Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Le siège de l’UGTT théâtre de tension : Sami Tahri donne sa version des faits

07. August 2025 um 13:36

Une centaine de personnes, parmi lesquelles des « enfants et des sans-abris », ont tenté jeudi matin 7 août 2025 de pénétrer de force dans le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), selon une publication diffusée sur la page officielle du syndicat et les déclarations de son porte-parole, Sami Tahri, à l’agence TAP.

Des syndicalistes présents sur place ont formé un barrage humain pour empêcher l’irruption. Sami Tahri, secrétaire général adjoint chargé de la communication, a fermement condamné cet acte, qualifié d’« agression », et a tenu les autorités pour responsables de son déroulement.

Il a rappelé qu’à la suite de la récente grève du secteur des transports, des appels à l’assaut des locaux de l’UGTT et à l’expulsion de ses responsables ont circulé sur les réseaux sociaux. Certains de ces messages appelaient également à la dissolution de l’organisation syndicale, des appels qui, selon lui, ont culminé aujourd’hui avec le rassemblement d’environ 100 personnes devant le théâtre municipal de Tunis, avant qu’elles ne se dirigent vers la place Mohamed Ali, où se situe le siège de l’UGTT.

« Malheureusement, les forces de l’ordre, qui avaient érigé des barrages autour de la place Mohamed Ali, ont subitement reçu l’ordre de les lever, permettant à ces groupes d’atteindre le siège du syndicat, en scandant des slogans hostiles à l’organisation, souvent injurieux envers les personnes », a-t-il déclaré. Il a précisé que les syndicalistes ont fait preuve de retenue en évitant l’affrontement physique, malgré les provocations.

Tahri a dénoncé des pratiques qui rappellent, selon lui, celles des Ligues de protection de la révolution, évoquant également l’attaque du siège de l’UGTT en décembre 2012 et les campagnes d’intimidation, comme les jets d’ordures devant les locaux syndicaux dans certaines régions.

Le responsable syndical a exigé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces incidents, tout en réaffirmant que les structures de l’organisation tiendront une réunion dans les prochains jours pour décider des mesures à prendre.

« À tous ceux qui pensent pouvoir s’en prendre à l’UGTT ou violer la loi, nous disons que les syndicalistes défendront l’indépendance de leur organisation et les droits économiques et sociaux des travailleurs », a conclu Sami Tahri.

Lire aussi : Tunisie : Tensions devant son siège, l’UGTT dénonce une attaque orchestrée

L’article Le siège de l’UGTT théâtre de tension : Sami Tahri donne sa version des faits est apparu en premier sur webdo.

Sami Tahri : « Urgence d’abolir le décret 54 »

21. August 2025 um 14:54

Entre deux mille et trois mille manifestants se sont rassemblés jeudi 21 août 2025 sur la célèbre place Mohamed-Ali pour témoigner leur soutien à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

L’UGTT a présenté une série de revendications claires :

-Défendre le droit syndical et promouvoir le dialogue social ;

-Préserver l’indépendance de l’UGTT ;

-Protéger les droits des travailleurs des secteurs public, privé et de la fonction publique ;

-Exiger l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations sociales ;

-Revendiquer la revalorisation des pensions des retraités ;

-Réclamer l’application des accords conclus avec les partenaires sociaux ;

-Dénoncer la campagne d’attaques visant l’UGTT ;

-Réaffirmer l’importance du Conseil national du dialogue social et réclamer sa réactivation ;

-Lutter contre la détérioration du pouvoir d’achat et la flambée des prix ;

-Défendre les libertés individuelles et collectives.

Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT, a affirmé avec force que « les militants ne renonceront jamais à leurs libertés, ici même. Ils ne céderont pas la rue de la révolution, ni les droits de protester et de manifester. Ce ne sont pas de simples mots ni de la démagogie : aujourd’hui, tous les Tunisiens se mobilisent pour défendre l’Union, ce dernier bastion, et pour dire non à la répression et à la tyrannie ».

Il a rappelé que la répression et la tyrannie sont un fléau majeur, qui détruit la démocratie, appauvrit le peuple et le conduit à la faim. « Nous sommes convaincus que la démocratie doit être sociale, fondée sur une véritable justice fiscale et sociale. L’Union reste fidèle à ces principes, inébranlable, indépendamment de qui gouverne. Elle n’œuvre pour aucun agenda particulier », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi : « Aujourd’hui, les Tunisiens réclament haut et fort l’abolition du décret 54, qui détruit des vies et entraîne des emprisonnements injustes, ainsi que la suppression de toutes les formes de répression et de restriction. La répression doit cesser immédiatement ».

« Cette colère est forte, mais demeure pacifique. Voilà le peuple tunisien, voilà l’Union : engagée dans une lutte non violente, ce qui explique son appel constant au dialogue », ajoute-t-il.

Pourquoi cet appel au dialogue ? « Pour préserver la paix et éviter le sang versé dans notre pays. Nos voisins vivent déjà les conséquences de la violence, et nous ne voulons pas tomber dans ce piège. Pourtant, le danger demeure réel et imminent ».

Sami Tahri a averti :  » Si la situation ne s’améliore pas et que la crise persiste, une explosion sociale pourrait survenir à tout moment, elle s’est déjà produite. Il n’y aura plus de distinctions, cela affectera tout le monde. Nous aimons notre pays et refusons de voir le sang couler « .

Enfin, il a lancé un message  : « La liberté, comme la vie, le pain, la dignité et le travail sont des droits indissociables que nous ne sacrifierons jamais ».

 

L’article Sami Tahri : « Urgence d’abolir le décret 54 » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunis | Forte mobilisation populaire en solidarité avec l’UGTT   

21. August 2025 um 13:23

Le rassemblement des travailleurs auquel a appelé l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a eu lieu ce jeudi 21 août 2025 devant le siège de l’organisation à la Place Mohamed Ali, à Tunis, et l’imposant cortège des syndicalistes a traversé ensuite la principale avenue de la capitale en scandant des slogans sur le respect du droit syndical et l’indépendance de la centrale ouvrière.

Dans une déclaration à Diwan FM en marge du rassemblement, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGT, a indiqué que l’organisation syndicale «combat le pouvoir à visage découvert» et exprime ses positions politiques à travers des communiqués officiels et des déclarations publiques.

«Nous sommes attachés à notre indépendance et personne ne nous dictera nos positions et nos décisions», a-t-il lancé.

Tout en déplorant que le pouvoir actuel refuse le dialogue, Tahri a indiqué que «l’UGTT reste attachée aux négociations sociales, à l’augmentation des salaires et à l’amélioration des conditions de travail des ouvriers.»

En, cas de refus de la reprise des négociations par le pouvoir, la grève générale sera décidée, a-t-il averti.

«Les menaces de nous font pas peur et les campagnes de dénigrement ne nous dérangent pas», a déclaré de son côté le secrétaire général Noureddine Taboubi, qui s’adressait aux militants syndicaux venus de tout le pays pour prendre part au grand rassemblement de ce jour.

«Nous ne sommes pas au-dessus de la critique. Nous pouvons commettre des erreurs. Et nous sommes tenus de 0rendre des comptes. Mais nous ne nous tairons pas face à la poursuite des campagnes de dénigrement contre les syndicalistes, qui mettent leur vie en danger», a ajouté Taboubi, déplorant ce qu’il a appelé «le harcèlement des syndicalistes et les attaques dont ils sont l’objet pour nuire à leur image auprès des Tunisiens, asphyxier davantage la société civile et vider totalement a scène vie politique, qui est en passe de devenir un désert.»  

Les négociations sociales dans le secteur public, qui ont été stoppées à la mi-mai dernier, devront reprendre et décider des augmentations salariales justes pour les agents du secteur et de la fonction publics, ainsi qu’une majoration du Smig et une amélioration des conditions des retraités affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), a encore souligné Taboubi.

Il reste cependant à savoir si le bras-de-fer qui dure depuis quelque temps entre la centrale syndicale, dernier bastion de l’opposition dans le pays, et le président de la république Kaïs Saïed, qui semble déterminé à en finir avec une centrale syndicale forte, va se poursuivre ou si les deux parties vont revenir à de meilleurs sentiments.

I. B.

L’article Tunis | Forte mobilisation populaire en solidarité avec l’UGTT    est apparu en premier sur Kapitalis.

Sami Tahri | «L’UGTT n’a jamais appelé à la confrontation»

17. August 2025 um 13:37

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est en train de mobiliser toutes ses forces et les syndicalistes sont conscient de la nature de la crise actuelle dont se sert le pouvoir pour tenter d’enfoncer un coin entre la base de l’organisation et sa direction.

C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, lors de la réunion de la commission administrative de l’Union régionale du travail de Monastir, samedi 16 août 2025. «Ce n’est pas la première fois que l’organisation est prise pour cible par le pouvoir», a-t-il expliqué. «C’est une politique suivie par les différents gouvernements, à travers des tentatives d’infiltration, de polarisation ou de criminalisation», a-t-il poursuivi, par allusion aux attaques dont l’UGTT et ses dirigeants ont fait l’objet ces derniers jours de la part du président de la république Kaïs Saïed et de ses partisans ou des agitateurs qui se réclament de lui sur les réseaux sociaux.     

Le problème n’a rien à voir avec des personnes ou une direction particulière. C’est le rôle national de l’UGTT dans la défense des droits économiques et sociaux et des libertés publiques et individuelles qui pose problème à certaines parties, a souligné Tahri, ajoutant que la centrale syndicale n’acceptera pas de se taire face à la flambée des prix, à la détérioration du pouvoir d’achat, à l’abandon du dialogue social.

La question de la fin de la mise à disposition d’agents publics au profit de l’UGTT a été soulevée en d’autres temps par différents gouvernements, a indiqué Tahri, en précisant que le détachement pour raison syndicale n’est ni un privilège ni un cadeau. C’est un droit qui a été arraché à l’issue de longs combats des syndicalistes, dans le cadre du dialogue social, comme étant une garantie pour l’exercice du droit syndical, selon les dires de Tahri.  

La présente crise a levé le voile sur plusieurs réalités et montré l’implication de certaines parties dans les campagnes de dénigrement [contre l’UGTT], espérant ainsi se positionner en pariant sur la fin de l’organisation.

Le dirigeant syndical a averti que le pouvoir va continuer à réduire la marge de liberté dans un contexte de surendettement et de déficit extérieur, qui va conduire à des mesures douloureuses pour le peuple, comme la levée de la compensation, la privatisation des entreprises publiques, en application des injonctions des cercles financiers internationaux, a-t-il soutenu.

En réponse aux campagnes de dénigrement et d’accusation de corruption lancées contre les dirigeants de l’UGTT, Tahri a indiqué que l’organisation syndicale n’est pas responsable de la hausse des prix, de l’incapacité de l’Etat à contrôler les réseaux de distribution et à approvisionner le marché avec des médicaments de base, de la persistance de l’emploi précaire et de l’aggravation de la migration des compétences, ajoutant qu’imputer à l’UGTT la responsabilité de toutes ces défaillances participe d’un complot visant à remonter l’opinion public contre l’organisation syndicale.

L’UGTT n’a jamais appelé à la confrontation, mais elle n’épargnera aucun effort pour sauver la Tunisie et défendre les droits de son peuple et ses acquis sociaux, économiques et syndicaux, a martelé Tahri. «La crise se terminera tôt ou tard, des leçons seront tirées pour l’avenir et la Tunisie triomphera au final grâce aux sacrifices de ses enfants», a-t-il conclu, selon les propos rapportés par le site Echaâb News, organe de l’UGTT.

I. B.

 

L’article Sami Tahri | «L’UGTT n’a jamais appelé à la confrontation» est apparu en premier sur Kapitalis.

UGTT : la grève parmi les réponses possibles face à la campagne de dénigrement

Von: walid
11. August 2025 um 12:05
UGTT : la grève parmi les réponses possibles face à la campagne de dénigrement

“La grève est parmi les options envisagées pour riposter à la campagne de dénigrement menée contre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et à l’attaque l’ayant ciblée jeudi dernier”, a fait savoir lundi, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri soulignant, toutefois, que c’est la commission administrative extraordinaire qui prendra les décisions appropriées à […]

The post UGTT : la grève parmi les réponses possibles face à la campagne de dénigrement first appeared on Directinfo.

❌
❌