Les unités de secours rapide de la Garde maritime de la région du Centre ont repêché, mercredi dernier, sept corps de migrants irréguliers, suite au naufrage de leur embarcation en pleine mer. Vingt-sept autres migrants ont été secourus et évacués rapidement dans des conditions météorologiques difficiles, lit-on dans un communiqué publié ce jeudi par la […]
La direction générale de la garde nationale a annoncé dans un communiqué publié ce jeudi que les unités de la garde côtière de la région centrale ont secouru 27 personnes et ont repêché 7 corps après qu’un bateau transportant des migrants ait subi une avarie en mer. Les blessés ont reçu des soins de premiers […]
Une fillette de 11 ans est arrivée seule dans l’île italienne de Lampedusa (Sicile) sur un bateau. Elle serait la seule survivante du naufrage d’un bateau transportant 44 migrants parti de Sfax, en Tunisie.
L’équipage du voilier Trotamar III est venu au secours du petit bateau, le dimanche 8 décembre 2024, et a débarqué la petite fille à l’aube du mercredi 11 décembre au quai commercial de l’île de Lampedusa.
La petite migrante, d’après ce qu’ont pu comprendre les sauveteurs, est originaire de Sierra Leone.
Le nombre de migrants arrivés en Italie au cours des 11 premiers mois de 2024 a fortement baissé, par rapport aux deux années précédentes , notamment ceux en provenance de la Tunisie, par voie maritime, indique un rapport du ministère de l’Intérieur italien, publié le vendredi 29 novembre 2024.
D’après les données fournies par le ministère, 62 516 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes, depuis le début de l’année et jusqu’à la fin novembre dernier, contre 152 272, l’année dernière et 94 343 en 2022, rapportent des médias italiens, qui précisent qu’au cours des deux derniers jours, 705 personnes (452 jeudi dernier et 253 hier) sont arrivées en Italie, portant le total des arrivées par mer en novembre à 7 103, contre 8 317, le même mois de l’année dernière, et 9 060 en novembre 2022.
Concernant les nationalités des migrants, les Bengalais arrivent en tête avec 12 466 personnes (soit 20%), suivis des Syriens (11 600, soit 19%) et des Tunisiens (7 598, soit 12%).
Le rapport mentionne d’autres nationalités, notamment l’Égypte (4 014 / 6%), la Guinée (3 418 / 5%), le Pakistan (2 798 / 5%), le Soudan (2 053 / 3%), l’Érythrée (2 012 / 3%), le Mali (1 610 / 3%) et la Gambie (1 462 / 2%).
En outre, le ministère a indiqué qu’il y avait 13 485 personnes (22%) supplémentaires, en cours de traitement administratif pour leur identification.
La Bibliothèque l’Alcazar de Marseille accueille actuellement une exposition poignante intitulée «Ne m’oublie pas» rendant hommage aux migrants ayant transité par Marseille entre 1965 et 1980.
Djamal Guettala
L’exposition, inaugurée le 8 novembre 2024, se tiendra jusqu’au 1er mars 2025. Organisée par Les Rencontres d’Arles en collaboration avec la Fondation Antoine de Galbert, elle repose sur un fonds photographique précieux du Studio Rex, situé dans le quartier de Belsunce et redécouvert par le collectionneur Jean-Marie Donat.
Ces photographies, d’une grande élégance, montrent des hommes, des femmes et des familles – principalement d’Afrique du Nord et de l’Ouest – qui ont traversé Marseille dans l’espoir d’une vie meilleure en France.
Ces portraits, souvent réalisés à des fins administratives, révèlent la dignité et l’humanité de ces migrants, qui, trop souvent, restent anonymes dans l’histoire collective.
Une mémoire collective en images
En offrant un visage à ces figures longtemps éclipsées, l’exposition leur redonne leur individualité et leur histoire. Elle permet de sortir de l’anonymat ces milliers de travailleurs venus contribuer à la construction de la France des Trente Glorieuses.
Des visites commentées gratuites sont organisées jusqu’à la fin de l’exposition. Ces visites, d’une durée de 30 à 40 minutes, sont accessibles sans inscription préalable et ont lieu à 14h30 aux dates suivantes : 8 décembre 2024; 11 et 25 janvier 2025; 8 et 22 février 2025.
Avec «Ne m’oublie pas», la Bibliothèque l’Alcazar invite les visiteurs à réfléchir sur l’importance de la mémoire et de l’histoire des migrants, et sur la manière dont ces récits participent à la construction de l’identité collective de la France. L’exposition offre un aperçu émouvant et visuel de l’histoire de ces travailleurs venus d’horizons lointains, en quête d’une vie meilleure.
«Ne m’oublie pas» est bien plus qu’une simple exposition photographique : elle est un acte de reconnaissance pour ceux qui ont façonné la société française, tout en restant trop souvent invisibles dans les récits officiels.