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Les «anti-tout le monde» sont de mauvais conseil

06. September 2025 um 11:33

Dans la vie de tous les jours et à fortiori en relations internationales, il faut toujours garder à l’esprit que l’émotion est mauvaise conseillère et que tout ce qui est excessif est insignifiant.

Elyes Kasri *

L’intérêt national à long terme dicterait de se garder, sous prétexte de flatter l’humeur de quelques illuminés «anti-tout le monde» qui se cherchent à tout prix une cause et une nouvelle virginité patriotique, de tout acte ou déclaration susceptible de compromettre la crédibilité internationale de la Tunisie et le sort de plus d’un million de concitoyens en France.

Depuis son indépendance, la Tunisie a toujours adopté une approche mesurée et pragmatique dans ses relations internationales et la préservation des intérêts de ses citoyens expatriés. Cette approche a montré son efficacité comparée à d’autres pays nantis de moyens de pression plus considérables.

La Tunisie n’a pas intérêt à émuler des pays voisins qui privilégient la diatribe, les excès de langage et la diplomatie du mégaphone dans le domaine des relations internationales.

Une voie glissante et marécageuse

La marginalisation progressive de ces pays sur tous les fronts et la compromission par des actes et discours politiques inconsidérés des intérêts de leurs ressortissants à l’étranger devraient décourager quiconque de s’engager sur cette voie glissante et marécageuse.

La Tunisie n’a certainement pas besoin de mauvais modèles qui persistent dans l’erreur et l’échec en dépit des nombreux atouts naturels hérités, selon de nombreux historiens et experts, du pillage colonial.

A la suite de l’échec du forcing effréné du Colonel Kadhafi en vue d’une union avec la Tunisie, le défunt Mohamed Sayah avait à l’époque déclaré que le pétrole était monté à la tête du guide de la révolution du 1er septembre et ultérieurement Rois des rois d’Afrique.

De nombreux dirigeants et peuples arabes, malgré ou peut-être à cause de l’interdiction de la consommation d’alcool (plus ou moins respectée, il faut le reconnaître), se grisent de pétrole jusqu’à l’ébriété.

Si la Tunisie a peu de pétrole, elle peut se prévaloir d’avoir des idées, à condition toutefois que ce soit les bonnes.

* Ancien ambassadeur.

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La Tunisie doit éviter la diplomatie du mégaphone dans ses relations internationales

06. September 2025 um 10:15
L’intérêt national à long terme dicterait de se garder, sous prétexte de flatter l’humeur de quelques illuminés anti-tout le monde qui se cherchent à tout prix une cause et une nouvelle virginité patriotique, de tout acte ou déclaration susceptible de compromettre la crédibilité internationale de la Tunisie et le sort de plus d’un million de concitoyens en France.
Depuis son indépendance, la Tunisie a toujours adopté une approche mesurée et pragmatique dans ses relations internationales et la préservation des intérêts de ses citoyens expatriés. Cette approche a montré son efficacité comparée à d’autres pays nantis de moyens de pression plus considérables.

La Tunisie n’a pas intérêt à émuler des pays voisins qui privilégient la diatribe, les excès de langage et la diplomatie du mégaphone dans le domaine des relations internationales.

La Tunisie n’a pas intérêt à émuler des pays voisins qui privilégient la diatribe, les excès de langage et la diplomatie du mégaphone dans le domaine des relations internationales.
La marginalisation progressive de ces pays sur tous les fronts et la compromission par des actes et discours politiques inconsidérés des intérêts de leurs ressortissants à l’étranger devraient décourager quiconque de s’engager sur cette voie glissante et marécageuse.

La Tunisie n’a certainement pas besoin de mauvais modèles qui persistent dans l’erreur et l’échec en dépit des nombreux atouts naturels hérités, selon de nombreux historiens et experts, du pillage colonial.

La Tunisie n’a certainement pas besoin de mauvais modèles qui persistent dans l’erreur et l’échec en dépit des nombreux atouts naturels hérités, selon de nombreux historiens et experts, du pillage colonial.
À la suite de l’échec du forcing effréné du Colonel Kadhafi en vue d’une union avec la Tunisie, le défunt Mohamed Sayah avait à l’époque déclaré que le pétrole lui (le Guide de la révolution du 1er septembre et ultérieurement Roi des rois d’Afrique) était monté à la tête.
De nombreux dirigeants et peuples arabes, malgré ou peut-être à cause de l’interdiction de la consommation d’alcool (plus ou moins respectée, il faut le reconnaître), se grisent de pétrole jusqu’à l’ébriété.

Si la Tunisie a peu de pétrole, elle peut se prévaloir d’avoir des idées, à condition toutefois que ce soit les bonnes!

Si la Tunisie a peu de pétrole, elle peut se prévaloir d’avoir des idées, à condition toutefois que ce soit les bonnes!

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