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Heute — 18. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisie – Autriche : Trois cents ans de relations diplomatiques

18. Dezember 2025 um 11:58

La clôture des manifestations du Tricentenaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche a eu lieu mardi 16 décembre au palais Ksar Said en présence de M. Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Plusieurs membres du Corps diplomatique étaient également présents à ce rendez-vous qui a été l’occasion de présenter un livre intitulé 300 ans de relations diplomatiques et édité par l’ambassade d’Autriche en Tunisie.

M. Mohamed Ali Nafti a prononcé une allocution au cours de laquelle il a passé en revue les liens historiques entre nos deux pays et aussi l’actualité de leur coopération bilatérale.

M. Stephan Vavrik, ambassadeur d’Autriche en Tunisie, a ensuite pris la parole pour revenir sur les différentes manifestations du Tricentenaire et présenter la publication réalisée par l’ambassade.

Un panel comprenant plusieurs auteurs ayant contribué à l’ouvrage a pris le relais et permis à l’assistance d’en découvrir le contenu principalement articulé sur l’histoire et les échanges culturels et économiques.

Bilingue, en français et allemand, richement illustré, cet ouvrage a été ainsi abordé dans ses différents aspects et vient enrichir les bibliothèques tunisienne et autrichienne en tant qu’ouvrage de référence.

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Icône tunisoise du Passage et Bab El Khadhra : Monsieur Michel n’est plus

18. Dezember 2025 um 11:14

Michel Roccia est décédé en fin de semaine dernière. Son auto-école de la rue de Madrid a brassé des générations de conducteurs de tous les quartiers et confessions de Tunis.

Celui que tout le monde appelait affectueusement Monsieur Michel repose désormais au cimetière du Borgel.

A Tunis, les moniteurs d’auto-écoles se recrutaient dans les différentes catégories de citoyens de la capitale. Ainsi, la mémoire collective a gardé le souvenir des Campo, Abate et autres Gambini qui comptaient parmi les ténors de la profession.

De cette génération de moniteurs, Michel Roccia a continué à officier de nos jours encore. Il est ainsi devenu le dernier auto-école issu de la diversité.

Affable, d’une délicatesse infinie, il continuait son travail et initiait à l’aide de sa Peugeot flambant neuve tous les aspirants au permis de conduire.

Maniant l’italien, l’arabe et le français, il apprenait à ses élèves mille et un petits trucs et jouait le rôle d’un véritable mentor.

Paix à son âme et condoléances à sa famille et ses nombreux amis à Bab El Khadhra, au Passage et à Lafayette.

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Everyday Tunisians : Les trois derniers jours de Mokhtar au Boléro

18. Dezember 2025 um 10:59

Quand arrive le jour de la retraite après une longue carrière, la vie change d’horizon dans un moment où se mêlent joie et mélancolie. Pour Mokhtar Rhimi, ce jour est arrivé puisque samedi 20 décembre, il assurera ses deux derniers services au Boléro.

Les habitués du Boléro se souviennent encore de Salah Dahmani, Fathi Matmati ou Mokhtar Hamdi qui sont quelques uns des maîtres d’hôtel ayant fait les beaux jours de ce restaurant du centre-ville.

Aujourd’hui, c’est Mokhtar Rhimi qui officie pour quelques jours encore dans les deux salles de ce restaurant dirigé par les frères Abderrazak et Rafik Ben Ayada.

Ayant fait ses classes au Strasbourg de la belle époque, Mokhtar en a gardé un sens de l’accueil inséparable de son humour bon enfant. Entre grillades de poisson et plats traditionnels, Mokhtar, des assiettes plein les mains, passe allègrement des cuisines à la salle.

Il a toujours un plat du jour ou une spécialité maison à proposer et parfois, dans un chuchotement complice, il met ses clients dans la confidence et annonce subrepticement les poissons frais de Bizerte ou la viande qui vient d’arriver de Grombalia.

Régnant sur ses deux salles, attentif à chaque demande, Mokhtar assure les deux services de la journée et à sa manière, cultive la longue tradition du Boléro, une enseigne fondée par Diego Perez, un Espagnol, et reprise il y a soixante ans par le regretté Béchir Ben Ayada.

Toujours impeccable, veillant imperturbablement à la qualité du service, chaque jour, Mokhtar instille son savoir-faire, faisant d’un restaurant populaire, la plus accueillante des tables de Tunis.

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Comment dites-vous kaki en français ou en italien ?

16. Dezember 2025 um 11:47

Vous êtes-vous déjà demandé quelles pouvaient être les origines de nos kakis? Qu’ils soient en forme d’anneaux ou de bâtonnets, de dés ou plus rarement de galettes, ces kakis sont un incontournable, aussi bien pour les enfants que les adultes.

Le marchand de kakis avec sa corbeille qu’il trimbale devant les écoles tombe sous le sens. C’est l’un des personnages qui, de tous temps, hante les villes tunisiennes. Et, de nos jours encore, les marchands de kakis sont au coin de chaque rue.

Dans les quartiers de Tunis, quelques fours continuent à cuire les kakis dans de grands plateaux noirs. Et certaines enseignes sont les spécialistes incontestés du kaki, à l’image de la boulangerie Jeannot Memmi, dont on dit que ses kakis sont les meilleurs de Tunis. D’ailleurs, on vient de loin pour les acheter au kilo, juste dorés à point et croustillants à souhait.

D’où nous viennent ces kakis? En toute hypothèse, ils sont la déclinaison tunisienne des Taralli italiens qui sont préparés à Turin et dans les Pouilles, avec de l’huile d’olive ou de l’anis.

En Italie, ils sont aussi désignés par les termes de « stirato » ou « stiratini » qui veulent dire étiré comme les ficelles ou les bâtonnets de kaki.

Les Français nomment les kakis soit « cressins » ou « gressins ». Ils sont faits à partir de farine de blé tendre rehaussée de sel et de levain. En Espagne, l’équivalent de nos kakis se nomme « rosquilletas ».

Il est ainsi clair que quelque soit leur nom, ces kakis de l’autre rive sont une variante des nôtres qui en sont inspirés.

Historiquement, l’origine de ces mets remonte au quatorzième siècle et on continue à les déguster aussi bien en en-cas qu’à l’apéritif.

Pas plus long qu’un crayon ou bien plus allongés, de forme arrondie ou en cubes, les kakis font partie de notre quotidien même si les recettes tendent à se perdre.

En effet, nos kakis ne sont plus que l’expression minimale de ce qu’ils furent. Une simple pâte de pain avec du gros sel, cuite au four jusqu’à ce qu’elle devienne croquante et croustillante.

Au contraire, dans les autres pays où le kaki se nomme cressin, taralli ou stirato, il est préparé selon des recettes ancestrales qui, parfois font appel à quelques gouttes de vin blanc et certaines épices et fines herbes, sans oublier l’usage de l’huile d’olive.

Dès lors, c’est de toutes autres saveurs qu’il s’agit lorsqu’on goûte à ces kakis de l’autre rive qui sont vendus chez certains boulangers ou bien conditionnés et en sachets de 250 grammes.

Comme quoi, il serait temps de revisiter la recette de nos kakis, de s’inspirer de l’ancêtre turinois et retrouver une saveur qui se perd.
Un challenge pour les chefs qui désireraient sortir ces pains de farine de l’anonymat et les remettre à l’honneur du goût véritable !

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Alliance Française : Un grand débat autour de l’humanisme

15. Dezember 2025 um 12:32

L’Alliance Française de Tunis, sous la présidence de M. Mohamed Aissaoui, s’apprête à lancer le Programme ALECA, un acronyme pour « Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies ».

Ce projet ambitieux est dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat aura lieu aujourd’hui, lundi 15 décembre à 18h30 à l’auditorium de l’Institut français. Modérée par Ahlem Ghayaza, elle portera sur le thème « Exiger un humanisme relationnel ».

Les participants au débat sont :

  • François Dosse, épistémologue et historien des idées
  • Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales
  • Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien, figure majeure des humanités africaines

La soirée se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Cette première rencontre Inaugure un cycle de réflexion au cœur des enjeux culturels et géopolitiques d’aujourd’hui.

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Everyday Tunisians : Paysanne dans la ville tentaculaire

15. Dezember 2025 um 11:04

Paysanne, sur les marges de la ville, Zohra Abdelli prend chaque matin le chemin des champs.

Elle sème, cultive et moissonne, partage son temps entre les blettes, les radis et aussi la fameuse « gnaouia », ces gombos dont se délectent les gourmets.

Zohra Abdelli est une travailleuse agricole, généralement embauchée à la journée, contre un maigre salaire. Femme-courage, elle passe de longues journées sur les parcelles dont elle a la charge.

Appréciée de tous, Zohra Abdelli est à l’image de nombreuses Tunisiennes vivant à Bhar Lazreg, entre la ville tentaculaire et quelques oasis potagères.

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Tunisiens en France : Les titres de séjour longue durée renouvelés automatiquement

12. Dezember 2025 um 13:35

Chapeau aux députés des Tunisiens de l’étranger dont le travail de fond et la diplomatie parlementaire viennent de donner des résultats remarquables. En effet, l’Assemblée nationale française vient d’adopter un texte selon lequel le renouvellement des titres de séjour longue durée devient automatique.

Les députés Riadh Jaidane et Amor Barhoumi, représentants des Tunisiens à l’étranger, ont réalisé un travail appréciable de sensibilisation des parlementaires français.

Après plusieurs échanges avec leurs collègues français ( à l’Assemblée nationale et au Sénat au sein du groupe d’amitié parlementaire France Tunisie ) concernant les difficultés rencontrées par nos compatriotes pour renouveler leurs titres de séjour notamment de longue durée, une proposition de loi par des députés français vient d’être adoptée visant à garantir un renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée (10 ans).

Une bonne nouvelle pour les Tunisiens en France et des démarches couronnées de succès pour les députés tunisiens.

Lire aussi : Tunisie : Les nouveautés du système FCR en 2025

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Everyday Tunisians : Jalel et la mercerie où on trouve tout

12. Dezember 2025 um 10:23

Rue Zarkoun, Jalel est un personnage incontournable. Dans l’une des rares merceries de cette artère proche de Bab Bhar, il règne sur des rayons qui regorgent de boutons, de pièces et d’accessoires qu’utilisent les couturières.

Entre la mercerie de la rue de Rome où il a longtemps travaillé et la rue Zarkoun, Jalel a soixante ans de métier. Il connaît les arcanes de la couture et mieux que quiconque sait conseiller ses clientes et enrichir son fonds.

Né dans une famille à cheval entre Tunis et Djerba, Jalel marie à la perfection les usages des beldis de Tunis et la bosse commerçante des enfants de l’île de Djerba. Son sens de l’accueil et sa connaissance de la mercerie font le reste et aussi son inégalable succès.

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JCC 2025 : Gros plan sur le cinéma espagnol

11. Dezember 2025 um 09:49

La trente-sixième édition des Journées cinématographiques de Carthage proposera un gros plan sur le cinéma espagnol. Cinq films inédits seront au programme de cette section.

  • MORLAIX de Jaime Rosales. Un film où le silence devient un langage, révélant l’invisible et l’intranquillité du quotidien.
  • ROMÉRIA de Carla Simón. Une exploration intime de la mémoire, des racines et des liens familiaux.
  • LA CASA de Álex Montoya. Une œuvre qui interroge ce que nous gardons, ce que nous laissons derrière nous, et ce que disent les maisons de nos vies.
  • EL 47 de Marcel Barrena. Un récit où la réalité sociale s’impose comme matière vivante, urgente et profondément humaine.
  • SORDA de Eva Libertad. Un film qui bouleverse nos certitudes et propose une autre manière de « écouter le monde ».

Une plongée dans la richesse, la sensibilité et la diversité du cinéma espagnol. Les JCC auront lieu du 13 au 20 décembre.

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Dominique de Villepin en Tunisie

11. Dezember 2025 um 09:29

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, sera en Tunisie à l’occasion des Journées de l’entreprise 2025.

Organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise, ces journées auront lieu du 11 au 13 décembre à Sousse. Le thème retenu cette année concerne l’Entreprise et le nouvel ordre économique.

Dominique de Villepin interviendra à l’ouverture des Journées de l’IACE en tant que keynote speaker.

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Arts plastiques : Les sefsaris acryliques de Kaouther Bahri Darghouth

09. Dezember 2025 um 09:40

Kaouther Bahri Darghouth participe actuellement à l’exposition de groupe  » Les portraits inavoués  » qui se déroule à la librairie Al Kitab à Mutuelleville.

Connue pour ses représentations de paysages marins et son travail sur la couleur, Kaouther Bahri Darghouth a récemment une nouvelle collection dont la beauté et le style sont saisissant.

Cette artiste s’est en effet emparé des frémissements soyeux du sefsari traditionnel pour les transposer sur le mode acrylique. Multipliant les nuances, jouant sur le blanc souverain éclaboussé de lumière, Kaouther Bahri Darghouth donne libre à la couleur.

Le résultat est jubilatoire et donne aux plis et drapés du sefsari, de nouvelles vies et une traduction plastique des plus originales. À découvrir absolument ainsi que les autres pans de l’œuvre d’une artiste atypique entre impressionnisme et patrimoine.

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Arts plastiques : La Tunisie de Stanislav Malakhov

08. Dezember 2025 um 14:48

Né le 8 décembre 1935, Stanislav Malakhov aurait eu 90 ans aujourd’hui. Celui qui fut un amoureux des paysages tunisiens laisse une œuvre impressionnante.

Artiste russe, Stanislav Malakhov a souvent séjourné en Tunisie. Jusqu’à sa disparition en février 2019, il a continué à réaliser des oeuvres dont l’épicentre se trouve dans les paysages tunisiens. Une exposition rétrospective a rendu hommage à sa mémoire en février 2020 au palais Khereddine à Tunis.

A sa manière, Stanislav Malakhov a réédité un pan de l’aventure d’Alexandre Roubtzoff au début du vingtième siècle. En effet, comme ce dernier, il a sillonné la Tunisie, cherchant son inspiration dans les paysages et aussi dans les scènes de vie. De Gafsa où il résidait, il aura rayonné sur toute la Tunisie, laissant une somme impressionnante d’oeuvres.

Paysagiste dans l’âme, Malakhov aimait par-dessus tout les paysages montagneux qu’il parvenait à restituer admirablement. De Orbata à Zaghouan, il peignait hauteurs tourmentées et pics effilés et affectionnait la couleur ocre plutôt sombre, si représentative de nos paysages. Rendant le relief dans ses circonvolutions, notre artiste a réalisé de nombreux tableaux dans les gorges de Midés ou bien autour de Thelja. Chaque fois, il parvenait à recréer une nature tourmentée qu’on dirait déchiquetée et le faisait dans un respect des harmonies qui mêlent le ciel et la terre dans un même élan.

Les paysages de Malakhov sont pluriels. Il aimait errer au gré de l’inspiration pour capturer l’atmosphère des villes nimbées de lumières ou celle de ruelles dans les médinas du pays. Ses tableaux nocturnes sont un régal en soi: sous la pleine lune, il y restitue des pans de médina obscures et recouvre le réel d’un halo bleuté. Cette série de Nocturnes urbains vaut à elle seule le détour et, rarement, artiste aura travaillé et excellé dans cette direction précise. Vivant dans le sud, Malakhov avait aussi une nette prédilection pour les oasis et leurs miracles jaillissant sous la forme de cascade ou d’échappées vertes dans une nature âpre.

Qu’ils soient cavaliers ou bédouins, les gens du sud sont aussi très présent dans l’oeuvre de Malakov. On y retrouve les caravaniers et leurs chameaux, les cavaliers tout à leurs joutes équestres et aussi les femmes dans leurs costumes rutilant de lumière. Il se dégage de ces oeuvres une impression de sud profond et aussi une simplicité qui emprunte autant au rustique qu’au bucolique. A regarder ces oeuvres, on imagine aisément l’artiste et son attirail planté en pleine nature ou bien esquissant rapidement un drapé, une silhouette ou un geste ample. Ces scènes de vie capturées entre Sned, Tamerza, Chenini ou Nefta sont des témoignages éloquents d’une passion pour le sud.

Autre passion de l’artiste, les sites archéologiques sont également très présents dans ses collection de tableaux. On y retrouve surtout Dougga et Sbeitla, peints sous plusieurs facettes et gorgés de lumière. On y retrouve aussi El Djem et son amphithéâtre ou les aqueducs romains et les rivages de Carthage. Très précis dans son travail, Malakhov restitue la patine des monuments et aussi leur puissance. Il semble nous inviter à méditer sur la fuite du temps et la permanence de la pierre. Ou encore sur la dialectique incessante entre la mer et la terre, le fluide et le solide. Ces jeux auxquels se livre l’artiste sont présents dans chacune de ses oeuvres, quelqu’en soit la technique.

Car s’il affectionne la peinture à l’huile en premier, Stanislav Malakhov n’hésite pas à se servir de pastels ou bien se mettre à l’aquarelle. Pour cette dernière technique, une surprenante série prend pour motif Sidi Bou Said sous divers aspects. En une dizaine d’aquarelles, l’artiste résume tout, de la quintessence de la lumière à l’atmosphère mystique qui inonde les lieux. Avec un fort pouvoir de séduction, cette série souligne combien la colline des soufis se prête à la peinture, combien la plastique de ce village est exceptionnelle. Mais au-delà de cette incursion, Malakhov reste surtout un oasien qui sait traquer la beauté du sud dans ses replis les plus subreptices. Rarement peintre aura accumulé autant d’oeuvres et d’esquisses ayant pour thème Gafsa et ses environs.

Ce long apprentissage du sud lui a appris à maîtriser toutes les fluctuations de la lumière qu’on retrouve parfois sur des tableaux reproduisant ( plutôt recréant) le même paysage. Hors des sentiers battus et sans référence ancrée dans une école précise, Malakhov restitue un sud tunisien inédit, baignant dans la lumière et comme préservé dans une aura virginale. De fait, Malakhov sublime ce sud, le transfigure tout en le peignant tel quel. C’est là que réside le tour de main de ce grand artiste, dans la lignée d’Alexandre Roubtzoff ou Natacha Markoff.

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La Marsa : Chants de Noël polonais à El Ksar

08. Dezember 2025 um 14:03

L’Ambassade de la République de Pologne à Tunis et El Ksar Palais Ahmed Bey ont offert au public une première lueur des fêtes de Noël avec une soirée chaleureuse qui s’est tenue ce samedi 6 décembre.

Pour ce concert des Chants de Noël polonais, la musique traditionnelle montagnarde de Podhale (sud de la Pologne) était à l’honneur avec un groupe d’artistes venus de Pologne.

Un public nombreux et bigarré était présent. Les uns reprenaient en chœur les chants de Noël et d’autres admiraient les costumes et les instruments de musique.

Conviviale, festive et riche en découvertes, cette soirée artistique a ouvert le cycle des concerts et marchés de Noël avec une attachante touche polonaise et des moments de grâce avec la performance d’une formation folklorique polonaise dans une magnifique demeure du dix-neuvième siècle tunisien.

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Flamenco : Quand Marco Flores enchante la Cité de la culture

08. Dezember 2025 um 12:54

Le Théâtre des régions à la Cité de la culture a accueilli samedi 6 décembre, une soirée flamenco organisée par l’ambassade d’Espagne en Tunisie avec le concours de l’Institut Cervantes et la Coopération internationale espagnole. Cette soirée était organisée en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra.

Devant une salle comble, le flamenco était à l’honneur pour un spectacle intitulé  » Vengo Jondo « , la dernière œuvre de Marco Flores présenté comme l’une des voix les plus originales du flamenco actuel.

Prix national de Flamenco, Marco Flores se distingue par une technique raffinée, un profond respect de la tradition et une vision contemporaine de cet art foncièrement espagnol.

La venue de Marco Flores en Tunisie était en soi un événement tant cet artiste incarne le flamenco contemporain et la longue tradition qui l’irrigue. Avec plus de vingt ans de carrière et des distinctions telles que El Ojo Crítico et le Prix Max 2020, Marco Flores a su développer un langage chorégraphique personnel, élégant et reconnu sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Sadler’s Wells, Sydney Opera House, Teatros del Canal, entre autres.

De plus, le spectacle proposé incluait une plongée dans l’âme profonde du flamenco. Le titre du spectacle est en lui-même tout un programme. Car l’expression  » Vengo Jondo  » traduit le cœur profond de cet art et fait référence au  » Cante Jondo « , le chant profond, la sensibilité humaine du flamenco et sa sincérité.

Dès le titre, le spectacle de Marco Flores pose une pétition de principe, une authenticité artistique et une profondeur de l’émotion. Ce qui était sur scène venait du  » fond « , des entrailles, du cœur et de l’âme, là où se trouvent les sources et l’origine du flamenco.

Dès les premiers instants, le voyage musical promis a enchanté l’assistance. Quelques accords à la guitare, des pas de danse dans une ambiance obscure puis une voix qui monte des trefonds. Ils étaient trois en scène entre état de grâce et transe rituelle. Comme si la musique et les corps revisitaient les racines profondes du flamenco.

Une heure durant, avec humour et emphase, Marco Flores et ses compagnons ont produit un flamenco de très haut niveau qui dans sa démarche, évoque le travail du chorégraphe et danseur tunisien Rochdi Belgasmi qui lui aussi, tente brillamment de sortir notre danse traditionnelle des entraves folkloriques. Avec Marco Flores, c’est un flamenco de la plénitude qui était exprimé, un cri du cœur porté par un lumineux projet artistique.

Le public ne s’y est pas trompé et a réservé une ovation de plusieurs minutes aux artistes à bout de souffle après une formidable prestation où chaque souffle, chaque geste et chaque arpège tutoyaient les limbes.

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Derby EST-CA (Juniors) : Que s’est-il passé hier au Parc B ?

08. Dezember 2025 um 10:20

Le derby Espérance – Club Africain accueilli hier par le Parc B a été émaillé par des agressions inacceptables subies par les Clubistes.

Cette violence reflète l’ambiance délétère dans laquelle se déroulent parfois les rencontres sportives des jeunes et les dangers encourus par ces derniers à cause de publics fanatisés.

Cette violence devenue ordinaire ne doit pas être passée sous silence par les équipes concernées, la Ligue et la Fédération.

Hier, le match EST-CA dans la catégorie juniors a été arrêté avant terme, à deux minutes de la fin, alors que le Club Africain menait par 2 à 1. Un envahissement brutal a entraîné l’arrêt du match et causé plusieurs blessés dans le camp clubiste.

Triste réalité et stupides agissements de supporteurs qui sont la honte de notre sport.

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Vacances d’hiver dans le désert : Trois campements sahariens à Tembaïne

07. Dezember 2025 um 12:48

À Tembaïne dans le sud profond, les campements nomades viennent de s’enrichir avec l’ouverture d’une nouvelle unité.

Désormais, les passionnés du désert auront l’embarras du choix, avec le Mars Camp, le Camp Abdelmoula et le plus récent Tiniri Camp.

Une bonne nouvelle pour le tourisme saharien dont le potentiel est énorme dans la région qui va de Sabria à El Faouar et Matrouha en passant par Tembaïne.

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Everyday Tunisians : La grâce incomparable d’Hélène Catzaras

07. Dezember 2025 um 12:11

Comédienne réputée, Hélène Catzaras a été révélée au grand public grâce au film « Soleil des hyènes » de Ridha Behi. Cette œuvre forte et iconoclaste est restée un classique du cinéma tunisien.

Ce film fera d’ailleurs le tour du monde, suscitant aussi un lien insécable entre Hélène et Ahmed Senoussi, son premier partenaire à l’écran et l’homme de sa vie.

Hélène poursuivra sa carrière au cinéma et aussi à la télévision, interprétant plusieurs rôles qui lui vaudront l’estime et la reconnaissance du public.

Tunisienne d’origine grecque, elle affirme qu’elle a deux pays qu’elle aime et qui l’aiment. Et c’est tout dire de son lien lumineux et charnel aussi bien à la Grèce de ses ancêtres qu’à la terre qui l’a vue naître.

Aujourd’hui, outre ses responsabilités professionnelles, Hélène anime le chœur des chants grecs de Tunis et participe à des lectures à haute voix. Elle maintient ainsi son engagement culturel et apporte son savoir-faire à plusieurs initiatives.

Toujours engagée pour l’art, elle dégage une énergie rayonnante, celle-là même qui faisait dire au cinéaste Ridha Behi que la beauté d’Hélène Catzaras avait donné à son premier film, une humanité et une force inouïes.

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Snapshot : La Villa Yvonne murée après un incendie

07. Dezember 2025 um 11:03

Sur l’avenue de Paris, dans la rue du Luxembourg, la Villa Yvonne garde de beaux restes et ne ressemble à aucun autre édifice tunisois.
Ayant changé de mains à plusieurs reprises depuis sa construction au début du vingtième siècle, cette demeure a longtemps été délaissée voire abandonnée.

Récemment, la Villa Yvonne a été rachetée sans qu’une restauration ne soit envisagée. Peu après, un incendie a davantage altéré une aile de l’édifice déjà en ruines.

Depuis quelques jours, un mur de briques a fermé l’accès à cette partie de la demeure incendiée dans l’attente de toujours hypothétiques travaux de restauration ou de reconstruction.

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Patrimoine : Lella Chérifa et les compagnons de Sidi Bou Said

06. Dezember 2025 um 11:29

Près de la tombe de Sidi Bou Said se trouve celle de Lella Chérifa qui n’est autre que la fille du saint personnage. Mystérieux, toujours fermé, le sanctuaire de Lella Chérifa nous rappelle que Sidi Bou Said, selon sa légende, aurait eu deux filles Chérifa et Salha dont la tombe se trouve au mausolée qui porte son nom à Carthage

Cela nous rappelle également que sur la colline mystique de la banlieue nord, plusieurs femmes avaient à l’instar de Ommi Messaouda, Lella Meimoura et Lella Chérifa, elles aussi leur auréole de sainteté. Regards dans notre billet sur une tradition populaire au cœur de notre patrimoine immatériel.

La zaouia de Sidi Bou Said domine la colline qu’ont dit mystique et inspirée. Surnommé Rais el Bhar (Le Maitre des Mers), le saint personnage vécut de 1156 à 1231.

De son vrai nom, Abou Said Ibn Khalef Ibn Yahia Ettamimi Al Béji est le saint-patron du village qui s’est formé autour de son mausolée, cible d’une lâche attaque salafiste ces récentes années.

Si la mosquée et la tombe de Sidi Bou Said sont connues de tous, ce n’est pas le cas des sépultures de plusieurs autres saints personnages qui ont vécu en ces lieux.

Les plus connus sont incontestablement Sidi Dhrif, de l’autre côté du promontoire, et Sidi Chabaane dont un café porte le nom. Construit à flanc de colline, face à la mer, ce café a été construit autour de la tombe du saint personnage. C’est le fameux Café des Délices chanté par Patrick Bruel.

Les marabouts honorés par la mémoire populaire sont nombreux dans ces parages mystiques. Citons Par exemple Sidi Boufarès dont un hôtel porte le nom ou encore Sidi Ghebrini qui a donné son nom à une rue qui abrite une fort réputée galerie d’art.

Citons parmi ces marabouts Sidi Hassine ou Sidi Jebali ou encore Sidi Bou Teraa qui ont tous marqué l’histoire du village.

Non loin du Café des Nattes se trouve la petite zaouia de Sidi Azizi. Ce saint personnage a vécu jusqu’en 1928 et Ahmed Karoui rapporte qu’on le nommait « Babana » (Notre père) et qu’il était aussi auréolé de sainteté.

C’est aussi le cas de Ommi Messaouda qui, selon le même témoin, a vécu jusqu’en 1942 avec une réputation de sainteté émanant de ses actes pieux et généreux.

On cite également deux autres noms de femmes saintes : Lella Cherifa et Lella Meimoura.

Enfin, Sidi Faouah el Mesk au nom si poétique (celui qui répand les effluves du musc) complète ces douze « saints », compagnons géographiques de Sidi Bou Said.

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