Ouganda, dont le président a déclaré la semaine dernière qu’il avait eu une réunion productive avec les représentants de la société.

Et en Tunisie, c’est pour quand? Certes, nous sommes parmi les pays africains les mieux couverts par le réseau internet, mais Starlink donnerait un coup de pouce à la qualité des services. Evidemment, une telle décision n’est pas pour demain, mais il faut sérieusement y penser.

 

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BRICS : l’expansion a un coût

03. Mai 2025 um 06:29

Les ministres des Affaires étrangères des BRICS ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un communiqué commun lors de leur sommet tenu à Rio de Janeiro. Cela montre les divergences au sein de ce bloc en pleine expansion. 

Le pays hôte a publié une déclaration condamnant le protectionnisme commercial. Celle-ci précise que les ministres des Affaires étrangères du groupe ont exprimé de sérieuses inquiétudes face à la perspective d’une économie mondiale fragmentée et à l’affaiblissement du multilatéralisme.

Divergences

La déclaration ne cite pas les États-Unis, bien qu’ils soient à l’origine du virage protectionniste actuel. Les droits de douane unilatéraux ont suscité des inquiétudes quant à un ralentissement de l’économie mondiale.

L’incapacité à parvenir à une déclaration commune était inattendue. Mais en revenant un peu en arrière, il est possible de constater qu’il y a des différends réels depuis l’été dernier. Le groupe élargi des BRICS, qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ainsi que de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Indonésie et l’Iran, est confronté à des défis de taille en raison des mesures commerciales prises par la Maison Blanche.

Pékin, affecté par des prélèvements de 145% dans sa guerre commerciale avec les États-Unis, semble avoir fait des pressions pour un ton plus sévère dans la déclaration finale. L’absence de volonté de tous les présents de condamner ouvertement les mesures américaines a conduit à une déclaration de la présidence plutôt qu’à une déclaration commune. À titre d’exemple, l’Égypte et l’Éthiopie ont refusé d’accepter certaines formulations appelant à une réforme des Nations unies, notamment de son Conseil de sécurité, une aspiration de longue date du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

L’ombre des États-Unis est toujours présente

Cette différence souligne la nouvelle composition du groupe après l’adhésion en 2024 de nouveaux membres ayant des points de vue divergents sur certaines questions. Les nouveaux membres africains n’étaient pas d’accord avec le fait de présenter l’Afrique du Sud comme candidat privilégié des BRICS pour un Conseil de sécurité réformé. Les pays doivent donc travailler davantage pour parvenir à un consensus. En même temps, un groupe élargi a plus de pouvoir, plus de ressources et plus d’espace pour la coopération.

L’essentiel pour les BRICS est de veiller à ce que le système commercial multilatéral ne s’effondre pas complètement. N’oublions pas que la Chine est la principale force dans ce bloc et elle ne permettra pas des décisions qui peuvent mettre ses relations avec les États-Unis en danger. D’ailleurs, la centralité du dollar pour les pays BRICS n’est pas contestée. La création d’une monnaie unique n’est plus à l’ordre du jour. Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100% si le bloc allait de l’avant avec une monnaie unique pour remplacer le dollar dans les relations commerciales.

Lire aussi: DOSSIER SPECIAL – Les BRICS abandonnent le projet de monnaie unique : analyse des implications économiques et géopolitiques

Pour rappel, l’année dernière, les débats se sont intensifiés en Tunisie sur la nécessité de rejoindre ce bloc, considéré comme une alternative sérieuse face aux relations avec l’Union européenne. L’état des lieux actuel montre bien que cela n’est pas une si bonne affaire si nous cherchons des retombées positives immédiates. Elle peut s’inscrire dans une stratégie d’élargissement du spectre de nos relations économiques, mais en aucun cas elle ne pourra remplacer, du point de vue économique, les relations étroites avec les pays de la rive nord de la Méditerranée.

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PGH: une trajectoire solide à poursuivre

02. Mai 2025 um 09:33

La société Poulina Group Holding (PGH) a annoncé des revenus de 153,923 Mtnd, au niveau des comptes sociaux, en hausse de 66,9% en glissement annuel. Il s’agit des dividendes des différentes filiales du groupe (130,808 Mtnd) et des prestations de services (22,729 Mtnd). Le résultat net 2024 s’est élevé à 129,202 Mtnd, contre 70,962 Mtnd l’année d’avant. Les états financiers consolidés du groupe ont fait ressortir des revenus globaux de 3 447 Mtnd et un résultat net de 162,090 Mtnd. L’EBIT s’est établi à 383,849 Mtnd et l’Ebitda à 612,355 Mtnd.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer l’Assemblée générale ordinaire le 11 juin 2025 et de proposer la distribution d’un dividende de 0,450 Tnd par action, soit une augmentation de 25% par rapport à l’exercice précédent. Sur le marché, ces informations devraient réconforter encore le titre qui s’est envolé de 65,6% depuis le début de l’année. Cela a naturellement impacté le rendement en dividende qui est de 2,8%, calculé sur la base du cours de clôture de la dernière séance d’échanges.

PGH est parmi les titres de fonds de portefeuille et qui figurent parmi les placements de tous les institutionnels actifs sur le marché actions tunisien. Les performances de l’exercice écoulé sont à apprécier du moment que la conjoncture nationale est marquée par un ralentissement de l’économie, une inflation persistante et un taux d’intérêt élevé. Le Groupe se développe, principalement, par une stratégie de croissance organique. Il a les moyens financiers pour investir et une unité spécialisée dans la recherche des opportunités d’investissement dans de nouveaux projets permet d’identifier les nouvelles pistes de croissance. Les actionnaires doivent être satisfaits des réalisations du holding.

 

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Magasin Général divise ses pertes par dix

02. Mai 2025 um 09:03

Le conseil d’administration de la Société Magasin Général a arrêté les états financiers individuels et consolidés de l’exercice 2024. Le chiffre d’affaires (hors taxes) s’est élevé à 1 041,473 Mtnd contre 984,555 Mtnd une année auparavant, soit une augmentation de 5,8%. Le résultat net ressort déficitaire de 3,742 Mtnd, en nette amélioration par rapport à 2023, un exercice qui a enregistré une perte de 34,009 Mtnd.

S’agissant du groupe, le chiffre d’affaires est de 1 109,685 Mtnd, en évolution de 3,7% et un résultat groupe de -10,067 Mtnd.

L’activité se rapproche, de nouveau, de l’équilibre. Nous n’avons pas encore les comptes, mais le résultat d’exploitation serait positif. Le problème demeure le niveau des charges financières supportées par l’enseigne de distribution. Avec l’intention d’émettre une dette obligataire, ce poste de dépenses risque encore d’augmenter. Atteindre une profitabilité durable passe inéluctablement par un plan agressif de réduction des charges opérationnelles et une maximisation des marges. Avec la conjoncture économique, c’est une mission ardue qui nécessite plusieurs années de travail.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer la prochaine Assemblée générale ordinaire le 11 juin 2025. Bien évidemment, il n’y aura pas de distribution de dividendes. Ceux qui veulent détenir le titre Magasin Général doivent se projeter à long terme. Entre-temps, le marché va se concentrer sur la stratégie de croissance des ventes et le rythme d’amélioration des performances opérationnelles. Le cours de l’action pourrait donc poursuivre une trajectoire haussière et la réalisation de plus-values de cession est possible.

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Assurances BIAT affiche un bénéfice de 19,869 Mtnd au terme de 2024

02. Mai 2025 um 08:48

Assurances BIAT a publié ses états financiers pour l’exercice 2024. Le résultat technique Non Vie s’est établi à 6,314 Mtnd, contre 6,455 Mtnd une année auparavant.

Ce repli ne trouve pas ses origines dans le volume de l’activité, qui a affiché un chiffre d’affaires de 110,740 Mtnd, en hausse de 13,7% en glissement annuel. Ce sont plutôt les sinistres qui ont augmenté, totalisant des paiements nets de 54,390 Mtnd fin 2024 contre 47,320 Mtnd en 2023.

En même temps, les frais d’exploitation sont passés de 21,724 Mtnd en 2023 à 25,628 Mtnd en 2024. L’acquisition des contrats a coûté plus cher (+16,3% à 19,635 Mtnd) et les charges administratives ont suivi la même tendance (+11,0% à 11,377 Mtnd). Outre la Maladie, qui affiche un résultat technique de -1,159 Mtnd mais en amélioration, les principales branches affichent un excédent technique, surtout l’Automobile (3,390 Mtnd) et l’Accident corporel (1,276 Mtnd).

En Vie, le chiffre d’affaires a totalisé 168,830 Mtnd, et l’activité technique s’est soldée par un résultat de 24,927 Mtnd, en hausse de 22,5% en glissement annuel. L’essentiel du profit provient de l’activité prévoyance (15,045 Mtnd) contre 9,881 Mtnd pour l’Épargne.

Avec des produits de placements alloués à l’état de résultat record, de 17,387 Mtnd, le bénéfice de l’assureur a atteint 19,869 Mtnd, +6,6% par rapport à 2023. Néanmoins, il faudra prendre en considération la hausse de la facture fiscale. L’impôt sur les sociétés est de l’ordre de 14,524 Mtnd.

Le conseil d’administration a convoqué une Assemblée générale ordinaire et a proposé la non-distribution de dividendes au titre de l’exercice 2024.

 

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Trump révise les tarifs douaniers sur l’automobile

30. April 2025 um 10:33

Enfin une bonne nouvelle dans le dossier des tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump. Une proclamation a été signée hier par le locataire de la Maison-Blanche autorisant un certain niveau de compensation pour les constructeurs automobiles qui importent des pièces automobiles et assemblent des voitures aux États-Unis.

Les droits de douane de 25% sur les automobiles importées annoncés précédemment sont entrés en vigueur le 3 avril 2025, tandis que les 25% sur les pièces automobiles devraient entrer en vigueur le 3 mai 2025. La mesure d’hier soir offre une compensation pour une partie des droits de douane sur les pièces automobiles utilisées dans les véhicules assemblés aux États-Unis égale à 3,75% du prix de détail suggéré pour la production américaine d’un fabricant pour l’année suivante, et à 2,5% de la production américaine.

Les dernières mesures permettront également aux constructeurs automobiles de ne pas être soumis à des droits de douane multiples. Par exemple, un fabricant peut n’avoir à payer que 25% de droits de douane sur une pièce automobile spécifique sans avoir à payer 25% de droits de douane supplémentaires sur les matériaux en acier et en aluminium utilisés dans cette pièce.

Le 21 avril, une alliance de constructeurs automobiles américains et internationaux a envoyé une lettre à l’administration Trump pour demander une exemption tarifaire similaire à celle accordée aux produits électroniques. Les droits de douane sur les pièces automobiles perturberont la chaîne d’approvisionnement automobile mondiale et déclencheront un effet domino qui entraînera une hausse des prix de l’automobile pour les consommateurs, une baisse des ventes chez les concessionnaires et rendra l’entretien et la réparation des véhicules à la fois plus coûteux et moins prévisibles.

C’est une bonne nouvelle pour la Tunisie, dont le secteur des industries mécaniques et électriques contribue a hauteur de 46,3% de ses exportations en 2024. Les Américains ont importé 8 millions de véhicules en 2024, avec une bonne partie de l’Europe qui, à son tour, importe des composants automobiles de la Tunisie.

 

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Le produit moyen du transport d’un voyageur de la SNCFT est de 44 millimes en 2022

30. April 2025 um 10:18

Certaines statistiques sont publiées tardivement, en raison des délais de collecte de l’inflation, mais qui intriguent et expliquent des situations que nous connaissons aujourd’hui.

Parmi ces chiffres, il y a ceux du produit moyen généré par un voyageur sur le réseau de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT). En 2022, il s’est établi à 0,044 Tnd.

Comme rendement, c’est extrêmement faible. Certes, cela est dû en partie à des prix subventionnés par l’État qui tente de garder les prix du transport accessibles à la population. Néanmoins, cette situation ne lui permet pas d’offrir une bonne qualité de services. Les recettes sont largement insuffisantes pour pouvoir entretenir convenablement le matériel roulant. Le résultat est visible pour tous, avec une infrastructure vétuste.

En même temps, l’État ne peut pas supporter le coût du renouvellement des rames de train. L’amélioration des conditions de transport ne peut se faire que progressivement, principalement grâce aux ressources propres de la société.

Pour le faire, la première chose est d’augmenter les tarifs, même dans une petite mesure. En 2022, la SNCFT a transporté 30,741 millions de voyageurs, un chiffre capable d’améliorer la rentabilité globale avec une stratégie ciblée qui touche, simultanément, la tarification et le contrôle.

Par ailleurs, le produit moyen de l’activité transport est meilleur, avec 0,060 Tnd la tonne. La dynamique du secteur des phosphates est d’une importance capitale pour la société. L’interconnexion entre les secteurs publics est grande. Une seule décision pourra avoir des retombées positives dans plusieurs secteurs. 

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L’Inde et le Pakistan sur le fil du rasoir

29. April 2025 um 14:00

L’Inde et le Pakistan risquent de déclencher un nouveau conflit armé. New Delhi est en colère et accuse son voisin d’avoir aidé une attaque terroriste dans la partie de l’État du Jammu-et-Cachemire. Laquelle a fait 26 morts la semaine dernière.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, est fier d’agir avec fermeté face au Pakistan. En 2016, il avait ordonné des « frappes chirurgicales » de l’autre côté de la frontière dans des camps terroristes présumés. En 2019, lorsque des terroristes ont attaqué un convoi paramilitaire indien et tué 40 soldats, Modi avait réagi en bombardant un camp terroriste à Balakot, au Pakistan.

Le Pakistan a toujours nié tout lien avec les attaques terroristes au Cachemire, affirmant qu’il s’agit de problèmes indiens internes que l’Inde cherche à imputer à son voisin. Lors des bombardements de 2019, Islamabad avait répondu par un contre-raid aérien au cours duquel il avait abattu et capturé un pilote indien. Le pilote avait été libéré sous la pression diplomatique. Les deux parties ont crié victoire, encouragées par des médias nationaux loyaux. L’escalade a été évitée de justesse.

Les antécédents de Modi suggèrent qu’il pourrait bien répondre militairement à la dernière attaque terroriste. Quant à ceux du Pakistan, ils laissent penser qu’il ripostera à toute attaque indienne. Dotés de l’arme nucléaire, les deux pays éviteront-ils une fois de plus une nouvelle escalade? Très probablement, oui. Mais des bavures imprévues ne peuvent jamais être exclues. La meilleure chance d’éviter l’escalade est que la rhétorique patriotique des deux parties se déplace sur un autre terrain, celui de la guerre froide.

Un vieux dossier refait surface

En 1958, l’Inde et le Pakistan ont signé le traité sur les eaux de l’Indus, qui prévoit le partage des eaux fluviales s’écoulant de l’Himalaya vers le Pakistan. Ce traité réservait les trois fleuves du nord – Indus, Jhelum et Chenab – au Pakistan et les trois fleuves du sud – Sutlej, Ravi et Beas – à l’Inde. Cependant, l’Inde pourrait produire de l’hydroélectricité à partir des rivières du nord grâce à des projets au fil de l’eau qui stockent des quantités d’eau insignifiantes.

Après le dernier attentat terroriste au Cachemire, l’Inde a suspendu sa participation au traité. Elle ne demandera plus l’assentiment du Pakistan ou d’un tribunal des eaux fluviales pour les nouveaux projets sur les rivières du nord. À court terme, le désensablement et l’excavation des mini-réservoirs existants pourraient légèrement augmenter leur capacité de stockage, mais pas suffisamment pour retenir l’eau de manière significative ou pour libérer l’eau retenue et provoquer des inondations catastrophiques en aval.

À moyen terme, l’Inde pourrait transformer les barrages au fil de l’eau en barrages de stockage beaucoup plus importants afin de produire plus d’électricité et d’utiliser l’eau à des fins stratégiques. À long terme, elle pourrait détourner les rivières du nord vers les rivières du sud à grands frais, privant ainsi les champs pakistanais d’eau.

Le Pakistan a depuis longtemps déclaré qu’il considérerait tout détournement d’eau comme un acte de guerre. S’il est poussé à le faire, il pourrait attaquer les barrages indiens sur les rivières. Mais l’Inde pourrait également attaquer les barrages pakistanais situés à proximité. Il faudra des années pour que de tels scénarios se réalisent. Le plus grand danger est une action armée imminente de l’Inde, qui serait suivie de représailles pakistanaises.

La région est en ébullition bien qu’il y ait une profonde conviction que, in fine, rien ne se passera. Les deux pays ont la conscience de ce qu’une guerre pourrait causer.

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Les BRICS abandonnent l’idée d’une monnaie unique

29. April 2025 um 09:31

Les ministres des Affaires étrangères des BRICS se sont réunis hier pour discuter une stratégie de défense commune pour protéger le système commercial mondial face aux tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump.


Mais le point le plus important est qu’il y a un autre point commun: la centralité du dollar pour les pays BRICS n’est pas contestée. Elle est même réaffirmée. Le Brésil avait déjà abandonné la poursuite d’une monnaie unique en février 2025, mais elle est ouverte à une moindre dépendance au dollar dans le commerce mondial. C’est une bonne stratégie étant donné que tous les pays ne cherchent pas à augmenter les tensions, mais plutôt à critiquer la démarche actuelle de la Maison-Blanche. Les BRICS, dans leur ensemble, sont sous le feu des critiques de Donald Trump qui a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100% si le bloc allait de l’avant avec une monnaie unique pour remplacer le dollar dans les relations commerciales.


Le Brésil, pays hôte de cette réunion, se prépare pour accueillir le sommet des Nations unies sur le climat au mois de novembre prochain. Il a profité de la présence des ministres des BRICS pour discuter également une position commune sur le financement de la lutte contre le changement climatique. Pour rappel, la Chine est appelée à fournir un effort financier important, alors qu’elle considère que l’obligation de financer le changement climatique et la transition énergétique dans les pays en développement incombe aux pays riches. N’oublions pas que Pékin se considère encore comme un pays en développement.

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Unimed: de bonnes performances opérationnelles dans un environnement perturbé

29. April 2025 um 09:17

Unimed a annoncé un chiffre d’affaires de 33,259 MTND pour le premier trimestre 2025, en hausse de 2% par rapport à fin mars 2024. Le laboratoire a réalisé l’essentiel de ses ventes auprès des officines (12,022 MTND) et des hôpitaux (11,421 MTND). L’activité export et la sous-traitance au profit de clients étrangers ont, respectivement, reculé de 4% à 4,031 MTND et 21% à 5,783 MTND.

La production a bien reculé de 14% en glissement annuel, à 59,124 millions d’unités. Le laboratoire a vu son endettement augmenter de 13% à moyen et long terme (22,680 MTND) et de 2% à court terme (25,646 MTND). Les investissements sont limités à 0,271 MTND.

Le marché attend le résultat de l’exercice 2024. Pour rappel, au premier semestre, il a réalisé des bénéfices de 7,562 MTND, en hausse de 13,3%. Depuis le début de l’année, le titre est à l’équilibre. Etant donné les circonstances propres à la société, le moment est plutôt celui de la résilience.

L’année dernière, Unimed n’avait pas distribué de dividendes. Serait-ce le cas également cette année? La décision revient à l’assemblée générale des actionnaires dans laquelle les fondateurs sont majoritaires. En cas d’allocation des bénéfices aux réserves comme l’année dernière, les minoritaires pourraient contester sérieusement. Logiquement, si le conseil opte pour une telle approche, il devrait au mieux rémunérer par actions gratuites. C’est l’un des projets de résolutions les plus attendus actuellement car il sera déterminant pour la trajectoire du prix de l’action pour le moyen terme.

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L’Égypte et le Maroc ouvriront une nouvelle page dans leurs relations commerciales

29. April 2025 um 08:46

Le Maroc souffre d’un déficit commercial colossal avec l’Égypte. Le flux commercial entre les deux pays a décéléré l’année dernière, après que le royaume a suspendu l’entrée de marchandises égyptiennes. En tout, les échanges se sont établis à plus d’un milliard de dollars fin 2024, dont 96% d’exportations égyptiennes. Plusieurs produits sont fortement demandés par le marché marocain, en particulier l’ammoniac, les pneus en caoutchouc, le bois, le cacao, les légumes en conserve, les dattes, l’huile de soja et le verre. Le royaume exporte des voitures et leurs pièces détachées, des épices, de l’acide phosphorique, des fruits, du sucre, des connecteurs électriques et des conserves de poisson.

Aujourd’hui, Rabat cherche à multiplier par six ses exportations vers le pays nord-africain pour atteindre 500 millions de dollars. De son côté, Le Caire a promis de le faire, mais sur trois ans. Une vingtaine d’entreprises marocaines entameront une visite commerciale en Égypte au mois de mai, afin d’augmenter les exportations et de rétablir la parité de la balance commerciale. Divers secteurs bénéficieront de ce coup de pouce, notamment les industries de l’automobile, l’agroalimentaire, les additifs gustatifs et les concentrés de parfum.

Les deux pays ont conclu plusieurs accords commerciaux, dont le plus important est l’accord de libre-échange d’Agadir depuis 2007, qui inclut également la Jordanie et la Tunisie, et qui porte sur l’établissement d’une zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens afin de développer et de libéraliser les échanges commerciaux et d’encourager les investissements mutuels

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La STIP augmente ses ventes en dépit de la grève de mars

29. April 2025 um 08:42

La STIP vient de commencer tranquillement l’année 2025. Les ventes ont atteint 27,343 Mtnd au terme du premier trimestre 2025, une hausse de 5,3% par rapport à la même période en 2024. Le marché local a absorbé l’essentiel des ventes, avec un chiffre d’affaires de 21,603 Mtnd. Toutefois, il est en baisse, reculant de 8,4%. Les exportations ont augmenté de 142,7%, à 5,740 Mtnd.

Le rythme de la production a pâti durant les trois premiers mois de l’année, totalisant seulement 1 968 tonnes au premier quart de l’année contre 3 098 tonnes fin mars 2024. La société est en train de liquider le stock qu’elle a accumulé. Pour rappel, il y a eu un arrêt de la production au mois de mars pour une opération d’inspection de la chaudière qui a été arrêtée à la suite d’une décision de grève.

L’endettement continue à régresser. Les engagements bancaires totaux sont de l’ordre de 76,418 Mtnd. À titre de comparaison, fin 2019, ce chiffre était de 207,651 Mtnd. C’est l’avancée la plus importante réalisée par la société sur les dernières années. Reste que le marché local peut absorber beaucoup plus de la production de la société, qui souffre d’une concurrence féroce provenant des circuits parallèles. De plus, il y a une instabilité sociale au sein de l’entreprise qui l’empêche d’atteindre un rythme de production plus élevé. Théoriquement, la STIP a tous les ingrédients pour une croissance future rapide et profitable, mais elle ne peut concrétiser cela que si l’environnement global le permet. Elle partage cette réalité avec la majorité du tissu industriel. C’est du gâchis.

 

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Monoprix distribuera 0,150 TND par action au titre de l’exercice 2024

26. April 2025 um 13:03

Monoprix a annoncé un chiffre d’affaires (hors taxes) 2024 à 732,621 MTND, en augmentation de 7,1% par rapport à l’année 2023. La nouvelle information concerne le résultat net, qui s’est établi à 6,834 MTND. Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe s’est élevé à 6,872 MTND.


A titre de rappel, l’enseigne de distribution a affiché une perte de -3,342 MTND au premier semestre, ce qui signifie une belle reprise au cours de la seconde moitié de l’année. Le management tente de bien choisir les zones de ses nouvelles implantations, en se rapprochant des zones à fort pouvoir d’achat. Récemment, ils ont innové signant un partenariat stratégique avec la Fintech Flouci. Cela a permis aux clients de simplifier les transactions financières à travers les wallets. L’année dernière, Monoprix a adopté l’intelligence artificielle pour gérer les dates de péremption des produits alimentaires, en offrant des remises aux clients. Cette initiative a un double bénéfice : lutter contre le gaspillage d’une part, ce qui peut être mis dans la case ESG, et réduire les pertes et les provisions d’une autre part.


Le Conseil d’Administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée Générale Ordinaire, le jeudi 12 juin 2025. Le dividende proposé est de 0,150 TND. L’année dernière, la société a ès repris la rémunération de ses actionnaires après cinq exercices d’abstention. Cette confirmation de la bonne tenue de profitabilité et le bon début de 2025 donneront du punch à l’action sur le marché, surtout que les investisseurs sont en mode recherche de nouveaux papiers intéressants.

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La BTS rassure sur tous les fronts en 2024

26. April 2025 um 12:56

La Banque Tunisienne de Solidarité – BTS vient de publier ses états financiers pour 2024. L’exercice de la banque publique a été marqué par un bénéfice net de 9,494 MTND, en repli de 3,5% en rythme annuel.


La banque a réalisé un PNB de 71,441 MTND, provenant essentiellement de la marge d’intérêt de 59,778 MTND, qui représente 83,6% de son produit net. Les commissions nettes se sont élevées à 8,567 MTND et la banque dispose d’un petit portefeuille-titres commercial et d’investissement qui lui a rapporté 3,096 MTND.


Cette structure particulière de revenus trouve son origine dans la raison d’être de l’établissement. La banque vise à ancrer la culture de l’auto-emploi et de la prise de l’initiative, à créer des offres d’emploi notamment pour les classes sociales les plus démunies, d’intégrer les petits projets dans le tissu économique et de consolider l’effort des associations pour le développement. Ces activités sont plutôt génératrices de dépenses et les services sont offerts à des coûts nettement inférieurs à la moyenne des autres banques commerciales.


La BTS commence à développer une politique de collecte de dépôts, qui ont totalisé 60,779 MTND fin 2024. La conversion de la totalité des 28 agences en agences commerciales donne d’excellents résultats. La banque dispose de 19 752 comptes de dépôts, 1 554 comptes d’épargne, outre 21 431 cartes délivrées aux clients. Cela vient renforcer les capacités de l’établissement financier qui a historiquement fonctionné grâce aux ressources d’emprunts de 1 717 MTND, dont 657,450 MTND accordés par l’Etat et 1 013,800 MTND de ressources gérées pour le compte de ses pourvoyeurs.


Le coût du risque de la banque s’est élevé à 2,641 MTND fin 2024, reflétant une bonne qualité d’actif. L’encours de crédits accordé par la banque s’élève à 1 555 MTND.


La banque est l’une des rares à ne pas souffrir du fameux article 412 ter (nouveau) du Code de Commerce. Le montant de l’encours concerné est de 5,508 MTND, dont 97,0% provenant de crédits accordés au personnel de la banque.

La BTS, qui n’a pas de soucis de fonds propres, pourrait faire beaucoup mieux si elle puisse accéder à davantage de ressources. Elle est sollicitée par les nouveaux promoteurs de projets. Elle pourra envisager de s’orienter vers le marché financier pour lever des fonds et élargir la base des bénéficiaires de ses services. Le savoir-faire unique qu’elle a cumulé dans le secteur doit être mieux capitalisé.

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L’ESG a-t-il une place dans la structure de la rémunération des dirigeants ?

26. April 2025 um 12:45

Pour favoriser les politiques en faveur du climat, la dernière décennie a été marquée par l’intégration des objectifs ESG dans les plans de rémunération des dirigeants des grandes entreprises internationales. Cela est devenu même la règle dans le Vieux continent et une pratique courante aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la hausse des coûts de cette approche et les positions radicales de la nouvelle administration américaine ont poussé une bonne partie de ces sociétés à faire marche arrière. Désormais, le poids ESG dans la mesure de la performance globale pèse moins.


En Tunisie, et dans la majorité des cas, les rémunérations sont liées à des objectifs plutôt commerciaux et financiers. Certes, quelques groupes et entités sortent du lot, mais elles restent l’exception dans un environnement où il y a un problème dans le Social et la Gouvernance.


En ce qui concerne le volet social, il suffit de suivre le débat autour du projet de la loi modifiant certains articles du Code du travail pour comprendre qu’en réalité, la relation employé-employeur est compliquée. Au-delà de l’efficacité ou non des mesures proposées, les sociétés préfèrent toujours de mettre les employés sous pression pour qu’ils augmentent leur productivité. De leur côté, ces derniers répliquent par fournir le moindre effort, avançant le fameux slogan “bosser à hauteur de la rémunération”. Ce climat n’est pas saint et ne peut pas aboutir à des bonnes performances. In fine, cela ouvre la porte à des pratiques de corruption, frappant de plein fouet le volet gouvernance.

L’entreprise tunisienne typique a toujours une vision concentrée sur la profitabilité. C’est légitime. La structure des charges fixes et incompressibles a tellement évolué que le seuil de rentabilité est devenu élevé. L’inflation n’a rien épargné : le taux d’imposition, les taxes, le salaire minimum, les cotisations sociales, le cout des financements, les télécommunications, l’électricité, etc. Bref, tous types de dépenses. Le bon manager est celui qui parvient à faire survivre son entreprise. L’oiseau rare, qui mérite un bonus, est celui qui réussit à dégager des gains. Et comme la vision est à court terme, la structure de ce bonus ne peut s’inscrire que dans le même horizon.


La faible capitalisation des entreprises contribue structurellement à ces résultats. Généralement, le capital social est faible et l’investissement se fait par le biais de crédits. La culture de s’engager dans le projet et d’y mettre les moyens nécessaires, surtout lorsqu’il s’agit de grosses sommes, n’est pas répandue et reflète une culture et un manque de confiance dans l’environnement. Cela explique toute cette philosophie de réduire son exposition à sa société, tout en tirant le maximum de bénéfices et d’avantages en nature. Pour comprendre ce que nous venons de décrire, vous pouvez consulter les rapports spéciaux des commissaires aux comptes des sociétés faisant appel public à l’épargne. Vous allez constater que les rémunérations des dirigeants progressent indépendamment des performances. C’est d’ailleurs un sujet chaud, soulevé par les minoritaires, et qui alimente des débats houleux dans les Assemblées générales des actionnaires.

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La morosité du marché local sanctionne les revenus de la SIAME

26. April 2025 um 12:41

Les revenus de la Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels Electriques (SIMAE) se sont établis à 10,774 MTND au terme du premier trimestre 2025, en repli de 8,5% par rapport à la même période en 2024. Les exportations ont montré une résilience, en affichant une hausse de 4,4% à 3,829 MTND. Par contre, le marché local a reculé de 14,4% à 6,945 MTND. La demande par les opérateurs privés a reculé de 36,1%, à cause de la conjoncture économique et de l’avènement du mois de Ramadan qui s’est étalé sur tout le mois de Mars. Quant aux ventes à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, elles ont progressé de 26,8% en glissement annuel.


Les investissements ont plus que triplé par rapport à fin mars 2024, totalisant 0,843 MTND. Outre 0,361 MTND dédiés à l’acquisition de nouveaux équipements de production et 0,082 MTND d’investissements immatériels, 0,400 MTND étaient alloués à des investissements financiers.


L’endettement bancaire de la SIAME a enregistré une augmentation de 0,904 MTND par rapport à son niveau à la fin de l’année 2024. Il est passé de 25,645 MTND à 26,548 MTND. Les financements à moyen et long terme sont de 0,950 MTND, alors que l’exploitation a mobilisé 25,598 MTND, alloués en grande partie par le paiement des dettes fournisseurs.


Sur le marché, le titre reste sur un rendement de -7,8% depuis le début de l’année. Pourtant, la société a annoncé un bénéfice 2024 de 3,325 MTND, en hausse de 64,7% en glissement annuel, et un dividende de 0,180 TND par action. Le niveau du cours actuel assure un yield net de 4,9%. Si le cours baisse encore, le titre devient intéressant non seulement à court terme, mais pour a détention à moyen terme.

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ENDA Tamweel cherche à mobiliser 60 MTND sur le marché obligataire

25. April 2025 um 11:07

ENDA Tamweel a lancé son premier emprunt obligataire en 2025 « ENDA Tamweel 2025-1 ». L’objectif est de lever 50 MTND susceptible d’être porté à 60 MTND. L’opération se fera avec appel public à l’épargne, avec l’objectif de consolidation des ressources à moyen et long terme de l’institution de microfinance et le soutien du développement de ses activités.

 

Le Conseil d’administration de l’établissement financier dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 22 mai 2024, pour émettre jusqu’à 450 MTND dans un délai ne dépassant pas la fin de l’exercice 2027.

 

Les souscripteurs pourront choisir entre l’une des catégories suivantes :

– Catégorie A : ayant une durée 5 ans au taux fixe de 10,0% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,5%. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année.

– Catégorie B : ayant une durée de 7 ans dont 2 années de grâce et au taux fixe 10,2% brut l’an et/ou au taux variable de TMM + 2,7%. Le remboursement prendra la forme d’un amortissement annuel constant qui commencera dès la troisième année.

 

Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 16 juin de chaque année.

 

Les souscriptions à cet emprunt subordonné seront ouvertes le 8 mai 2025. Toutefois, elles restent, cependant, tributaires de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation Fitch Ratings a attribué en date du 08 avril 2025 une notation provisoire à long terme BBB (tun) (EXP) à l’emprunt obligataire « ENDA Tamweel 2025-1 ». Pour rappel, en octobre 2024, Fitch Ratings a relevé la note nationale à long terme attribuée à la société ENDA Tamweel la note BBB (tun) avec perspective stable. L’agence de notation a confirmé la note nationale à court terme à F3 (tun).

 

Si vous êtes à la recherche d’un bon placement à deux chiffres, vous avez une nouvelle opportunité offerte par le marché.

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Comar: une surperformance régulière

25. April 2025 um 10:08

La Compagnie méditerranéenne d’assurance et de réassurance (Comar) a réalisé un bénéfice net 2024 de 63,601 MTND, en hausse de 44,0% en rythme annuel. C’est la seconde année de suite que l’assureur affiche un tel rythme de croissance des profits, une rare performance dans le secteur. La compagnie a affiché des résultats techniques Non-Vie et Vie, respectifs, de 53,380 MTND (+48,7% en glissement annuel) 6,224 MTND (+34,6% par rapport à 2023).

L’assurance Non-Vie, le chiffre d’affaires 2024 s’est établi à 262,686 MTND contre 256,338 MTND une année auparavant. La sinistralité nette a augmenté à une cadence moins soutenue de 2,0% à 151,083 MTND. Les produits de placements alloués à l’état de résultat, qui se sont établis à 50,846 MTND, ont significativement contribué à la belle performance technique de la branche. Par segment, seul le Transport affiche des pertes de -2,091 MTND. L’Automobile est parvenue à atteindre un excédent technique de 32,977 MTND. Idem pour les Risques divers (15,079 MTND), l’Incendie (5,066 MTND) et Groupe (1,458 MTND).

L’activité Vie a bénéficié d’une sinistralité clémente, avec des charges de sinistres de 0,752 MTND seulement contre 2,144 MTND une année auparavant. Les primes nettes ont totalisé 7,901 MTND, en progression annuelle de 9,1%.

La santé bilancielle de Comar est excellente, avec des provisions techniques de 566,553 MTND et des placements nets de 827,760 MTND. Ces derniers lui ont permis de générer des revenus de placements bruts de 91,316 MTND en 2024. Le Conseil d’administration de l’assureur a proposé à l’Assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende 38,000 MTND, une belle rémunération.

 

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