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Heute — 14. Juni 2025Haupt-Feeds

Le bilan humain s’alourdit à plus de 55 000 morts et 128 000 blessés à Gaza

Le bilan des victimes de l’agression israélienne sur la bande de Gaza continue de grimper, selon les chiffres communiqués ce samedi par le ministère palestinien de la Santé. Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, 55 297 personnes ont été tuées et 128 426 blessées.

Au cours des 48 dernières heures, 90 corps ont été retrouvés et 605 blessés ont été admis dans les établissements hospitaliers de la bande de Gaza, précisent les autorités sanitaires.

Depuis la reprise des hostilités le 18 mars dernier, après une trêve temporaire, les attaques israéliennes ont fait 5 014 morts supplémentaires et 16 385 blessés, selon la même source. De nombreux corps resteraient encore piégés sous les décombres, rendant le bilan provisoire.

L’agression avait été temporairement suspendue par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier 2025, après plus de quinze mois de guerre. Toutefois, cette accalmie n’a duré que deux mois. Depuis la reprise des opérations militaires, les bombardements et incursions terrestres israéliennes se sont intensifiés, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique.

Les organisations humanitaires internationales alertent depuis des mois sur la situation catastrophique dans l’enclave palestinienne : infrastructures médicales détruites, pénurie de nourriture et d’eau potable, déplacements massifs de populations.

Alors que la communauté internationale multiplie les appels à une désescalade, les négociations restent au point mort, et les habitants de Gaza continuent de payer un lourd tribut à un conflit sans issue apparente.

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Iran – Israël : Une guerre pour enterrer la paix

14. Juni 2025 um 11:18

Ce n’est pas une opération militaire, c’est un sabotage diplomatique. En bombardant massivement des cibles iraniennes, y compris nucléaires, Israël a franchi un seuil historique. Pour la première fois, Tel-Aviv frappe de manière ouverte et systématique le territoire iranien, déclenchant un conflit d’ampleur.

Mais derrière la puissance de feu, c’est une stratégie politique cynique qui se dessine : empêcher tout retour à la négociation entre l’Iran et les États-Unis sur le nucléaire iranien, et torpiller toute initiative en faveur de la reconnaissance de la Palestine.

Ce double coup de force s’inscrit dans un timing savamment orchestré. Alors que des négociations étaient en cours à Oman entre Téhéran et Washington sur le dossier nucléaire, Benyamin Netanyahou a choisi de tout faire exploser – au sens propre comme au figuré. Une paix possible est une menace pour un Premier ministre affaibli sur le plan intérieur, qui n’a de cesse d’agiter l’épouvantail iranien pour cimenter sa coalition et détourner l’attention.

Autre victime collatérale : la diplomatie française. Emmanuel Macron devait, à New York, porter une déclaration forte à l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. Cette conférence, hautement symbolique, est désormais reportée sine die. Netanyahou, fidèle à son habileté tactique, sait que la guerre est souvent le meilleur moyen de geler les processus diplomatiques qui ne lui sont pas favorables.

La manœuvre rappelle une pièce de théâtre mal jouée mais terriblement efficace. Donald Trump, tout en se présentant en adversaire du chaos, a préparé le terrain durant son mandat en torpillant l’accord sur le nucléaire iranien. Aujourd’hui, son double politique, Netanyahou, s’assure que ce dossier ne ressuscite. Ce duo de « bateleurs », faussement opposés, avance main dans la main dans un jeu dangereux.

Car la paix, la vraie, celle qui exige compromis et courage, ne résiste pas longtemps face à la logique du fait accompli. En provoquant l’Iran, Israël joue avec le feu dans une région déjà à vif. La réponse de Téhéran est venue rapidement, avec des salves de missiles et de drones. Et demain ? Une guerre régionale ? Une déstabilisation globale ? Une nouvelle vague de haine ?

Dans ce poker menteur, il est plus que temps que les puissances internationales cessent d’être les figurants d’un scénario écrit à Tel-Aviv et à Washington. Car si l’on ne fait rien, ce ne sont pas seulement les négociations qui seront enterrées, mais l’idée même de paix.

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L’Iran abat des drones et avions israéliens après des frappes ciblées

Les tensions militaires entre l’Iran et Israël ont franchi un nouveau cap. L’armée iranienne a annoncé avoir abattu, aujourd’hui, plusieurs drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas, au nord-ouest du territoire. Ces appareils auraient été engagés dans des missions de reconnaissance et d’espionnage, selon la télévision d’État iranienne.

La veille, deux avions de chasse israéliens auraient également été interceptés et détruits alors qu’ils survolaient illégalement le territoire iranien, selon l’agence de presse officielle IRNA. L’agence semi-officielle Tasnim évoque, quant à elle, la destruction de plusieurs « micro-véhicules aériens », en plus des avions de combat.

Cette intensification militaire intervient en réponse à une série de frappes israéliennes menées dès vendredi matin contre des positions militaires et civiles iraniennes, selon les autorités de Téhéran. En représailles, l’Iran a lancé des dizaines de missiles contre des bases et infrastructures militaires situées sur le territoire israélien.

Dans un communiqué, les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette riposte était « ferme et précise », ciblant « des dizaines de sites stratégiques du régime israélien ».

La diplomatie iranienne a, de son côté, dénoncé une violation flagrante du droit international, qualifiant les frappes israéliennes d’« agression manifeste contre l’intégrité territoriale de l’Iran ». Elle a averti qu’une réponse « par tous les moyens nécessaires » serait apportée.

Cette escalade fait craindre un nouvel embrasement régional, alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale.

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Nucléaire iranien : Téhéran juge les négociations avec les États-Unis « dénuées de sens »

L’Iran a annoncé vendredi qu’il considérait les négociations en cours avec les États-Unis sur son programme nucléaire comme « dénuées de sens », à la suite des frappes israéliennes massives sur son territoire.

Téhéran accuse Washington d’avoir tacitement soutenu cette offensive, mettant ainsi en péril le processus diplomatique.

« La partie américaine a vidé le dialogue de son contenu. On ne peut pas prétendre vouloir négocier tout en permettant à Israël de cibler le territoire iranien », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, cité par l’agence semi-officielle Tasnim.

Baghaei a affirmé que les frappes israéliennes, qualifiées d’« attaque sioniste », n’auraient pas eu lieu sans l’aval des États-Unis. Il a également accusé Israël d’avoir influencé le processus diplomatique en cours, sapant ainsi les perspectives d’un règlement par la voie du dialogue.

Washington, de son côté, nie toute implication dans les frappes israéliennes et a rappelé devant le Conseil de sécurité des Nations unies qu’il serait « dans l’intérêt de l’Iran » de poursuivre les pourparlers sur le nucléaire.

Un sixième cycle de négociations, prévu ce dimanche à Oman entre les deux pays, est désormais incertain dans ce climat de tensions croissantes. Aucun report officiel n’a été annoncé, mais la position iranienne laisse présager une possible suspension des discussions.

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L’Iran annonce une salve de 2000 missiles contre Israël

L’escalade militaire entre l’Iran et Israël a franchi un nouveau seuil. L’armée iranienne a annoncé ce samedi matin qu’elle se prépare à lancer près de 2000 missiles en direction d’Israël, affirmant que « les prochaines frappes seront vingt fois plus puissantes que les précédentes ».

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a, de son côté, indiqué que « l’opération contre Israël se poursuivra aussi longtemps que nécessaire », en réponse aux récentes frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Cette déclaration intervient après une série de raids israéliens ciblés, revendiqués par l’armée de l’air israélienne. « Nous avons mené des frappes précises à Téhéran, d’une importance opérationnelle majeure », a déclaré le commandant de l’aviation. Selon lui, des centaines de cibles ont été visées en Iran, y compris des installations de défense aérienne.

En réponse aux menaces iraniennes, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que « le régime iranien paiera un prix très élevé » en cas d’attaque contre Tel-Aviv.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une opération aérienne d’ampleur inédite contre l’Iran, visant à neutraliser ses infrastructures militaires et nucléaires. Plus de 200 sites à travers le pays ont été bombardés.

En marge de cette agression, les autorités iraniennes ont fait état de 78 morts, dont plusieurs responsables militaires, et plus de 320 blessés, en grande majorité des civils. Les frappes ont provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels.

En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques dans la nuit de vendredi à samedi, touchant diverses régions israéliennes, notamment Tel-Aviv, Al Qods occupé, Rishon LeZion et Ramat Gan pour un bilan de trois morts et près de 50 blessées.

L’armée israélienne affirme avoir intercepté plusieurs missiles grâce à son système de défense antimissile « Dôme de fer ». Toutefois, certains projectiles ont échappé à l’interception, causant des dégâts et des victimes.

Israël revendique avoir détruit la base militaire de Tabriz, un centre stratégique pour les opérations de missiles, ainsi que des infrastructures à Hamadan et Ispahan. L’Iran minimise l’ampleur des dégâts et affirme que ses installations nucléaires restent opérationnelles malgré les attaques.

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Trump et la crise Iran-Israël : une mise en scène pour l’entrée en guerre des États-Unis ?

À quelques heures des frappes israéliennes contre l’Iran, Donald Trump affichait publiquement une position prudente, mettant en garde contre une escalade qui risquait de faire « exploser » les négociations nucléaires en cours entre Washington et Téhéran. Pourtant, peu après le début des bombardements, Trump a brusquement changé de ton, qualifiant ces attaques « d’excellentes ». Une volte-face spectaculaire qui soulève des questions sur le rôle joué par Trump dans cette montée des tensions, et la possible instrumentalisation de sa communication dans la perspective d’une implication plus directe des États-Unis.

Un revirement en quelques heures

Avant les frappes, Trump s’était montré inquiet, expliquant qu’il ne voulait pas que « Israël y aille » car cela compromettrait les discussions sur le nucléaire iranien. Mais une fois les bombardements lancés, il s’est empressé de saluer ces actions militaires comme une réussite stratégique, rejetant la responsabilité sur l’Iran qu’il accuse de refuser un accord proposé par Washington pour arrêter l’enrichissement d’uranium.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a même annoncé que d’autres frappes, « encore plus brutales », pourraient suivre. Il a posé ces futurs bombardements comme une pression destinée à forcer l’Iran à revenir à la table des négociations. Ce discours montre clairement un équilibre instable entre deux tendances contradictoires : d’un côté, une posture diplomatique promettant la paix, de l’autre, une inclinaison guerrière favorisant l’usage de la force.

Entre diplomatie et bellicisme : le dilemme républicain

Ce double jeu reflète aussi les divisions internes au sein du Parti républicain. Une partie espère que Trump incarnera ce président pacificateur qu’il avait promis lors de son investiture en 2017, mettant fin aux guerres américaines à l’étranger. L’autre, emmenée par les « faucons de guerre », plaide pour une implication plus agressive, notamment des frappes directes contre l’Iran, menace perçue par beaucoup comme imminente.

Trump semble naviguer entre ces influences selon ce qui lui paraît le plus avantageux à court terme. Ce positionnement fluctuant alimente la confusion sur la stratégie américaine au Moyen-Orient et questionne la sincérité de ses prétentions pacifistes.

Israël mise sur l’implication américaine

Plus inquiétant encore, Israël compte visiblement sur la dynamique que ce conflit pourrait créer pour entraîner les États-Unis dans une confrontation plus large. Tel-Aviv sait que Washington a une obligation historique et stratégique de garantir sa sécurité, et par conséquent, une attaque israélienne sur l’Iran pourrait devenir un catalyseur pour une entrée officielle de l’armée américaine dans le conflit.

L’enjeu est majeur : si les hostilités se prolongent, le risque d’une guerre régionale étendue augmente considérablement, avec un effet domino impliquant d’autres pays et acteurs non étatiques. Pour Israël, la tension prolongée avec l’Iran n’est pas seulement une question de défense, mais aussi un moyen de pousser Washington à intervenir pleinement.

Le passé récent : une leçon d’échecs

Il faut rappeler le contexte historique pour mieux comprendre les enjeux actuels. Lors de sa prestation de serment pour un second mandat en janvier, Trump s’était engagé à « arrêter toutes les guerres » et à laisser derrière lui un héritage de « pacificateur et d’unificateur ». Pourtant, moins d’un an plus tard, des missiles volent à nouveau au-dessus du Moyen-Orient, menaçant de replonger la région dans un conflit ouvert susceptible d’entraîner des troupes américaines.

Les précédentes interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan sont encore très présentes dans les mémoires. Ces conflits ont causé la mort de milliers de soldats américains, laissé des centaines de milliers de blessés, et généré des traumatismes durables. En outre, ces guerres ont souvent été jugées contre-productives, favorisant l’émergence d’entités hostiles, comme l’État islamique, et renforçant l’influence régionale de l’Iran.

En Irak, l’effort de « nation building » a conduit à l’installation d’un gouvernement pro-iranien et à la montée de groupes armés déstabilisateurs. En Afghanistan, l’échec militaire américain est patent : après vingt ans de présence, le retrait a conduit au retour au pouvoir des talibans en 2021, marquant un échec cuisant.

Trump capitalise sur le rejet des guerres

Lors de sa campagne pour la présidentielle 2024, Trump a largement exploité le mécontentement suscité par ces interventions militaires. Il a régulièrement affirmé qu’avec lui à la Maison Blanche, la chute du gouvernement afghan n’aurait jamais eu lieu, qualifiant ce retrait d’« humiliant » pour les États-Unis.

Il n’a pas manqué d’attaquer ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qu’il accuse de s’allier avec les « faucons de guerre » comme Liz Cheney, qu’il décrit comme une partisane de l’intervention militaire au Moyen-Orient. Pour Trump, le passé de Cheney dans l’administration Bush symbolise tout ce qu’il rejette : des guerres interminables qui n’ont, selon lui, fait que « tuer des millions de personnes ».

Un risque de piège américain dans un nouveau conflit

Cependant, la position ambivalente de Trump face aux frappes israéliennes sur l’Iran soulève une inquiétude majeure : celle que les États-Unis soient une fois de plus « entraînés » dans une guerre dont ils ne maîtrisent ni les origines ni l’issue.

La relation étroite entre Washington et Tel-Aviv, combinée à la pression des cercles républicains favorables à un durcissement avec l’Iran, notamment le sénateur Lindsey Graham, rend cette perspective d’autant plus probable. Plusieurs experts avertissent qu’il existe un « risque énorme » que l’Amérique soit embarquée dans un conflit qui pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient.

Au final, le comportement de Donald Trump dans cette crise semble osciller entre un rôle de stratège politique jouant un scénario pré-écrit, et celui d’un homme d’État pris dans les pressions contradictoires de son camp. Sa communication fluctuante pourrait ainsi faire partie d’une mise en scène destinée à préparer l’opinion publique américaine à une éventuelle entrée en guerre.

Cette situation pose une question cruciale pour l’avenir : les États-Unis pourront-ils, cette fois, éviter le piège d’un engagement militaire coûteux et sans fin, ou seront-ils à nouveau les acteurs d’un drame régional aux conséquences lourdes pour la paix mondiale ?

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Gestern — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Drones contre avions : L’Iran peut-il vraiment affronter Israël sur le plan militaire ?

Face aux frappes israéliennes d’une ampleur inédite, l’Iran révèle les limites de son arsenal militaire conventionnel. Mais derrière ses vieux avions et ses systèmes vieillissants, Téhéran mise sur une stratégie asymétrique redoutable, combinant missiles balistiques, drones kamikazes et saturation des défenses. L’écart technologique est réel, mais la menace iranienne, elle, bien concrète.

Alors que près de 200 avions israéliens ont frappé des sites militaires et nucléaires en Iran dans la nuit de jeudi à vendredi, une question revient avec insistance : que vaut réellement l’armée iranienne face à la puissance de feu israélienne ? Si Téhéran a tenté de riposter par des drones, la comparaison militaire entre les deux pays révèle un déséquilibre profond… mais pas sans surprises.

Une aviation dépassée

La première faiblesse de l’Iran est son aviation. Ses avions de chasse datent d’une autre époque : des F-4 Phantom des années 1960, des F-5 et F-14 américains achetés avant la révolution de 1979, quelques MiG-29 russes… et même, selon certaines sources, d’anciens Mirage F1. Résultat : la flotte iranienne est vieillissante, difficile à entretenir, et incapable de mener des opérations offensives à longue portée, notamment contre Israël.

En face, Israël dispose d’une des armées de l’air les plus modernes du monde, équipée de F-35 furtifs américains, de systèmes de brouillage électronique et d’une expérience opérationnelle inégalée.

Des missiles nombreux, mais inégaux

Si l’aviation iranienne est en retrait, le pays a misé depuis des années sur son programme de missiles balistiques et de croisière. Selon les services de renseignement américains, l’Iran posséderait aujourd’hui la plus grande force de missiles du Moyen-Orient. Certains engins peuvent atteindre des cibles à plus de 2 000 km.

C’est ce qui fait de l’Iran une puissance régionale redoutée : ces missiles peuvent menacer les bases américaines dans la région, les infrastructures pétrolières du Golfe, ou encore Israël. Mais leur précision, leur efficacité réelle et leur capacité à percer les défenses modernes comme le Dôme de fer israélien restent variables.

Les drones, la vraie carte maîtresse de l’Iran

Le domaine où l’Iran s’est réellement modernisé, c’est celui des drones. Ces dernières années, Téhéran a investi massivement dans cette technologie bon marché mais redoutablement efficace. Le drone « Shahed », par exemple, est désormais produit sous licence par la Russie, qui l’utilise dans la guerre en Ukraine.

Ces drones ont plusieurs avantages : ils volent à basse altitude, peuvent parcourir de longues distances et sont très bon marché – jusqu’à 20 fois moins chers qu’un missile de croisière. En avril, l’Iran a envoyé plus de 300 drones et missiles vers Israël dans une attaque largement symbolique, mais qui a montré sa capacité à saturer les défenses ennemies.

Une marine discrète, mais stratégique

Sur le plan naval, l’Iran mise sur une stratégie d’embuscade plutôt que sur la confrontation directe. Avec ses vedettes rapides, ses petits sous-marins et ses mines marines, il cherche à perturber le trafic maritime dans le golfe Persique et à menacer le détroit d’Ormuz – un point clé pour le commerce mondial de pétrole.

Même si ses grands navires de guerre sont peu efficaces, l’Iran espère ainsi jouer la carte de la déstabilisation plutôt que celle de la domination.

Une guerre asymétrique

Militairement, Israël garde une nette supériorité technologique, opérationnelle et stratégique. Mais l’Iran, contraint par les sanctions et les embargos, a appris à faire avec peu : il mise sur la guerre asymétrique, les frappes indirectes, les attaques symboliques… et les surprises.

Comme le résume un rapport de l’Institut français des relations internationales (IFRI), la vraie force de l’Iran réside dans la combinaison de ses missiles, de ses drones, et de sa capacité à saturer les défenses adverses. Pas de quoi l’emporter dans une guerre frontale, mais suffisant pour dissuader, riposter… et faire trembler toute une région.

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Iran – Israël : Le monde financier en alerte, l’or noir s’enflamme

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran franchit un nouveau cap, les marchés financiers mondiaux vacillent. Hausse brutale du pétrole, envolée de l’or, chute des Bourses : les investisseurs redoutent une guerre élargie dans une région clé pour l’économie mondiale.

À la suite des frappes israéliennes contre des installations nucléaires et militaires en Iran, les prix du pétrole se sont envolés. Le baril de brut américain (WTI) a bondi de plus de 8 %, frôlant les 74 dollars, tandis que le Brent de la mer du Nord a grimpé de près de 7,6 %. En pleine nuit, les hausses avaient même dépassé les 12 %.

Pourquoi ? L’Iran est l’un des dix plus gros producteurs mondiaux de pétrole. Et une guerre au Moyen-Orient, notamment dans la région stratégique du Golfe, menace de perturber l’un des axes maritimes essentiels pour l’approvisionnement mondial en or noir. « Un quart du pétrole mondial transite par cette zone », rappelle Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Comme souvent en période de crise, les investisseurs se tournent vers les valeurs dites « refuge ». Résultat : le cours de l’or a gagné près de 1 %, atteignant les 3 418 dollars l’once (31,1 grammes). Le dollar s’est également renforcé face à l’euro (+0,74 %), profitant de son statut de monnaie refuge.

Les principales places boursières ont ouvert en net recul ce vendredi :

  • Wall Street : S&P 500 -1,00 %, Nasdaq -1,26 %, Dow Jones -1,05 %
  • Europe : Paris -0,80 %, Francfort -1,10 %, Milan -0,99 %, Londres -0,24 %
  • Asie : Tokyo -0,89 %, Séoul -0,87 %, Shanghai -0,75 %, Hong Kong -0,57 %

Les marchés redoutent une escalade incontrôlable, surtout après les propos de l’armée iranienne qui promet une riposte « sans limite ». Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, les frappes israéliennes constituent une « déclaration de guerre ».

Les analystes financiers prévoient un week-end particulièrement volatil. « Une riposte massive de l’Iran pourrait bouleverser les équilibres économiques mondiaux », prévient Stephen Innes de SPI Asset Management. « De nombreux investisseurs pourraient réduire leur exposition au risque en attendant de voir comment la situation évolue », renchérit Ipek Ozkardeskaya de Swissquote Bank.

Certaines entreprises du secteur énergétique, en revanche, profitent de cette envolée des cours du pétrole. À Paris, TotalEnergies gagnait +1,72 %, BP +2,5 % à Londres, Shell +1,6 % et Repsol +1,5 % à Madrid. Aux États-Unis, ExxonMobil et Chevron gagnaient près de 3 % en avant-Bourse.

Le regain de tension entre Israël et l’Iran ne se limite pas au terrain militaire. Il fait vaciller l’équilibre fragile des marchés mondiaux, déjà secoués par les incertitudes politiques et économiques. Entre pétrole, or, devises et Bourses, le moindre tir de missile pourrait désormais faire trembler les courbes économiques de la planète.

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Trump met en garde l’Iran : « Il faut conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien »

Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran provoquent une flambée des tensions au Moyen-Orient, Donald Trump appelle Téhéran à conclure rapidement un accord diplomatique. L’ex-président américain avertit que sans compromis, les prochaines attaques seront « encore plus brutales », et que l’Iran pourrait être détruit.

Dans un message publié ce vendredi 13 juin sur sa plateforme Truth Social, le président américain Donald Trump a lancé un avertissement ferme à l’Iran, au moment où les frappes israéliennes visant des sites militaires et nucléaires iraniens se poursuivent. Il estime qu’un accord diplomatique est encore possible, mais que le temps presse.

    « L’Iran doit conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien », a écrit Trump, ajoutant que les prochaines attaques israéliennes pourraient être « encore plus brutales ».

Le dirigeant républicain affirme avoir donné « chance après chance » à Téhéran pour renégocier un accord sur le nucléaire, et accuse les dirigeants iraniens d’avoir ignoré ces opportunités. Il a salué la puissance de feu d’Israël, soulignant que l’État hébreu dispose « d’armes létales fabriquées aux États-Unis » et « sait s’en servir ».

Tout en dénonçant les « nombreuses pertes humaines et destructions » déjà causées, Trump assure qu’il est encore temps d’« arrêter ce massacre », avant que l’Iran ne subisse des dégâts irréversibles.

Frappes massives et riposte iranienne

L’opération israélienne, baptisée Operation Rising Lion, aurait ciblé plus de cent installations stratégiques en Iran, notamment les sites nucléaires de Natanz et d’Ispahan. Les médias internationaux rapportent des frappes aériennes massives et l’élimination de plusieurs hauts responsables des Gardiens de la Révolution, dont les généraux Hossein Salami et Mohammad Bagheri.

En réaction, Téhéran a lancé une centaine de drones armés en direction du territoire israélien, provoquant une alerte régionale et la fermeture de plusieurs espaces aériens au Moyen-Orient.

Washington en retrait, mais attentif

Selon l’agence Reuters, l’administration Trump aurait signifié à Israël qu’aucune assistance militaire offensive ne serait fournie pour ces opérations, tout en maintenant un appui en matière de renseignement et de défense, notamment en cas de représailles iraniennes.

Donald Trump a insisté sur le fait que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans l’offensive israélienne, tout en profitant de la situation pour renouveler son appel à une résolution diplomatique. En février dernier, il avait réactivé sa stratégie de « pression maximale » contre l’Iran, combinant sanctions économiques renforcées et menaces militaires.

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La Russie condamne « l’escalade » après les frappes israéliennes en Iran

Au lendemain de frappes israéliennes sur des sites nucléaires et militaires en Iran, la Russie exprime sa « profonde préoccupation » et condamne une « escalade dangereuse » au Moyen-Orient. Moscou, allié stratégique de Téhéran, appelle à la retenue tout en mettant en garde contre le risque d’un embrasement régional majeur.

La Russie a exprimé, ce vendredi 13 juin, sa profonde préoccupation et condamné fermement la « forte escalade des tensions » après les frappes aériennes israéliennes ayant visé des installations nucléaires et militaires en Iran.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que le président Vladimir Poutine était tenu « informé en temps réel » de l’évolution des événements. Dans la foulée, l’ambassade russe en Israël a déconseillé tout déplacement vers ce pays.

Moscou rappelle régulièrement sa position : toute action militaire contre les installations nucléaires iraniennes doit être exclue, invoquant le risque d’une « catastrophe régionale ». Début avril, M. Peskov avait déjà souligné la nécessité d’un règlement diplomatique des tensions liées au nucléaire iranien.

La visite surprise du président Poutine en Iran en janvier 2025 avait renforcé les liens entre les deux pays : un traité stratégique global de coopération a été signé, couvrant l’énergie nucléaire civile, la défense, le commerce et la mise en place d’un corridor économique reliant la Russie à l’Inde via l’Iran.

Pourtant, cette alliance reste prudente : si la Russie soutient des sanctions légales et non militaires contre l’Iran, le partenariat ne comprend pas d’engagement de défense mutuelle.

En avril dernier Moscou avait mis en garde contre toute frappe visant les sites nucléaires iraniens, avertissant qu’une telle action pourrait déclencher une « catastrophe régionale ».

La Russie avertit que les frappes de l’opération israélienne dite Operation Rising Lion – ayant touché jusqu’à 100 installations dont des sites nucléaires – risquent de déclencher une spirale incontrôlable

Les déclarations russes et les initiatives diplomatiques dans les prochains jours seront déterminantes pour savoir si la région s’approchera de la guerre ou si une désescalade maîtrisée sera possible.

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Frappes israéliennes contre l’Iran : Les prix du pétrole s’envolent de plus de 10%

Les cours du pétrole ont bondi de plus de 10% ce vendredi 13 juin, après des frappes israéliennes massives sur des sites militaires et nucléaires en Iran. Alors que le spectre d’une guerre régionale se précise, les marchés redoutent des perturbations majeures dans les approvisionnements énergétiques mondiaux.

Aux premières heures du vendredi 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste opération militaire – baptisée « Operation Rising Lion » – visant au moins 100 cibles militaires et nucléaires en Iran, notamment les sites de Natanz, Ispahan et ceux liés aux missiles balistiques. Parmi les victimes figurent des figures de haut rang : le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major iranien, et Hossein Salami, commandant du CGRI, ont été tués.

L’attaque décrite par Israël comme un geste « préventif » pour contrer ce qu’il estimait être une menace nucléaire imminente, a entraîné une escalade rapide : l’Iran a riposté avec plus de 100 drones en direction d’Israël, poussant à la fermeture d’environnements aériens régionaux.

Sur les marchés, la réaction a été immédiate : le prix du baril WTI a bondi de 10,41% à 75,10 $, tandis que le Brent prenait 10,15%, atteignant 76,40 $. D’autres sources évoquent des hausses encore plus fortes : jusqu’à +12% pour le WTI et +11,7% pour le Brent. Reuters rapporte une envolée des prix de plus de 9% .

L’opération survient alors que les négociations américaines‑iraniennes étaient déjà au point mort suite à un blâme de l’AIEA envers Téhéran pour son manque de coopération.

D’un autre côté, le FMI estime qu’une hausse de 10% du pétrole fait grimper l’inflation mondiale d’environ 0,4% durant deux ans. A partir de là, les marchés financiers ont réagi avec volatilité : les actions chutent en Europe et en Asie, les indices américains plongent, tandis que l’or progresse.

Par ailleurs, les analystes craignent que l’élargissement du conflit perturbe le trafic au détroit d’Hormuz, voie vitale pour 20% du pétrole maritime mondial.

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