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Des tunisiens parmi un consortium d’investisseurs lançant l’incubateur de startups SEKETAK

22. MĂ€rz 2025 um 09:58

Un consortium composĂ© de Falak, un fonds de capital-risque, et d’un groupe d’investisseurs Ă©gyptiens, tunisiens et libanais a crĂ©Ă© SEKETAK, un incubateur et accĂ©lĂ©rateur de startups d’une valeur de 20 millions d’EGP (1,226 Mtnd). L’identitĂ© des souscripteurs n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, mais le nouveau vĂ©hicule cherchera Ă  soutenir des startups Ă  fort potentiel dans des secteurs particuliers, comme l’agroalimentaire et l’énergie.


Falak,  est un fonds de capital risque qui agit en tant que bras financier du MinistĂšre de la coopĂ©ration internationale et de l’AutoritĂ© gĂ©nĂ©rale Ă©gyptienne de l’investissement et des zones franches. Il investit dans les startups innovantes en Egypte.

L’écosystĂšme Ă©gyptien a connu une croissance rapide ces derniĂšres annĂ©es, grĂące Ă  une population jeune et fĂ©rue de technologie, Ă  une pĂ©nĂ©tration croissante de l’internet et au soutien du gouvernement, avec des exonĂ©rations fiscales et d’autres incitations financiĂšres. Il a Ă©galement mis en place des centres d’innovation et des parcs technologiques pour soutenir les jeunes pĂ©pites. Les levĂ©es de fonds par les startups Ă©gyptiennes ont totalisĂ© 329 millions de dollars en 2024.


La poussĂ©e vers la transformation numĂ©rique dans divers secteurs devrait continuer Ă  stimuler la croissance des entitĂ©s. Actuellement, de nombreuses startups Ă©gyptiennes cherchent Ă  se dĂ©velopper dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Probablement, nous allons voir prochainement des transactions avec des sociĂ©tĂ©s tunisiennes qui respectent le double critĂšre de croissance et de rentabilitĂ©. L’environnement favorable encourage l’innovation et l’esprit d’entreprise. Il faut en tirer les meilleures pratiques et amĂ©liorer notre Ă©cosystĂšme qui a son propre lot de dĂ©fis qu’il convient de relever avec prudence.

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Best Lease : repli du bénéfice, hausse du dividende

22. MĂ€rz 2025 um 09:35

Best Lease a annoncĂ© hier que son Conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©levĂ© Ă  10,261 Mtnd contre 12,437 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Selon les indicateurs d’activitĂ© de l’exercice 2024, le produit net de leasing a reculĂ© de 2,0% Ă  28,375 Mtnd. En se rĂ©fĂ©rant aux comptes de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e, nous constatons que les charges financiĂšres nettes ont significativement augmentĂ© et apparemment cela s’est poursuivi au second semestre. Les certificats de leasing Ă©mis l’annĂ©e derniĂšre ont contribuĂ© Ă  cette hausse. Il faut dire l’obligation de respecter les rĂšgles de la Chariaa en matiĂšre de financement prive la compagnie du financement sur le marchĂ© obligataire, augmentant ainsi les charges financiĂšres.


En mĂȘme temps, les charges d’exploitation se sont repliĂ©es de 2,4% Ă  7,518 Mtnd. L’impact de la hausse de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, imposĂ© par la Loi des Finances 2025, a affectĂ© la profitabilitĂ©. Nous pensons que le cout du risque a Ă©galement contribuĂ© Ă  la baisse du bĂ©nĂ©fice. Sur l’annĂ©e, les crĂ©ances classĂ©es sont passĂ©es de 28,218 Mtnd en 2023 Ă  42,323 Mtnd l’annĂ©e d’avant, soit un taux d’actifs compromis de 12,9%.


Les actionnaires sont convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 26 avril 2025. Le dividende qui leur sera proposĂ© est de 0,150 Tnd par action, sous rĂ©serve de l’accord prĂ©alable de la Banque Centrale de Tunisie, contre 0,140 Tnd par l’action l’annĂ©e derniĂšre. Si c’est le cas, le rendement en dividende serait de 5,8%. Le titre a gagnĂ© 18,97% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, ce qui reprĂ©sente une performance notable.


Les investisseurs doivent tenir en compte que le coĂ»t des ressources restera Ă©levĂ© en 2025, idem pour celui des risques. Si les taux baissent, les bĂ©nĂ©fices seraient sous tension, mais le repli serait Ă  un seul chiffre. Le dividende n’est pas en pĂ©ril et la politique de rĂ©munĂ©ration des actionnaires, avec une hausse constante du dividende, demeurera stable. Best Lease est un bon placement pour ceux qui visent le moyen et long terme.

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Euro-Cycles augmente son résultat net 2024 de 79,6%

22. MĂ€rz 2025 um 08:50

Le conseil d’administration d’Euro-Cycles a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers de l’annĂ©e 2024 qui font ressortir un chiffre d’affaires de 119,631 MTND, en hausse de 9,5% en glissement annuel et un rĂ©sultat net de 9,617 MTND, une amĂ©lioration de 79,6% par rapport Ă  2023.

Les revenus Ă©taient connus depuis la publication des indicateurs d’activitĂ© du dernier trimestre au mois de janvier. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  la vente de 350 836 vĂ©los durant l’annĂ©e. Il faut dire que le contexte n’était pas si porteur pour la sociĂ©tĂ©. À l’échelle internationale, 2024 venait aprĂšs 2023, une annĂ©e marquĂ©e par une offre excĂ©dentaire, rĂ©sultant de prĂ©visions de demande surestimĂ©es. Les prix ont baissĂ© dans l’objectif d’écouler leurs stocks. Cela a posĂ© des dĂ©fis importants en termes de maintien de la rentabilitĂ© dans un environnement concurrentiel tendu.

En contrepartie, la sociĂ©tĂ© s’est lancĂ©e dans une expansion vers de nouveaux marchĂ©s, tels que l’Espagne et le Portugal, capables d’offrir des opportunitĂ©s de croissance et de diversification des revenus. Les prospections ont touchĂ© la France et l’Irlande Ă©galement. Cela contribuera Ă  rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  l’égard de marchĂ©s spĂ©cifiques et Ă  stimuler la croissance Ă  long terme de l’entreprise. De plus, la diversification des clients peut offrir une protection contre les fluctuations Ă©conomiques dans un seul marchĂ©.

Durant 2024, le transport en provenance d’Asie Ă©tait sous tension, avec les risques en mer Rouge qui ont entraĂźnĂ© une augmentation des temps de transit et des rotations de navires plus longues. De plus, les bateaux fonctionnant Ă  pleine capacitĂ© ont conduit Ă  des coĂ»ts de transport plus Ă©levĂ©s. Les perturbations dans la chaĂźne d’approvisionnement ont conduit Ă  des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s

Nous pouvons dire que l’annĂ©e a Ă©tĂ© une rĂ©ussite pour Euro-Cycles. À la lumiĂšre de cette performance, le dividende proposĂ© est de 0,600 TND par action. Le rendement net en dividende est de 3,6%. Il a Ă©tĂ© affectĂ© par la hausse des cours sur le marchĂ©. Le titre affiche un rendement de 25,3% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e.

 

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La TSB a consommé tous ses fonds propres, en attendant la recapitalisation

21. MĂ€rz 2025 um 12:03

L’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire de la Tunisian Saudi Bank (TSB), statuant sur les rĂ©sultats de l’exercice 2023, s’est tenue comme prĂ©vu. L’affectation des rĂ©sultats a fait passer les rĂ©sultats reportĂ©s Ă  -228,695 MTND et les capitaux propres Ă  -45,414 MTND.

Cette situation est inquiĂ©tante pour un Ă©tablissement de crĂ©dits tel que la TSB. Et l’augmentation de capital de 100 millions de dinars (MTND) votĂ©e par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) urge.

Une recapitalisation qui attend

Cette opĂ©ration sera supportĂ©e Ă  hauteur de 50 MTND par l’actionnaire saoudien et le reste par les parties tunisiennes. L’Etat va souscrire Ă  la place de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), l’ETAP et Tunisair. En tout, il mettra 49,625 MTND. Seule la CNSS va suivre l’opĂ©ration et ne sera pas diluĂ©e.

Lors des discussions au niveau de la Commission des finances et du budget, certains chiffres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s. Ainsi, la banque affiche un ratio Tier I de 0,96 % fin 2022. Le taux des crĂ©ances classĂ©es s’est Ă©tabli Ă  46 %.

Nous ignorons les raisons pour lesquelles la recapitalisation n’a pas encore eu lieu. En mĂȘme temps, elle pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aprĂšs la publication des Ă©tats financiers et du rapport des commissaires aux comptes.

A notre sens, la vraie question qui se pose concerne l’impact rĂ©el de cette injection de fonds. Techniquement, cela donnera une durĂ©e de vie supplĂ©mentaire Ă  la banque. Et ce, en lui permettant d’enregistrer des pertes; mais sans tomber dans des fonds propres nĂ©gatifs.

Combien cela va-t-il durer? Sans une reprise d’activitĂ©, le besoin d’augmenter le capital risque d’ĂȘtre renouvelĂ© d’ici 2026.

Le problĂšme est structurel. Car c’est une banque universelle, mais sans une empreinte gĂ©ographique capable de drainer un flux de dĂ©pĂŽts rĂ©currents et des dossiers de crĂ©dits rentables avec les entreprises.

Un business model à réviser?

La TSB a été créée pour soutenir les grands projets de développement et non pour concurrencer les autres établissements sur un segment retail déjà pris. La décision à prendre concerne le business model que la banque doit poursuivre.

En effet, soit elle préserve sa nature universelle. Et dans ce cas, il faut que les actionnaires mettent à sa disposition tous les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour concurrencer sérieusement les autres établissements.

Soit elle retrouve son statut initial de banque d’affaires. Ce retard enregistrĂ© dans la recapitalisation aura donc un impact sur la qualitĂ© des prĂ©visions du plan de redressement prĂ©sentĂ© aux autoritĂ©s et sur la base duquel la dĂ©cision de participer Ă  l’opĂ©ration a Ă©tĂ© prise.

Sans oublier Ă  cet Ă©gard que cela pourrait affecter l’image de la Tunisie en tant que partenaire et pays ouvert Ă  l’investissement aux yeux des Saoudiens. Nous sommes en train de parler de la premiĂšre puissance Ă©conomique de la rĂ©gion MENA. Il y a tout intĂ©rĂȘt Ă  ce que l’opĂ©ration rĂ©ussisse et que la banque exploite son potentiel au profit de l’économie tunisienne.

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L’Utica et le CBF incitent les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  TuniChĂšque

21. MĂ€rz 2025 um 08:44

Le Conseil bancaire et financier (CBF) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) ont incitĂ© les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  la plateforme TuniChĂšque dĂ©diĂ©e aux transactions par chĂšque. Le syndicat des patrons “appelle ses adhĂ©rents Ă  faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ© des transactions commerciales”. Pour sa part, le CBF a mis en place une assistance dĂ©diĂ©e aux clients bancaires, notamment aux adhĂ©rents de l’Utica et des sessions de formation personnalisĂ©es pour une meilleure prise en main des nouvelles procĂ©dures de traitement des chĂšques.

Si nous croisons ces statistiques avec le nombre de chĂšques qui est en chute libre, nous comprenons entre les lignes que les entreprises n’ont pas trouvĂ© dans la nouvelle formule les possibilitĂ©s offertes par ce moyen de paiement auparavant. Le problĂšme est qu’elles ne retrouveront plus ces fonctions d’utilitĂ© dans n’importe quels autres moyens, y compris la lettre de change. D’ailleurs, les tentatives se multiplient pour amĂ©liorer la rĂ©glementation de cette derniĂšre et la doter de quelques caractĂ©ristiques de l’ancien chĂšque.

La lettre de change peut ĂȘtre acceptĂ©e par des entreprises qui se connaissent mutuellement, dans le monde du B to B. Mais dans celui du B to C, elle ne peut causer que des dysfonctionnements. Comment vĂ©rifier si la lettre de change ne prĂ©sente pas de vice de forme? LĂ©galiser sa signature Ă  la municipalitĂ© et signer une reconnaissance de dette? Est-ce que c’est pratique pour une boutique qui vend de l’électromĂ©nager, des smartphones, ou des vĂȘtements pour enfants? Comment vendre durant les weekends, le pic de l’activitĂ© commerciale? Il faut des solutions Ă  toutes ces questions. Elles ne peuvent ĂȘtre que technologiques et le systĂšme bancaire est capable d’en fournir. Est-ce que les entreprises accepteraient d’y adhĂ©rer? C’est une autre paire de manches, mais qui sera prochainement dĂ©battue.

 

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Qu’est-ce que l’indĂ©pendance Ă  l’ùre moderne?

20. MĂ€rz 2025 um 13:02

Nous fĂȘtons aujourd’hui le 69Ăšme anniversaire de l’indĂ©pendance. C’est la date la plus importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, et c’est une occasion pour Ă©valuer le chemin parcouru depuis. Sommes-nous rĂ©ellement indĂ©pendants? Une question compliquĂ©e et multidimensionnelle dans un monde qui change radicalement.

Le concept d’indĂ©pendance d’un pays a Ă©voluĂ© au fil du temps. Dans un contexte de mondialisation, de progrĂšs technologiques fou et d’évolution de la dynamique gĂ©opolitique, ĂȘtre indĂ©pendant au sens classique n’a plus de sens. Il y a une interdĂ©pendance entre les pays qui fait que nous sommes tous pris dans un labyrinthe d’interconnexions sans fin.

Aspect de la nouvelle indépendance

Si l’idĂ©e centrale de l’indĂ©pendance, basĂ©e sur la souverainetĂ© et l’autonomie, demeure; ses implications pratiques ont changĂ© de maniĂšre significative par rapport Ă  ce qu’elles Ă©taient il y a 30 ans.

La vision traditionnelle de l’indĂ©pendance d’un pays consiste principalement Ă  contrĂŽler son territoire, ses lois et sa gouvernance sans ingĂ©rence extĂ©rieure. Aujourd’hui, la souverainetĂ© reste toujours centrale, mais nous participons Ă  des organisations internationales (ONU, OMC, Union africaine, UMA, etc.) et Ă  des traitĂ©s qui exigent des compromis sur certains aspects de l’autonomie en Ă©change d’avantages collectifs.

Sur la derniĂšre quinzaine d’annĂ©es, il y a eu beaucoup de travail sur la notion du contrĂŽle du territoire; surtout avec les attaques terroristes qui ont secouĂ© la Tunisie. Les autoritĂ©s ont pu stabiliser la situation sĂ©curitaire grĂące Ă  des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armĂ©e nationale n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ©e.

Progressivement, le curseur est passĂ© Ă  la lutte contre l’ingĂ©rence extĂ©rieure. Et pour que l’on soit intellectuellement honnĂȘte, il y en avait suffisamment. Que l’on le veuille ou pas, la rĂ©volution de 2011 Ă©tait spontanĂ©e; mais elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e par les puissances mondiales pour dĂ©clencher des Ă©vĂ©nements similaires dans la rĂ©gion.

 


 Les autoritĂ©s ont pu stabiliser la situation sĂ©curitaire grĂące Ă  des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armĂ©e nationale n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ©e.

 

L’expĂ©rience dĂ©mocratique a ouvert les portes devant une longue liste de tentatives d’ingĂ©rence. Pour les refermer, c’est une longue histoire et dĂ©marche qui ne sont pas faciles. Et c’est clairement le cheval de bataille des responsables actuels. PrĂ©ciser oĂč se situe la limite entre ingĂ©rence et intĂ©rĂȘt collectif est au cƓur de la mission des affaires Ă©trangĂšres.

Interdépendance économique

Auparavant, l’indĂ©pendance Ă©conomique signifiait l’autosuffisance et une dĂ©pendance minimale Ă  l’égard des autres nations pour les ressources ou le commerce. Avec ce qui se passe aujourd’hui, cela n’a plus quasiment de sens. La mondialisation a rendu les Ă©conomies profondĂ©ment interconnectĂ©es. La plupart des pays dĂ©pendent des chaĂźnes d’approvisionnement mondiales, des investissements Ă©trangers et du commerce international. Ce qui rend l’indĂ©pendance Ă©conomique totale rare et souvent indĂ©sirable.

Ce qui nous manque est une plus grande prĂ©sence des entreprises tunisiennes Ă  l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indĂ©pendance au sens politique. C’est dans l’intĂ©rĂȘt de la nation d’avoir des investissements importants Ă  l’étranger, mĂȘme s’ils appartiennent Ă  des privĂ©s.

 

Les frontiĂšres sont ouvertes devant les Ă©changes et nous faisons partie de plusieurs alliances. Nous sommes partenaires de l’Union europĂ©enne et le pays le plus avancĂ© dans la mise en place de la ZLECAf. Des milliers de sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres sont installĂ©es sur notre territoire qui nous injectent des investissements mais qui rapatrient des milliards de dinars de dividendes chaque annĂ©e.

Ce qui nous manque est une plus grande prĂ©sence des entreprises tunisiennes Ă  l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indĂ©pendance au sens politique. C’est dans l’intĂ©rĂȘt de la nation d’avoir des investissements importants Ă  l’étranger, mĂȘme s’ils appartiennent Ă  des privĂ©s. Le choix des destinations peut ĂȘtre indirectement inspirĂ© par les autoritĂ©s, en signant des accords ou en trouvant des opportunitĂ©s surtout dans les pays qui ont une prĂ©sence similaire chez-nous. C’est du soft power qui pĂšse lourdement dans les Ă©quilibres de force.

Souveraineté technologique et numérique

Traditionnellement, l’indĂ©pendance Ă©tait largement liĂ©e aux frontiĂšres physiques et aux ressources. La conception moderne Ă©voque un contrĂŽle de l’infrastructure numĂ©rique, des donnĂ©es et de la cybersĂ©curitĂ©. PrĂ©server les donnĂ©es personnelles de ses citoyens et de ses administrations sensibles est la vraie indĂ©pendance de nos jours.

 

Comment relever tous ces dĂ©fis? La rĂ©ponse est simple : par le travail indĂ©pendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments Ă  sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

 

Mais est-ce possible de le faire pour la Tunisie Ă  l’égard des gĂ©ants mondiaux de la technologie et se protĂ©ger? C’est quasiment impossible et cette rĂ©ponse est valable pour tous les pays du monde, y compris ceux qui ont conçu ces technologies. Une attaque cybernĂ©tique est capable de bloquer l’économie et de semer le trouble dans la sphĂšre politique d’une nation. Il y a quelques mois, l’Etat hĂ©breux a donnĂ© un coup fatal Ă  la rĂ©sistance libanaise Ă  travers des bipeurs, une technologie qui n’utilise mĂȘme pas internet. Que dire donc de ce que nos smartphones envoient Ă  leurs fabricants.

Comment relever tous ces dĂ©fis? La rĂ©ponse est simple : par le travail indĂ©pendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments Ă  sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

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La CIL annonce un dividende de 2,200 Tnd, une cerise sur un appétissant gùteau

19. MĂ€rz 2025 um 09:03

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a annoncĂ© hier que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s relatifs Ă  l’exercice 2024 et les a soumis aux commissaires aux comptes. Les comptes sociaux font apparaĂźtre un rĂ©sultat net de 19,862 Mtnd, en hausse de 2,5% en glissement annuel. Les Ă©tats financiers consolidĂ©s affichent pour leur part un bĂ©nĂ©fice de 20,182 Mtnd contre 19,604 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Il est clair, Ă  partir de ces chiffres, que la CIL a rĂ©alisĂ© un excellent second semestre 2024. À la fin de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e derniĂšre, le rĂ©sultat net Ă©tait en stabilitĂ©. La compagnie a dĂ» payer un impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s plus important Ă  la fin de l’annĂ©e mais elle a rĂ©ussi Ă  faire progresser son bottom line. Outre la hausse de son produit net de leasing de 5,0% Ă  44,922 Mtnd, nous pensons que le coĂ»t du risque a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©, bien que les engagements classĂ©s soient en forte hausse de 24% Ă  56,923 Mtnd, selon les indicateurs d’activitĂ© publiĂ©s en janvier.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 22 avril 2025. Le dividende proposĂ© s’élĂšve Ă  2,200 Tnd par action. Pour rappel, la compagnie a distribuĂ© 2 Tnd par action l’annĂ©e derniĂšre. Le yield net s’élĂšve Ă  7,5%, parmi les meilleurs mĂȘme dans le secteur financier. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la performance de l’action est de 5,98%, ce qui assure aux actionnaires un bon couple valorisation-rendement.

 

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Slim Zeghal nommĂ© prĂ©sident du conseil d’administration de la Sotipapier

19. MĂ€rz 2025 um 08:20

La Sotipapier a informĂ© le marchĂ© que son conseil d’administration, rĂ©uni le 13 mars 2025, a pris acte de la dĂ©cision ferme, dĂ©finitive et irrĂ©vocable de dĂ©mission de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© pour des raisons personnelles, prenant effet Ă  l’issue dudit conseil, et dĂ©cide de l’accepter. Le Conseil d’administration a accordĂ© un quitus entier, dĂ©finitif et sans rĂ©serve Ă  Mohamed Ben Rhouma pour l’exĂ©cution de son mandat. 

En mĂȘme temps, il a dĂ©cidĂ© de nommer Slim Zeghal comme prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ©, pour toute la durĂ©e de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire statuant sur les Ă©tats financiers de l’exercice clos le 31 dĂ©cembre 2025. Étant prĂ©cisĂ© que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considĂ©rĂ© comme un administrateur indĂ©pendant. Un nouvel administrateur indĂ©pendant sera nommĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

En attendant la publication des comptes annuels, la Sotipapier devrait afficher un rattrapage au niveau de son bĂ©nĂ©fice net au second semestre. Le contexte opĂ©rationnel n’est pas facile, avec des tensions qui persistent sur le marchĂ© des vieux papiers. De plus, le marchĂ© de la  pĂąte Ă  papier demeure confrontĂ© Ă  des conditions difficiles, marquĂ©es par une disponibilitĂ© limitĂ©e et des coĂ»ts Ă©levĂ©s. La conjonction de ces tensions sur les deux segments continue d’exercer une forte pression sur les prix et les coĂ»ts. Le rĂŽle du conseil d’administration est crucial dans la validation des stratĂ©gies du management pour assurer une meilleure rentabilitĂ©.

 

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SPDIT-Sicaf, un profil rare sur le marché actions tunisien

18. MĂ€rz 2025 um 10:14

La SPDIT-Sicaf, filiale de la SFBT spĂ©cialisĂ©e en gestion d’actifs, a publiĂ© ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. Rien de surprenant, la sociĂ©tĂ© a rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 31,978 Mtnd, en hausse de 7,3% en glissement annuel.

Les produits d’exploitation ont totalisĂ© 34,548 Mtnd, dont 17,478 Mtnd de dividendes provenant des participations non cotĂ©es. Ce sont essentiellement les filiales du groupe. Les dividendes des placements cotĂ©s sont de 2,612 Mtnd. Quant aux plus-values de cessions de placements, elles ont atteint 7,341 Mtnd rĂ©alisĂ©s essentiellement grĂące Ă  la cession de 90 408 actions BIAT. Par rapport Ă  l’exercice 2023, la sociĂ©tĂ© a adoptĂ© une stratĂ©gie moins active, mais toujours rentable.

Les revenus des placements monĂ©taires se sont Ă©levĂ©s de 6,053 Mtnd contre 4,833 Mtnd l’annĂ©e d’avant. La SPDIT-Sicaf a rĂ©alisĂ© des revenus de 5,667 Mtnd en provenance des certificats de dĂ©pĂŽt. Les reprises sur provisions antĂ©rieures ont Ă©tĂ© de 0,838 Mtnd. En mĂȘme temps, les dotations aux provisions pour dĂ©prĂ©ciation de titres sont de 0,470 Mtnd. Le rĂ©sultat d’exploitation est de 33,036 Mtnd.

Le gestionnaire de portefeuilles dispose d’un gisement de plus-values latentes de 34,886 Mtnd alors que le coĂ»t d’acquisition de ces actions est de 14,710 Mtnd seulement. Fin 2023, ces plus-values Ă©taient de 36,029 Mtnd, mais il faudra tenir compte de la vente des actions BIAT. Une telle performance n’aurait pas Ă©tĂ© atteinte si les titres n’étaient pas bien sĂ©lectionnĂ©s et que la pĂ©riode de dĂ©tention ne s’était pas Ă©tendue sur des annĂ©es.

Les actionnaires de la sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 28 mars 2025. Le conseil d’administration compte proposer la distribution d’un dividende de 1 Tnd par action, soit 28,000 Mtnd. Le yield net, sur la base du cours d’hier, est de 6,92%, toujours parmi les plus Ă©levĂ©s de la Place. Incontestablement, ce titre demeure parmi les meilleurs placements du marchĂ©.

 

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36 Mtnd ciblés par le FCPR Zitouna Moucharaka V

18. MĂ€rz 2025 um 09:34

La deuxiĂšme pĂ©riode de souscription des parts au Fonds commun de placement Ă  risque bĂ©nĂ©ficiant d’une procĂ©dure allĂ©gĂ©e, FCPR Zitouna Moucharaka V, a commencĂ© hier 17 mars 2025. Le montant ciblĂ© s’élĂšve Ă  36,000 Mtnd, rĂ©parti en 3 600 parts d’une valeur nominale de 10 000 Tnd chacune.

Les promoteurs sont la sociĂ©tĂ© de gestion Zitouna Capital et la Banque Zitouna. La premiĂšre joue le rĂŽle de gestionnaire et de distributeur, alors que la banque mĂšre assure celui de dĂ©positaire. La durĂ©e de vie du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois par pĂ©riodes successives d’une annĂ©e.

La pĂ©riode d’investissement du fonds est de 5 ans Ă  partir de la libĂ©ration. Il injecte de l’argent dans des sociĂ©tĂ©s pour une durĂ©e allant de 5 Ă  7 ans et peut garder les participations pendant cette pĂ©riode. Le FCPR doit employer 80% au moins de ses actifs dans des sociĂ©tĂ©s Ă©tablies en Tunisie et non cotĂ©es Ă  la Bourse de Tunis, Ă  l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif Ă  l’habitat, et ce, dans un dĂ©lai ne dĂ©passant pas la fin des deux annĂ©es suivant celle au cours de laquelle a eu lieu la libĂ©ration des montants souscrits. Les actions nouvellement Ă©mises sur le marchĂ© alternatif de la Bourse sont Ă©galement prises en compte pour le calcul de ce taux d’emploi, et ce, dans la limite de 30% dudit taux. Tous les placements doivent ĂȘtre constituĂ©s d’instruments financiers chariĂąa compliant.

Zitouna Capital gĂšre dĂ©jĂ  8 FCPR dont les montants sont de 307,7 Mtnd, dont 146,570 dĂ©jĂ  investis. Si vous avez des idĂ©es susceptibles d’ĂȘtre financĂ©es par un tel projet, vous avez une bonne adresse.

 

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Les britanniques Sound Energy et Predator Oil & Gas comptent s’introduire à la Bourse de Casa

18. MĂ€rz 2025 um 09:15

Deux sociĂ©tĂ©s britanniques impliquĂ©es dans l’exploration et la production de gaz naturel au Maroc, Sound Energy et Predator Oil & Gas, cotĂ©es Ă  la Bourse de Londres, envisagent de s’introduire Ă  la Bourse de Casablanca. Les capitalisations boursiĂšres sont, respectivement, de 14,30 et 22,640 millions de livres. La Place marocaine ne cesse de prendre de l’ampleur avec un MASI en forte hausse et une forte demande de la part des investisseurs. Comptant actuellement 77 sociĂ©tĂ©s, les autoritĂ©s veulent atteindre 300 entreprises d’ici Ă  2035. Plusieurs entreprises publiques ouvriront leur capital au public, incitant ainsi le secteur privĂ© Ă  suivre le pas.

La cotation en Bourse coĂŻncidera avec la production du gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) par Sound Energy vers la fin de 2025, qui sera la premiĂšre production de ce type dans l’histoire du royaume. Quant Ă  Predator, elle prĂ©voit cette annĂ©e de forer des puits avec pour objectif de produire 400 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. La sociĂ©tĂ© est actuellement Ă  la recherche de sources de financement pour ses investissements dans les annĂ©es Ă  venir et de contrats avec des acheteurs locaux pour sa production de gaz naturel attendue.

La production de gaz naturel du Maroc ne dĂ©passe pas actuellement 100 millions de mĂštres cubes par an Ă  partir de petits gisements situĂ©s dans l’ouest du pays. Le pays importe le reste de ses besoins estimĂ©s Ă  1 milliard de mĂštres cubes par an, du marchĂ© international, via un gazoduc avec l’Espagne. Le royaume cherche Ă  adopter le gaz naturel comme Ă©nergie de transition, tout en augmentant les projets d’énergie propre. Jusqu’à aujourd’hui, le charbon reste la premiĂšre source de production d’électricitĂ©. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre plusieurs coups.

 

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Fuba, filiale de One Tech Holding, s’associe à Union Gain Electronics Technology

18. MĂ€rz 2025 um 08:41

Dans un communiquĂ© de presse, One Tech Holding a annoncĂ© que sa filiale FUBA, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de circuits imprimĂ©s, et la sociĂ©tĂ© Union Gain Electronics Technology, acteur majeur de l’industrie Ă©lectronique et dont le siĂšge est Ă  Fuzhou en Chine, ont signĂ© le 20 janvier 2025 un protocole d’accord pour stimuler leur croissance mutuelle et renforcer leur compĂ©titivitĂ©.

Ce partenariat vise à accroßtre les capacités technologiques de Fuba, améliorer sa compétitivité et étendre sa production vers de nouveaux marchés. Les axes de coopération incluent des investissements financiers, un soutien technique, opérationnel et commercial.

Pour rappel, One Tech Holding a investi dans sa filiale pour 16 Mtnd en 2022 et a impliquĂ© deux Sicar pour la restructurer. Elle a mis en place une plateforme de traçabilitĂ©.  Fuba Printed Circuits Tunisie S.A fait partie du pĂŽle mĂ©catronique et elle est consolidĂ©e par intĂ©gration globale. La sociĂ©tĂ© est contrĂŽlĂ©e directement par One Tech Holding Ă  hauteur de 63,96%.

Le Groupe est habituĂ© Ă  ce type de partenariat avec des investisseurs de renommĂ©e internationale. Union Gain Electronics Technology est spĂ©cialisĂ© dans la production de fabricants de circuits imprimĂ©s de haute prĂ©cision et de haute fiabilitĂ©, ainsi que de circuits imprimĂ©s multicouches double face. Son chiffre d’affaires s’élĂšve Ă  138 millions de dollars.

Cet accord reste soumis aux procĂ©dures usuelles de due diligence et Ă  la levĂ©e de l’ensemble des conditions suspensives nĂ©cessaires Ă  sa finalisation. Les deux parties travailleront en Ă©troite collaboration au cours des prochaines semaines pour valider tous les aspects financiers, technologiques et opĂ©rationnels avant de concrĂ©tiser dĂ©finitivement ce rapprochement.

 

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Fitch Ratings prévoit une croissance de 1,5 % et 1,6 % en 2025 et en 2026 pour la Tunisie

17. MĂ€rz 2025 um 09:54

Nouvelle estimation de la croissance Ă©conomique de la Tunisie pour 2025. Cette fois, elle provient de Fitch Ratings. L’agence de notation a mis Ă  jour une sĂ©rie de ratings de banques locales. Et, dans l’analyse, elle prĂ©sente quelques chiffres macroĂ©conomiques intĂ©ressants. 

Fitch estime que la croissance du PIB rĂ©el sera de 1,5 % en 2025 et de 1,6 % en 2026. L’inflation va dĂ©cĂ©lĂ©rer mais restera Ă©levĂ©e Ă  6 % en moyenne. L’absence de rĂ©formes structurelles continuera Ă  peser sur la confiance des entreprises. La demande de crĂ©dit est faible, les prĂȘts n’ayant augmentĂ© que de 1,8 % en glissement annuel au cours des neuf premiers mois de 2024.

Ces prĂ©visions sont cependant moins optimistes que celles de Moody’s qui table sur une croissance moyenne de 2,4 % en 2025-2026. Mais elles sont aussi pessimistes si on les compare aux estimations du gouvernement qui vise 3,2 % dans sa loi des finances. Il faut passer rapidement en revue ce qui se passe dans les diffĂ©rents secteurs d’activitĂ© pour voir oĂč nous sommes actuellement.

Lire aussi : Fitch Ratings prévoit une chute de 14 % des bénéfices des banques tunisiennes

L’agriculture : une bonne saison en vue

Bien que la campagne olĂ©icole de cette annĂ©e ait Ă©tĂ© trĂšs compliquĂ©e, la production Ă©tait au rendez-vous. Maintenant, il faut rĂ©ussir la saison cĂ©rĂ©aliĂšre qui s’avĂšre, elle aussi, bonne et meilleure que celle de l’annĂ©e derniĂšre.

Idem pour la production des dattes. Les conditions climatiques, marquĂ©es par une pluviomĂ©trie proche de la normale, ont contribuĂ© Ă  l’amĂ©lioration des perspectives de cette annĂ©e.

Une seconde annĂ©e consĂ©cutive de croissance du secteur agricole est possible. Cet Ă©lĂ©ment semble faire la diffĂ©rence entre les estimations des deux agences de notation ; Moody’s l’a pris en compte plus que Fitch.

L’industrie : la demande europĂ©enne inquiĂšte

Les perspectives de croissance rĂ©visĂ©es Ă  la baisse dans la zone euro ne sont pas une bonne nouvelle pour la Tunisie. La consommation y demeure modeste. Ce qui limite notre potentiel Ă  l’exportation. L’Europe va se concentrer sur le secteur de la dĂ©fense, dans lequel nous n’avons pas de prĂ©sence significative.

En outre, l’industrie manufacturiĂšre tunisienne est en phase de reconversion vers des processus plus respectueux de l’environnement. Cette phase d’investissement est un passage obligatoire, afin de rĂ©duire l’empreinte carbone. Ce qui donnera son impact positif dans les annĂ©es Ă  venir.

Ce qui pourrait faire la diffĂ©rence est le comportement des industries extractives. En repli l’annĂ©e derniĂšre, il est possible que le gouvernement prenne les choses en main cette annĂ©e, notamment dans les phosphates. MĂȘme si nous ne pouvons pas atteindre un rythme de production normal, il est possible d’atteindre les 4 millions de tonnes, qui donneront un coup de pouce aux avoirs en devises.

Idem pour le gaz naturel et le pĂ©trole, deux activitĂ©s qui nous causent une hĂ©morragie de devises. Sans cette reprise, l’annĂ©e serait modeste pour l’industrie et comparable aux performances de 2024.

Les services : le stress test de la consommation

Le secteur touristique semble tenir encore bon cette annĂ©e. Il va tirer avec lui le transport et la restauration. NĂ©anmoins, la consommation locale est Ă  observer de prĂšs. La chute libre de l’utilisation des chĂšques ne passera pas sans laisser des traces sur le volume d’activitĂ© global. Il est dĂ©jĂ  observĂ© et relayĂ© par les commerçants.

En guise de conclusion, avec l’agriculture comme locomotive et l’industrie et les services en manque de carburant, la croissance tendrait plus vers les estimations de Fitch Ratings. C’est toujours insuffisant par rapport au potentiel et aux besoins de ce pays.

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Importateurs du sous-continent indien, ceci vous intéresse

17. MĂ€rz 2025 um 09:21

La compagnie maritime d’affrĂštement française CMA CGM, fortement prĂ©sente en Tunisie, a annoncĂ© une mise Ă  jour des tarifs de fret au dĂ©part du sous-continent indien vers l’Europe du Nord et la MĂ©diterranĂ©e. Les nouveaux prix sont effectifs Ă  partir du 21 mars 2025 et jusqu’à nouvel ordre.

Les tarifs des conteneurs à destination de l’Europe du Nord en provenance de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka seront de 3 000 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 200 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

Pour les conteneurs partant de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka Ă  destination des ports de la MĂ©diterranĂ©e occidentale (qui comprend la Tunisie), les tarifs sont de 2 800 dollars par conteneur Ă©quivalent vingt pieds et de 3 000 dollars par conteneur de 40 pieds.

Les tarifs du fret maritime au dĂ©part de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka vers les ports de la MĂ©diterranĂ©e orientale ont Ă©galement Ă©tĂ© actualisĂ©s Ă  3 200 dollars pour un conteneur de 20 pieds et Ă  3 400 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

La compagnie a Ă©galement dĂ©cidĂ© d’actualiser ses tarifs de fret direct, du Golfe au Moyen-Orient vers l’Europe du Nord, la MĂ©diterranĂ©e et l’Afrique du Nord Ă  partir du 21 mars Ă©galement.

Le taux de fret pour les conteneurs du Golfe au Moyen-Orient sera de 3 000 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 100 dollars pour un conteneur de 40 pieds. Vers les ports de la Méditerranée occidentale, les prix sont de 3 100 dollars pour un conteneur de 20 pieds et de 3 200 dollars pour un conteneur de 40 pieds.

Le prix du transport des conteneurs du Golfe vers les ports de la MĂ©diterranĂ©e orientale atteindra 3 200 USD pour un conteneur de 20 pieds et 3 400 USD pour un conteneur de 40 pieds, et vers les ports d’Afrique du Nord, 3 600 USD pour un conteneur de 20 pieds et 3 700 USD pour un conteneur de 40 pieds.

Pour rappel, les importations tunisiennes de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka ont totalisĂ© 2 031,9 MTND en 2024, soit 2,5% des marchandises achetĂ©es de l’étranger durant l’annĂ©e derniĂšre.

 

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Une opportunitĂ© pour la Tunisie: le BrĂ©sil exempte 11 produits alimentaires des taxes Ă  l’importation

17. MĂ€rz 2025 um 08:56

Le comitĂ© exĂ©cutif de gestion de la Chambre de commerce extĂ©rieur brĂ©silienne, un organe du ministĂšre brĂ©silien du DĂ©veloppement, de l’Industrie, du Commerce et des Services, a dĂ©cidĂ©, lors d’une rĂ©union extraordinaire tenue le jeudi 13 mars, de rĂ©duire Ă  zĂ©ro les taxes Ă  l’importation de 11 produits alimentaires. La liste englobe la viande, les sardines, le cafĂ© torrĂ©fiĂ©, les grains de cafĂ©, l’huile d’olive, le sucre, l’huile de palme, l’huile de tournesol, le maĂŻs, les pĂątes alimentaires et les biscuits.

Cette mesure traduit la volontĂ© de Brasilia de mettre en Ɠuvre des initiatives susceptibles de contribuer Ă  l’augmentation de l’offre d’aliments et Ă  la rĂ©duction des prix sur le marchĂ©, mĂȘme si l’augmentation est attribuĂ©e Ă  des facteurs climatiques et externes. Les mĂ©nages Ă  faibles revenus consacrent jusqu’à 40% de leurs revenus Ă  l’alimentation.

La décision comprend les réductions suivantes:

– Les viandes dĂ©sossĂ©es des animaux de l’espĂšce bovine, congelĂ©es: de 10,8% Ă  0%,

– Le cafĂ© torrĂ©fiĂ©, non dĂ©cafĂ©inĂ© (Ă  l’exception du cafĂ© en capsules: de 9% Ă  0%,

– Le cafĂ© en grains non torrĂ©fiĂ©, non dĂ©cafĂ©inĂ©: de 9% Ă  0%,

– Les grains de maïs, autres que pour l’ensemencement: de 7,2% à 0%,

– Les pĂątes alimentaires, non cuites, farcies ou autrement prĂ©parĂ©es: de 14,4% Ă  0%,

– Les biscuits: de 16,2% à 0%,

– L’huile d’olive extra vierge: de 9% à 0%,

– L’huile de tournesol brute: de 9% à 0%,

– Les autres sucres de canne: de 14,4% à 0%,

– Les sardines prĂ©parĂ©es ou conservĂ©es, entiĂšres ou en morceaux: de 32% Ă  0% dans la limite de 7 500 tonnes.

Cela offre une grande opportunitĂ© pour l’industrie agroalimentaire tunisienne. Nous sommes trĂšs compĂ©titifs dans ces segments et nous pouvons arracher une bonne part de marchĂ©. En 2024, les exportations vers le BrĂ©sil se sont Ă©levĂ©es Ă  137,6 MTND seulement, soit 0,2% des exportations totales. Par contre, nos importations ont totalisĂ© 1 392,8 MTND (1,7% des importations globales de l’annĂ©e). Le soutien de l’État, surtout en matiĂšre logistique, est important, car cette opportunitĂ© ne s’offre pas tous les jours. 

 

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Le marché secondaire de la dette en vert intégral

17. MĂ€rz 2025 um 08:41

Le marchĂ© secondaire de la dette en Tunisie connaĂźt une dynamique positive depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le volume des transactions a totalisĂ©, jusqu’à la fin de la semaine derniĂšre, 44,821 MTND. Il s’agit d’une hausse de 56,8% en glissement annuel.

Ce trend reflĂšte en premier lieu un marchĂ© primaire oĂč le rythme des Ă©missions ne cesse de croĂźtre, avec le souverain comme principal protagoniste. NĂ©cessairement, avec une industrie d’épargne collective en forme et la forte demande sur les produits de l’assurance vie, les opĂ©rations d’acquisition des titres de crĂ©ance augmente obligatoirement. Les OPCVM ont assurĂ© 96,3% du volume des transactions.

De plus, les institutionnels sont convaincus que les taux vont baisser cette annĂ©e. Pour sĂ©curiser le rendement, il faut aller chercher les bons placements dĂšs maintenant avant que les papiers actuels deviennent plus chers. Les bons du TrĂ©sor et les obligations souveraines ont contribuĂ© Ă  hauteur de 78,3% des capitaux transigĂ©s (35,129 MTND). Vu la frĂ©quence des Ă©missions par le TrĂ©sor, ses titres seront les premiers Ă  afficher cette baisse. C’est pour cette raison qu’ils sont Ă©changĂ©s plus frĂ©quemment. À cela, il faut ajouter un autre Ă©lĂ©ment qui concerne les obligations privĂ©es: la plupart des derniĂšres Ă©missions ont Ă©tĂ© faites sans appel public Ă  l’épargne, ce qui prive les OPCVM de les acheter.

Ce marchĂ© peut ĂȘtre encore plus attractif si les particuliers, qui animent le compartiment actions, s’impliquent davantage. C’est le rĂŽle des intermĂ©diaires en Bourse qui ont rĂ©ussi dans les diffĂ©rentes tranches de l’emprunt national auprĂšs des sociĂ©tĂ©s. MĂȘme l’octroi d’un avantage fiscal par la loi de finances 2024 n’a pas encouragĂ© les placements dans les titres de crĂ©ance. Ceux qui cherchent une Ă©pargne longue, trĂšs rentable et non risquĂ©e doivent profiter de ces derniers mois de taux Ă©levĂ©s.

 

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Fitch Ratings confirme la note nationale de l’UBCI Ă  «AA-(tun)»

17. MĂ€rz 2025 um 08:17

Fitch Ratings a confirmĂ© les notes de dĂ©faut Ă©metteur (IDR) Ă  long terme en monnaie locale et Ă©trangĂšre de l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI), Ă  «CCC+» et la note de viabilitĂ© (VR) Ă  «ccc+». L’agence a Ă©galement confirmĂ© les notes nationales Ă  long et court terme de l’UBCI Ă  respectivement «AA-(tun)» et « F1+(tun) ». La perspective de la note nationale Ă  long terme est stable. Pour rappel, ces notes sont les plus Ă©levĂ©es attribuĂ©es par Fitch Ă  un Ă©metteur en Tunisie, Ă  l’exception des banques dont les notes tiennent compte du soutien des actionnaires.

La conjoncture et les conditions d’exploitation sont qualifiĂ©es de «difficiles» par Fitch et le resteront en 2025. Elle estime que la croissance du PIB rĂ©el sera de 1,5% en 2025 et 1,6% en 2026. L’inflation va dĂ©cĂ©lĂ©rer mais restera Ă©levĂ©e Ă  6% en moyenne. L’absence de rĂ©formes structurelles continuera Ă  peser sur la confiance des entreprises. La demande de crĂ©dit est faible, les prĂȘts n’ayant augmentĂ© que de 1,8% en glissement annuel au cours des 9 premiers mois de 2024.

Avec ces facteurs externes, le profil commercial de l’UBCI est caractĂ©risĂ© par une part de marchĂ© de 2,8% en termes d’actifs et de 3,3% en termes de dĂ©pĂŽts Ă  la fin de 2023. La banque applique un business model classique, les prĂȘts aux clients reprĂ©sentant prĂšs de 65% des actifs Ă  la fin du premier semestre 2024, ce qui se traduit par une forte dĂ©pendance Ă  l’égard des revenus d’intĂ©rĂȘts. Ce modĂšle est complĂ©tĂ© par des services de bancassurance, de banque privĂ©e, de crĂ©dit-bail, d’affacturage et de courtage.

Le profil de risque de l’UBCI est compromis par sa forte exposition Ă  l’État, qui reprĂ©sente environ 17% des actifs et 1,5x ses fonds propres Ă  la fin de 2024. NĂ©anmoins, les normes de souscription de l’UBCI aux titres de crĂ©ance Ă©mis par le TrĂ©sor sont bien dĂ©veloppĂ©es et son cadre de contrĂŽle des risques est adĂ©quat dans le contexte national. En outre, l’UBCI se concentre sur les clients de dĂ©tail Ă  faible risque et sur les entreprises nationales et multinationales de haute qualitĂ©.

En outre, les indicateurs de qualitĂ© des actifs de l’UBCI sont comparables Ă  ceux de ses homologues nationaux et sont restĂ©s globalement stables malgrĂ© la volatilitĂ© de l’environnement opĂ©rationnel. Le ratio de prĂȘts douteux de 4,9% Ă  la fin de 2024 est nettement infĂ©rieur Ă  la moyenne du secteur, qui est d’environ 14%.

La rentabilitĂ© de la banque est comparable Ă  celle du secteur. Toutefois, Fitch retient l’EBIT/actifs pondĂ©rĂ©s des risques comme principale mesure de profitabilitĂ©, ce qui n’est pas en faveur de l’UBCI puisqu’il est en baisse depuis 2022. L’augmentation des charges d’exploitation et du coĂ»t du risque est Ă  l’origine de cette tendance.

Les ratios d’adĂ©quation des fonds propres (Tier I) et des fonds propres de l’UBCI sont, respectivement, de 11,8% et 12,9%. Bien qu’elle soit largement supĂ©rieure aux minimums rĂ©glementaires, la capitalisation de la banque n’est pas jugĂ©e adĂ©quate par Fitch Ă  la lumiĂšre des concentrations Ă©levĂ©es et de l’exposition importante Ă  un souverain faible.

Enfin, le profil de financement de la banque est bon. Les dĂ©pĂŽts des clients reprĂ©sentent 89% du total des fonds propres Ă  la fin du premier semestre 2024. La part Ă©levĂ©e des dĂ©pĂŽts des particuliers (67% du total des dĂ©pĂŽts) se traduit par une base de dĂ©pĂŽts assez granulaire et un risque de concentration modĂ©rĂ©. La liquiditĂ© de la banque est saine, avec un ratio prĂȘts/dĂ©pĂŽts de 91% et un ratio de couverture de la liquiditĂ© de 219% fin juin 2024.

En tout, l’UBCI peut se fĂ©liciter de cette notation. Maintenant, il faut travailler dur sur l’amĂ©lioration de la rentabilitĂ© et, surtout, la transformation de son business model. C’est le dĂ©fi de l’ensemble du secteur bancaire tunisien dans les annĂ©es Ă  venir.

 

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Quel impact des changements du code du travail sur les bureaux de recrutement?

15. MĂ€rz 2025 um 11:07

Le projet de loi visant Ă  rĂ©viser le code du travail tunisien est l’évĂ©nement de la semaine. Nous n’allons pas discuter le sens de cette rĂ©forme qui, in fine, cherche Ă  offrir aux Tunisiens une stabilitĂ© au travail. Nous allons plutĂŽt nous pencher sur un autre volet qui concerne le changement qui affectera le travail des bureaux de recrutement.

Le projet s’est concentrĂ©, en particulier, sur l’organisation des contrats et l’interdiction du travail intĂ©rimaire. Tous les contrats de travail deviendront mĂ©caniquement Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e dĂšs l’entrĂ©e en vigueur de cette loi. Les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e seront strictement interdits. Toutefois, une pĂ©riode d’essai pourra ĂȘtre prĂ©vue, sans dĂ©passer 6 mois. Le travail intĂ©rimaire sera interdit et passible de sanctions financiĂšres.

Cela va rĂ©duire, de facto, le champ d’intervention de ces bureaux. Ils ne peuvent plus offrir des opportunitĂ©s pour des missions courtes ou dans des activitĂ©s qui, par nature, sont saisonniĂšres. C’est le cas dans certains secteurs, notamment le tourisme, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Plusieurs organisations internationales et des services consulaires offrent des missions Ă  des consultants dans le cadre de contrats Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ© et ils ne peuvent plus le faire.

Nous allons voir deux phĂ©nomĂšnes contradictoires. Le premier est une augmentation du nombre de prestataires de services. Les sociĂ©tĂ©s vont demander Ă  leur personnel, surtout cadre, d’ouvrir une patente, mettant, de la sorte, fin Ă  tout ce casse-tĂȘte. Pour ceux qui exigent un CDI, les pĂ©riodes d’essai seront la rĂšgle mĂȘme pour le cas des grands cadres. L’indemnitĂ© de dĂ©part est devenue plus importante et un mauvais choix de la personne coĂ»tera dĂ©sormais cher sur tous les plans. Le second phĂ©nomĂšne est tout simplement le travail clandestin qui risque aussi d’augmenter. Le rĂŽle des services de contrĂŽle est de premier plan si l’État veut que cette rĂ©forme rĂ©ussisse.

 

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Attijari Leasing annonce un bénéfice 2024 de 10,003 Mtnd

15. MĂ€rz 2025 um 09:54

Les actionnaires d’Attijari Leasing ont Ă©tĂ© convoquĂ©s Ă  une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 8 avril 2025 afin de statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Le projet des rĂ©solutions rĂ©vĂšle que le rĂ©sultat net s’est Ă©tabli Ă  10,003 Mtnd. Cela reprĂ©sente une hausse de 13,4% du bĂ©nĂ©fice en glissement annuel. Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer la distribution de 2 Tnd par action au titre des dividendes. Sur la base du cours de clĂŽture d’hier (26,950 Tnd), et en tenant compte de la retenue Ă  la source de 10% sur le dividende, le yield est de 6,67%, supĂ©rieur Ă  la moyenne du marchĂ©. 

Cette performance confirme, encore une fois, la capacitĂ© du secteur financier Ă  afficher une rĂ©silience unique en matiĂšre de profitabilitĂ©. Le leasing, en particulier, peut constituer une option pour ceux qui ont des inquiĂ©tudes vis-Ă -vis des banques mais veulent investir dans les sociĂ©tĂ©s financiĂšres. Contrairement aux banques, la baisse des taux n’affecte pas immĂ©diatement les revenus, mais cela prend une annĂ©e au moins. De plus, les taux des financements sont fixes pour le leasing, ce qui les protĂšge des mouvements de la politique monĂ©taire.

Par ailleurs, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale autorisera l’émission d’un ou de plusieurs emprunts obligataires ordinaires et/ou subordonnĂ©s, d’un montant de 100 Mtnd, et ce, dans un dĂ©lai d’un an. Elle dĂ©lĂšgue au conseil d’administration les pouvoirs nĂ©cessaires afin de fixer les montants successifs, les modalitĂ©s et les conditions. Cela entre dans la sĂ©curisation du plan de financement de la compagnie.

Au vu de la performance d’Attijari Bank, il s’avĂšre que mettre son argent dans le Groupe Attijari est l’une des meilleures dĂ©cisions qu’un investisseur en Bourse aurait prise lors des derniĂšres annĂ©es. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, le titre Attijari Leasing affiche une performance de 40,73%, et le marchĂ© a raison.

 

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