Il n’est plus là, mais son engagement envers ses patients lui survit. Un an après son décès, un médecin continue d’apporter de l’espoir aux malades du cancer grâce à un don de 300 000 dinars qu’il avait réservé, avant de s’éteindre, à l’hôpital Salah Azaiez. Sa volonté : permettre la création d’un service d’anesthésie et de réanimation pour les patients en état critique.
Fidèle à sa parole jusqu’au bout, sa famille a pris contact avec l’hôpital pour concrétiser ce legs, un geste d’une générosité rare, né de l’amour d’un médecin pour ses patients et du lien indéfectible qu’il avait tissé avec l’établissement où il avait lui-même été soigné.
Dans un témoignage empreint d’émotion sur le plateau de Sbeh Ennes, jeudi 30 janvier 2025, la docteure Amira Dridi, qui a eu le privilège d’être formée par ce médecin, a confié combien ce don l’avait profondément bouleversée. « Il nous a montré, même après son départ, ce qu’est la vraie vocation médicale : donner sans compter, jusqu’au dernier souffle ».
Les démarches pour la création du service ont déjà commencé avec les moyens disponibles, et bientôt, grâce à cet acte d’une grandeur exceptionnelle, les patients les plus vulnérables auront accès à des soins intensifs adaptés à leur état.
Ce don n’est pas seulement une somme d’argent. C’est un message puissant d’humanité et de dévouement. C’est un hommage à ceux qui consacrent leur vie aux autres. Et c’est, surtout, un héritage précieux qui, bien après lui, continuera de sauver des vies.
Un an après son décès, un médecin continue d’apporter de l’espoir aux malades du cancer grâce à un don de 300 000 dinars.
L’article Un serment au-delà de la vie : le don d’un médecin pour ceux qui souffrent est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.