Selon un communiqué de Tunisair, dans le cadre de la politique nationale visant à soutenir les Tunisiens résidant à l’étranger, la compagnie aérienne met en place une offre promotionnelle spéciale pour la saison estivale 2025. Cette initiative vise à faciliter le retour au pays avec des réductions significatives sur les billets d’avion, disponibles du 19 février au 20 mars 2025, avec possibilité de renouvellement. Les destinations concernées incluent la France, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, le Canada, et une nouveauté pour cette saison: le Portugal.

La gazelle offre également des avantages supplémentaires pour les familles nombreuses, avec des réductions de 30 à 40 € par personne pour les familles de trois membres ou plus, ainsi que 50% de réduction sur les frais de service lors d’achats en agence. De plus, 5 000 voyageurs sélectionnés par l’Office des Tunisiens à l’étranger bénéficieront d’une réduction de 40% supplémentaire. La compagnie prolonge la période de retour jusqu’au 7 septembre 2025, tout en augmentant la franchise bagages et en supprimant les frais de pénalité pour modification de réservation avant départ.

Pour garantir la réussite de cette offre, la compagnie met à disposition plusieurs canaux de vente, dont son site web, le call center, ainsi que les agences de voyages. Les passagers peuvent ainsi acheter leurs billets en ligne ou par téléphone, avec la possibilité de régler en dinars tunisiens ou en devises étrangères, que ce soit depuis la Tunisie ou l’étranger. Cette offre vise à offrir plus de flexibilité et à répondre aux attentes de la diaspora.

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La Tunisie a intégré le vaccin contre le cancer du col de l’utérus (vaccin HPV) dans son programme national de vaccination dès 2025. D’après le PDG de l’ONFP, Mohamed Douagi, cette mesure marque un progrès significatif pour le pays, qui se positionne parmi les leaders en Afrique en matière de vaccination à grande échelle. La décision d’ajouter ce vaccin au programme national a été mûrement réfléchie depuis une dizaine d’années, bien que des délais aient été enregistrés en raison de son coût. Aujourd’hui, la Tunisie rejoint plus de 100 pays qui ont déjà inclus ce vaccin dans leurs politiques de santé publique. Il sera inoculé dès les premiers jours du mois d’avril.

Le vaccin HPV, utilisé depuis plus de deux décennies à l’échelle mondiale, est destiné à prévenir le cancer du col de l’utérus, une pathologie souvent asymptomatique dans ses premiers stades et difficile à traiter lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. En Tunisie, 300 cas de cancer du col de l’utérus causés par le papillomavirus sont diagnostiqués chaque année. Ce vaccin sera administré gratuitement aux filles de 11 à 14 ans, avant qu’elles ne soient exposées au virus, pour en garantir l’efficacité maximale. Le cancer du col de l’utérus est le deuxième type de cancer le plus fréquent chez les femmes, après le cancer du sein.

Mohamed Douagi a indiqué que l’objectif est d’atteindre un taux de couverture de 90 % pour cette vaccination en Tunisie, avec la possibilité d’élargir cette vaccination aux hommes dans l’avenir. Le vaccin sera accessible dès avril 2025 et est totalement sûr, offrant ainsi une protection vitale contre cette maladie.

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Le 28 février 2025, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchen, a rencontré au siège du ministère une délégation de l’opérateur du réseau électrique italien Terna, dirigée par Maria Rosaria Guarniere. L’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Bruni, le PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Faysal Tarifa, ainsi que plusieurs cadres du ministère étaient également présents. Cette réunion a été l’occasion de suivre l’avancement du projet Elmed de connexion électrique entre la Tunisie et l’Italie et de discuter des appels d’offres relatifs aux différentes composantes de ce projet, qui devrait entrer en service d’ici la fin de l’année 2028.

Le projet consiste en la mise en place d’un câble sous-marin de 220 km de long, à courant continu et à haute tension de 500 kilovolts, d’une capacité de 600 mégawatts. Il comprendra également deux stations de conversion qui relieront les réseaux électriques tunisien et italien. Ce projet permettra de renforcer les liens énergétiques entre les deux pays, favorisant ainsi une meilleure intégration des marchés de l’électricité.

Les efforts fournis par toutes les parties prenantes pour réaliser ce projet dans les délais impartis ont été salués. Ce projet contribuera au développement du réseau national électrique tunisien, en augmentant la capacité de production à partir des énergies renouvelables, et permettra de réduire le déficit énergétique du pays.

À rappeler que le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a lancé la première version du «Smart Grid» en Tunisie, un système intelligent, soutenu par la STEG, l’AFD et Siemens (société allemande), qui vise à optimiser la gestion de l’énergie grâce à des compteurs connectés et une meilleure intégration des énergies renouvelables. Il ambitionne de réduire les pertes techniques et d’améliorer la qualité du service pour les consommateurs tunisiens.

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Selon un communiqué du 28 février 2025 de la délégation de l’Union européenne en Tunisie, Stefano Sannino, récemment nommé Directeur Général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe (DG MENA), a effectué une visite officielle à Tunis du 26 au 28 février 2025. Cette visite avait pour objectif de renforcer les relations entre l’Union européenne (UE) et la Tunisie, notamment à travers des discussions sur le partenariat tuniso-européen et les perspectives de coopération pour la période 2025-2027.

Au cours de ses entretiens avec les autorités tunisiennes, Sannino a souligné l’importance de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, qui repose sur l’accord de coopération signé en juillet 2023. Il a également mentionné les avancées du cycle des sous-comités thématiques, un processus impliquant activement la société civile tunisienne, et les préparatifs pour le Conseil d’Association UE/Tunisie prévu dans les prochains mois, en l’honneur des 30 ans de l’Accord d’Association.

La visite a aussi permis de lancer les consultations sur le nouveau Pacte pour la Méditerranée, une initiative de la Commission européenne visant à répondre aux défis de la région euro-méditerranéenne et à promouvoir une prospérité partagée. Ce pacte devrait être adopté en 2025 et constitue un volet clé du partenariat renouvelé entre l’UE et la Tunisie.

Il a par ailleurs annoncé le décaissement imminent de 54 millions d’euros pour deux programmes importants : le Programme pour la Transition Ecologique (OTE) et le Programme d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE), témoignant de l’engagement continu de l’UE à soutenir les réformes en Tunisie et les progrès réalisés dans ces domaines.

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Selon le rapport des Nations Unies intitulé « Economic Development in Africa Report 2024 », l’Afrique doit adopter une approche multidimensionnelle pour renforcer sa résilience face aux chocs politiques, économiques, climatiques et technologiques. Le rapport souligne la nécessité de politiques collaboratives et adaptatives, combinant gestion des risques et intégration économique régionale. Les vulnérabilités structurelles, exacerbées par des infrastructures fragiles et une dépendance aux matières premières, exigent une réponse coordonnée. Les gouvernements africains sont encouragés à améliorer leur préparation aux crises, à optimiser les systèmes financiers et à promouvoir des mécanismes de stabilisation monétaire, comme des exigences de liquidité ajustées aux risques. Parallèlement, l’industrialisation et la fabrication locale, soutenues par des incitations fiscales et des prêts à faible taux, pourraient dynamiser les marchés régionaux et réduire la dépendance aux fluctuations globales.

L’intégration économique régionale, notamment via la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est un levier clé pour transformer les défis en opportunités. Le rapport préconise la création de fonds régionaux pour gérer les risques commerciaux, développer des systèmes d’alerte précoce et financer des chaînes d’approvisionnement résilientes. Des plateformes public-privé pourraient faciliter l’accès des PME à des instruments financiers sophistiqués (produits dérivés, assurances) et à des infrastructures de marché robustes (chambres de compensation, systèmes de règlement). Ces mesures visent à attirer les investisseurs et à sécuriser les transactions transfrontalières, tout en alignant les stratégies de gestion des risques des entreprises sur les accords commerciaux continentaux.

Les PME africaines, cœur de l’économie locale, doivent institutionnaliser des pratiques de gestion des risques adaptées à leurs capacités. Les Nations Unies recommande des lignes directrices contextualisées, combinées à un appui réglementaire et technologique. L’adoption de normes de gestion des risques, couplée à des unités dédiées au sein des banques centrales pour superviser les innovations financières, permettrait de mieux anticiper les chocs. En outre, des facilités de financement d’urgence aideraient les entreprises à pivoter vers les marchés régionaux en cas de perturbations globales, préservant ainsi les emplois et stabilisant les exportations.

Le rôle des partenaires internationaux et des organisations est crucial pour partager les meilleures pratiques et soutenir la mise en œuvre de ces recommandations.Le rapport appelle à un renforcement des coopérations techniques et financières, notamment pour développer des systèmes de reporting fiscal transparents et des outils de surveillance des vulnérabilités. En synergie avec le secteur privé, ces actions pourraient consolider la stabilité macroéconomique, optimiser les marchés régionaux et offrir un avenir plus sûr aux économies africaines face à la polycrise mondiale.

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Microfinanza et Value Development ont co-organisé un atelier le 27 février 2025 à Tunis, intitulé « Développement local et écosystèmes durables : Innover les approches et les instruments de financement pour l’avenir de la Tunisie ». Cet événement, réunissant bailleurs de fonds (Banque Mondiale, DUE, AICS, GIZ, ONU, ONUDI, PNUD, KFW, FAO, Swiss Contact), institutions financières (ACM, BFPME) et acteurs internationaux (Ambassade des Pays-Bas, Chambre de commerce Italo-arabe), visait à stimuler l’innovation dans les modèles de financement et les approches de développement local. L’objectif était de répondre aux défis économiques, sociaux et climatiques de la Tunisie en capitalisant sur les expériences existantes et en favorisant un dialogue multi-acteurs pour des solutions concrètes et durables, alignées sur la Vision Tunisie 2035.

Les discussions ont porté sur plusieurs axes clés: l’innovation financière (fonds à impact régional, inclusion financière), l’innovation sociale (structuration des filières agricoles, transition écologique) et le rôle des partenariats public-privé pour moderniser les infrastructures et renforcer les institutions locales. Les participants ont également souligné l’importance du capital social, notamment la collaboration entre communautés et acteurs territoriaux, pour garantir la pérennité des initiatives. Ces réflexions ambitionnent de poser les bases d’un modèle de développement régional plus équilibré, centré sur les besoins réels des populations et la résilience des PME tunisiennes.

Organisé par Microfinanza, spécialiste de l’inclusion financière depuis 24 ans, et Value Development, cabinet de conseil engagé dans le développement durable, cet atelier s’inscrit dans une dynamique de co-construction de solutions innovantes. Les propositions issues de cette rencontre visent à renforcer l’impact des projets socio-économiques en Tunisie, en s’appuyant sur l’expertise internationale et les bonnes pratiques locales, pour un avenir plus inclusif et résilient.

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Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le lancement de la première version du «Smart Grid» en Tunisie marque une étape clé dans la modernisation du réseau électrique national. Ce système intelligent vise à optimiser la gestion de l’énergie via des compteurs connectés, une infrastructure numérique et une meilleure intégration des énergies renouvelables. Porté par la STEG et soutenu par des partenaires internationaux comme l’AFD et Siemens, il ambitionne de réduire les pertes techniques et d’améliorer la qualité de service pour les consommateurs.

Le projet, doté d’un budget de 120 millions d’euros, prévoit le déploiement de 165 000 compteurs intelligents (140 000 basse tension et 25 000 moyenne tension), ciblant à la fois les ménages et les industriels. Cette modernisation permettra à la Tunisie de mieux gérer sa demande énergétique, de favoriser les énergies vertes et de renforcer l’efficacité opérationnelle de la STEG. L’implication du secteur privé dans la production d’énergies renouvelables illustre une transition vers un modèle énergétique plus décentralisé et durable.

En marge du lancement, un accord de coopération a été signé entre la STEG et Siemens Advanta pour mutualiser leurs expertises dans la numérisation du secteur. Ce partenariat, ainsi que le soutien technique et financier de la France et de l’Allemagne soulignent l’importance stratégique du Smart Grid pour la Tunisie, à la fois comme levier de développement économique et comme pilier de sa transition énergétique.

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Selon un avis de la Bourse de Tunis, le marché boursier durant le mois de Ramadan opère selon des horaires spécifiques, applicables à partir du 3 mars 2025. Les transactions commencent à 8h30 et se terminent à 12h00, avec une session de négociation sur panneaux de 10h00 à 10h15. Les différents marchés, tels que le Marché principal, le Marché alternatif et le Marché des sukuk, ont des horaires de négociation distincts. Par exemple, le Marché alternatif fonctionne de 10h15 à 12h00, tandis que le Marché principal et le Marché des sukuk ont des sessions de 12h15 à 12h45. La criée, quant à elle, a lieu chaque vendredi à partir de 10h00.

Les seuils de cotation varient considérablement selon les groupes et les types de droits. Pour certains groupes, les seuils peuvent aller de 2% à 52%, tandis que d’autres, comme les droits de souscription, n’ont pas de seuils. Les marges de fluctuation autorisées sont également spécifiques à chaque marché, avec des variations allant jusqu’à 10% pour certains marchés. Les droits d’attribution appliquent des seuils de 25% pour le premier mois de cotation, qui augmentent à 250% par la suite. Les actions nouvelles non encore assimilées suivent les seuils statiques de leur ligne mère.

Le marché de blocs exige un montant minimum de transaction de 1 000 000 de dinars, ce qui est crucial pour les investisseurs cherchant à effectuer des transactions de grande envergure. Les marchés tels que le Marché des fonds et le Marché hors cote partagent cette exigence de montant minimum. Ces spécificités permettent aux investisseurs de mieux planifier leurs stratégies financières en tenant compte des montants minimums requis et des marges de fluctuation autorisées, garantissant ainsi une gestion efficace de leurs portefeuilles.

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