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Journée mondiale du théâtre : La Cité de la Culture célèbre les grandes figures de la scène tunisienne

28. März 2025 um 15:00

Dans la nuit du jeudi 27 mars 2025, la Cité de la Culture Chedly Klibi s’est métamorphosée en un vaste temple de célébration théâtrale, à l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre, célébrée par le Pôle Théâtre et Arts Scéniques du Théâtre de l’Opéra lors de “La Nuit du Théâtre à la Cité”.

Les différents espaces de la Cité se sont animés, accueillant un public cosmopolite qui dès l’entrée, au hall de la Cité, a pu s’offrir un voyage à travers l’histoire du théâtre tunisien grâce à une exposition photographique consacrée aux figures emblématiques des années 1970 et 1980. 49 portraits de femmes et d’hommes de théâtre qui nous rappellent par leurs sourires et racontent par leur regards la richesse d’une époque où le théâtre tunisien posait les jalons de son identité. On y retrouve notamment Mouna Noureddine, Zahira Ben Ammar, Raouf Ben Amor… et des grands noms disparus pour ne citer que Raja Ben Ammar, Ahmed Snoussi, Ezzeddine Ganoun, Ali Ben Ayed, Khadija Souissi, Moncef Souissi…

Mais l’un des moments les plus émouvants de la soirée, rehaussée par la présence de la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, ainsi que d’un grand nombre de femmes et d’hommes de théâtre et de figures de la scène artistique et culturelle, a sans doute été la cérémonie d’hommage à de grandes figures du théâtre tunisien.

Une reconnaissance appuyée a été rendue à plusieurs dramaturges qui ont marqué la scène nationale, notamment Mouna Noureddine, Issa Harrath, Raouf Ben Amor, Latifa Gafsi, Bahri Rahhali et Mounir Argui. L’émotion fut à son comble lorsque furent évoqués les noms des regrettés Fethi Haddaoui et Amara Melliti, et ce, sous une salve d’applaudissements vibrants comme un dernier salut à ces piliers du théâtre tunisien.

Au fil de la nuit, la scène s’est tournée vers des dramaturgies contemporaines avec une sélection de pièces présentées : “Toxic Paradise” (El Bakkhara) de Sadok Trabelsi, produite par le Pôle Théâtre et Arts Scéniques, “Sous pression”, une création de Rayane Kairouani produite par le Centre des Arts Dramatiques et Scéniques du Kef et “Fake Silence”, de Meriem Ben Hssan, qui ont offert la dernière parenthèse théâtrale contemporaine avant de marquer un retour sur les années 70 avec “J’ha et l’orient en désaroi”, mise en scène par Fadhel Jaibi, texte et adaptation de Mohamed Raja Farhat. Filmée par la télévision nationale à cette époque, cette production du Théâtre du Sud de Gafsa datant de 1971, est un regard critique sur la réalité politique arabe dans les années 70.

Jusqu’à une heure tardive, la Cité de la Culture Chedly Klibi à Tunis a résonné des voix, des musiques et des émotions qui font la grandeur du théâtre dans une célébration magistrale, où résonances du passé et éclats de scène se sont réunis dans une ambiance festive, vibrante à l’unisson.

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La Hadhra de Fadhel Jaziri : Une Nuit du Destin mystique à la Cité de la Culture

27. März 2025 um 10:47

La Cité de la Culture Chedly Klibi a vibré d’une atmosphère mystique lors de la soirée du mercredi 26 mars 2025, où l’effervescence du Ramadan se mêlait à la ferveur de la Nuit du Destin. Après la rupture du jeûne, une foule enthousiaste s’est dirigée vers la salle de l’Opéra, animée par un même désir : celui de s’immerger dans l’univers spirituel et envoûtant de « La Hadhra », une œuvre intemporelle de Fadhel Jaziri, présentée en collaboration avec le Théâtre de l’Opéra de Tunis.

La soirée, empreinte de recueillement, a débuté par l’intonation de la Fatiha, suivie des invocations puissantes et profondes de la voix de Samir Ressaissi. À mesure que les rythmes et les inflexions se sont intensifiés, « La Hadhra » a pris vie, déployant son souffle sacré tout en s’ouvrant à une touche contemporaine. Fidèle à sa démarche créative, Fadhel Jaziri a su allier tradition et modernité, offrant au public cosmopolite un patrimoine réinventé où l’héritage du passé se mêlait à l’énergie du présent.

Les percussions traditionnelles telles que le « tbal » et le « bendir » résonnaient comme un chœur ancestral, tandis que des instruments plus modernes, comme le saxophone, la guitare, la batterie et l’orgue, tissaient une trame musicale nouvelle dans une parfaite alchimie. Pendant près de deux heures, chants, musiques et tableaux chorégraphiques se sont succédé dans une harmonie saisissante, emportant l’ensemble du public dans un tourbillon d’émotions et de sensations.

L’odeur envoûtante de l’encens se mêlait aux cris de joie, aux claquements de mains et aux youyous, transformant la salle de l’Opéra en un sanctuaire où le sacré et l’art se confondaient en une parfaite harmonie.

Au cœur de cette fresque musicale, les voix de Haythem Hadhiri, Yahia Jaziri, Mondher Achouri, Houssem Ben Moussa, Oussema Nebli, et bien d’autres, ont insufflé vie et âme aux « madihs » et aux invocations mystiques.

Avec des chants emblématiques et intemporels tels que « Nadou lbabakom », « Ellil zahi », « Raies lebhar », « Fares Baghdad », Fadhel Jaziri a ravivé la mémoire collective, lui offrant une nouvelle respiration. Loin de s’essouffler, « La Hadhra » renaît à chaque représentation, toujours surprenante et captivante, traversant le temps sans en porter la moindre ride.

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