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Gestern — 07. November 2025Haupt-Feeds

FAO et UMA : vers une stratégie régionale commune contre la sécheresse au Maghreb

07. November 2025 um 15:47

Un atelier régional consacré à la gouvernance de la sécheresse a appelé à l’établissement d’un diagnostic régional consolidé sur les impacts de la sécheresse et souligné l’urgence d’un cadre d’intervention concerté et multi pays.

Organisé, récemment, à Tunis par le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique du Nord en partenariat avec l’Union du Maghreb Arabe (UMA), cet atelier s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération régionale pour une agriculture durable et une gestion rationnelle des ressources naturelles.

Y ont participé des délégations des cinq pays du Maghreb composées des points focaux du Comité maghrébin de lutte contre la désertification et du groupe de travail sur la rationalisation de l’utilisation de l’eau, ainsi que des experts en gestion de l’irrigation, planification hydrique et mécanismes de financement.

Les discussions ont conduit à l’identification de priorités communes et d’orientations stratégiques concertées en faveur d’une gouvernance plus efficace et intégrée de la sécheresse.

Les participants ont recommandé l’élaboration d’un programme maghrébin pour la résilience et de poser les bases d’un réseau maghrébin d’experts dédié à la coopération scientifique et technique dans le domaine de la sécheresse.

Ils ont, par ailleurs, exprimé l’engagement autour de la stratégie régionale pour la gestion de la sécheresse à l’échelle du Proche Orient et de l’Afrique du Nord en cours de formulation avec la facilitation de la FAO pour renforcer la concertation et l’adaptation des systèmes agricoles et hydriques aux conditions climatiques actuelles, l’initiation d’une plateforme de prévision et d’alerte précoce et un réseau maghrébin d’experts et de praticiens sur la gestion de la sècheresse.

Les participants ont échangé leurs expériences, présenté des solutions innovantes et évalué les politiques publiques existantes et ont également débattu des moyens de renforcer les dispositifs d’alerte précoce et de planification.

Le chef de cabinet du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Haikel Hechlef a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir la collaboration avec les pays du Maghreb dans leurs efforts pour renforcer la résilience face à la sécheresse, à travers des politiques communes alignées sur les nouvelles réalités climatiques et socio-économiques, a rapporté la même source.

De son côté, le chargé des terres et de l’eau au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, Abdourahman Maki a souligné que la multiplication des épisodes extrêmes met à l’épreuve les systèmes agricoles et les ressources naturelles. Il a souligné dans ce cadre l’urgence d’agir collectivement pour anticiper, s’adapter et protéger les moyens de subsistance des populations rurales.

Il a rappelé de l’engagement de la FAO à accompagner les pays du Maghreb dans la mise en œuvre de politiques et de programmes fondés sur la durabilité, la solidarité régionale et la gestion intégrée des ressources.

Pour le secrétaire General général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), Tarek Ben Salem «Seule une approche régionale fondée sur la solidarité, le partage d’expériences et la coordination des efforts permettra d’y répondre efficacement ».

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Ecomondo 2025 : Rimini, capitale mondiale de la transition écologique

Von: hechmi
05. November 2025 um 10:04

Le développement durable a gagné ses lettres de noblesse en s’imposant comme une chaîne de valeur. Le salon est l’un de ses Think Tank, les plus en pointe. Du 4 au 7 Courant, Rimini la coquette station balnéaire de l’Adriatique, en région Émilie Romagne, du nord-est de l’Italie accueille la 28e édition du Salon Ecomondo, dédié à la transition écologique.

Alessandra Astolfi, présidente du Salon, nous a confié lors d’un aparté, non sans une pointe de fierté que Rimini, est devenue selon la tradition latine, la Caput Mundi, pendant cette période de la transition écologique.

Un Salon à l’audience internationale

Ecomondo a gagné en notoriété en audience et en crédit technologique. Le numérique ainsi que l’intelligence artificielle viennent conforter la dynamique ainsi créée. Une perspective écologique crédible s’est mise sur pied. On peut désormais la créditer d’un acquis de rationalité économique.

Auparavant elle vivait grâce aux subventions. Désormais, sur certains segments de son activité, en pointe, elle peut vivre et se développer sur ses propres ressources. Elle peut vivre du marché. Cela revient à dire qu’elle crée de la valeur et génère des bénéfices.

« Rimini devient, selon la tradition latine, la Caput Mundi de la transition écologique, symbole d’un engagement mondial pour un développement durable intégré. »

Un pari technologique réussi

Ecomondo, est la vitrine de la rupture technologique enregistrée dans ce vaste champ de la transition écologique. Le numérique et l’intelligence artificielle se sont mis de la partie.

La rupture technologique est bien consommée. Le Salon, en plus des enseignes confirmées, fait la part belle aux start-up innovantes qui ont vite rejoint le gros du bataillon. Le Salon est devenu une vitrine technologique de rupture qui s’adresse à la fois à l’économie verte, bleue, comprenez l’assainissement de l’eau et de l’air. Et de l’économie circulaire, colonne vertébrale de la transition verte et du développement durable.

« Les résistances existent, mais la dynamique écologique est lancée ; on peut la freiner, jamais la remettre en cause. »

Deux événements de taille

Foire majoritairement commerciale et certainement une plateforme de partenariat. le salon est devenu le Titan de la transition écologique et numérique la jonction est faite. Et on peut admirer une chaîne de valeur qui s’est auto constituée. Et avec le temps, auto intégrée. Et ce, en toute cohérence.

L’affaire s’est mise en route au départ d’un audit de simple logique. La course aveugle à la croissance nous conduit au gaspillage. Et à l’insalubrité. Ce qui, à terme, conduirait à engager le pronostic vital du globe. L’on produit mal. Avec beaucoup d’externalités nuisibles dont des émissions et des rejets nocifs. Et, l’on consomme mal. C’est-à-dire avec des déchets encombrants. Et, qui plus est polluants.

« Grâce au numérique et à l’intelligence artificielle, la transition écologique s’appuie sur une rationalité économique solide. »

 

Aller vers une économie vertueuse, c’est-à-dire une activité Clean et une consommation responsable est désormais à notre portée. Et c’est ainsi que le Salon se prépare à dresser, dans un moment solennel, lors de la journée du 5 novembre, les Etats généraux de la croissance verte. Le Salon veut faire le point et évaluer sa trajectoire. Et le jour suivant, il célèbrera le cinquième anniversaire de l’initiative Mattei, à l’adresse de l’Afrique. Le continent peut-il à la fois décoller et le faire dans une optique écologique, en même temps. Nous vous en rendrons compte.

Mais peut-on aborder cette question sensible sans aborder la réalité complexe des énergies renouvelables. Il se trouve qu’Ecomondo a créé un Salon parallèle dédié aux énergies renouvelables. Que penser des climato sceptiques ? N’entament-ils pas le crédit d’Ecomondo. Nous croyons que la dynamique écologique est bien lancée. On peut la ralentir mais on ne peut pas la faire douter de son bien-fondé.

De notre envoyé spécial à Rimini (Italie), Ali DRISS

EN BREF

  • Rimini accueille la 28ᵉ édition du Salon Ecomondo du 4 au 7 novembre.
  • L’événement devient un pôle mondial de la transition écologique et numérique.
  • Le Salon vit désormais du marché, signe d’une écologie économiquement viable.
  • Deux temps forts : États généraux de la croissance verte et Initiative Mattei.
  • L’Afrique au cœur du débat sur une croissance durable et responsable.
  • Site du Salon ECOMONDO

 

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Tourisme en Tunisie : 13 milliards de dinars et 35.000 emplois d’ici 2030, selon une étude

18. September 2025 um 14:54

Une étude présentée lors du 9ᵉ Forum économique tunisien révèle que la diversification touristique pourrait générer 13 milliards de dinars de recettes et créer 35.000 emplois à l’horizon 2030. Le rapport insiste sur l’importance d’intégrer le tourisme de santé, rural et culturel pour compléter l’offre balnéaire traditionnelle.

Diversifier au-delà du balnéaire

Lors du Forum économique tunisien organisé ce jeudi 18 septembre 2025 par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), une étude a été dévoilée sur le potentiel de la filière touristique.

Selon son auteur, le professeur et consultant Safouane Ben Issa, les secteurs non traditionnels – tels que le tourisme de santé, le tourisme rural et l’hébergement chez l’habitant – pourraient contribuer fortement à la relance et à la modernisation du secteur.

L’objectif fixé à l’horizon 2030 : atteindre 13 milliards de dinars de recettes directes et générer environ 35.000 nouveaux emplois, soit bien au-delà de la capacité annuelle actuelle de l’État à créer des postes.

Fiscalité et économie informelle

L’étude met aussi en évidence l’importance d’intégrer au secteur formel des pans entiers de l’activité touristique encore opérant dans l’informel. Selon les estimations, près d’un milliard de dinars supplémentaires pourraient être perçus par le Trésor public d’ici 2030 via la TVA, l’impôt sur les bénéfices et les taxes locales, notamment celles liées à l’hébergement touristique.

Ben Issa souligne que la concentration touristique actuelle sur les zones côtières limite l’impact économique. La valorisation des ressources intérieures – culturelles, historiques et naturelles – permettrait non seulement d’enrichir l’offre mais aussi de créer des emplois dans les régions de l’Ouest et du Sud, favorisant le maintien des jeunes dans leurs localités et stimulant la dynamique de développement local.

L’étude insiste sur la nécessité d’actualiser un cadre réglementaire resté figé depuis 1973, incapable d’accompagner les tendances mondiales. Elle plaide pour une stratégie nationale intégrée, fondée sur l’innovation, la formation professionnelle et la qualité des services, afin d’assurer une activité touristique durable sur toute l’année et non plus concentrée sur la saison estivale.

Rappelons qu’au 10 septembre 2025, les recettes touristiques atteignaient 5,7 milliards de dinars, en progression de 8,7% par rapport à la même période de 2024.

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