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Gestern — 04. Januar 2025Haupt-Feeds

L’or, un actif en pleine ascension en 2025

04. Januar 2025 um 12:55

Après une année 2024 marquée par l’instabilité mondiale, 2025 suscite l’espoir d’un apaisement. Pourtant, les investisseurs semblent anticiper une continuité des bouleversements, comme en témoigne leur engouement pour l’or, considéré comme une valeur refuge. En 2024, l’or a vu son prix bondir de 1829 à 2622 $ l’once, enregistrant une hausse impressionnante de plus de 27%. À titre de comparaison, l’indice S&P500, malgré une bonne performance, n’a affiché qu’un rendement total d’environ 25%. Cette dynamique montre que les investisseurs ayant misé sur l’or ont largement surpassé les marchés boursiers.

Pour 2025, le consensus des grandes institutions financières, telles que JP Morgan, Citibank et Goldman Sachs, prévoit une hausse continue de l’or, avec des objectifs de prix atteignant 3000 $. Les principaux moteurs de cette progression incluent la baisse attendue des taux d’intérêt, l’élan spéculatif, les achats massifs par les banques centrales et les tensions géopolitiques persistantes. Parmi ces facteurs, les bouleversements internationaux et les achats des banques centrales ont joué un rôle prépondérant dans la hausse des prix en 2024. Ces banques cherchent à diversifier leurs réserves en s’éloignant du dollar américain, et l’or est devenu un choix privilégié dans ce contexte.

Alors que les marchés financiers mondiaux restent imprévisibles, l’or semble être un pari sûr pour les investisseurs cherchant à sécuriser leurs actifs. La demande soutenue, alimentée par des facteurs structurels et géopolitiques, laisse entrevoir une année prometteuse pour ce métal précieux. Si les projections se confirmaient, l’or pourrait consolider sa place en tant qu’actif clé dans un environnement économique mondial toujours marqué par l’incertitude.

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60% des fonds destinés à l’Afrique domiciliés hors du continent: un phénomène à combattre

04. Januar 2025 um 12:00

Malgré ses vastes ressources naturelles et son potentiel économique, l’Afrique fait face à une problématique majeure: près de 60% des fonds d’investissement qui lui sont destinés échappent à ses frontières. Ce phénomène reflète une confiance insuffisante des investisseurs dans les infrastructures et les systèmes économiques locaux. Préférant des environnements perçus comme plus stables et prévisibles, les capitaux se dirigent vers des marchés étrangers, privant ainsi le continent des ressources nécessaires à son développement. Cette fuite de capitaux entrave la réalisation de projets d’infrastructure, limite l’amélioration des services publics et freine la création d’emplois, creusant les inégalités et réduisant les opportunités pour une population jeune et dynamique.

Pour contrer cette situation, des initiatives voient le jour à travers des efforts conjoints des gouvernements africains et des organisations internationales. Des politiques incitatives visent à renforcer l’attractivité des économies locales, notamment par la simplification des procédures administratives, l’amélioration de la transparence et la mise en œuvre de partenariats public-privé. Ces réformes ambitionnent de non seulement attirer davantage d’investissements, mais aussi de créer un environnement sécurisé et propice à des engagements à long terme. Ces efforts se concentrent également sur le soutien à l’entrepreneuriat africain, afin de valoriser les atouts du continent et de promouvoir une croissance endogène.

Le défi de stopper la fuite des fonds est une priorité collective pour permettre à l’Afrique de s’imposer comme un pôle d’attraction des capitaux mondiaux. Il est impératif que les acteurs concernés, des gouvernements aux investisseurs en passant par les ONG, collaborent pour renforcer la confiance dans les marchés locaux. En tirant parti de son potentiel unique et en consolidant ses bases économiques, l’Afrique a les moyens de transformer cette perte en une opportunité durable pour son développement et son avenir.

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Secteur de l’assurance: les réformes ont commencé en janvier 2025

04. Januar 2025 um 11:10

Selon la Revue annuelle de Tunisie Valeurs, en 2023, le secteur de l’assurance a connu un ralentissement de sa reprise, avec une progression modérée de 8,2% des primes émises, atteignant 3446 Mtnd. Cette évolution reflète un environnement difficile, marqué par une faible croissance économique, une pression tarifaire accrue et une sinistralité en constante aggravation. L’inflation persistante a continué de peser sur les coûts d’indemnisation, impactant la rentabilité globale du secteur. Malgré ce contexte, les assureurs cotés ont réussi à améliorer légèrement leur capacité bénéficiaire agrégée (+3,7% en 2023), témoignant d’une résilience notable.

Sur le plan réglementaire, les projets de réforme, notamment l’adoption des normes de solvabilité basées sur les risques et l’application des normes IFRS, ont commencé le 1er janvier 2025. Par ailleurs, le secteur fait face à des défis croissants liés à l’assurabilité, accentués par l’évolution des risques et des besoins des clients. Investir dans des solutions innovantes reposant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et l’analyse des données pourrait renforcer la capacité des assureurs à anticiper ces mutations. Une évaluation détaillée des risques des compagnies d’assurance cotées met en lumière des opportunités d’investissement intéressantes dans ce contexte complexe.

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Dynamique de croissance dans le secteur bancaire: performances de Wifak, BT et Attijari Bank

04. Januar 2025 um 10:10

Selon la dernière édition de la Revue de recherche de Tunisie Valeurs, Wifak International Bank a enregistré une progression remarquable dans le secteur bancaire coté, avec une augmentation de 24% de ses engagements, atteignant 995,9 Mtnd à fin avril 2024, dépassant pour la première fois la BTE. Mohamed Hédi Ben Ayed, principal actionnaire détenant avec d’autres entités 40% du capital, devance désormais la SID (filiale de la Banque islamique de développement) qui en possède 30%. Bien que le CMF ait annoncé en 2023 une OPA obligatoire au prix de 7,200 Tnd par action, cette procédure reste suspendue à l’obtention de l’agrément de la BCT pour ce nouvel actionnaire de référence.

Parallèlement, la BT a poursuivi sa dynamique commerciale amorcée en 2022, avec une hausse de 10% de son encours de crédits à 5,8 milliards de dinars. Cette croissance a toutefois fait progresser son ratio de transformation réglementaire à 109,4%, un des plus faibles en Tunisie. La banque engage également une réflexion stratégique, assistée par son principal actionnaire et un cabinet externe, pour atteindre des objectifs de développement ambitieux.

De son côté, Attijari Bank a affiché une progression plus modérée, avec une hausse de 5,5% de ses crédits, dépassant 7 milliards de dinars. Grâce à une mobilisation efficace de ses ressources, le ratio de transformation globale s’est amélioré de 1,3 point, atteignant 69%. Bien que ce ratio reste parmi les plus faibles du secteur, il offre à la banque une capacité significative de croissance dès que l’économie montrera des signes de reprise.

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ARP: Abdejelil el Heni, nouveau président de la commission des finances et du budget

03. Januar 2025 um 16:15

La commission des finances et du budget de l’ARP a tenu sa première réunion le vendredi 3 janvier 2025 pour élire son bureau, sous la supervision du président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et en présence de plusieurs membres du bureau de l’Assemblée.
Les membres du bureau du comité ont été élus comme suit:
Président: Abdul Jalil Al-Hani et Mohamed Ziad Al-Maher
Vice-président : Issam Shushan et Mohammed Amin Al-Raghi
Rapporteur: Mohammed bin Hussein et Emad al-Din al-Sadiri
Après le vote et le dépouillement, les résultats ont été annoncés comme suit pour la composition du bureau des finances et du budget:
Président de la commission: Abdejelil el Heni
Vice-président de la commission: Issam Chouchen
Rapporteur: Mohammed Ben Hassine

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Secteur bancaire: résilience en 2023, défis accrus en 2024

03. Januar 2025 um 15:02

Dans sa Revue de recherches pour 2024, Tunisie Valeurs consacre des notes de recherche aux secteurs bancaire et de l’assurance. Dans cet article, on va aborder les spécificités du marché bancaire en Tunisie.

En 2023, le secteur bancaire coté a démontré une remarquable résilience dans un environnement économique difficile, soutenue par une solide dynamique de collecte et une bonne maîtrise des coûts malgré un resserrement monétaire. La faible demande de crédit a freiné la production, mais a contribué à renforcer la liquidité et à améliorer le ratio crédits/dépôts. Cependant, la croissance du produit net bancaire (PNB) a ralenti, la productivité a souffert du contexte inflationniste, et la qualité des portefeuilles s’est dégradée avec une augmentation des créances classées. Malgré ces défis, la rentabilité nette a été maintenue grâce à un coût du risque stable et une baisse des provisions collectives, permettant au secteur de retrouver ses niveaux de bénéfices pré-pandémie.

L’année 2024 s’annonce complexe, avec une légère accélération de la collecte, mais une croissance des crédits qui reste anémique en raison d’un investissement en berne et d’un cadre réglementaire plus strict. La dégradation de la productivité se poursuit, bien que l’accalmie du coût du risque apporte un certain répit. Par ailleurs, la nouvelle loi 41-2024 sur les chèques sans provision pourrait alourdir la pression réglementaire dès 2025, tandis que les perspectives de croissance des bénéfices pour 2024 demeurent limitées.

Malgré ces défis, le secteur a connu une performance boursière positive en 2023, avec une hausse de l’indice des banques de +11,7%, portée par une valorisation attractive et des dividendes généreux. Toutefois, les risques liés à un resserrement du crédit et à une potentielle contraction des bénéfices pourraient inciter les investisseurs à adopter une approche plus prudente, favorisant une sélectivité accrue et envisageant des prises de bénéfices dans les mois à venir.

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Tunisie: une croissance économique fragile au cœur des défis multisectoriels

03. Januar 2025 um 15:01

Tunisie Valeurs a publié le dernier numéro de sa Revue de recherches pour 2024, un ouvrage de 131 pages qui analyse la conjoncture économique, dresse le bilan de l’année et offre des perspectives pour le marché d’actions. La revue aborde des sujets d’actualité internationale, tels que la flambée de l’or, l’intelligence artificielle générative et les cryptomonnaies, tout en consacrant des notes de recherche aux secteurs bancaire et de l’assurance, avec des mises à jour sur des sociétés tunisiennes.

Elle propose également une stratégie d’investissement accompagnée d’un portefeuille recommandé. Filiale du groupe Biat, Tunisie Valeurs, créée en 1991, est un acteur clé de la gestion d’actifs, de l’intermédiation en Bourse, de l’ingénierie financière et des Valeurs du Trésor, avec un réseau de neuf agences et une équipe de 120 professionnels.

Croissance économique atone

Le PIB a enregistré une croissance modeste de 0,2% en 2023, atteignant son niveau le plus bas depuis 2011 (hors pandémie), avec une légère amélioration à 0,6% au premier semestre 2024, restant néanmoins inférieur aux niveaux de fin 2019. La reprise a été marquée par une forte croissance du secteur agricole (+2,6% au T1 et +8,3% au T2 2024) après une baisse historique en 2023, bien que fragilisée par le stress hydrique. Les services ont connu une croissance modérée (+1,4% au T2 2024), tandis que les secteurs industriels et de la construction ont subi des contractions notables (-3% et -3,5% au T2 2024). Les secteurs non manufacturiers, en particulier l’extraction de pétrole et de gaz naturel, ont continué de décliner fortement (-14,4% au T2 2024), et la production de phosphate est restée insuffisante, limitant les revenus en devises. Le secteur des transports, quant à lui, affiche une reprise timide (+1,2% au T2 2024).

Inflation et pouvoir d’achat

L’inflation globale a poursuivi une baisse progressive, atteignant 6,7% en septembre 2024 contre 7,8% en janvier 2024, malgré une hausse soutenue des prix des produits alimentaires libres (+10,2% sur un an). L’inflation sous-jacente s’est établie à 6,2% en septembre 2024, reflétant des pressions persistantes. Cette désinflation limitée s’explique par plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des coûts salariaux, les pressions sur les capacités de production dans le secteur agricole, ainsi que des marges bénéficiaires et des coûts d’importation élevés.

Balance commerciale et commerce extérieur

Les exportations ont enregistré une croissance limitée de +2,1% au troisième trimestre 2024, principalement soutenue par les performances des secteurs agroalimentaire et énergétique. Cependant, cette progression a été entravée par le recul des exportations des secteurs textile et minier, qui peinent à retrouver leur dynamisme. Du côté des importations, une quasi-stagnation a été observée (+0,8%), marquée par une augmentation des achats de biens de consommation et de produits énergétiques. Ces évolutions ont permis une réduction du déficit commercial, qui s’est établi à -13,5 milliards de dinars, traduisant une légère amélioration de la balance commerciale globale. Toutefois, cette embellie a été ternie par une aggravation du déficit énergétique, exacerbée par une hausse des importations de produits énergétiques et une production nationale insuffisante, notamment dans le secteur des hydrocarbures.

Finances publiques et dette

Les recettes fiscales ont enregistré une augmentation notable de 13% à fin juin 2024, traduisant une meilleure mobilisation des ressources publiques. En parallèle, les dépenses ont progressé à un rythme plus modéré de +5%, bien que l’exécution du budget accuse un retard significatif. La masse salariale demeure la principale composante des dépenses publiques, absorbant près de 50% des ressources collectées. Sur le plan de l’endettement, la dette publique totale a atteint 139,9 milliards de dinars, en hausse de 13,5 milliards sur un an, reflétant une dépendance accrue au financement par emprunt. Cependant, le pays fait face à des difficultés croissantes pour accéder aux financements extérieurs, exacerbant les pressions sur les équilibres budgétaires.

La Tunisie fait face à une conjoncture économique fragile, marquée par une croissance stagnante, une inflation élevée, des déséquilibres extérieurs persistants et des finances publiques sous pression. Les perspectives à moyen terme restent incertaines, en raison des contraintes structurelles et des évolutions globales.

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Hausse des prix du pétrole: une dynamique en ce début d’année

03. Januar 2025 um 11:46

Le pétrole, indicateur clé de l’économie mondiale, démarre l’année 2025 sur une note ascendante. Les fluctuations des prix du brut influencent une multitude de secteurs, notamment l’automobile, l’énergie, l’agriculture et les transports, faisant de chaque variation un sujet d’analyse pour les marchés financiers et les décideurs économiques.

Entre le 1er et le 2 janvier 2025, une augmentation notable a été observée. Le prix du baril de pétrole brut WTI (West Texas Intermediate) est passé de 71,72 à 73,13 $, marquant une hausse de 1,41 $. De son côté, le Brent, référence pour les marchés mondiaux, a également enregistré une progression, grimpant de 74,64 à 75,93 $, soit une augmentation de 1,29 $. Ces augmentations traduisent une demande soutenue et, potentiellement, des attentes liées aux tensions géopolitiques ou aux réductions de production par certains pays producteurs.

Concernant l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), la dernière mise à jour du prix de son panier, effectuée au 31 décembre 2024, indique un baril à 74,59 $. Bien que les données actualisées manquent pour cette organisation, il est probable que les tendances observées sur le WTI et le Brent se répercutent également sur le panier de l’OPEP, qui regroupe les principales références pétrolières des pays membres.

Ce début d’année souligne l’importance de surveiller les dynamiques du marché pétrolier, alors que des facteurs tels que les politiques énergétiques, les tensions internationales, et la reprise économique mondiale continueront d’influencer ces fluctuations. La hausse des prix du brut pourrait avoir des impacts variés, allant d’une augmentation des coûts de transport à une pression accrue sur les économies dépendantes des importations d’énergie.

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Tunisie: les réserves en devises atteignent 123 jours d’importation, une reprise encourageante

03. Januar 2025 um 09:49

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé une hausse des réserves en devises, qui ont atteint au 2 janvier 2025 un niveau équivalant à 123 jours d’importation, marquant une amélioration notable. Ces avoirs nets en devises s’élèvent désormais à 27 361 millions de dinars, reflétant une meilleure gestion des ressources extérieures du pays.

En parallèle, le volume global de refinancement a été enregistré à 12 241 millions de dinars, soulignant les efforts continus pour soutenir la liquidité dans le secteur bancaire. Les billets et monnaies en circulation dans l’économie tunisienne totalisent quant à eux 22 588 millions de dinars, témoignant d’une dynamique monétaire en ligne avec les besoins des agents économiques.

Cette progression dans les réserves en devises est perçue comme un signal positif dans un contexte économique complexe. Elle pourrait contribuer à renforcer la confiance des partenaires internationaux et à stabiliser davantage la balance des paiements. Toutefois, des efforts soutenus restent nécessaires pour maintenir cette dynamique et répondre aux défis économiques du pays.

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Voitures électriques en Chine: BYD domine, 2025 s’annonce décisive

03. Januar 2025 um 08:55

Le marché des voitures électriques en Chine a affiché des performances impressionnantes en 2024, avec des ventes atteignant 23,4 millions de véhicules, soit une croissance de 5,7%. Cependant, l’année 2025 s’annonce plus complexe, marquée par des prévisions de hausse limitée à 2%, selon l’Association des voitures particulières de Chine.

2024: des records pour les leaders, des défis pour d’autres

BYD a consolidé sa position de leader en vendant 4,27 millions de véhicules électriques et hybrides. Geely a livré 2,18 millions d’unités (+32%), tandis que des marques comme Li Auto et Leapmotor ont enregistré des croissances notables. Cependant, certains acteurs comme Nio et Xpeng n’ont pas atteint leurs objectifs, malgré une amélioration en fin d’année.

Zeekr, marque premium de Geely, a vu ses ventes grimper de 87% pour atteindre 222 123 unités, mais reste en deçà de son objectif de 230 000. Cette concurrence féroce, exacerbée par une guerre des prix, a particulièrement fragilisé les constructeurs de moindre envergure.

Enjeux pour 2025: pression intérieure et extérieure

La demande locale devient cruciale face à une pression accrue sur les exportations, due notamment aux tensions commerciales avec des partenaires comme l’Union européenne. Le secrétaire général de l’association, Cui Dongshu, estime que des géants comme BYD et Geely continueront à dominer, tandis que des constructeurs traditionnels, tels que SAIC et Guangzhou, risquent de perdre jusqu’à 20% de parts de marché.

Pour prospérer dans un environnement compétitif et marqué par des tensions géopolitiques, l’innovation et la résilience seront essentielles. L’année 2025 pourrait bien redéfinir l’avenir de l’industrie automobile chinoise.

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Benetton en Tunisie: 3 500 emplois menacés par les fermetures d’usines

03. Januar 2025 um 08:50

Le géant italien du textile Benetton a récemment dévoilé un plan de réorganisation stratégique qui pourrait profondément transformer ses activités en Tunisie. Ce plan prévoit la fermeture de plusieurs sites, notamment l’usine de Sahline à Monastir, ainsi que celles de Kasserine et Gafsa. Avec près de 3 500 employés répartis sur une centaine d’ateliers, ces mesures, motivées par une optimisation des coûts de production et une refonte de la chaîne de valeur, risquent d’avoir un impact social majeur.

Sahline: 500 emplois en sursis

L’usine de Sahline, employant 500 personnes, figure parmi les sites les plus menacés. Benetton envisage des solutions alternatives telles que la vente à des investisseurs ou une relocalisation, mais la pérennité de cette activité dépend des efforts du gouvernement tunisien pour encourager et soutenir l’investissement. Claudio Sforza, administrateur délégué du groupe, a souligné que des discussions sont en cours pour atténuer les répercussions sociales de cette restructuration.

Une occasion de redéfinir le secteur textile tunisien

Depuis 2004, Benetton a joué un rôle clé dans l’industrie tunisienne. Cependant, cette réorganisation révèle les vulnérabilités du secteur textile national, notamment sa forte dépendance à l’égard des investissements directs étrangers (IDE), le manque de diversification et les disparités régionales. En 2024, bien que les IDE aient permis de créer près de 10 000 emplois, une grande partie de ces initiatives ont favorisé l’expansion d’entreprises existantes, limitant les opportunités pour les nouveaux acteurs locaux.

Des défis à relever pour préserver l’économie locale

Cette situation met en exergue des enjeux cruciaux pour l’avenir économique de la Tunisie: comment attirer de nouveaux investisseurs tout en renforçant la résilience du tissu industriel local? Comment protéger les emplois face aux restructurations globales des multinationales? Pour les travailleurs de Monastir, Kasserine et Gafsa, l’avenir reste incertain. Une réponse rapide et adaptée des autorités tunisiennes est essentielle pour minimiser les impacts sociaux et économiques de cette restructuration.

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Ons Jabeur accède aux quarts de finale du tournoi de Brisbane

02. Januar 2025 um 16:08

La star tunisienne du tennis, Ons Jabeur, poursuit son brillant parcours au tournoi de Brisbane, en Australie, en décrochant une place en quarts de finale.

Lors des huitièmes de finale disputés ce matin, Jabeur a triomphé de l’Arménienne Elina Avanesyan au terme d’un match intense en trois sets: 6/4, 1/6, 6/4. Cette victoire confirme sa détermination à briller dans cette compétition de haut niveau.

La Tunisienne, actuellement au sommet de sa forme, s’était auparavant illustrée lors du premier tour, le 31 décembre 2025, en dominant la Russe Ekaterina Alexandrova (28ᵉ au classement WTA) avec une victoire nette en deux sets 6/3, 6/2.

Le prochain défi d’Ons Jabeur s’annonce palpitant: elle affrontera en quart de finale la jeune prodige russe Mirra Andreeva, classée 16ᵉ mondiale. Cette rencontre promet d’être un duel captivant entre deux joueuses en pleine ascension sur le circuit WTA.

Avec son style de jeu audacieux et sa ténacité, Ons Jabeur continue de faire la fierté de la Tunisie et d’attirer l’attention des amateurs de tennis à travers le monde.

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Libye: la production pétrolière atteint son plus haut niveau depuis 2011

02. Januar 2025 um 15:50

La Libye a franchi un cap historique dans sa production pétrolière, atteignant 1,417 million de barils par jour, selon la National Oil Corporation (NOC). Ce niveau, le plus élevé depuis 2011, est d’autant plus remarquable que le pays a dû surmonter de nombreux défis, notamment le manque de financements, des budgets insuffisants, et les interruptions fréquentes dues à l’état de force majeure.

Lors d’une récente réunion, Massoud Slimane, président du conseil d’administration de la NOC, a exprimé sa volonté de maintenir ce niveau de production et, si possible, de l’améliorer d’ici à 2025. Cependant, il a également mis en lumière le principal défi auquel le secteur pétrolier libyen devra faire face: l’augmentation de la capacité de stockage pour atténuer les impacts des interruptions causées par des crises politiques ou des conflits.

Un secteur pétrolier résilient malgré l’instabilité

La Libye possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole en Afrique, un atout stratégique qui alimente près de 95% des revenus de l’État. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, le secteur pétrolier a été régulièrement perturbé par des conflits internes, des blocages des installations et des sanctions internationales. Malgré cela, la NOC a réussi à maintenir une certaine résilience, bénéficiant de périodes de stabilisation relative pour augmenter progressivement la production.

Un défi à double enjeu

La capacité de stockage reste une priorité critique pour prévenir les pertes en cas d’arrêt imprévu des opérations. L’objectif est de renforcer l’infrastructure pour garantir la continuité de la production et sécuriser les exportations, qui constituent une source essentielle de devises pour le pays.

Si la stabilité politique et les investissements internationaux sont consolidés, la Libye pourrait encore accroître sa production et réaffirmer son rôle clé sur le marché énergétique mondial.

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Prédictions 2030: déclin de la voiture électrique en Europe…

02. Januar 2025 um 15:18

Luca de Meo, directeur général de Renault, prédit une stagnation, voire un recul de l’industrie des véhicules électriques en Europe d’ici à 2030. Selon ses déclarations au journal flamand De Tijd, les voitures électriques pourraient devenir 40% plus coûteuses en raison des réglementations strictes imposées par l’Union européenne, compromettant leur avenir face aux véhicules thermiques.

La stratégie européenne visant le tout électrique d’ici à 2035 s’accompagne d’une inflation normative: de 8 à 12 nouvelles réglementations chaque année, obligeant les constructeurs à investir massivement pour s’y conformer. Ces contraintes réduisent les marges de manœuvre financières nécessaires pour rendre les véhicules électriques plus abordables, notamment par des avancées dans la technologie des batteries. De Meo critique l’Union européenne pour ses décisions qui, selon lui, pénalisent l’industrie automobile locale au profit de la Chine.

La Chine, ayant pris de l’avance dans le développement des batteries électriques et bénéficiant de politiques gouvernementales favorables (subventions et réductions de coûts), produit des véhicules compétitifs à des prix imbattables. En revanche, les constructeurs européens, freinés par les normes budgétivores, risquent d’être évincés sur leur propre marché, laissant le champ libre aux concurrents asiatiques.

Parallèlement, le durcissement des normes pourrait pousser des acteurs étrangers à quitter le marché européen, comme Nissan qui envisage de se tourner vers Honda. Cette situation pourrait fragiliser davantage Renault et ses homologues européens, particulièrement les constructeurs allemands, dans un contexte où les investisseurs sont de plus en plus réticents.

Face à ces défis, la vision de Luca de Meo souligne une possible victoire pour les véhicules thermiques et une relance de l’industrie pétrolière, freinant ainsi les ambitions écologiques européennes.

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Nouvelle taxe sur les ventes en ligne: une mesure pour lutter contre l’évasion fiscale

02. Januar 2025 um 14:55

L’article 63 de la loi de finances pour l’année 2025 introduit une nouvelle disposition visant à renforcer le contrôle fiscal des transactions effectuées sur internet et via les plateformes audiovisuelles. À compter du 1er janvier 2025, une retenue à la source de 3% sera appliquée aux ventes et livraisons de produits effectuées par des personnes physiques n’ayant pas d’identifiant fiscal.

Une réponse à l’économie informelle

Cette mesure, initiée par les autorités fiscales, s’inscrit dans une stratégie visant à intégrer l’économie informelle dans le secteur formel. L’économie informelle, bien que difficile à mesurer précisément, représente une part importante des activités économiques dans de nombreux pays, y compris en Tunisie. Elle échappe souvent aux systèmes fiscaux et réglementaires, privant l’État de revenus essentiels et créant des déséquilibres concurrentiels entre les entreprises formelles et informelles.

Les objectifs de la mesure

La retenue à la source de 3% a pour principal objectif de:

– Lutter contre l’évasion fiscale: en ciblant spécifiquement les transactions en ligne, ce dispositif cherche à limiter les ventes échappant à toute imposition.

– Améliorer la transparence des transactions: les vendeurs sans identifiant fiscal seront désormais incités à régulariser leur situation pour éviter cette retenue.

– Encourager la formalisation des activités économiques: en rendant l’informel moins attractif, cette mesure pourrait inciter les acteurs à intégrer le circuit formel et à participer au développement économique.

Un contexte global

La digitalisation de l’économie a permis l’essor du commerce électronique, mais elle a également rendu plus complexe le suivi des transactions par les administrations fiscales. De nombreux pays ont adopté des mesures similaires pour taxer les activités en ligne. Par exemple, dans l’Union européenne, une réforme de la TVA a été mise en œuvre pour taxer plus efficacement les ventes réalisées via les marketplaces.

Les défis à surmonter

Malgré son ambition, cette mesure pourrait rencontrer certains obstacles:

  • Résistance des acteurs informels: les vendeurs en ligne non déclarés pourraient chercher à contourner la retenue.

  • Mise en œuvre technique: le suivi des transactions numériques nécessitera des outils avancés pour garantir l’efficacité de cette retenue à la source.

  • Impact sur les petits commerçants: certains vendeurs informels, souvent issus de groupes vulnérables, pourraient voir cette mesure comme une charge supplémentaire.

L’instauration de cette retenue à la source marque une étape significative dans la lutte contre l’évasion fiscale et le renforcement de la transparence économique. En cherchant à intégrer les acteurs informels dans le cadre fiscal, l’État vise à équilibrer les règles du jeu et à créer un environnement économique plus équitable. Cependant, son succès dépendra de la capacité des autorités à combiner mesures coercitives et incitations adaptées pour favoriser l’intégration progressive des acteurs concernés.

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Commerce intra-méditerranéen: les pays africains les plus et les moins ouverts

02. Januar 2025 um 12:03

Le commerce intra-méditerranéen représente une opportunité majeure pour stimuler les économies des pays riverains, mais reste largement sous-exploité. Une récente étude du Centre du commerce international (ITC), appuyée par l’outil Euromed Trade Helpdesk, met en lumière les disparités dans le niveau d’ouverture commerciale des pays africains de la région.

Un potentiel économique prometteur, mais inexploité

Selon l’ITC, le commerce intra-régional pourrait croître de plus de 19,23 milliards de dollars et les exportations méditerranéennes vers l’Union européenne augmenteraient de 108 milliards de dollars d’ici à 2029. Cependant, pour réaliser ce potentiel, des efforts ciblés sont nécessaires. L’outil Euromed Trade Helpdesk, financé par l’UE, fournit des données essentielles pour orienter les stratégies commerciales et identifier des secteurs à fort potentiel, comme celui des services.

Malgré ces initiatives, Dorothy Tembo, directrice générale adjointe de l’ITC, insiste sur la nécessité de renforcer les formations et l’accès aux données afin de soutenir pleinement les petites entreprises de la région.

Classement des pays africains: la Libye en tête

Parmi les cinq pays africains inclus dans l’étude, la Libye se démarque avec 54% de son potentiel commercial intrarégional réalisé, une performance notable qui la place en tête du classement. Elle est suivie de l’Égypte, avec 51% de son potentiel exploité, et de l’Algérie, à 48%.

Ces chiffres montrent que ces trois pays progressent, mais qu’ils restent en deçà de leur potentiel total. Les autres pays africains méditerranéens couverts par l’étude, bien qu’évoqués, n’ont pas encore atteint des niveaux significatifs d’intégration économique intra-régionale.

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Cours moyens du mois de décembre 2024: analyse des principales entreprises cotées en Tunisie

02. Januar 2025 um 11:25

La Bourse de Tunis a publié, le 31 décembre 2024, les cours moyens du mois de décembre 2024 des valeurs inscrites à la Cote de la Bourse. Le paysage économique tunisien est marqué par la présence de nombreuses entreprises influentes, opérant dans des secteurs variés. Parmi elles, Attijari Bank, l’ATB, la BIAT, l’UBCI, l’UIB, Wifak Bank, Poulina Group, STAR Assurances et Ennakl Automobiles, qui se distinguent par leur performance, leur contribution au développement économique et leur stratégie d’expansion. Cet article offre un aperçu de ces entreprises et de leur rôle dans l’économie nationale.


Le secteur bancaire, pilier de la finance tunisienne

Le secteur bancaire tunisien regroupe des institutions clés qui soutiennent la croissance économique grâce à leur offre diversifiée de produits financiers.

  • Attijari Bank, une des banques les plus dynamiques, mise sur l’innovation digitale pour fidéliser sa clientèle (50,654 Tnd).
  • L’ATB (2,859 Tnd) et la BT (5,068 Tnd), connues pour leur réseau étendu, continuent d’être des acteurs de choix pour les PME.
  • La BIAT (94,064 Tnd) et la BNA (8,113 Tnd), leaders du marché, combinent solidité financière et appui au secteur agricole et industriel.
  • L’UBCI (21,202 Tnd), récemment acquise par un groupe étranger, et l’UIB (22,683 Tnd), partenaire stratégique pour les investisseurs, renforcent leur positionnement via des partenariats internationaux.
  • Wifak Bank (8,799 Tnd), plus spécialisée, offre des services bancaires islamiques et des solutions sur mesure.

Assurances et services financiers: diversification et innovation

Les entreprises du secteur des assurances jouent un rôle crucial dans la couverture des risques.

  • La STAR (176,823 Tnd) propose une gamme variée de produits, allant de l’assurance santé aux couvertures automobiles.
  • BH Assurance (49,000 Tnd), anciennement Banque de l’Habitat, a pour ambition de devenir l’assurance privilégiée des Tunisiennes et Tunisiens.
  • Assur Maghrebia (51,277 Tnd) est un acteur de référence en matière d’assurances et de réassurance en Tunisie.

 


Industrie: des moteurs essentiels de l’économie

Dans le secteur industriel, Poulina Group Holding (8,669 Tnd) s’illustre comme un conglomérat diversifié opérant dans l’agroalimentaire et l’aviculture.

La SFBT (11,790 Tnd) est un groupe tunisien du secteur de l’industrie agroalimentaire centré sur la production et la commercialisation de boissons. 

Ces entreprises reflètent la diversité et la résilience de l’économie tunisienne. Leurs performances sur le marché local et leur capacité à attirer des investisseurs internationaux témoignent de leur importance stratégique. Avec des secteurs en constante évolution, elles continueront à façonner l’avenir économique de la Tunisie.

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Bvmt: une hausse du volume des transactions en 2024

02. Januar 2025 um 09:26

La Bourse de Tunis a publié un rapport sur l’évolution des échanges boursiers durant l’année 2024, intitulé “Bilan de l’activité boursière 2024”, mettant en évidence une hausse significative du volume global des transactions de 33,2%, atteignant ainsi 3 675 Mtnd, contre 2 760 Mtnd en 2023. Les volumes échangés sur la Cote ont représenté 48,1% du volume global, tandis que le Hors-Cote a capté 0,5%, et les enregistrements et déclarations ont constitué 51,4% des transactions.

Selon le même rapport, le volume des échanges a enregistré une légère baisse de 2,9%, s’élevant à 1 767 Mtnd contre 1 819 Mtnd en 2023 sur la Cote de la Bourse. Cela correspond à un volume moyen quotidien de 7 Mtnd, contre 7,2 Mtnd l’année précédente. Les échanges de titres de capital ont dominé, représentant 91,1% des transactions, pour un montant de 1 610 Mtnd, en retrait de 1,9% par rapport à 2023 (1 641 Mtnd).

Les transactions de blocs ont constitué une part importante des échanges, représentant 27% du volume des titres de capital et 24% du volume global sur la Cote, soit 431,7 Mtnd, contre 531 Mtnd en 2023. Les investisseurs tunisiens ont largement dominé les échanges, avec une part de 79,9%, suivis des OPCVM avec 10,6%, tandis que la part des étrangers s’élevait à 8,7%.

Concernant la répartition sectorielle, le secteur des «Finances» a concentré 33,5% des échanges sur la Cote, soit 520,6 Mtnd, suivi du secteur «Industries» avec 33,1%, et le secteur des «Biens de consommation» avec 18,8%. Enfin, les titres de créance ont représenté 8,9% du volume traité sur la Cote, soit 156,7 Mtnd, contre 177 Mtnd en 2023.

 

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Première unité de recyclage et de valorisation des déchets de démolition en Tunisie et en Afrique

30. Dezember 2024 um 15:32

Au cœur d’un terrain de 6000 m² à Ezzahra, dans la banlieue sud de Tunis, la société “REG – Respect Environnement Group Tunisie” s’illustre en tant que première unité de recyclage et de valorisation des déchets de démolition en Tunisie et en Afrique. Fondée en 2019 grâce à un partenariat public-privé, la société adopte une approche d’économie verte et circulaire. Selon son directeur, Hamza Ben Ali, REG recycle les déchets de chantiers BTP, les transformant en matériaux réutilisables pour l’infrastructure routière, à des prix inférieurs de 30 à 40 % à ceux des matériaux extraits.

Avec une capacité de broyage de 1000 tonnes par jour, REG est prête à étendre ses services aux autres municipalités tunisiennes et envisage la mise en place de services de recyclage mobile. L’entreprise a déjà établi une représentation à Dubaï et cherche à créer des partenariats en Italie et en Égypte pour y relever les  défis environnementaux. En collaborant avec divers partenaires internationaux, REG gère efficacement les déchets BTP, favorisant leur transformation en produits de pré-construction utilisés dans les routes.

Pour l’avenir, REG prévoit de produire des éléments préfabriqués pour les infrastructures et a commandé une machine spécialisée. Cependant, un changement de mentalité est nécessaire concernant l’acceptation des matériaux recyclés. Actuellement, REG emploie 10 personnes directement et environ 300 indirectement, mais exploite encore partiellement son potentiel, travaillant principalement sur commandes.

De plus, la société développe une application digitale qui utilise l’intelligence artificielle pour identifier les déchets de construction valorisables, répondant ainsi à un défi majeur en Tunisie où les déchets de démolition, estimés à 13 millions de tonnes, représentent une menace pour l’environnement. La valorisation de ces déchets pourrait significativement réduire la pollution et les décharges illégales.

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