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Qui sont les pays les plus compétitifs en 2025 ? La Tunisie brille par son absence

28. Juni 2025 um 09:00

Compétitivité 2025Bizarrement, la Tunisie, qui s’est toujours souciée d’améliorer son attractivité en tant que site de production internationale et de participer, à cette fin, aux classements internationaux pour s’informer de son positionnement mondial, ne figure pas, cette année, dans le classement de la compétitivité mondiale 2025.

Un classement de référence internationale

Ce rapport, publié par l’IMD Business School (IMD World Competitiveness Center), institut universitaire suisse indépendant, a étudié, en 2025, le degré de développement de la compétitivité dans 69 pays.

Sur le plan de la méthodologie, ce classement est établi sur la base de quatre principaux critères :

  • la stabilité macroéconomique,
  • la digitalisation des services publics,
  • le soutien à l’entrepreneuriat et
  • l’investissement dans l’éducation et la formation professionnelle, et son corollaire, l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences des marchés mondiaux.

Concrètement, les données statistiques comprennent 170 indicateurs provenant des institutions internationales, régionales et nationales comme la croissance du PIB, le volume des exportations, le taux d’alphabétisation, le climat des affaires, les infrastructures technologiques, la situation des finances publiques et le degré de développement des infrastructures technologiques.

« L’absence de la Tunisie dans le classement IMD 2025 soulève une question cruciale : comment un pays historiquement engagé dans l’amélioration de sa compétitivité peut-il se retrouver hors radar cette année ? »

 

Ces données statistiques pèsent deux tiers dans le score global de chaque pays. Les perceptions des dirigeants d’entreprise sont tirées d’une enquête en ligne portant sur 92 indicateurs de compétitivité liés à des aspects difficiles à quantifier comme la fraude, la corruption, la politique fiscale ou encore la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée.

Une vision élargie de la compétitivité

Ses analyses ont pour spécificité de ne pas se limiter à la dimension économique pour évaluer la compétitivité d’un pays. Elles intègrent les dimensions politique, sociale et culturelle, en partant du principe que les économies qui allient force institutionnelle et développement inclusif sont en mesure de mieux résister aux chocs externes.

« La compétitivité ne se résume plus à des chiffres économiques : elle s’évalue aussi à l’aune de la qualité des institutions, de l’inclusion sociale et du cadre politique global. »

 

En plus clair encore, selon l’IMD : « La compétitivité d’une économie est synonyme de qualité de vie. Elle ne peut pas être réduite à son PIB, à sa productivité ou à son niveau d’emploi ; elle ne peut être mesurée qu’en considérant une matrice complexe de dimensions politiques, sociales et culturelles. »

Les champions régionaux et mondiaux

Au niveau nord-africain, seul le Maroc a participé à ce classement. Il a été classé 55ᵉ à l’échelle mondiale, 1er en Afrique et 6ᵉ dans le monde arabe.

Dans le monde arabe, seuls six pays figurent dans ce classement :

  • Émirats arabes unis (5ᵉ),
  • Qatar (9ᵉ),
  • Arabie saoudite (17ᵉ),
  • Bahreïn (22ᵉ),
  • Koweït (36ᵉ),
  • Jordanie (47ᵉ).

Au niveau africain, six pays figurent parmi les sites les plus compétitifs dans le monde. Il s’agit dans l’ordre :

  • Kenya (56ᵉ),
  • Botswana (59ᵉ),
  • Ghana (61ᵉ),
  • Afrique du Sud (64ᵉ),
  • Nigeria (67ᵉ) et
  • Namibie (68ᵉ).

Dans le reste du monde, le classement montre que la :

  • Suisse (1ʳᵉ),
  • Singapour (2ᵉ),
  • Hong Kong (3ᵉ),
  • le Danemark (4ᵉ) sont les économies les plus compétitives du monde.

Les États-Unis, première puissance économique mondiale, occupent le 13ᵉ rang sur les 69 économies étudiées, tandis que la Chine, deuxième puissance économique, arrive à la 16ᵉ position.

Un environnement mondial de plus en plus complexe

Et pour ne rien oublier cette déclaration d’Arturo Bris, directeur du Centre mondial de la compétitivité de l’Institut international pour le développement du management (IMD). Il estime que “dans le contexte mondial actuel, il devient plus difficile d’être compétitif dans un système qui restreint le commerce mondial. La guerre tarifaire en est la principale illustration“, a-t-il dit.

« Dans un monde de plus en plus fragmenté et marqué par des tensions commerciales, seules les économies dotées de politiques bien structurées et d’institutions solides peuvent préserver leur prospérité. »

 

Bris a également souligné que, « face à la fragmentation sociopolitique mondiale, la prospérité économique peut être préservée grâce à une gouvernance efficace et à la solidité des institutions ».

Nous avons besoin de réglementations et de politiques gouvernementales bien structurées et bien établies. C’est l’élément le plus important du classement de cette année“, a-t-il relevé.

Abou SARRA

Indicateurs clés

  • 69 pays étudiés dans le classement mondial de l’IMD 2025
  • 170 indicateurs statistiques + 92 indicateurs qualitatifs
  • Le Maroc : 55e mondial, 1er africain
  • La Suisse, Singapour et Hong Kong : top 3 mondial
  • Les États-Unis : 13e, la Chine : 16e

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