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Gestern — 14. Januar 2025Haupt-Feeds

Les défis et espoirs économiques de la Tunisie : aperçu des nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2025

14. Januar 2025 um 15:51

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF) a organisé aujourd’hui une matinée d’information sur les nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2025. À cette occasion, Mohamed Louzir, Secrétaire Général de la CCITF, a partagé une analyse détaillée des enjeux économiques du pays, mettant en lumière des sujets cruciaux tels que la masse salariale, la dette publique et les perspectives de croissance.

Cette rencontre, enrichie par l’analyse de Faez Choyakh, Associé EY en charge de la fiscalité, a permis de mettre en lumière les défis majeurs auxquels fait face la Tunisie, mais aussi les espoirs pour un avenir plus équilibré et prospère.

Mohamed Louzir a débuté en soulignant que la masse salariale moyenne dans les entreprises tunisiennes s’élève à 36 000 Tnd par an. Ce montant reflète une réalité complexe : d’un côté, des salaires jugés insuffisants par de nombreux citoyens, et de l’autre, des coûts annexes non inclus, tels que les frais liés au parc automobile ou à l’essence. Cette situation, bien que contraignante, laisse entrevoir des opportunités d’amélioration grâce à des actions ciblées pour renforcer la productivité.

Un des points centraux du discours de Louzir a porté sur la dette publique. En 2024, le remboursement de la dette est estimé à 18 milliards de dinars, tandis que les intérêts devraient atteindre environ 6,3 milliards. Au total, le service de la dette représente 24 milliards de dinars, soit 15 % du PIB, un ratio bien supérieur aux niveaux historiques de 4 à 5 %.

Par ailleurs, le pays rencontre des difficultés croissantes pour accéder à des financements extérieurs. Alors que le budget 2024 prévoyait des emprunts extérieurs de 16 milliards de dinars, seuls 4,9 milliards devraient être réellement mobilisés. Cette tendance pousse la Tunisie à se tourner davantage vers le marché local, déjà saturé, ce qui limite les crédits disponibles pour les entreprises et les investisseurs.

Selon les prévisions, la dette publique atteindra 147 milliards de dinars en 2025, avec un ratio dette/PIB prévu à 80 %, en légère baisse par rapport à 2024 (82 %). Toutefois, ce ratio dépend fortement des estimations de croissance. Si la croissance économique reste faible, entre 0,5 % et 1,2 %, le PIB pourrait se stabiliser autour de 160 milliards de dinars, augmentant ainsi le poids relatif de la dette.

Mohamed Louzir a également partagé une réflexion sur la disparité des chiffres, citant des estimations du service de la dette extérieure oscillant entre 8,9 % et 11 % du PIB, selon les méthodes de calcul utilisées.

 

 

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Mohamed Louzir : « L’investissement est le véritable moteur de la croissance »

14. Januar 2025 um 10:19

La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) a organisé une matinée de débats le mardi 14 janvier 2025, portant sur les principales dispositions de la loi de finances 2025. Ce débat intervient dans un contexte économique difficile pour la Tunisie, caractérisé par une faible croissance, malgré des dépenses publiques élevées. Le gouvernement a décidé d’augmenter l’imposition pour faire face à ces dépenses, tout en gérant un endettement croissant, principalement sur le marché local, en raison des difficultés d’accès aux dettes extérieures.

Mohamed Louzir, Secrétaire Général de la CCITF, a partagé ses observations sur les nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2025. Il a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la situation économique en Tunisie est marquée par une consommation importante et un investissement qui peine à se développer. Les échéances de règlement des dettes sont importantes et le recours aux dettes extérieures est difficile. Ce qui entraîne une dépendance accrue à la dette locale.

Ainsi, M. Louzir a noté que cette situation est difficile à gérer, avec un investissement qui n’est pas performant et une consommation élevée, exacerbée par une inflation élevée. Il a déclaré : « Nous essayons de sauvegarder les populations nécessiteuses ou à faible revenu. L’impact social des dépenses de l’État est crucial, que ce soit à travers les subventions des produits de base ou les aides sociales accordées aux familles nécessiteuses. Cela réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour mettre en œuvre des mesures fiscales ». 

Mohamed Louzir : « Le déficit est maîtrisé autour de 6 % du PIB, mais il pourrait atteindre 10 milliards de dinars »

La croissance économique prévue pour 2025 est ambitieuse à 3,2 %, alors que la croissance réalisée pour l’année précédente était seulement de 1,2 %. Mohamed Louzir a averti que si cette croissance n’est pas atteinte, le déficit budgétaire pourrait encore augmenter. Actuellement, le déficit est maîtrisé autour de 6 % du PIB; mais il pourrait atteindre 10 milliards de dinars, financé par des crédits. Il a précisé : « Le déficit tourne autour de 15 % du budget. » Tout en  insistant sur la nécessité d’investir dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information, afin de stimuler l’économie.

Rôle des startups et entreprises

Un autre aspect abordé concerne le rôle des startups et entreprises. Mohamed Louzir a souligné que bien que la Tunisie dispose d’un vivier exceptionnel de talents, il manque un cadre législatif favorable pour encourager leur croissance en entreprises de grande taille. Il a affirmé : « Il faut aider ces jeunes entrepreneurs à s’internationaliser et à créer des conglomérats qui peuvent soutenir l’économie nationale. »   

Le secrétaire général de la CCITF a mis l’accent sur l’impératif d’aider les startupers à se développer et à réussir au-delà d’une taille modeste.

Il a également évoqué une problématique plus large concernant la mentalité générale envers ceux qui réussissent : « On n’est pas dans le professionnalisme pour aller vers les choses très très bien faites ». 

Les discussions autour de la loi de finances 2025 mettent en lumière la nécessité d’un équilibre entre une imposition accrue et un soutien aux investissements pour relancer l’économie tunisienne. Et ce, tout en préservant les couches les plus vulnérables de la population. Mohamed Louzir conclut en soulignant que « l’investissement est le véritable moteur de la croissance ». 

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Réforme fiscale : l’UGTT réclame des mesures compensatoires pour les salariés

13. Januar 2025 um 14:33

La révision du barème de l’impôt sur le revenu, introduite par la loi de finances 2025, continue de faire des vagues. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a interpellé la ministre des Finances dans une lettre datée du 10 janvier. Elle appelé à la mise en place d’une subvention compensatoire en faveur des salariés affectés.

L’organisation syndicale insiste sur la nécessité d’un soutien financier équivalent aux déductions supplémentaires causées par le nouveau système fiscal. Elle déplore que ces ajustements aient entraîné une réduction des revenus nets, en particulier pour des professions comme les cadres supérieurs, les enseignants-chercheurs, les ingénieurs ou encore les médecins. Dans son courrier, l’UGTT met en garde contre l’impact de ces pertes de revenus. Et ce, notamment dans un contexte où les salaires des cadres tunisiens sont déjà considérés comme peu compétitifs à l’échelle internationale. Cette faiblesse salariale, selon le syndicat, alimente une émigration croissante des talents vers d’autres pays.

Sur le plan technique, la loi de finances 2025 maintient l’exonération pour les revenus ne dépassant pas 5 000 dinars par an. Les revenus compris entre 5 000 et 10 000 dinars sont désormais taxés à 15 %. Tandis que ceux entre 10 000 et 20 000 dinars sont imposés à 25 %. Les tranches supérieures suivent des taux progressifs : 28 % pour les revenus allant de 20 000 à 30 000 dinars, 33 % entre 30 000 et 40 000 dinars.

Par ailleurs, trois nouveaux paliers fiscaux ont été introduits pour les hauts revenus : 36 % entre 40 000 et 50 000 dinars, 38 % pour les revenus de 50 000 à 70 000 dinars et 40 % pour les montants excédant 70 000 dinars. Ce nouveau cadre fiscal vise à alourdir la contribution des plus hauts revenus, tout en augmentant la progressivité de l’impôt. Pour l’UGTT, ces mesures nécessitent des ajustements urgents, afin d’éviter une dégradation supplémentaire du pouvoir d’achat des travailleurs concernés.

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Découvrez ces 3 nouvelles facilités fiscales en 2025

06. Januar 2025 um 10:40

2025 est l’année des opportunités pour les Tunisiens. L’État a consacré des facilités fiscales pour encourager les citoyens à payer leurs dettes.

Amnistie fiscale: impôts et avantages à ne pas rater

La Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement a annoncé l’entrée en vigueur, depuis le 2 janvier 2025, des dispositions de l’article 74 de la loi de finances relatives à l’amnistie fiscale. Cette mesure prévoit l’abandon des pénalités de contrôle, de retard de recouvrement et des frais de poursuite pour les créances fiscales dues à l’État, sous réserve d’un paiement intégral ou d’un calendrier de paiement trimestriel sur cinq ans, avec une première échéance réglée avant le 30 juin 2025. Elle inclut également une réduction de 50% des pénalités liées aux infractions fiscales administratives constatées avant le 20 juin 2025, sous les mêmes conditions de règlement. Les contribuables concernés sont invités à se rapprocher des autorités fiscales pour régulariser leur situation et profiter de ces avantages.

CNSS: annulation des pénalités de retard sur les cotisations jusqu’au 31 mars 2025

La présidence du gouvernement a annoncé le 28 décembre 2024 les modalités de l’amnistie sociale prévues par le décret n° 503 de 2024, permettant l’annulation totale ou partielle des pénalités de retard sur les cotisations des régimes de sécurité sociale et d’indemnisation des dommages liés aux accidents du travail et maladies professionnelles. Cette mesure, applicable automatiquement sous certaines conditions, est en vigueur jusqu’au 31 mars 2025. Elle concerne également les débiteurs auprès du Caisse nationale de sécurité sociale.

Taxe foncière sur les propriétés bâties: 2 ans de bonus

La loi de finances de 2025 propose une amnistie qui comprend des taxes imposées sur les propriétés bâties et les terrains non bâtis pour les années 2021 et avant, à condition que toutes les cotisations pour l’année 2024 soient payées à temps. Les cotisations pour les années 2022 et 2023 pourront également être programmées au plus tard le 31 décembre 2024. À noter que les commerces ne sont pas concernés par l’amnistie, qui concerne uniquement les usages résidentiels.

 

 

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