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Heute — 30. Januar 2025Haupt-Feeds

La Tunisie extrêmement préoccupée par la situation à l’Est de la RDC

30. Januar 2025 um 17:37

*La Tunisie, exprime sa profonde préoccupation face à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). La Tunisie suit avec « inquiétude » l’escalade de la situation à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a fait plusieurs morts et blessés dans les rangs des Forces onusiennes de maintien de la paix en RDC (Monusco), lit-on dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

La Tunisie adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes, mettant en garde contre les conséquences de ce regain de violences sur les efforts de paix dans ce pays ainsi que sur la stabilité de toute la région.

D’autre part, le ministère des Affaires étrangères a assuré que les membres de la communauté tunisienne en RDC, y compris les forces tunisiennes de maintien de la paix sont sains et saufs, ajoutant que l’ambassade tunisienne à Kinshasa est en contact permanent avec eux.

Dans le même contexte, la Tunisie a appelé à la retenue et au respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo, tout en se conformant à l’accord du cessez-le-feu conclu, le 31 juillet 2024, dans le cadre du processus de Luanda.

Face à ce regain de violence, la Tunisie a réaffirmé son attachement aux principes du droit international et sa disposition à contribuer aux efforts onusiens de maintien de la paix, auxquels elle participe depuis les années 60, ajoute le communiqué.

Avec TAP

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Que se passe-t-il à la RD Congo ?

30. Januar 2025 um 09:13

Alors que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda se sont emparés de la ville de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo et qu’ils continuent d’avancer, des Congolais ont attaqué, mardi 28 janvier 2025, les ambassades américaine, française et rwandaise à Kinshasa en signe de protestation contre le soutien actif rwandais aux rebelles et au manque de fermeté de la communauté internationale et surtout des grandes puissances avec le Rwanda.

Imed Bahri

La RDC bien que très vaste pays de plus de 100 millions d’habitants ne s’est pas encore remis de sa deuxième guerre civile qui s’est terminée au début des années 2000 puis des conflits qui lui ont succédé notamment la fin chaotique de la présidence de Joseph Kabila.

C’est un État central assez précaire et une armée inefficace qui sont confrontés à un mouvement rebelle soutenu par le Rwanda qui certes est un petit pays par la taille mais qui est riche et dont le président Paul Kagame entend jouer un rôle politique régional influent car le but de la déstabilisation de la RDC a des motifs économiques et géopolitiques.

Kagame profite des faiblesses de son voisin pour renforcer son importance sauf que ceci menace la région d’embrasement et d’une instabilité dont l’Afrique n’a pas besoin étant donné qu’elle souffre de guerres, de terrorisme, de corruption et de réchauffement climatique.

Deux ans de violences renouvelées

Le magazine britannique The Economist a publié une enquête intitulée «Le plan imprudent du Rwanda pour redessiner la carte de l’Afrique» sur le dangereux conflit actuel en RDC après que le Mouvement rebelle du 23 mars a pris le contrôle, lundi, de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu à l’est du pays. 

L’enquête estime que la prise de Goma représente l’aboutissement de plus de deux ans de violences renouvelées menées par ce mouvement ce qui indique la faiblesse de l’État congolais.

Selon The Economist, Goma est depuis longtemps un refuge pour ceux qui fuient la violence ailleurs dans le pays, l’une des régions les plus sanglantes du monde avec plus de 100 groupes armés en compétition pour le contrôle du territoire, le pillage et l’influence politique.

Le magazine décrit le dernier développement comme un indicateur inquiétant que le Rwanda, sponsor du Mouvement du 23 mars, pourrait se préparer à utiliser sa puissance pour redessiner la carte de la région risquant ainsi une autre guerre africaine catastrophique.

Les racines des événements de Goma remontent à plusieurs décennies. Entre 1996 et 2003, le Rwanda et d’autres puissances régionales se sont disputés le butin laissé par le régime du président Mobutu Sese Seko qui a dirigé la RDC de 1965 à 1997 changeant son nom en Zaïre puis après sa destitution est redevenu RDC. 

Le Rwanda affirme avoir un intérêt dans l’est du Congo à savoir éradiquer les restes de ceux qui ont fui après le génocide de 1994 et protéger les Tutsis, la tribu qui a été subi le génocide cependant The Economist affirme que le Rwanda est depuis longtemps accusé d’utiliser des mandataires pour d’autres raisons également comme le pillage des richesses minérales du Congo et l’attraction de la région dans sa sphère d’influence. Le Rwanda est par conséquent motivé par des raisons matérielles et géopolitiques qu’il n’avoue pourtant pas.

Un accord de paix «mourant»

Le principal mandataire du Rwanda dans la région est le M23 qui tire son nom d’un accord de paix «mourant» signé le 23 mars 2009 entre un ancien groupe dirigé par les Tutsis et le gouvernement congolais. En 2012, le M23 a brièvement occupé Goma pour la première fois avant d’être vaincu par les forces de maintien de la paix de l’Onu.

Le groupe rebelle a ensuite refait surface fin 2022 après que le président Félix Tshisekedi, dirigeant de la RDC, a tenté de remodeler les alliances régionales d’une manière qui aurait marginalisé le Rwanda. Le magazine britannique note dans son rapport que plusieurs atrocités ont été commises au cours des deux dernières années notamment des viols et des meurtres de masse alors que le mouvement rebelle s’est emparé de territoires dans tout le Nord-Kivu.

Bien que le Rwanda ait continué de nier son soutien au M23, un rapport de l’Onu de 2022 a trouvé des preuves solides que les troupes rwandaises combattaient aux côtés du groupe armé qui utilisait des missiles sol-air et des véhicules blindés suggérant qu’il s’agissait plutôt d’une brigade de l’armée rwandaise que d’une simple milice notoire. 

Selon The Economist, la chute de Goma souligne l’échec du président Tshisekedi qui s’était engagé lors de sa prise de fonction en 2019 après avoir succédé au mandat chaotique de Joseph Kabila à apporter la paix et l’ordre dans l’est du Congo. La dernière tentative de négociations de paix visant à stopper l’avancée du M23 sous la médiation de l’Angola a échoué en décembre dernier. Le magazine britannique décrit l’armée congolaise comme corrompue et incompétente notant que ses soldats sont apparus après l’effondrement de la plupart de leurs lignes défensives errant dans des jeeps dans le centre-ville à la recherche d’une issue.

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Gestern — 29. Januar 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Rencontres B2B agroalimentaires avec un supermarché congolais

29. Januar 2025 um 16:57

Des rencontres professionnelles B2B dans le secteur agroalimentaire seront organisées, le 11 février 2024, à la Maison de l’Exportateur par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), au profit de représentants d’un supermarché congolais.

D’après le CEPEX, cet évènement organisé avec l’appui de l’Ambassade de Tunisie à Kinshasa, concerne essentiellement les filières de l’huile d’olive, des conserves de fruits et légumes et des produits congelés et surgelés.

Les entreprises tunisiennes souhaitant participer à ces rencontres doivent envoyer le formulaire de participation, via le lien suivant
httpss://forms.gle/Ekcjw2t9yWk8teE58  au plus tard le 06 février 2025.

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Les rebelles du M23 contrôlent de l’aéroport de Goma en RD Congo

29. Januar 2025 um 12:13

Les rebelles du M23 ont pris le contrôle, mardi 28 janvier 2025, de l’aéroport de Goma, la plus grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, coupant potentiellement la principale route d’aide humanitaire pour atteindre des centaines de milliers de personnes déplacées.

Les combattants du M23 sont entrés lundi 27 janvier à Goma, dans la pire escalade depuis 2012 d’un conflit de trois décennies enraciné dans les longues retombées du génocide rwandais et la lutte pour le contrôle des ressources minérales du Congo.

Les Nations unies ont entendu dire que les rebelles contrôlent l’aéroport et sont à l’intérieur de Goma, a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse, décrivant la situation comme « tendue et fluide ». « Il existe de réels risques d’effondrement de l’ordre public dans la ville, compte tenu de la prolifération des armes », a-t-il ajouté.

La RDC et le chef des forces de maintien de la paix de l’ONU ont affirmé que des troupes rwandaises étaient présentes à Goma, en renfort de leurs alliés du M23. Le Rwanda a déclaré se défendre contre la menace des milices congolaises, sans dire si ses troupes avaient traversé la frontière.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est entretenu séparément mardi avec les présidents congolais et rwandais et a exhorté le Rwanda à protéger les civils, a déclaré M. Dujarric.

Goma est un important centre de déplacement des personnes déplacées par les combats dans l’est du Congo et des groupes d’aide qui cherchent à les aider. Les combats ont poussé des milliers de personnes à quitter la ville, y compris certaines qui y avaient récemment cherché refuge pour échapper à l’offensive du M23 depuis le début de l’année.

Lire aussi : La guerre perpétuelle en RDC est un mépris pour la souveraineté de l’Afrique

Des habitants de Goma et des sources onusiennes ont indiqué que des dizaines de soldats s’étaient rendus. Mais que certains soldats et miliciens pro-gouvernementaux résistaient. Des habitants de plusieurs quartiers ont signalé des tirs d’armes légères et de fortes explosions mardi matin.

Mardi après-midi, plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires ont déclaré que les rebelles du M23 avaient pris le contrôle total de l’aéroport, leur donnant ainsi la responsabilité d’un lien vital avec le monde extérieur.

Rapports de viols et de pillages

Jens Laerke, porte-parole du bureau humanitaire de l’ONU OCHA, a déclaré lors d’un point de presse que ses collègues avaient signalé « de nombreux cadavres dans les rues ».

« Nous avons des informations faisant état de viols commis par des combattants, de pillages de biens […] et de dégâts causés à des structures de santé humanitaires », a-t-il ajouté. D’autres responsables de l’aide internationale ont décrit des hôpitaux submergés de blessés soignés dans les couloirs.

Peur d’un conflit plus large

Le M23 est le dernier d’une série d’insurrections dirigées par des Tutsis et soutenues par le Rwanda qui ont semé le trouble au Congo depuis le génocide au Rwanda il y a 30 ans. Et ce, lorsque des extrémistes hutus ont tué des Tutsis et des Hutus modérés, puis ont été renversés par les forces dirigées par les Tutsis qui gouvernent toujours le Rwanda.

Le Rwanda affirme que certains des auteurs déchus du génocide se sont réfugiés au Congo depuis le début du génocide, ont formé des milices alliées au gouvernement congolais et constituent une menace pour les Tutsis congolais et pour le Rwanda lui-même.

Le Congo rejette les plaintes du Rwanda et affirme que ce dernier a utilisé ses milices mandataires pour contrôler et piller des minéraux lucratifs tels que le coltan, utilisé dans la fabrication des smartphones.

L’ONU et les puissances mondiales craignent que le conflit ne dégénère en une guerre régionale, semblable à celles de 1996-1997 et de 1998-2003, qui ont tué des millions de personnes, principalement de faim et de maladie.

Les Casques bleus de l’ONU ont été pris dans les combats. L’Afrique du Sud a déclaré que trois de ses soldats avaient été tués dans des échanges de tirs entre les troupes gouvernementales et les rebelles et qu’un quatrième avait succombé à ses blessures lors de combats antérieurs, portant à 13 le nombre de ses soldats tués au cours de la semaine écoulée.

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La guerre perpétuelle en RDC est un mépris pour la souveraineté de l’Afrique

28. Januar 2025 um 13:58

Une vibration du téléphone a attiré mon attention sur un message entrant : un ami avait envoyé un message avec une pièce jointe et une note disant : « C’est tellement triste et ça doit cesser ! » Le message était suivi d’émojis en pleurs.  

Curieux, j’ai ouvert la pièce jointe. Il s’agissait d’une photo de certains carnages en République démocratique du Congo (RDC) – pour être plus précis, la photo de cadavres de personnes tuées dans la guerre sans fin de la RDC, empilés comme des déchets provenant d’un camion à ordures de la ville. Mon cœur a saigné pour les enfants et les femmes de la RDC, principales victimes de cette horrible guerre!

Par Mike Omuodo 

 

La guerre en République démocratique du Congo, qui a tué plus de 6 millions de personnes au fil des décennies, est un rappel brutal des défis internes et externes du continent. Malgré la richesse de l’histoire de l’Afrique, sa diversité culturelle et son potentiel croissant, la violence persistante en RDC représente l’incapacité des dirigeants africains et de la communauté internationale à faire face à une crise qui sape la notion même d’unité, d’indépendance et d’autodétermination de l’Afrique. 

La RDC, dotée d’une abondance de ressources naturelles – diamants, or, cuivre, coltan -, devrait être l’un des pays les plus prospères d’Afrique. Au lieu de cela, elle est devenue un champ de bataille où les milices locales, les entreprises étrangères et les puissances régionales exploitent ses richesses, laissant son peuple dans la pauvreté et la souffrance. Il s’agit là d’un affront direct à la vision de la souveraineté africaine, qui vise à garantir que les ressources africaines profitent aux Africains et non à des acteurs extérieurs ou à des élites corrompues. 

L’incapacité des nations africaines à intervenir de manière décisive et à résoudre le conflit en RDC met en lumière une réalité douloureuse : alors que les dirigeants africains se sont faits les champions de l’unité et de la coopération par l’intermédiaire de plateformes telles que l’Union africaine (UA), ils ont largement échoué à protéger l’un des leurs contre des décennies d’exploitation et de guerre. Le silence et l’inaction de nombreux gouvernements africains face à la crise de la RDC sont un affront à l’idée du panafricanisme, qui promet la solidarité et l’action collective face à l’injustice. 

La guerre en RDC est également le reflet de la manière dont les intérêts étrangers continuent de s’immiscer dans les affaires africaines, sapant ainsi la souveraineté de l’Afrique. Depuis l’époque coloniale, des puissances extérieures ont exploité les ressources naturelles de la RDC, laissant le pays dans un état de conflit perpétuel. Aujourd’hui, les multinationales et les gouvernements étrangers continuent de tirer profit de l’extraction illégale des minerais de la RDC, finançant les groupes armés et prolongeant l’instabilité. 

Les dirigeants africains ont l’obligation morale et politique d’affirmer le contrôle de l’Afrique sur ses propres ressources et son territoire. Permettre à des acteurs étrangers de dicter le destin de l’une des nations les plus riches du continent ne diminue pas seulement la souveraineté de la RDC, mais affaiblit également la capacité du continent tout entier à défendre ses intérêts économiques et politiques.

Gouvernance défaillante

L’échec de la gouvernance est au cœur de la crise en RDC. Si les acteurs extérieurs ont joué un rôle important dans le conflit, les divisions internes, la corruption et la faiblesse du leadership au sein de la RDC ont exacerbé la situation. Les gouvernements successifs ont lutté pour maintenir le contrôle sur de vastes portions du pays, permettant aux seigneurs de la guerre et aux milices de combler le vide du pouvoir. 

Cependant, l’échec le plus important réside dans l’incapacité des dirigeants africains à s’unir et à résoudre ces problèmes internes par la pression diplomatique, la consolidation de la paix et une intervention vigoureuse. Au lieu de cela, certaines puissances régionales ont été accusées de déstabiliser davantage le pays en soutenant les groupes rebelles et en exploitant le chaos à leurs propres fins. Ce manque de leadership prolonge non seulement la souffrance de millions de Congolais, mais érode également la confiance dans la capacité de l’Afrique à résoudre ses propres problèmes.

Impératif stratégique

Cette guerre ne doit pas être considérée comme un simple problème congolais, mais comme un impératif moral et stratégique pour l’ensemble du continent africain. Le conflit en cours compromet les objectifs collectifs de l’Afrique en matière de paix, de sécurité et de développement économique. Il déstabilise une région essentielle pour l’avenir de l’Afrique, limite la croissance économique et détourne l’attention de questions continentales urgentes telles que la lutte contre la pauvreté, le développement des infrastructures et les soins de santé. 

Permettre à la RDC de rester en état de guerre ou même de dégénérer davantage dans l’abîme donne une mauvaise image de l’Union africaine et des organisations régionales telles que la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui ont la capacité de servir de médiateurs et d’intervenir. Si les dirigeants africains n’agissent pas maintenant pour mettre fin à la violence et instaurer une paix durable, cela signifiera qu’ils ne respectent pas les principes fondateurs de ces organisations et l’indépendance de l’Afrique elle-même.

Recouvrer la souveraineté

Cette guerre n’est pas seulement une catastrophe humanitaire; elle constitue un défi direct à la capacité de l’Afrique d’affirmer son contrôle sur son propre destin. Le conflit a mis en évidence la fragilité de la souveraineté africaine et la vulnérabilité des vastes ressources du continent à l’exploitation extérieure. Pour tenir la promesse d’une Afrique unie, indépendante et prospère, les dirigeants africains doivent se montrer à la hauteur, réclamer la souveraineté de la RDC et mettre un terme à cette guerre insensée. 

L’inaction ou la diplomatie passive ne feront qu’aggraver les blessures et prolonger les souffrances. Il est temps pour l’Afrique de montrer l’exemple, d’affirmer sa volonté politique et d’éviter que la RDC ne devienne une cicatrice permanente sur l’héritage du continent. La guerre en RDC ne peut être autorisée à se poursuivre comme un mépris de la souveraineté de l’Afrique. 

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Mike Omuodo est un expert panafricain en relations publiques et en communication basé à Nairobi, au Kenya.

Courriel : mike.omuodo@mediafast.co.ke  

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